[8Last PosP au Memorial R. SOUBRY °t°s Saroléa - Modèles 1928 Chronique Financière j^es clairons ont sonné pour la dernière s Diirianche dernier, le c Last Post au Memorial de la Porte de Menin. Cette céré orie journalière sera reprise aux Paques ®°fhainÉs, quand les rigueurs de l'hiver se- ^„t passées et que les voyageurs britan- „pc recommenceront leurs pèlerinages. iiqut» o Cette sonnerie de clairons, retentissant ous les voütes élevées du superbe Mémorial, t malgré son extréme simpliciré, une chose mpreSsionnante dans le silence du soir. Rien l'étonnant que nos visiteurs anglais s'en re our ent le coeur ému et reconnaissant pour ,e pieux hommage que rend Ypres a leurs |éros tombés ici en défendant la liberté des teuples. Ouand l'existence de cette cérémonie sera jus universellement connue en Angleterre, jus de visiteurs tiendront a rester ici pour ,articiper, eux aussi, a eet hommage rendu a jmémoire de leur époux, de leur père ou de mr fils dont les noms sont gravés aux parois |u monument. II appartient maintenant aux omités d'initiative et aux hoteliers de pren- re les mesures nécessaires pour que tous les lèlerins Anglais en aient connaissance afin u'ils puissent, avant de partir, arranger leurs tinéraires en conséquence. Que le cc mité qui a conqu l'idée de cette érémonie et l'a mise en pratique, reqoive ici es remerciments de tous nos concitoyens et iussi de tous nos visiteurs étrangers. Rien n'est parfait du premier coup, et nous ommes convaincus que l'an prochain lecomi- éaméliorera encore la cérémonie. II va de loique l'on ne peut songer de ce cóté-ci de la ilanche a imiter ce que l'on fait en Angleterre. [)ans certaines villes anglaises, suivant un jsage dont l'origine remonte parfois aux com- lencements du moyen age, des sonneries de ompe ont lieu chaque soir. Ils avaient jadis iplus souvent pour but de prévenir les gens ttardés hors des remparts de ce que la fer- leture des portes aurait lieu bientót. Quoique ans utilité depuis des générations, l'usage 'est conservé. Tous les jours, a la même linute, le joueur de trompe, (Hornblower) en rand et somptueux costume du moyen-age, ort del'Hotel de Ville, fait gravement un lême nombre de pas, et solennellement ousse de sa longue trompe trois sons pro- mgés puis il rentre solennellement comme a automate. Ailleurs, quand des sonneries e clairons se font officiellement, les trom- ettes commencent par agiter en larges cercles «rs clairons autour de leurs têtes. Tout cela iez nous paraitrait dióle et-puéril. Mais pendant nous pouvons, tout en restant dans note et sans frais, faire mieux encore que qui a été fait. H faudrait avant tout que nos braves clairons ent pour la circonstance un costume conve- 'We. A proximité du monument, il faudrait dis puissent trouver un képi et une vareuse remplacer leur costume de travail. lis 'urraient passer milbairement sous la voute >nr se rendre a Remplacement de leur son 'tieet y faire demi-tour. Notre I. W. G. C. pourrait il pas y envoyer chaque jour un aPeau qui y serait bien a sa place? Gageons dl suffirait de lui en suggérer l'idée. Bien autres petits détails, qui ne coü eraient "n' p°urraient aider a rehausser le caractère d sonnerie. P°u; finir, félicitons cordialement les auons de nos pompiers. Ils jouent le Last a la perfection, sans la moindre fausse avec toutes les nuances voulues, tel 'aliment que le sonnent les clairons britan- ques aux jours de grands pè'erinages. La machine incomparable 0rftr,ts °fficiels Deitos üewanckel, te de Menin, Ypres. DICKEBUSCH 't Is dus morgen omstreeks 4 uur namid dag, dat den nu wijd gekenden Globe-Trotter Daniel Santy, in zijne gemeente te Dickebusch zal aankomen, terug van zijne voetreis al trommelende van Luik, zijn vertrekpunt. Onze held die tot heden onvermoeid is, heeft dapper zijn doel weten te bereiken. Alleenlijk zijn broeder die hem vergezelde, heeft het door vermoeidheid en onpasselijkheid te Brussel moeten opgeven. Niettegenstaande dezen tegenslag heeft Santy onvermoeibaar zijne reis alleen voortgezet, alle hinderpalen trotseerende en overwinnende. Dan ook zal hij bij zijné intrede te Dickebusch verwelkomd worden door al zijne vrienden, die hem voor zeker gulhartig zullen ontvangen, en hem te dier gelegenheid eene bloemengarve zullen overhandigen. Ook zal de pas gestichte veloclub hem tegemoet togen, aangevoerd door Saelen Marcel, die zijn wondervelo zal berijden. Door dezen rit zal Santy tevens bewezen hebben, de degelijkheid der schoenen van het huis Marquette et van de instrumenten van het huis Berat, beiden van Yper. Depuis bientót trois mois, je n'ai cessé de conseiller l'achat de la i/iooe part Kasaï. L'assemblée qui s'est tenue mardi dernier jette sur cette affaire une lumière telle que, cette chronique servira d'épilogue a ces con- seils répétés chaque semaine. Certes, on peut qualifier de répétition et estimer que je suis a court de copie puisque j'ai tapé sans arrêt sur le même clou. Mais, peut-on reprocher dans une matière aussi délicate que le conseil boursier d'attirer main- tes fois l'opinion sur un titre de premier ordre, de répéter ce conseil a toute occasion quand celui qui le donne connait la valeur de ce qu'il conseille Autant, j'ai écarté systé- matiquement de mes conseils nombre de titres coloniaux de premier ordre, autant j'ai persisté dans le conseil d'acquérir pour tenir de trés bonnes valeurs. Et que dire de toutes les affaires de second ordre, dont j'ai, non sans raisons, conseillé la réalisation même a lourde pertePNous attendrons quelque temps avant d'en reparler, mais je ne sais résister a la tentation«de redire encore Si vous avez du disponible, achetez des Kasaï, beaucoup de Kasaï et pour le faire, vendez même d'autres valeurs coloniales aucune ne représente en puissance et en certitude un placement de fonds en cette valeur. Ceci dit, j'en viens a l'assemblée et je puis assurer que je n'ai jamais assiste a une réunion de l'espèce, aussi agréable et abon- dante en renseignements et piécisions inédits, et j'ajoute trés mal rapportés par la grande presse financière, j'allais dire impartialem'ent. Une heure et demie durant, tant l'adminis- trateur délégué qu'un interpellateur, ont retenu l'attention des actionnaires présents. Je reprends de c< s discours les points essen- tiels, me gardant de suivre les orateurs dans leurs digressions intéressantes d'ailleurs et qui me fourniront, un autre jour, matière a cette chronique. En réalité, la société ne manque pas d'ar- gent et n'éprouve nullement le besoin d'en chercher. Elle préfère tout simplement au lieu de distribuer un revenu minime, attendre que la société ait réalisé tout son programme, époque a laquelle le revenu par titre sera considérable. Le reproche, mérité d'ailleurs, a ete fait de peindre en noir la situation, de ne s'attacher qu'aux événements désagréables. Et pour- quoi, disait l'interpellateur, alors que la Kasaï est de même classe que la Katanga, la Géomines, la Commerce Congo, pourquoi ces valeurs ont quintuplé, voir décuplé depuis trois ans, tandis que la Kasaï est passée de 800 a xioo, alors que notre monnaie est tombée de moitié Pourquoi cacher les immenses beautés que possède la Kasaï M. 1'Administrateur délé gué n'a-t-il pas déclaré que certaines ;filiales minières traitées en hors cóte, représentent 2Óo millions Et que dire de l'Aruwimi Ituri, autre splendeur et du restant du portefeuille Que dire des richesses de ces sociétés, alors qu'on ne connait encore rien que l'on «peut demain avoir de grandes surprises» etc Que dire des énormes concessions de terres dans les palmeraies naturelles qu'on amé- nage que représentent-elles sinon des cen- taines de millions. N'a-t-il pas été déclaré que l'aménagement d'un hectare vaut dix mille francs Et les routes nombreuses qu'on y construit, l'abornement de ces propriétés que l'on met en valeur N'estime-t-on pas un hectare de palmeraies, en Extréme Orient, a prés de 5o.ooo frs. Et la Ceacé dont le commerce sedéveloppe a grands pas, ses résultats annoncent-ils une crise pour elle Bien loin de la ne va-t-elle pas, elle aussi, entreprendre ses huileries, ses palmeraies Pourquoi tait-on le tonnage de produits récoltés Pourquoi parie t-on maintenant du caout chouc, alors qu'a l'époque du boom, on ne le considérait que comme partie négligeable? Pourquoi la société se complait-elle a s'alar- mer sur les questions indigènes et en fait-elle le leit motiv de son rapport Sinon pour que tout le monde pense tout bas, ce que l'inter pellateur a dit tout haut mauvaise plaisan- terie que ce rapport Bref l'a Iministrateur délégué a dü recon- naitre pour atténuer un peu les couleurs som bres de son rapport, que le fait d'être membre de la commission de la main-d'oeuvre défor- mait peut être un peu sa pensée, que sa préoccupation découlait des exigences des services du ministère des colonies. Et certes il n'avait pas tort en soulignant que des coloniaux distingués ont vécu, comme tant d'autres, dans des paillotes a. la manière indigène, alors que l'Etat voudrait imposer la construction de maisons en matériaux durs pour indigènes. II va de soi que dans pareilles conditions, le capital d'une société serait vite englouti Mais ces réserves la faites, pro forma, et après avoir émis l'opinion que le caoutchouc ne restera pas oü il en est, l'homme trés pru dent qu'est l'administrateur délégué de la Kasaï, a souligné lui-même l'immensité des richesses de sa société qui forme un tout et qui peut exploiter simultanément, a moindres frais, les réserves de toutes sortes dont elle jouit. Et le mot de la fin a été donné par le Pré sident qui a souligné l'intérêt des explications fournies sur la société aux énormes lichesses et au développement brillant. La bourse étant maussade, il est dans l'ordre normal que les prochaines séances ne changeront pas grand chose dans les cotations actuelles mais il ne faut pas être grand clerc pour deviner que, a la première reprise, la Kasaï jouera le röle de vedette, pendant long- temps et que les cours actuels seront les plus bas. Je me répète en conclusion assurez vous ce titre que vous conserverez deux ou trois années et il vous laissera les plus agréables satisfactions. II fera sans doute cavalier seul, car on lui a fait manquer le départ et il est de taille a corquérir la première place. L. O. Si la lecture de cette chronique vous a paru intéressante, demandez nous conseil pour la gestion de votre portefeuille et passez vos ordres de bourse a Agent de Change Wisselagent 2, rue tS»=: Oixmude, Vpres Téléphone N° 63

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Het Ypersche (1925-1929) | 1928 | | pagina 5