Le jour des Morts
9me Anniversaire de l'Armistice
gOSS'NGHE
blijde intrede van W. E. H. en
Kogef de Thibauit de Boesinghe.
- Oktober laatstleden werd te Ingel-
0p 3 h t huwelijk ingezegend van den
jdBijstt-i Roger de Thibauit de Boe-
H'^met Mejuffer Berthe de Montblanc.
i»?he' ctpr had zijn best gedaan om die
rfpimunb^1
hei(j met den meesten luister op te
?'eC 1 jsja een bruiloftsreis van een maand
,e geer Roger beschikt naar Boesinghe
,iS tekeeren. De Boesinghenaren, niet wil-
onderdoen, zouden hem ook ontvangen
manie1" die aan zijn stand toekwam.
•?e feestcomiteit werd gesticht en met de
ie° t wel willen de medewerkingen werd 'een
'^ingericht. De burgers van hunnen kant,
ook niet ten achteren blijven. Sedert
jan een week werd bijna in alle familiën
|aat in den nacht gewrocht om bloemen en
"-siersels te vervaardigen. Op zondag 6n
.er dag der aankomst, stond het dorp in
en roer l oorten werden aangebracht,
iet alle slag van opschriften versierd.
Iedereen was van 's morgens vroeg te been.
ijar helaas 1 't weder wilde niet mêe.
Regende bij stroomen. Maar rond den mid
inkeek het zonnetje lichtjes door de wolken,
,'tonw.erwas over. De dorpelingen, lot
a toe tegengenou len, bevlagden en versier-
en hunne huizen, 'i Kanon begon te bul leren,
tillekens aan kwamen de mensclv n, op hun
estuitgeborsteldjin groepjes de straten opge-
j-.déld. 't Waren al nieuwsgierige gezichten
lemen tegen kwam. Wat zou 't toch zijn
ie versierde autos met de leden der feest-
Dimissie snorden het edele paar tot aan
Pieterlje te gernoet, waar hun een welkoms-
oet toegestuurd werd. Aan de hofstede van
ügust Vandewalle stond de stoet vertrek-
tsgereed. 't Was verrukkelijk om al die
hitterende kleuren te zien. Bij de aankomst
nde edele echtelingen begon zich alles in
weging te zetten, langzaam en statig onder
welluidende toonen van 't muziek.
Vooraan was de Rijkswacht met den helm
liet hoofd, gevolgd door de ruiters, allen
loon versierd. De wielrijders hadden geen
oeite gespaard om hun velos op te smukken,
urna kwamen de schoolkinderen aan, allen
et een driekleurig vlagje. De pompiers
iren ook niet ten achteren gebleven met
mne brandspuit en den helm.
De gemeentelijke muziekmaatschappij, met
imooie vlag aan 't hoofd, bracht veel bij
"de gemoederen te vervroolijken.
Zij werden gevolgd door de V. O. S. met
11 v'ag de handbooggilde met St-Joris te
Htd, üe duivenmaatschappij had ook geen
'ta.gespaard om een fraai opgesmukten
'8® te kunnen bijbrengen. Geitenbond,
®hersgilde, Rookersgilde, Vloerbolgilde,
rabolgilde, Kaartersgilde, allen wilden hunne
We brengen, tot zelfs de Tooneelgroep,
'een wagen aangebracht had, den Boe-
tijg» verbeeldende. Achteraan kwam de
Gegilde. Een zevental amazonen ver-
Wen nog den luister der feestelijkheden,
'waren op prachtige paarden gezeten en
'schitterend gekleurde kleedij en mantels
"jH ze zagen er tooverachtig mooi uit en
jongeling flikte een oogje,
slotte volgden de burgerlijke en geeste-
,.,0verheden. Op 't stadhuis werd door de
dj °m®issie aan de echtelingen een eere-
«rschVgeboden
en de afgevaardigden der
itih' P ®roePen werden ookuitgenoodigd
J dle Plechtigheid te voegen. De heer
o^fter en de heer Roger hielden een
^haVr-^ aanwez'Sen en dankten hun
C V00r moo^e feestelijkheden.
j5 jenaan de afgevaardigden, ieder aan
U eP a'e dankbetuigingen over te maken.
"HtjP sPelen van eenige opwekkende
Her n. ien van tc Brabanqonne verliet
Vs" ^ez'n<^ Marktplaats.
^.eeft eens getoond wat het kon,
ttv °miteit haalt er eere van.
singhe en Leve de edele familie!
L'Amicale des Anciens Combattanls Warne-
tonnois a envoyd ses membres un éloquent
manifeste dont nos lecteurs trouveront ci-après
les parties essentielies
Les années passent, le souvenir reste
Ceci est peut ètre vrai, mais bien des sou
venirs cependant ont passé avec les années
bien des souvenirs se sont effaces de notre mé-
moire pour faire place a d'autres plus puis-
sants, plus frappants biens des souvenirs
nous reviennent parfois en mémoire sans que
nous nous en préoccupions. Mais pour nous,
anciens combattants, il est un souvenir qui ne
nous quittera jamais(un souvenir par lequel nous
revoyons des épisodes douloureux, tragiques,
poignants, joyeux ou glorieux. Un souvenir
par lequel nous revivons la guerre et la mobi
lisation, la violation du territoire, Liége,
Vilvorde et Anvers, la retraite et l'Yser, un
souvenir qui nous rappelle le C. I., le front,
les tranchées, les obus, les gaz, les oopains, le
chef, le capitaine, les passerelles, les vader
land les barbelés, la boue, les abris, les
rats, les poux, ou encore, les permissions, les
marraines, les petits colis, le cafard, les bou-
lettes, le Wilson, les boustringues. Un souve
nir oü nous revoyons Nieuport, Dixmude,
Loo. Merckem, le boyau de la mort, Stuyve-
kenskerke avec les gardes, les patrouilles, la
pluie, la neige, les pieds gelés, les raids. Un
souvenir oü nous revivons la grande offensive,
l'heure H., le tir de barrage, l'attaque, la
fumée, la poudre, le carnage, les cris, le sang,
les camarades blessés, les morts, les prison-
niers, l'höpital, la progression, les villes et
villages reconquis, la retraite boche et enfin
l'Armistice.
Camarades,
II faut que le li Novembre 1927 soit pour
nous, anciens combattants, la journêe du
souvenir.
Ce jour la, il faut que nous manifestions
notre satisfaction du^devoir accompli.
II faut que nous manifestions notre enthou
siasme a l'occasion de l'anniversaire d'une
victoire vaillamment conquise.
II faut que nous manifestions le mépris que
nous professons envers les ennemis de la
Patrie.
II faut que nous manifestions, surtout, les
sentiments de respect que nous devons a la
mémoire de nos malheureux camarades tom
bés la-bas.
Mais pour cela il faut aussi que nous main-
tenions intacts les liens de camaraderie intime
qui nous unissaient au front.
Camarades,
La journée du II Novembre sera pour nous
une occasion de manifester dignement ces
sentiments
NEUVE - ÉGLISE
On nous écrit
Malgrél'absence de 3 conseillers communaux,
dans le pélerinage annuel organisé par la F.
N C. locale, conseillers qui, a leur sortie de
l'Église et a l'approche du cortège se sont
éclipsés, dont deux même sont allés s'embus-
quer prés la jeunesse flamingante de Neuve-
Église qui guettait, dans les environs, la céré
monie derrière les brise-bise et dans les coins
des portes, on a toutefois pu constater,
cette année, une affluence plus considerable
que les années précédentes.
Un soleil d'automne radieux éclairait les dra-
peaux multicolores de la Sté de Musique et
de la F.N.C., flottant en berne.
Le cortège impressionnant défilait a pas
lents a travers le village. Conduit par M. le
Bourgmestre A. Titeca et une partie du Con-
seil Communal, la Sté de Musique, la F.N.C.
et une délégation de lWmperial War Graves
Commission s'en furent déposer des gerbes
a l'enclos des morts et porter un salut frater
nel a ceux des camarades tombés au Champ
d'honneur.
Le Président de la F.N. C., M. A. Boulet,
prend ensuite la parole et s'exprime comme
suit
Messieurs,
En ce jour universellement consacré au
culte des morts, les anciens combattants rem-
plissent le pieux devoir de venir, au pied de
ce lier monument, rendre un hommage ému et
solennel, a ceux de leurs frères d'armes, qui
durant la grande guerre, ont fait le sacrifice de
leur vie sur les champs de bataille, a ceux
aussi, paisibles citoyens, qui furent lachement
assassinés par la main des barbares ou trai-
treusement tués par leurs engins meurtriers.
Neuf années se sont écoulées depuis
l'horrible catastrophe.
Notre village si impitoyablement ravagé,
s'est relevé de ses ruines. Les traces de des
tructions et d'anéantissement auront bientót
complètement disparu. Seuls dans nos coeurs,
subsistent les apres souvenirs de nos commu
nes misères et les plaies toujours ouvertes y
causées par la perte, dans les circonstances
les plus tragiques, de nos parents et de nos
amis bien aimés. A l'encontre des dommages
matériels, la perte des vies humaines est irré-
parable et e'est a juste titre que nous pleurons
toujours et partout ces héros et ces martyrs.
Comme le poête l'a dit
Autour de nous tout passe,
Tout fuit, tout s'efface,
Seul, le souvenir est vivace.
Plusieurs de ces malheureuses victimes
dorment de leur dernier sommeil dans notre
vieux cimetière tout proche. D'autres repo-
sent en terre étrangère, au milieu de leurs
compagnons d'infortune. D'autres encore
n'ont pas de sépulture connue. Les uns et les
autres ont leurs noms gravés en lettres d'or
dans la pierre que|nous avons devant nous,
afin que chacun d'eux ait une part égale dans
le respect et dans le culte qui leur sont dus
par nos générations présentes et futures.
Ne les oublions jamais Souvenons nous
sans cesse, qu'ils ont versé leur sang pour la
plus noble des causespour l'affranchissement-
des peuples qu'un autre peuple orgeuilleux
et despotique voulait réduire a l'esclavage
Ne les oublions jamais En souvenir de
leurs sublimes sacrifices, soyons au poste pour
combattre, avecjlahnême énergie que dans les
rangs, ceux qui professent des doctrines qui
tendent a'jeter le trouble dans l'ame de la
jeunesse ceux qui prêchent la discorde et
la mésentente entre Beiges ceux qui préco-
nisent des moyens pour compromettre et
affaiblir l'organisation de notre défense natio
nale qui constitue la sauvegarde de nos liber-
tés et de nos institutions.
Ne les oublions jamais ceux qui ont
affronté, sans crainte ni faiblesse, la mort
devant l'ennemi et dont nous honorons
aujourd'hui la mémoire. Comme eux, soyons
d'ardents patriotes, soyons Beiges avant tout,
il le faut. C'est une dette sacrée que nous
avons contractée envers eux.
Ce devoir 11e peut être accompli dans la
paix, que par l'union et la fraternité entre
tous.
Rappelons nous toujours notre devise
nationale
L'union fait la force.
Après cette éloquent discours M. le Bourg
mestre prononce ensuite quelques paroles il
rend hommage au patriotisme des glorieux
disparus et rappelle les heures tragiques de
souffrances et d'espoirs.
La Musique, sous la direction de M. J.
Baudrez de Messines, joue la Brabanqonne
et le cortège se dirige. vers un coin vert lon-
geant le cimetière Communal oü dormeftit les
soldats Britanniques, oü une nouvelle gerbe
fut déposée par la F.N.C. après un discours
prononcé par le Président M. Ars. Boulet et
dont voici le texte
Messieurs,
Les sentiments de respect, de sympathie