We Vragen
Nous Demandons
nous savons que nous n'aurons pas notre
canal avant 10 ou i5 ans, pourvu encore, bien
entendu, que rien ne yienne ralentir l'extra-
ordinaire ardeur avec Jaquelle on y travaille
et que nous et nos administratior s noüs con-
tinuions a aller mendier plusieurs fois par
an. Cette situation est encore avantagée par
l'intelligente suppression du bureau des Fonts
et Chaussées d'Ypres.
Oui, nous sommes édifiés. et cette note a
servi grandement a notre édiücation
Mais quand il s'agira dela minque d'Ostende
et du nouveau port (75 millions, exc.usez
des i5o millions de nouveaux travaux a Liége
(excusez des énormes canaux fquelques
milliards sars doute, excusez et d'dlitres
travaux nouveaux, a créer avec 1'aigent qui
devrait être'employé ici a nous rendre notre
ancien canal et tout ce qui ne nous a pas
encore été rendu, ah quand il s'agira de ces
nouveaux travaux la, a effectuer dar.s le
restant du pays, on saura bien marcher plus
vite.
Nous n'avons jamais contesté ni la bonne
volonté de nos Ministfës, ni l'intérêt qu'ils
nous portent. Mais nous constatons que rien
n'en résulte. Voila tout
D'u e part, riotae argent est la, disponiblé,
au titre des reparations, d'autre part la con
struction des 2 écluses et le dr'agage de notre
petit canal ne sont pas des travaux si formi-
dables. Qu'on mette le tout en adjudication a
la fois, et qu'on en finisse. Voici 10 ans'que
notre population le demande.
Si le .Gouvernement le voulait éneigique-
ment, en ig3o, au centenaire de notre indé-
pend T.ce, sauvée gi ace a notre sacrihce, le
ier bateau, pavoisé aux couleurs nationales,
poürrait aborder au quai d'Ypres. C'est alors
que nous ovationnerions M. Jaspar, notre
sauveur1
Nous demandons que Ton nous rende ce
que nous avions en rgr4 Rien de plus, mais
aussi rien de moins.
La Relgique a droit aux réparations. C'est
ce que nos délégués k la Conférence diront
aux Allemands. C'est aussi ce que nous
disons. La Belgique ne peut pas avoir deux
visages. Un vis a vis des Allemands pour
réclamer son dü. Un vis a vis de ses propres
populations pour leur dénier ce' dü Cela
n'est pas possible et ce serait d'ajlleurs fon-
cièrement maladroit. La Belgique de 1914 ne
peut pas et ne voudra pas faire preuve de
pareille duplicité
Nous demandons
Pour Nieuport d'abord la reconstruction
des estacades telles qu'elles étaient jadis
Le dragage du banc de sable qui s'accumuie
devant l'entrée du port. La restauration du
bassin a flot, la reconstruction des perrés et
des appontements, ainsi que la réfection du
mur de quai.
La reconstruction de la gare et de ses
dépendances.
Le renouvehement des voies de manoeuvres,
auquai et au bassin a flot.
Si le désastre de la guerre ne s'était pas
abattu sur la jnajheurtuse ville, elie aurait
certainement, tout comme Ostende, d'ailleurs,
été do'.ée des ameliorations qui dtvaient
résulter de l'accord conclu en 1914, entre
l'Etat et la ville. Nous n'usons même pas
insistcr. Nous ne demandons que la restitu
tion de ce que nous avions en 1 g 14
Pour Messines le retour de son Insti
tutio.n Royale, fondéa a perpétuité par
l'lmpératrice Marie Thérèse d'Autriehe,
dans l'ancienne Abbaye de Messines, qui
datait elle même de l'année 1060.
Nous comprenons et nous excuso:.s les
administrateurs qui, en igtg, se sont \us
dans la nécessité de trouver d'urgence a abri-
ter leur établissement. Messines ne consti-
tuait alors qu'un point dans le vaste champ
d'entonnoirs qu'était notre pauvre région dé-
vastée et on était encore loin des temps oü le
pays allait redevenir habitable. Mais mainte-
nant aucune raison ne subsiste pour excuser
Ia violation du décret irrévocable que pen
dant 160 ans toutes les dominations qu'a subi
notre pays, ont scrupuleusement respecté.
Qu'un ennemi vous dépouille qu'un 'vain-
queur arrache aux vaincus les trésors qu'il
possède, ce sont la les horreurs de la guerre,
l'abus de la force. Mais qu'un pays, sortant
vainqueur de la lutte, dépouille froidement
celle de ses régions dont le seul tort fut de se
sacrifier pour le salut de tous, cela ne se peut
pas. La Belgique redressera cette iniquilé.
D'autant plus que les revenus de 1 Institu
tion Royale proviennent de biens situés tous
dans la iégion dépouillée
Pour Ypres enfin, il faut aussi la restau
ration integrale.- II lui faut son canal plusicuis
fois séculaire, d'Ypres a l'Yser. Le canal
d'Ypres a la Lys, si la région n'avait pas éte
dévastée, aurait certainement figuré mainte-
nant en bonne posture au fameux programme
des grands travaux nouveaux, mais nous n en
parions pas.
Nous demandons la mise en état de nos
routes sauf une, toutes sont des chapelets de
nids de poules.
II nous faut notre Ecole de Bienfaisar.ee,
fondée a la suite d'une convention entre l'Etat,
la Ville et les héritiers Godtschalck, parmi
lesqutls il y avait les Hospices Civils et dont
les produits des terrains vont maintenant,
oh, comble eux aussi a Lede I
II nous faut notre garnison. Ypres fut tou-
jours une importante place militaire et ce
n'est pas son malheur actuel qui peut être
invoqué par le Ministère de la Uélense Na
tionale, comme cause des bouderies actuelles.
Pourquoi gaspiller des millions a l'achat de
terrains müitaires ailleurs, quand ici il y a
des hectares et des hectares qui ne servent
plus a rien De partout, de tout l'Empire
Britannique notamment, affluent ici les délé
gations de tout ordre. De partout, on vient
honorei* les morts innombrables dont les
tombes jalonnent nos champs. Seule la Bel
gique n'a personne ici pour les garder...
Les pieuses cérémonies succèdent aux
pieuses Cérémonies. L'aimée btlge brille par
son absence',' a moins que, a grands frais, on
ne fasse venir a'une lointaine garnison un
bataillon pour rendre les honneuis. Ce sont
nos pompiers qui reqoivent les princes
Nous demandons notre gare de chemin de
fer telle qu'elle existait en 1914, avec ses
abiis. Nous en avons assez de cette morne
étendue de quais, oü nous sommes exposés a
toutes les intempéries, sans un pied carré
d'auvent nous en avons assez de ces locaux
minables, oü l'étranger qui vient en foule
visiter ses morts, fait de bien piètres ré-
flexions sur notre pays.
Nous demandons l'achèvement de la distri
bution des eaux d'Ypres et le curage de
i'étang de Dickebusch embourbé par suite de
la guerre.
Nous demandons notre prison, notre gen
darmerie.
Nous demandons notre Musée Merghe-
lynck, nous demandons notre théatre, notre
bibliothèque.
Nous demandons nos célèbres Halles.
Nous demandonsnous demandons a ce
qu'on nous rende notre Ypres tel que nous
l'avons connu, tel que nos pères nous l'avaient
fait, tel que nous voulons le laisser a ceux
qui nous suivront, tel que la Belgique est
obligé de nous le refaire.
Voila en ses grandes lignes le tableau de ce
que nous demandons. Voila ce qui reste a
faire, voila la note a présenter a la prochaine
Conférence des Experts.
Nous avons, dans notre article Jusqu'a
la réparation intégrale paru la semaine
passée, hiarré comment M. Stresemann,
Ministre Allemand des Affaires Etrangères,
considérait la question Paiement des
prestations aussi loin que ce paiement ne
porte pas atteinte a la lorce économique et
au standard de vie du peuple allemand Le
journal anglais Morning Post a riposté
que les chifires de l'épargne allemande mon-
trent qu'ils sont au moins doubles de 1'annui-
té maximum que l'Allemagne doit affecter au
compte des iéparations
Voila un argument qui touchera au vif les
experts allemands. lis répondroht. Et s'ils
disent que la Belgique peut voir ses indem-
nisations réüuites, püipqu'tlle ne rend pas au
pays dévasté ses inoyens économiques d'a-
vant guerre que les réparations ne doivent
pas servir a effectuer de grands travaux a
Liége, Ostende, Anvers, ou Bruxelles a se
iner le pays de canaux, dont l'utilité peut par-
iois être contestée Que diront alors les
experts beiges Sentiront-ila. e»fin que c'est
nous qu lis représentent a la Conférence et
sauront-ils prendre notre défense
Sinon il rejaillira sur ceux qui les ont délé
gués une ties'grave respo'nsabilité, mais nous
veillerons a ce que cette éventualité ne se
produise pas. Nous continuérons k élever de
plus en plus notre voix jusqu'a ce qu'elle soit
entendue 1
Et on nous entendra et on nous défendra
Ayons confiance.
We vragen dat men ons teruggeve
in 1914 bezaten. Niels meer, maar nT3t-We
minder. 0|< niets
België heeft recht op herstel, 't Jsu
onze afgevaardigden bij de Conferenf^11
de Duitschers zullen zeggen, 't Is ook 1 aan
wij zeggen. België mag geen twee treü'f"6
hebben. Een tegenover de Duitschers
recht te eischen. Het ander tegeno-°m
eigen bevolking om haar dit recht te ontl?^
nen! Dit is met mog< lijk en zou ten ar de J
onbehendig zijn Het België van iqU Zeer
en zal dergelijke onoprechtheid niet Jlf8
bedrijven. leti
We vragen
Voor NJieuwpoort vooreersthet herb
wen der staketsels zooals ze eertijds best°U'
den. '0n'
Het baggeren van de zandbank die ziek
voor den ingang der haven ophoopt Ht
herstellen der vlotkom, het herbouwen d
steenen bekleedingen en paalbruggen
het vermaken der kaaimuren.
Het herbouwen van de statie en haar aan
hoorigheaen.
Het hernieuwen der wendingssporen aan
de kaai en aan de vlotkom.
Indien de oorlogsramp zich op de ongeluk-
kige stad niet geworpen had,dan zou 2e
ongetwijfeld, evenals Oostende ten andere
voorzien zijn geweest van de verbeteiingen
die moesten voortspruiten uit het accoord in
1914 tusschen den Sta t en de stad gesloten
We durven zelfs niet aandringen. We vragen
slechts de teruggave van wat we in igq
bezaten...
Voor Meessen de terugkeer van haar
Koninklijk Gesticht, door Keizerin Maria-
There sia van Oostenrijk in de oude abdij van
Meess-.-n die zelve dagteekende van 't jaar
1060 ten eeuwigen dage opgericht
We begrijpen en verontschuldigen de be
heerders die zich in 1 g tg gedwongen zagen
een spoedig onderkomen voor hun inrichting
te vinden. Op dit oogenbLk was Meessen
slechts een plekje in dat uitgestrekte veld vol
obusputten dat onze arme verwoeste streek
uitmaakte en de tijd was nog ver af waarop het
land opnieuw bewoonbaar worden zou. Maar
tegenwoordig blijft er geen enkele reden meer
om de schending te verontschuldigen van het
onherroepelijk decreet dat al de overheen
schingen, die ons land gedurende 160 jiar
heeft onderstaan, stipt geëerbiedigd hebben.
De vijand berooft u van uw have en goed,
de overwinnaar ontrukt aan den overwonne
ling de schatten die hij bezit. Dat zijn de
gruwelen van den oorlog, dat is machtmis-
bruik. Maar dat een land, als overwinnaar uit
den strijd gekomen, datgene zijner gewesten
wiens etnig ongdijk bestond zich voor het
algemeen welzijn te slachtofferen, koelbloedig
van zijn goed berooft, neen, dat mag niet!
België zal die groote onrechtvaardigheid
herstellen.
Zooveel te meer dat de inkomsten van het
Koninklijk Gesticht voortkomen van goederen
die allen in het beroofde gewest gelegen zijn-
Voor Yper eindelijk vragen we ook volle
dig herstel.
Haar eeuwenoude vaart van Yper naar den
Yzer moet ze terugbekomen.
Ware de streek niet verwoest geweest dan
zou de vaart van Yper naar de Leie nu nee
zeker een gunstige plaats op het beruc
programma der nieuwe groote werken bek ee
den. Maar we spi eken er niet van.
We vrüg< n het herstel onzer wegen die, een
enkele uitgezonderd, heele reeksen pUl
vertoonen. 'ij 1
We willen onze Weldadigheidsschool ternf
Ze werd gesticht ingevolge een overee11^
tusschen den Staat, de stad en deerfge"
Godtschalck waaronder zich de Burge f
Godshuizen bevonden. De inkomst
gronden gaan nu ook naar Lede N
belachelijker s
We willen ons garnizoen terug-^ f
steeds een belangrijke sterkte en t
tegenwoordig ongeluk niet dat (0 ge.
Minister van Landsverdediging ma^ rjngeö
pen worden als reden voor de nl0UerStaaii-
.die onze stad voortdurend moet 0.
Waarom aan het aankoopen van ^aI)neef
terreinen elders miljoenen ver?P f" tptcif|5
er hier hectaren op hectaren zijn dl
meer dienen Van heinde en _verre-l koi11,11
van gansch het Britsche KeizerriU^J-
hier allerhande afvaardigingen toeg
-ii ai