Aux Chambres prijs Z.M. Karnaval Marokijn te Paard De twee Ruiters 5C Reeks (Wagens) 3o i5 x5 i5o ,e prijs De Handboogschutters van Yper Hoekje 2e De Paardenslachterij Lefevre y De Blijde Kaarters g Gedenkenis van i8g5 75 y De Wagen met Koperwerken 5o y De Dappere Kaarters 40 875 fr. werden verdeeld onder de vreemde deelnemende groepen. De volgende maatschappijen werden buiten wedstrijd gerangschikt Harmonie Ypriana, Aloude Sicambers, Roeselaere, de muziek maatschappijen van Meessen, Waasten en Voormezeele en de Reus van Steenvoorde. M.M. les dêputés Allewaert et Missiaen ont fait valoir a la Tribune de la Chambre, le i5 février dernier, les justes griefs de notre arron dissement. Nous sommes heureux de les féliciter, et tout particulièrement M. Missiaen. II n'est pas un sitiistré qui ne sera heureux de lire leurs discours que nous reproduisons suivant le compte rendu unalylique francais. M. Alleivaert {en flamand). Depuis 1927, lenombre d'agents du service des dommages de guerre a été réduit, et ce fut la une cause de retards dans les liquidations. Nous émet- trons done le désir de voir maintenir les ser vices et les agents existants jusqu'a ce que toutes les affaires soient liquidées. A ce propos, je voudrais spécialement atti rer l'attention sur les indemnités de nivelle- ment qui ont donné lieu depuis l'année der- nière a bien des difficultés. Certaines conven tions conclues en 1920 et 1922 n'ont pas encore requ leur exécution. Les mesures res- trictives a ce sujet devraient être abrogées, de même qu'il faudrait absolument payer les indemnités en espèces. Et la priorité devrait être donnée a ceux qui ont attendu le plus longtemps. Je regrette qu'a l'occasion de la discussion dece budget j'aie du constater que la région du front est précisément celle oü le moins de travaux ont été exécutés l'honorable rappor teur, M. Golenvaux, fait d'ailleurs la mème constatation dans son rapport. Voila que dix ans sont passés depuis la guerre et l'on n'a pas encore dépensé un cen time pour le canal d'Ypres, alors qu'on demande des millions, que dis-je, des milliards pour les canaux du pays de Liège et de Char leroi. C'est dans cette carence au point de vue de notre outillage économique que nous devons chercher une des causes pour lesquelles nos °uvriers sont obligés d'aller chercher de Occupation a l'étranger. 11 est a espérer que M. le ministre trouvera lemoyen de rendre négociable les dommages petits industiit-ls. Encore un mot de la ense du logement et fonds du Roi Albert. Cet organisme exerce depression sur les communes pour les obli Üer d'acheter les baraques. On oublie cepen- dint que la situation financière de ces poin tes est trés précaire et qu'elles n'ont pas es ressources nécessaires pour acquérir les daques. espère qu'on renoncera a la recette s<;Oinptée de 3 millions que devait rapporter e(te vente et qu'on n'expulsera pas les gens Uant les baraquements. le Propose done qu'on retarde d'un an les Jdesu res de liquidation. ne peut (aire assez de sacrifices pour la !°n du front, pour cette populationqui, S(Detoute autre, asouffert pendantet après J^erre' Nous espérons que le gouvernement i Uve,a la meilhure soluien. (T/èibien d Sle) M. Missiaen (en flamand). Je me rallie aux paroles de M. Allewaert. Nous croyions, en effet, que les ressources du plan Dawes devaient servir d liquider les dommages de guerre et que cela concordait avec le principe de la loi sur les indemnités pour dommages de guerre. Orle budget extraordinaire retire plus d'un milliard de ressources des indemnités pour dom mages de guerre a payer par l'Allemagne, et seulement un demi milliard sera ajfecté au pa'ement des dommages de guerre. Et nous crai- gnons même que cette somme ne soit pas entière- ment affectie a la réparation des dommages de guerrecomme il est arrivé l'année dernière. II y a un retard considérable dans les paie- rnents. On liquide maintenant pour lesjuge- ments de juillet 1926. Cela cause de grands préjudices Lorsque le jugement a été pro- noncé en juillet 1926, on peut commencer actuellement a construire sa maison avec une avance que Ton regoit. Quelque temps après, il faut sournettre une preuvè de remploi de la première somme pour obtenir une deuxième avance et entretemps la maison reste la, a moitié construite. Un autre grief. Les prix des matériaux a batiront augmenté de 3o p. c. depuis 1926. Si l'on considère la dépréciation de notre mon- naie, on comprend que les petits sinistrés et il n'en est plus d'autres en souftrent beaucoup. On dit que les retards dans la liquidation des dommages de guerre sont dus a la situa tion financière du pays. Mais pourquoi alors n'y affecte-t-on pas l'annuité du plan Dawes, au lieu de la faire servir pour l'exécution de travaux publics D'autre part, M. Renkin a déclaré ici que 20 millions sont versés mensuellement a la Banque nationale, alors que ces versements ne seraient pas absolument indispensables. Eh bien, pourquoi ne pas affecter ces millions également aux dommages de guerre On nous déclare que, en 1929, les services des dommages de guerre pourront vraisem- blablement être supprimés. II faudra que l'on travaille vite alors Cela n'empêche que nous avons constaté avec plaisir que certains services des domma ges de guerre ont déja été supprimés nous savons, en effet, que presque tous les agents des tribunaux des dommages de guerre occu pent encore un autre poste. Je pourrais citer des cas de lenteurs vrai- ment extraordinaires, tel, par exemple, celui d'une octogénaire dont le dossier reste en souffrance depuis 1923, parce que certaines pièces, qu'on ne trouvera jamais, manquent. Autre cas Une femme avait été abandon- née par son mari pendant la guerre, et depuis 1919 on n'a pu établir le dossier de ses dom mages de guerre, son mari refusant de com- paraitre. De tels cas sont nombreux et ne recevront jamais de solution. Laissera t on indéfiniment fonctionner les services comme ils le fort actuellement, uni- quement en vue de ces affaires insolubles D'autre part, M. Allewaert signala égale ment ce point. On entend encore maintenant sournettre a un nouvel examen des tribunaux des dommages de guerre des séries de con ventions conclues depuis longtemps. Si l'on y va de la sorte, les tribunaux des dommages de guerre examineront des dossiers sans fin. J 'appuie les revendications de MAllewaert en ce qui concerne le payement au moyen de titl es des indemnités de nivellement. Nous demandons que le gouvernement prenne des mesures pour mettre fin a cet état de choses et pour permettre aux cultivateurs d'etre payésen espèces du moment qu'ils éta- blissent avoir réparé les dommages subis par leurs propres moyens. Autre question Quand piocédera t-on enfin aux ti avaux de réfection des gares dans les regions dévastées Quand y construira-t on (ksnoris Ccs travaux de reparations doivert être couverts par les fonds des dommages de guerre et ne peuvent être remis plus longtemps. Un mot encore a propos du canal d'Ypres al'Yser. 1 M. Golenvaux dit dans son rapport que sur un budget de 4 milliards on ne consacre que 4 millions aux régions dévastées. Ce chiftre est vraiment dérisoire. Remarquez bien que de ces 4 millions, 3 millions sont affectés aux travaux de Nieuport. Le canal d'Ypres a l'Yser a fait l'objet de longues études par le ministre Anseele et il y a eu déja un commencement d'exécution. Ces travaux ont été arrêtés après le départ de M. Laboulle. Et en 1928 il n'est prévu aucun crédit pour ce canal. L'Etat lui-même perd des millions en abandonnant ces travaux, comme je l'ai prouvé déja l'année passée. La mentalité de la population de nos régions est devenue inquiétante, car quand les extré- mistes veulent faire accroire aux populations que pour les Flamands il n'y a pas de justice possible, il y aurait, dans les circonstances actuelles, une apparence de vérité dans ce qu'ils disent si l'on ne prend pas des mesures pour redresser les griefs des gens de la région du front. D'autre part, il ne faut pas qu'on prenne les environs d'Ypres comme un terrain d'expé- riences pour la construction de routes. Les routes d'Ypres a Comines, d'Ypres a Menin et d'Ypres a Poperinghe ont toutes été réfec- tionnees avec des matériaux différents et l'on a constaté que presque tous ces matériaux étaient défectueux Un mot au ministre des sciences et des arts. Ypres possédait, avant la guerre, deux musées qui firent l'admiration du pays et de l'étranger un musée communal, qui fut com- plètemcnt déuuit par le bombardement, et le rnusée Merghelynck, dont les trésors d'art furent transportés a Bruxelles pour les sauve- garder du bombardement. Ypres demande la restitution des trésors d'art du musée Merghelynck. Le gouvernement répond que, lorsqu'il y aura a Ypres un batiment pour y installer les trésors d'art, ceux-ci seront transportés, et, d'autre pait, on refuse les sommes nécessaires a la construction de ce batiment. M. Huysmans (en flamand). Ici, vcus faites erreur. Ce n'est pas le gouvernement qui doit être attaqué. Dans le temps, j'ai eu des pourparlers a ce sujet avec ces messieurs de l'Académie royale, mais ils n'ont pas accepté mes propositions ce n'est pas fair de leur part et pas intelligent non plus, quoique ce soient des acacémiciens. M. Piérard. Trés bien MMissiaen (en flamand). II faut que l'Etat se p éoccupe sans délai de la construc tion d'un nouvel édifice destiné a héberger les ceuvres d'art du musée Merghelynck. M. Huysmans (en flamand). L'Etat dóit simplement renvoyer ces ceuvres d'art a Ypres. Voila la solution. II n'est pas nécessaire de construire quand il y a déja tant d'édifices. J'étais d'accord sur ce point avec MColaert, mais de la mauvaise volonté fit échouer la solution. M. Missiaen (en flamand). Quoi qu'il tn soit, nous demandons que ces trésors d'art soient renvoyés sans délai d Ypres. En ce qui concerne la réparation du musée de la ville d'Ypres, nous demandons que le gouvernement fasse des démarches pour obte nir que cerx qui ont dét'uit les oeuvn. s d'art de c.e mmée les remplacent par d'autres de même vak..ur. Nous ne voyons pas comment nous pourrions sans cUa iéta; lir le musée de la ville d'Ypres. Voici dorre mes conclusions i° Le gouvernement devrait consacrer au paiement des dommages de guerre les 20 millions qu'il verse men: uellement d la Banque nationale 2° II devrait payer en espèces les indemnités de niveltement 3° Hue faut pas que des contrats soient soumis d un nouvel examen des tribunaux de dommages de guerre 4" Dans les gans des régions dévastées, il faudrait constiuire des abris 5U II faudrait que des credits fussent immédia- temenl frévus pour la réfection du canal d'Ypres d YYser 0 Lemusée de la ville ct le musée Merghelynck devraien t être riconstruits lis plus tót possible, par I s moyens iudiqitcs. (Trés bien tiès bien a l'extième gauche.) M. le president. Cette discussion conti nu'ra demain aprè^. l'examen des articles du l udg' t des sciences et ues arts. 200 100 |%i

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Het Ypersche (1925-1929) | 1928 | | pagina 3