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ge JaarNJ 24-24 September 1927 8e Année,N° 24-24 Septembre 1927
A qui Técharpe
- Weekblad - -
toot bet Arrondissement Yper
dor Vereeiïiging der Geteisterden.
dor Yperach© Clubs, enz.
Journal hebdomadaire
de I'Arrondissement d'Ypres
Organe de l'Association des Sinistrés,
des Clubs Yprois, etc.
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25 ct. Ie numéro -
Les articles non stgnés sont refuses
Des jours ont passé.
Des jours Quelques heures a peine et déja
l'oubli étend son voile sur la mémoire de
l'homme qui, pendant de longues années,
présida aux destinées de la ville. Le nom de
celui qui sacrifia If s plus belles années de son
existence a l'intérêt public et dont les efforts
convergèrent de tout temps vers la prospérité
etla grandeur de notre cité est entré dans le
domaine du passé.
L'oubli se fait vite par ces temps d'après-
guerre oü l'égoïsme est roi Le public a
présent ne vit que pour amasser il n'amasse
quepour jouïr. Tout acte, tout fait qui ne le
touchent pas da is ses intéréts particuliers,
lui sont devenus totalement indifférents.
Cependant, la manière dont s'opère la ges» -
tion de nos affaires administratives est de
nature a réveiller l'apathie des plus insen-
ibles.
Depuis quelques mois, nous assistons a
'écroulement lent, mais sur, des ressources
qu'avaient créées pour notre cité, une sage
administration, sous une présidence éclairée.
ü'on peut dire, sans que l'on puisse nous
taxer d'exagération, que nous courons a une
nine aussi certaine que celle que nous valut
«bombardement boche pendant la guerre.
Peut ètre même est-elle plus grande encore!
On reconstruit plus aisément un immeuble
ecroulé qu'on ne relève un commerce ruiné.
L histoire de la cité en atteste suffisamment.
'Pres, dont les rares industries ne suffisent
Pas a fournir les ressources nécessaires a
öpansion de son commerce est tributaire
'es étrangers.
Or, nous l'avons déclaré souvent déja et
'°usnous plaisons ale répéter, la majorité du
0nseü communal met tout en oeuvre pour
®e°ontenter nos visiteurs en froissant leurs
Sen'iments nationaux.
Pa haine, que certains conseillers ont
°u«e a notre voisine et alliée la France, est
mmentée dans certains journaux frangais.
nos amis anglais, ils ont eu l'occa-
rendre compte de la sympathie
edües
ij
'erro;
jouissent dans l'esprit de ces mêmes
'l Peu, si l'on n'y met bon ordre, nous
ns tarir l'unique source de prospérité qui
étraP'a°e nos ressources d'antan le touriste
tfie höteliè
Ce jour-la, le commerce et l'indus-
jl -re pourront fermer leurs portes
grand temps que surgisse la réaction.
dehor
Com, -wiOrs des actes malveillants qu'ils
®lnettent
lei
uiesau sein du conseil, ces indésira-
straten répandent, au moyen de
0®nieux
activistes, des articles haineux,
vooer x centre ceux auxquels nous devons
ne double reconnaissance celle se
Pas
P«nda
a 1 aide qu'ils ne nous menagèrent
nt grande guerre et celle qui
dérive des dépenses qu'ils effectuent chez
nous et grace auxquelles nous sommes par
venus a combattre victorieusement la misère
qui menacait notre ville sans ressources.
Notre Ministre de l'Intérieur aura bientót a
pourvoir a la nomination du premier magis
trat en remplacement de notre regretté Mon
sieur Colaert. De cette nomination dépendra
en grande partie notre avenir. Heureusement,
depuis que feu notre bourgmestre a dü aban-
donner la présidence du Conseil, nos manda-
taires communaux ont osé donner la mesure,
les uns, de leur esprit de bonne administration,
les autres de leurs sentiments anti-beiges et,
partantcontraires a la vraie mentalité
Yproise.
Monsieur le Ministre pourra done faire un
choix judicieux et il est a espérer, qu'avant
de procéder a eet acte délicat, il saura se
souvenir du passé politique de chaCun des
candidats et s'inspirer des aspirations de la
population.
II ne faut pas que l'écharpe soit attribuée
a un ennemi de notre chère unité nationale, a
quelque parti qu'il appartienne.
Certains loups, qui, pour se faire ouvrir
les portes de notre hotel communal, se sont
affublés d'une peau de mouton siègent au sein
du conseil.
Ceux-la surtout doivent être écartés.
Ce sont les plus indésirables paree que les
plus dangereux si l'on se rapporte a l'adage
Mieux vaut un franc ennemi, qu'un déloyal
ami
Et l'expérience a démontré que eet adage
n'a jamais menti. BRUYÈRE.
De PeerdenverzeKering
van Yper in Feest
Op Donderdag 8 September vierde deze
verdienstelijke maatschappij haar 25 jarig
bestaan.
Om 9 1/2 uren vergaderden de leden in het
Hotel Continental en begaven zich stoets
gewijze naar de St- Niklaaskeik waar een mis
voor de afgestorven leden werd opgedragen.
Om 11 uren was het de plechtige feestzitting
in de prachtige zaal der cinema Oud Yper»,
door den heer Armand Donck ter onzer be
schikking gesteld en door M. en Mm; Cogen-
De Carne op bijzondere wijze versierd.
Op het verhoog namen plaats de heer
Voorzitter Swingedouw en de heer Ver-
meersch, secretaris, omringd door den heer
ondervoorzitter Dochy, de heeren wijkmees
ters, den heer Lemahieu, schepene der stad,
den heer Simoens, Staatslandbouwkundige,
den heer Sobry, Dr Veearts te Pervyze en de
Bestuursleden der Provinciale Peerden Her
verzekering van West-Vlaanderen.
Eerst hield Dr Sobry een belangrijke
voordracht over verschillende ziekten bij de
Heer Karel Swingedouw
peerden. De gevierde spreker bekwam den
groots«en bijval.
Vervolgens deelde de heer voorzitter mede
dat de heer Baron de Vinck, eere-voorzitter,
zich liet verontschuldigen, eveneens de heer
opzichter Esquenet van Brugge, de heer
De Jonckheere, opzichter-veearts te Thou-
rout en de heer Sys, staatsveeconsulent.
Hij stuurde zijn besten welkomgroet aan al
de aanwezigen en verleende het woord aan
den heer secretaris. In een belangwekkend
verslag liet deze de werking zien der 25
vervlogen jaren en gaf den tegenwoordigen
toestand der maatschappij te kennen. Merk-
weerdig werk werd afgelegd en de verzekering
is in vollen bloei. Dit overzicht werd met
langdurige toejuichingen begroet.
Zoo wat op 't onverwachts voor den heer
voorzitter kwam de heer IBnri Steelandt aan
't woord en gaf in een meesterlijke beschrij
ving de gansche geschiedenis der maatschappij
van af haar ontstaan tot haren hedendaag-
schen bloeienden toestand.
Maar alles wat onze verzekering van
goeds heeft verricht, alles wat zij geworden
is, heeft zij am U, Mijnheer de'Voorzitter,
en aan den heer Secretaris te danken. Deze
verklaiing werd door de gansche vergadering
volmondig goedgekeurd.
Als getuige van onze verkleefdheid en
dankbaarheid, zoo ging hij voort, hebben de
wijkmeesters zich toegelaten UE. dit ge
schenk aan te bieden: eenvoudig is het ja,
maar gejond met een goed herte. De heeren
Spillebeen en V; n avz;ele kwamen te voor
schijn met twee puike vazen van liet huis
Antony.
De heer Voorzitter, zeer bewogen, ver-
klaardedat geschenk niet ver iiendtehebben...
HET
VPERSCHE
LA REGION
D'VPRES
