- -■ HBNtl C UNE SOEOR D VPBË8 -:-Octebre 1914 a Mai 1915 IE VIEUXRHUM UJANNi m. Depuydt-Dedercq QANTOIS - VAN EXEM 1 III l2'%8 Het Ypersche - 2e Bijvoegsel - La Tl eg ion d' Ypres N° 36 Te verkrijgen in YPER bij Garage DE Garage DESMBJT c Essex Hudson Packard Etab. Fr. HOFLRCK, Ypres in Suite Dès le matin, nous préparons la classe de Sceur G -rVude, era transformée en ouvroir. Les vitres cassées sont bou- t&nt bien que mal quatre machines a coudre, une table piques chaises pour ameublement. II faut commencer par I quelques chemises et camisoles. Irma Alleman dirigera vail) car je devrai souvent m absenter, soit pour faire les 'jjjgn'ts, soit pour accompagner M. le docteur Thompson ggg visites aux malades. Voici les noms des jeunes filles nouvelle classe jrrna Alleman, Jeanne Duflou, Marie Torreborre, Marie Anna Desramault, Marie Desfamault, Marie D'Haene, e D'Haene, Gabrielle Sanctorum, Germaine D'Haene. Ces ouvriè:es ont confectionné des centaines de vêtements les réfugiés. Germaine Boussar rt et Jeanne D'Haene s'oc- jent des literies elles ont déja rempli plus de soixante sacs je la paille hachee, pour les pauvres atteints de maladies agieuses et dont on brülait les literies qu'ils avaient eues sage, D'autres jeunes filles, trop éloignées de la classe 'ffrayées par le bombardement, travaillaient a domicile. Par- toute réunion était impossible de ce chef, et il faillait que eS travaillassent chez elles. Aujourd'hui, vers 11 heures, la canonnade recommence, jeurs obus (52) tombent- dans notre quartier prés des case- es dans l'écurie de Goemare la maison Rosseel s'effondre. iS la rue des Boudeurs, vingt trous au moins sont creusés une heure. L'après-midi, dans la direction du Kruisstraat et „■Café Franqais M. le directeur Herman est revenu de leringhe nous rendre visite. II n'est guère erchanté de la >ption biuyante que lui font les canons et s'en retourne au 5 tót a Poperinghe. 5 Maks Trente six shrapnels de midi a 3 h. 1/2 sur fiHe. Un homme tué au Chateau d'Eau. Des obus arrivent sla chaussée de Dickebusch et vers l'Ecole de Bienfaisance. «Search Party» est au quariier bombardé. M. G. Thompson Sceur Lucie sont a la chaussée de Vlamertinghe. Le docteur inning et M. Littleboy sont prés du Café Franqais M. ikert Stopford et moi nous allons vers la chaussée de Dicke- )ch pour y visiter trois fermes. Dans les prairies de la prè- fre est installée une batterie anglaise, qui tonne a déchirer nnpan. II ne fait pas bon ici dis je a mon compagnon. Allons a la seconde ferme me répondit-il. Bon a peine nous fait quelques pas dans cette direction, que... pan!... pan 1... Ici aussi une batterie donne son plein Oh nous sommes encore plus mal ici, car les Allemands vor.t ondre dans les deux directions, et nous voila au milieu avais pas fini de parler, qu'un obus tomba dans la prairie nous étions. Nous nous mimes a l'abri derrière un arbre. morceau de fer brülant vint rouler a mes pieds Je l'ai gardé souvenir Dans notre prairie, il y avait des tranchées batterie. Cachons nous ici», me dit M. Stopford, jusqu'a que l'orage se soit apaisé. Pour lui, avec ses grandes bottes caoutchouc qui le préserveraient de l'eau qui sy trouvait. c'était bien mais pour moi, impossible de l'y suivre. Boum encore un obus, je me fourre derrière un arbre... un troisième obus Justement, M. Stopford s'était redressé et il requt dans le cou quelques petits éclats. Heureusement, ce n'était pas grave. «Ce n'est rien, dit-il, c'est un peu chaud, et voila tout!» Dans le lointain, nous aperqumes M. G. Thompson, qui nous appelait. A grand'peine, nous parvinmes a nous dégager de ces marais. A nous voir sales, mouillés, crottés, on aurait pu croire que nous avions passé cinq jours dans les tranchées. La voiture d'ambulance arriva a notre rencontre. Au moment d'y entrer... boum un quatiième obus, suivi d'un cinquième 1 M. Littleboy n'eut pas le temps de tourner l'auto et fit marche arrière jus- qu'au Café Franqais Pour la cinquième fois cette semaine, nous échappions a une mort presque certaine. Quelle raison de remercier le bon Dieu La Search Party est terminée a Ypres. Plus de 5.000 families ont été visitées dans les greniers, les mansardes, les appartements, les caves, les casemates Et tout cela en plein bombardement le plus souvent. Mais les cas de fïèvre tvphoïde diminuent de jour en jour, bien heureusement. Soeur Lucie va accompagner les Quakers a Poperinghe pour y continuer les recherches. Moi, je dois rester a Ypres, pour y aider aux oeuvres pour les civils qui s'y trouvent encore. Vers 5 h. 1/2, nous rentrons un shrapnel nous accueille. Ce même soir, je distribue soixante-dix bons a des families pauvres de Saint-Pierre. Avec cela, elles pourront venir demain, vers 2 h., chercher des vêtements au couvent. 6 Mars. Nuit orageuse, mais pas d'obus sur la ville. Vers 8 heures, arrive M.m,: la Comtesse d'Ursel, accompagnée de Melh van Hemelryck. Elle nous amène une voiture-ambulance pleine de vêtements qu'elles rangent avec ceux que nos filles ont confectionnés. La matinée se passe a préparer des paquets pour nos pauvres et nos réfugiés. Mme la Comtesse et sa com- pagne partagent notre diner, car il faut gagner du temps. Vers 2 heures, la distribution commence tout le corridor est plein de monde. Par bonheur, le bombardement est suspendu. Vers 4 h. 1/2, le partage est faitdans quelques jours, on recom- mencera. Plus de 700 chemises ont été données, sans compter tout le reste Vers 5 heures, Mme la Comtesse se prépare a partir bien fatiguée. Elle me prie de me charger dorénavant des nouvelles distributions et de lui faire le relevé de ce qui a été donné et a qui. M. le docteur Thompson vient me cher cher pour visiter quelques malades suspects. Nous trouvons trois typhoïques, qui se laissent conduire a l'höpii al. Par mi eux se trouvent deux enfants Breyne, ié.'ugiés de Wervick, ce qui fait maintenant huit maladi s de cette familie a 1'höpital du Sacré Cceur. M. le docteur Thompson remet quelque argent au pauvre père, pour acheter du lait pour les deux petits enfants qu'il garde encore chez lui. 7 Mars. Nuit passallement calme. Deux morts route de Pükam. Après la messe, visite a Saint Jean, Wieltje, Bryke, Kaifvaart. Nous trouvons deux typhoïques et il me faut p'êcher assez bien pour que les parents les laissent emmener. Voila déja douze cas de tvphoïde dans la rue de la Plume. A suivre. ■ttSwwrui - v-'i tóp?.-' -«• *'iA wm* is onvergelijkbaar in fijnheid en smaak en is zeer aanbevolen in 't fijn gebak en in grog Bestaat ui: drie soorten food, Oroen en Blauw lint Mad. Arigèle Bouckaert, Vi urnesteenweg, 100. MM. M. Berghman, Boterstraat, 28. T/ï. Dietyck Lomoot. Vandcnpecreboomplaats, 11. C. Ghesquière, Zonnebekesteenweg, 94. Jos Gryson, Maloulaan, 34. Dan. HeughebaertPateelstraat, 9. G. Hollevoet, Jules Capronstraat, 7. JL. Isaac, Jules Capronstraat, 34. C. Leupe, Dickebuschsteenweg, 125. Lamaire, Zonnebekesteenweg, 24. II lowagie-koose, Lange Thouroutstraat, 48. Abdon Piaertens, Rijsselstraat, 11. Léon Vandermarlière, Rijsselstraat, 170. G. Van Wonterghem, Boterstraat, 12. Voor Het groot zich wenden bij Voor uwe AUTOS weidt U tot de Grooie Markt Yper Nieuwe en occasie autcs. Aankoop en over name. Verkoop met krediet. Pour AUTOS neufs et d'occasion, achat et reprise, vente a crédit, adressez vous au Grand'Place YPRES BOUWMATERIALEN Steenkapper!) Grafzerken, Marmerwerk Kolen Dickebusch steenweg, YFSK (bij de Statie) 1{1%B 153 Maarschalk Fochlaan, 5, YPER S» ook de Fijne EUXIR D>ARQUES - FIXE DURAND C- AOENCES DES AUTOS Demandez un essai a Vagevce régionale IIS m t aaflüaMKUMah-j, nirr li ^c^^",*iB^aaiaMagSMBa^«aMtMBaBKgg IBS- fie 1 f 1 garant 1 Kr,., BV CONNOlSSflï flliilll j V V I

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Het Ypersche (1925-1929) | 1928 | | pagina 17