COMïWBS
Un gros Scandale Financier
La lutte Scolaire a Houthem
Au Cercle des XX
<5en commissaris te zeggen
Zon men niet droomen
Men moet nochtans geen knap rechtsge-
ieërde zijn om te weten dat elk accoord de
(toestemming van twee partijen vergt, dat
elke rechterlijke beslissing vereischt dat de
(betrokkene oriderhoord worde.
En dan, tusschen de bundels die door de
diensten voor motorbebouwing voor bekrach
tiging naar den Staatscommissaris zullen over
gemaakt worden, zullen er zich noodzakelij
ker wijze een groot aantal bevinden waarin
liet volledig herstel der schade niet vereffend
werd omdat de kwestie der boomer,, deze
<ïer draineeringen of deze der minderwaarde,
enz. nog niet werd aangeraakt daar ze tot een
latere overeenkomst werd voorbehouden.
Wel? u, daar noch de eigenaar noch gelijk
wie zich daar bevindt om hem dit te doen
opmerken, zal de staatscommissaris met aan
zijn oversten zijn zegen, verschoont g zijn
bekrachtiging te geven, kunnen verklaren dat,
mits deze, alle hoegenaamde landbouwschaden
vereffend zijn en dat de geteisterde volledig werd
vergoed
Dit is wel de formule door den commissaris
te bezigen. Naar het schijnt is ze reeds ge
drukt. En de commissaris moet, voor de
bekrachtiging, die formule gebruiken
En de geteisterde zal opnieuw het slacht
offer zijn van dien heimelijken trek.
Zijn schade zal aldus, zonder dat hij er iets
van afweet, vereffend zijn door wat men,
zonder twijfel, spotsgewijze een overeen
komst zal noemen, iets dat opgemaakt werd
zonder hem, tegen hem, buiten zijn wete.
Dat kan en mag niet Er moet hier een
betreurenswaardig misverstand in 't spel zijn 1
Daarop vestigen wij de ernstige aandacht
van den heer Minister'en van zijn Algemeenen
Bestuurder.
Die toestand'dient onverwijld veranderd
M. Natalis Dutnez, maire de Bailleul,
ie constitue prison nier a Dunkerque
Malgré le désir que 'nous aurions de ne pas
affliger de tres honorables families, qui sont
eiles-mêmes victimes innocenteö de la situa
tion créée, il nous est-impossible de ne point
ïqfotmer nosdecteurs d'un trés gros scandale
financier, soupgbnr.é du reste depuis un cer
tain temps et qui vient d'éclater aujourd'hui.
Samedi dernier, M-- Natalis Dumez, maire
de Bailleul, disparaissait de son domicile,
o'é il devait probabiëment ne pas ignorer
qti'il serait recherché, par la police prévenue
pir des plaintes nongbreuses des malversa
tions considérables dont il s'était rendu cou-
pable, en sa d ub'le.q-ualité de président de la
Cooperative de reconstruction de Bailleul et
d ancien trésorier dte,-la Cooperative des
églises dévastées du diocese de Lille.
II serait en outre prévenu d'émissions de
chèques sans provisión et de différents em*
prurtts dans dés conditions qui icssemble
raient a des eseroquei tes.
M. Natalis Dumez était un homme jeune
et trés ardent il était a la tête de diverses
entreprises, l'une piés de Lille, l'autre dans
Pas de Calais; qui -auraient périclité. Per
dant la tête, il aurait voulu les soutenir en
sa •pr.ocurant de l'argênt par. tous les moyens,
niêriie les plus blamables.
Samedi dernier, comme nous l'avons dit
plus haut, il disparqissait de son domicile
et se serait rendu a Paris d'oü, dans la jour-
née de Mercredi oui la soiiée de Mardi, il
sefait revenu pour aller se constituer prison-
iner a Dunkerque, "si'ège du tribunal d'cü
depend actuellement1 f'ancien arrondissement
d'Hazebrouck.
Les détournements et les déficits atteir-
draient, dit on, quatre -a cinq millions. On
comprendra que nous nous bornions a ces
indications générales en atténdant que la
justice ait élucidé cetté lamentable affaire.
La Dépêche, Lille
Féte du lr anniversaire del'Inauguration
du Drapeau de la Ligue Wallonne
De grandes fêtes ont eu lieu Dimanche
dernier a Comines. La Ligue Wallonne de
cétte ville fêtait le 7e anniversaire de sa con
stitution et le ir anniversaire de 1'inauguration
de son drapeau.
De la petite Flandre-Wallonne, toujouis si
vaillante, de trés gros contingents étaient
venus se joindre aux sociétés Cominoises pour
manifester leur attachement a la langue ban
gaise, a la liberté et a la Patrie Beige.
Le cortège-manifestation encadré d une
foule imposante et enthousiaste fut grandiose,
défilant d'une facon impeccable dans les rues
aböndamment pavoisées aux couleurs trico
lores beiges et frangaises.
Comines a vécu en cette journée radieuse
sa bonne vie d'autrefois. Le bonheur rayonnait
partout, la joie était marquée sur chaque
visage et l'espoir grandissait dans tous les
coeurs.
La plus franche cordialité a été l'apanage
de cette manifestation et c'est religieusement
que fut écouté, apprécié, compris et applaudi
le magistral discours prononcé par M. Florian
Monhier, avocat au barreau de Tournai.
Le brillant orateur, en termes choisis,
démontra que les fêtes de la Ligue Wallonne
de Comines, n'étaient pas des manoeuvres
politiques et que le mouvement n'était pas
dirigé contre les flamands.
II forma les voeux les plus ardents pour
1 que cette ligue devienne de plus en plus puis
santé, capable de présenter un rempart, une
digue infranchissable contre l'envahissement
des flots du séparatisme afin d'épargner a
notre chère commune et aux communes envi-
ronnantes les effets désastreux de ce poison
qui envenime l'existence de certaines loca-
i lités.
i Une mention spéciale aux sociétés de musi-
que de Comines, Warneton, Ploegsteert, Bas-
Warneton et Houthem qui agrémentèrent la
fête d'un concert qui fut trés écouté et applaudi
par un auditoire attentif.
La fête qui fut un véritable triomphe est
i significative. L'unanimité du sentiment qui
j' anime notre population est compléte a l'ex-
jception toutefois de quelques personnalités
dqnt l'attitude a été jugée et estimée a sa
jvaleur.
j En sentinelle vigilante, la Ligue Wallonne
Jde Comines reste l'arme au pied pour repous-
'ser tous nouveaux assauts de la part de ceux
qui veulent contre la volonté unanime fla-
!smandiser nos vaillantes cités, martyres de
la guerre et de l'occupation boche.
!A Houthem, cette lutte existe et e!Ie st
ipeüt-être appelée a avoir quelque retentisse-
ment. Voici les faits
La population d'Houthem est wallonne et
profondément attachée a l'enseignement en
frangais. Elle le veut avant tout pour le bien
'et pour l'avenir des enfants. Le comité supé
rieur de l'École des Filles est flamingant et il
impose le flamand dans l'école malgré tout,
dl méconnait ainsi les besoins immédiats et
t: ès impérieux des élèves, qui se rendent en
France, dés l'age de 14 ans pour y gagner
leur pain, et dont la langue maternelle est le
jfrangais.
I' Nul ici-bas n'est infaillible, et si ces auto-
irités reconnaissaient leurs torts et se ren-
'dajent a la vérité, (et cette vérité crève les
yeux), elles se rendraient dignes du respect et
de l'estime de tous. Elles auraient un beau
gesté, mêlé de ce repentir et de cette charité
chrétienne qu'elles enseignent, et elles s'élève-
raient au rang d'éducateurs catholiques et
dévoués a l'avenir des enfants dont elles ont
la garde.
Malheureusement, les Houthemois n«0
rien de bon a attendre d'elles, et la j
n'aura pas de fin. Cependant, personng J
saura combien ces habitants catholiques
souffert et soufïrent encore a faire opp^
tion a ces manoeuvres de discorde qUe j
clergé ne cesse de pratiquer.
Dans cette lutte regrettable d'une popi)lj
tion malheureuse, contre des autorités
panage, il y a quelque chose de honteuxp^
celles ci qui ont pour mission de se consacrei
a faire règner la paix
Comme les Houthemois regrettent qaesj
Grandeur Monseigneur l'Evêque de B Uges
n'ordonne pas une enquête sur place! H
rendrait compte de tous les ('léments enop.
position, et verrait qu il est indispensable^
donner des prêtres wallons a Houthem
Jusqu'en ces derniers temps, Sa Grander
a pu croire, que les Houthemois se <jj,
tachaient plutöt de 1 Eglise mais la récep.
tion triomphale qu'ils ont reservée a ]ei)r
ancien et meilleur vicaire, Monsieur 1'AhU
Dumortier, a dü l'éclairer sur ce sujet. M
l'Abl Dumortier n'est pas venu
Houthemois, mais les Houthemois som
allés a lui avec enthousiasme et reconnais-
sance.
Si les Flamingants demandent jusqu'of
iront les chefs de familie, il leur sera répondu:
jusqu'au bout. Cela signifie quelque chose de
plus grave qu'une simple querelle de ménage,
Les gens d'Houthem veulent et obtienlront
que leurs enfants soiept instruits dans leur
langue maternelle, le frangais. En attendant,
104 pères de famille'sur les 108 qui vivent a
Houthem ont envoyé au conseil communal
une pétition pour réclamer le maintien du
frangais comme langue véhiculaire de l'en
seignement dans la commune.
Le cercle les XX avait convié lundi derniet
le public Yprois a la première d'une pièce
inédite Le Crépuscule due a la plume de
notre collaborateur Bruyère. Disons de suite,
que ce fut un régal pour le nombreux public
qui se pressait dans la salie Concordia. Après
avoir applaudi l'amusant vaudeville d'Auti-
geon Frangoise adè la chance», qui aété
enlevé avec brio par la petite troupe, l'assis-
tance a suivi avec motion les trois actes (hi
Crépuscule qui ont rèvéié la valeur des acteurs
desXX. Le vaillant régisseur,Monsieur Oscar
de Gottal,n'a pas craint de confier a ses colla
borateurs l'exécution de cette belle pièce!
thèse, que les difficultés dont elle est hérisséf
classe parmi les comedies réservées aux seuli
professionnels, et le succes a répondu a soi
attente.
Parmi l'élément féminin, notons particu
iièrement Mile A. V., qui a rempli le róled
Giriette avec une émotion, un sentiment qu
1 exécution du röle principal du plus hau
comique dans Frangoise a de la chance
ne laissait pas présager. Elle fut une Ginett
tour a tour gaie, affectueuse et tendre quel
public ne se lassa pas d'acclamer a la fin d
2e acte. Madame A. B. fut une comtesse pui
faite. Elle émut profondément son public a
cours de la scène du 2e acte oü elle avait
défendre le bonheur de son filsscène tju'ell
rendit avec une vérité digne de tous les élogei
M J. R-, une ravissante vicomtcsse récolt
une belle part des applaudissements de fa<
semblée tandis que Ml,e'S. S., l'exquise petit
soubrette étonna son public par la parfait
exécution de son petit róle de débutante.
La vedette, parmi l'élément masculin, e:
ïncontestablement Monsieur G. D qui par
parfaite exécution de son róle a su arrache
es 1 ai mes aux plus insensibles aussi,
pu ie ne lui a-t il pas ménagé ses applau^1
sements. Monsieur E. D. a fait de brillant
1 6 Uts ^ans rófe difficile de docteur. R
h Se mon,;ier narquois ou convaincant
non jeu qui gagnerait cependant être un p<
Plus sobre, a plu au public. Monsieur L.' D
1 7a7lT
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