HET YJPEHSCHE
petite Flevue
A l'Ecole Moyenne
main dimanche, Ypres verra se dérouler
pq tnurs, un événement qui fera époque
dans ses
dans son histoire.
L'imposant et grandiose monument elevé a
loire des soldats anglais tombés au champ
Irhonneur en défendant notre Ville, sera
'nauguré en présence de Sa Majesté le Roi
'"s ge]ges ainsi que des notabilités les plus
arquantes de notre amie l'Angleterre ayant
Wi Lord Plumer, Field Marechal.
jleurici.-
pe public Yprois, reconnaissant de l'aide
•jssante que pendant la guerre la nation
anglaise ne lui a pas ménagée, se prépare a
articiper a eet événement et a témoigner a
s0n alliée l'hommage de sa sympathie et de
son attachement.
yfon seulement, verrons-nous Hotter a cha-
cune de nos maisons, le drapeau beige a
défaut de drapeau anglais, mais il est a sou-
haiterque chaque boutonnière.chaque corsage
soient ornés d'un ruban aux couleurs an-
glaises.
'll faut que la population par son attitude
marque ses protestations a l'égard des événe-
ments qui se sont déroulés a l'hotel de ville et
dont nos amis lesvanglais se sont sentis a
juste titre, profondément offusqués.
Nos lecteurs auront déja rectifié Terreur
qui s'est glissée dans l'article du soussigné
dans lequel il citait le chiffre de 90.000 soldats
anglais tombés au champ d'honneur aux envi
rons d'Ypres. C'est 25o.ooo qu'il faut lire et
le chiffre total des héros bricanniques s'élève
a environ quatre millions.
Une nation qui a sacrifié pour l'honneur, le
droit et la liberté, un pareil nombre de sujets
parmi ses meilleurs et ses plus valeureux,
méritait certes mieux que des outrages
II nous revient, que pendant la translation
des restes du Poilu inconnu, au cimetière
Saint-Charles, deux énergumènes, parmi les-
quels un instituteur, se seraient permis de
ricaner et auraient même poussé leur pleutre-
rie, jusqu'a conseiller a l'un des porteurs des
couronnes Jetez done qa dans le fossél»
Après l'injure adressée par certains édiles
communaux a la nation anglaise, celle ci vient
it son heure
La nation va t elle tolérer plus longtemps
ces ignoble 3 attaques a l'égard de nos Alliés
d'hier.
Va-telle permettre que se détachent de
"ous, a la suite de ces manifestations, que les
honnêtes gens réprouvent, ceux qui ont com-
battu a nos cótés et dont les ossements blan-
chissent a cóté des nötres
^os gouvernants' vont ils continuer a faire
montre d'une tolérance qui révolte la popula
tion beige tout entière sans distinction d'opi-
nion rtligieuse ou politique.
II est temps que l'on mette fin a la fureur
rabique d'une poignée de révolutionnaires
1ai Jeclent le discrédit sur la nation l'ignoble
c°:n°die séparatiste n'a, hélas, que trop duré,
§race a l'indiiïérence coupable des pouvoirs.
On nous rapporte encore, que dans cer-
aine dcole de la Ville, la directrice se serait
erraise de s'associer au clan séparatiste en
>iUnt les élèves, désireuses de participer
c°rtège du 10 Juillet dernier, de se faire
Ulscr»e chez elle.
rstinciispensable qu'une enquêtesérieuse
J 011ïertei aux fins d'établir la vcracité de
a"S et' ceux-ci se trouvent être confir-
pri-V'Ue ^eS mesures rigoureuses soient
toU-5 ®8ar(d Je la coupable. On ne peut
tj0n '!Ue ceux qui sont chargés de l'éduca-
nn, ue nos eniants abu.-ent air.si de leurs
P°UvoirS.
Et
dans]eiliin; V0^CI 'e toxte d'un article paru
e "West-Vlaming» du 17 juillet dernier.
Nous laissons au lecteur, le soin de le tra-
duire, car nous serions au regret de la trans
later dans une langne qui ne possède pas des
termes suffisamment délicats que pour en
décrire toutes les beautés et les finësses
Het toppunt der verknechting
Heden Zondag -.vordt te Laken, in aanwezig
heid van den Coburger en van zijne eegade,
een monument aan den Fravschen onbekende
soldaat door Poincaré la Guerre ingehuldigd.
Volgens de verklaringen van Vandervelde in
de Kamerzitting van Dinsdag laatst zullen te
dezer gelegenheid voor de eerste maal ge
wapende Fransche soldaten op Belgisch grond
gebied aanwezig zijn.
Het monument verbeeldt vier Vlaamsche
soldaten die hun meester op hun schouders
ten grave dragen.
Driester en driester begint men het Vlaam
sche volk te tergen.
Maar dat gedenkteeken zal verdwijnen.
Et après avoir imprimé eet article ordurier
a l'adresse de notre Roi et de notre alliée la
France, le même journal recommande chau
dement a ses lecteurs l'achat de quelques
ouvrages boches dont il cite les auteurs et
les titres.
Suffisamment caractéristique pour que l'on
puisse se passer de commentaires.
BRUYÈRE.
Het Nationaal Feest te Yper
Ondanks het slecht weder wappert e Bel
gische driekleur aan talrijke gevels en rond elf
uur stroomt reeds het volk naar St Pieters
kerk om den «Te Deum bij te wonen.
De Kerkelijke plechtigheid begint om 111/2
uur 111 de tegenwoordigheid der wettelijke
overheden, der patriotische stedelijke maat
schappijen en van een zeer talrijke ingetogen
menigte.
Z E Heer Kanunnik Deken De Laere-, om
ringd der Ypersche Geestelijkheid vangt den
lofzang aan in gregoriaanschen zang uitge
voerd door de studenten van Sint Vincents-
College en door talrijke leerlingen der vrije en
officieele scholen onder de kundige leiding
van E. Heer Denijs, pastoor van St Niklaas-
kerk.
De liturgische plechtigheid eindigt met den
vadei landschen zang Naar Wijd en Zijd
door het koor machtig uitgevoerd, gevolgd
eener dreunende Brabanqonne op het Orgel.
De officieele stoet werd door het Pompiers-
en het muziekkorps Ypriana naar het stadhuis
terug geleid, alwaar eerste schepen Sobry in
naam van den heer Burgemeester Colaert,
door ziekte belet, de hh. pompiers Tancré en
Gheeraert decoreerde. In warme vaderland-
sche geestdrift, vierde de h.Sobry de 97 verja
ring onzer Belgische Onafhankelijkheid vèr-
steikt door de zware opofferingen van den
oorlog van 1914-1918 bekroond door de on
vergefelijke zegepraal op den duitschen inbre
ker.
De avondfeesten wierden op ',t onverwachts
door goed weder begunstigd, en 'tis onder een
groeten toeloop dat het kunstconceit van
Ypiiana en het vuurweik, vóór het prach
tig verlicht stadhuis, met groott n bijval
plaats hadden.
Nog eens hebben de Yperlingen getoond
dat zij willen vrij leven in een onafhankelijk en
onverdeelbaar Belgié.
La Fe.fe Nationale
Malgré le temps défavorable 'les couleurs
beiges llottent a de nornbreuses maisons au
matin du 21 juillet.
Vu l'exiguité de ILglise provisoire de St
Martin, c'est en la belle église St Pierre que
le Te Deum a éte chanté a 11 1/2 heures au
milieu d'une nornbreuse assistance.
Le Tribunal de ie Instance est conduit par
son nouveau p: b Jent M. Haus. Le conseil
communal escorte par le corps des pompiers
et la musique Ypriana s'y rend en cortège,
conduit par M. le premier échevin Sobry,
remplaqant M. le bourgmestre Colaert sout-
frant. Nombre d'autorités, les sociétés patrio-
tiques des Invalides et de la F. N. C., une
nornbreuse délégation des Amitiés Franqaises,
sous la présidence de M. l'avocat Arthur
Butaye, assistent a l'imposante cérémonie.
M. le Chanoine De Laere, Doyen d'Ypres,
entouréd'un nombreux clergé entonne l'hymne
d'actions ie graces, chanté en plain chant
grégorien par les élèves du Collége épiscopal
et des députations des écoles libres et offi-
cielles de la ville, sous la direction compé
tente de M. l'abbé Denys,curé de St Nicolas.
La cérémonie religieuse s'est clóturée a la
satisfaction générale par le chant Vers
l'Avenir et la Brabanqonne
A la réception qui suivit a l'hótel de ville,
M. l'échevin Sobry a célébré en un discours
de vibrant loyalisme le g7e anniversaire de
notreIndépendance.
Le temps s'est montré plus favorable pour
les fêtes du soir. Le magnifique concert de
notre corps de musique Ypriana et le feu
d'artifice ont amené une foule enthousiaste sur
la Grand'piace. L'Hotel de ville était brillam-
ment illuminé. Bonne journée pour notre
chère Belgique une et indivisible.
Dimanche dernier l'Ecole moyenne a tenu
sa distribution des prix dans'une de ses sal-
les, dans le préau notamment qui pour la
circonstance avait recu ure ornementation
spéciale. Une estrade avait étéamenagée dans
le fond et des petits drapeaux aux couleurs
nations les et aux couleurs de la ville, lui don-
naient un air de fête.D0 bonne heure le public
s'atjrène et bier.tör toutes les places sont pri
ses et nombre de personnes doivent se con-
tenter d'un deboat, c'est vous dire que les
parents aiment ces genreé de fêtes.
A l'entrée des autorités, les élèves chantent
la «Brabanqonne» Après que la symphonie,
sous la direction de M. Wanes, a joué une
marche entrainante, le Directeur prononce un
discours dans lequel il attire l'attention des
parents sur quelques changements importants,
introduits par le nouveau règlement. II rap-
pelle l'existence des classes spéciales et il ex-
pose clairement quels sont les organismes qui
accordent des bourses d'études. La proclama
tion des résultats commence et pour couper
la monotonie de cette lecture du palmarès la
symphonie joue de temps a autre quelques
petits morceaux,les élèves chantent un chceur,
d'autre's exécutent quelques mouvements de
gymnastique.
Les chants d'ensemble, simples et harmo-
nieux ont charmé le nombreux public. Le
chant flamand Bellen Blazen de M. H.
Sarly et la chanson francaise1» Sous les Buis-
sons de M. J. Daems furent bien enlevés
et parents et élèves firent entendre de vigou-
reux applaudissements.
Au piano deux élèvés de M. Wenes, M.
Lacante Fr. et M l,: Noens, aceompagnèient
les choeurs.
Un groupe de jeunes gymnastes, snu< le
commandenient énergique de M. Tamborvn,
fi'ent de l'éducation physique, les mouve
ments accompagnés par une musique appro-
priée charmèrent par un ensemble parfait et
par un rythme gracieux.
Après la remise des diplömes et des prix
spéciaux accordés genéreusement par les
Anciens Élèves, M. l'Echevin Sobry, prési-
dant la cérémonie en l'absence de M. le
Bourgmestre, remercia en quelques paroles
bien senties élèves et professeurs et la petite
fète d'école se termina par le beau chant de
Gevaert Naar Wijd en Zijd
Nous donnerons le d; cours de M. le Direc
teur dans notre procham numéro.
LEEsT VERSPREIDT