.Taar. N° 36- 15 December 1928 9eAnnée, N° 36 - 15 Décembre 1928
De herbouw der Sluis
van Boesinghe" Het Sas"
Pour Messines
Weekblad -
roor bet Arrondissement Yper
0
Journal hebdomadaire
de I'Arrondissement d'Ypres
25 ct.. Ie numéro
OPENBARE WERKEN
Les Chambres de Commerce
d'Ypres et de Kietiport a Bruxelles
De fiandeisKamers van Yper
en Nieuwpoort naar Brussel
f
HET
VPERSCHE
ma ótor Vereniging der Geteisterden.
ém T perse he piuba, em.
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25 ct. het nummer
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LA REGION
D'VPRES
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mauauaaasBm
Onze VolksvertegenwoordigerHeer Dokter
J Brutsaert, ontving volgend schrijven van den
'{eer Baels, Minister van Openbare Werken
MINISTERIE Brussel, den 4 December 1928.
VAN
Kabinet van den Minister
Waarde Collega,
Het is mij aangenaam U te laten weten dat
bet lastkohier goedgekeurd heb voor de
aanbesteding van den herbouw der sluis
Het Sas te Boe singhe, in het kanaal van
Yper naar den Yzer.
Met de meeste hoogachting.
(get.) H. BAELS.
Aan den Heer Brutsaert, Volksvertegenwoor-
'liger te Poperivghe.
Nous avons déia annoncé que ces deux
chambres de commerce et la Fédération des
sinistrés ont demandé une audience a Sa
Majesté etinsisté afin de pouvoir l'obtersir.
En réponse, ils ont recpu de M. Ie premier
ministre la lettre suivante
CABINET Bruxelles, le 6 Décembre 1928
du
PREMiFR MIN'STRE
Monsieur le Président,
Sa Majesté le Roi a daigné me faire trans-
Mettre la demands que vous Lui avez adressée
w concours avec MMVan Eynde et Vermeu
hit, Presidents des Chambres de Commerce de
Nieuport et d' Ypres.
En consequence, j'üurai Vhonvcur de vous
ficevoir, ainsi que ces Messieurs, le Vevdredi,
H Décembre prochain, a 10 1/2 heures, en mon
Cabinet, 7, Place Royale, a Bruxelles.
Veuillez agrêer, Monsieur le PrésidentI as
surance de ma considération trés distinguée
(signé) Henri JASPA R.
A Monsieur Butaye, Président de la Fedé-
ration des Sinistrés, rue de Stuers, 26, a
Ypres,
4c
Les trois délégués de la chambre de Nieu-
P°rt, MM. Van Eynde, Deeren et Malengier,
c«ux de la chambre d'Ypres, MM. Vermeulen
Rector, Sëys Ernest et Glissoux Eugene,
eeux de la Fédération des Sinistrés M
Butaye, avocat et I. Deleu, bourgmestre de
Messines, se sont done rendus hier a Bruxel-
esi chez M. le ministre Jaspar.
Leur but était de réclamer d'urgence tous
es travaux et tous les établissements publics
que ia région dévastée possédait avant la
ttüerre.
Am rendrons compte la semaine pro
aine du résultat de cette entrevue.
Wij hebben reeds gemeld dat die twee
Handelskaipjers en de Federatie der Geteis-
terden aan Zijne Majesteit een verhoor heb
ben aangevraagd en aangedrongen hebben
om dit te bekomen.
Als antwoord ontvingen zij volgend schrij
ven van den Heer Eerste Minister.
KABINET
van den
EERSTEN MINISTER
Brussel, den 6 December 1928
Mijnheer de Voorzitter
Het behaagde Zijne Majesteit de Koning mij
de vraag over te maken die gij Hem toegestuurd
hebt samen met de Heer en Van Eynde en Ver
meulen, Voorzitters der Handelskamers van
Nieuwpoort en Yper.
Diem olgens zal ik de eer hebben U, evenals
die Heeren, Vrijdag, 14. December e. k te
10 1/2 uurin mijn Kabinet, 8, Koninklijke
Plaats, te Brussel, te ontvangen.
Aanvaard, Mijnheer de Voorzitter, de beiui
ging mijner volkomene achting.
(get.) Henri JASPAR.
Aan den Heer Butaye, Voorzitter van de
Federatie der Geteisterden, de Stuersstraat,
26, te Yper.
De drie afgevaardigden der Handelskamer
van Nieuwpoort, de heeren Van Eynde,
Deeren en Malengier, deze der Handelskamer
van Yper, de heeren Vermeulen Hector, Seys
Ernest en Glissoux Eugène, deze van de
Federatie der Geteisterden, de heeren Arthur
Butaye en Is. Dcleu. burgemeester van Mees
sen, hebben zich dus gisteren naar Brussel,
bij den Heer Minister Jaspar begeven.
Hun doel was bij hoogdringendheid al de
werken en al de openbare instellingen te
eischen die de verwoeste streek vóór den
oorlog bezat.
Over den uitslag van dit onderhoud zullen
wij toekomende week verslag uitbrengen.
Oui, pour Messines la malheureuse, pour
Messines la dépouillée Pfitar Messines qui,
aux temps heureux de l'avant guerre, était la
perle de notre région
Nos lecteurs, nos pionniers surtout, sesou-
viennent des premières annéesdu retour,alors
que sous la tóle ondulée, dans des abris bé-
tonrés, dans des baraques, dans des maisons
provisoires, on vivait la rude vie du début,
soutenu par le magnifique espoir de revoir un
jour, autour de soi, renaitre tout ce que la
guerre avait ravi sa ville, son village, sa
maison, sa terre, sa vie d'autrefois. On pio-
chait dur, on se privait de tout, on avait une
confiance illimitée dans l'avenir, on comptait
sur la réalisation des promesses solennelles
faites par lant de bouches autorisées
Des bruits étranges se répandaient, il est
vrai, parmi nous, qui nous dor.naient le
frisson. L'Ecole d'Equitation s'installait a
Brasschaet, l'usine Verschoore partait pour
Courtrai, on n'entamait pas les travaux de
notre Canal, on laissait le port de Nieuport a
l'abandon, l'Institution Royale de Messines
s'établissait a Lede, mais notre ardeur était
telle qu'on doutait de l'authenticité de beau-
coup de ces pénibles nouvelles. II fallut
pourtant a la fin se faire a la réalité et c'est,
en 1922, alors que nous commencions a ren-
trer dans nos premières maisons, et que nous
voyions poindre les premières lueurs annon-
Qant un retour a une vie normale, que nous
finimes par comprendre tout le tort que cau-
saient au pays dévasté certains Ministères et
certaines Administrations oublieux de leurs
devoirs.
Pour Messines, le réveil fut terrible Le
9 Décembre 1922 eut lieu a Lede, l'ioaugura-
tion du pavilion construit a l'aide d'un don
d'un demi million remis a la Reine, par un
Comité de Dames Hollandaises. On apprit
alors par les journaux, que le chateau de Lede
avait été acquis sous le ministère de M. Emile
Vandervelde, pour une somme de 8no.ooo fr.
et qu'un don de 200.000 francs, fait par la
République de Cuba, y avait été employé.
La consternation fut grande dans notre
région et de tous cotés s'élevèrent des protes
tations. L'Administration Communale de
Messines fit des démarches. Elles restèrent
infructueuses. On se butait contre une déci-
sion irrévocable.
Entretemps les terres avaient été nivelées.
On leconstiuisait les fermts et le produit du
travail des Messinois prenaitle chemin
de Lede. Car il faut snvoir que l'Instnution
Royale de Messines vivait et vit probablement
encore grace a des ressources propres. Elle
possède des propriétés a Messines, Warne-
ton, Wytschaete, Noordschoote, Zuydschoo-
te, Comines, Lampernisse, Neuve Eglise,
Oostkeike, Houthem, e'est-a dire tout le long
du pays dévasté.
D'ailleurs le produit des terres de l'ar.cienre
Ecole de Bienfaisance d'Ypres, autre scan-
dale, prend actuellemmt, lui aussi,le
chemin de Lede.
On peut done dire et claironner par toute
la Btlgique, sans crainte d'être contredit, que
c'est le pays dévasté qui entrctient a Lede
l'Institution Royale qui a injustement
enlevée a Messines.
Ainsi que nous le disions Ia semaine der-
nière, il faut bien subir son sort quand c'est
un ennemi qui vous dépouille. Mais si un
pays, son propre pays, sortant victorieux de
la lutte, vous dépouille froidement, paree que
votre seul tort fut d'avoir été sacrifié pour
le salut de tous, cela crie vengeance au ciel
Cela ne sera pas, cela ne peut pas être,
cela ne peut pas continuer L'honnête Belgi-
que du 4 Aout 1914 aura a coeur de redresser
cela
Et voici de quelle facon inique Messines
est exploitée par Lede. L'Institution possède
a Messines même
Une ferme de 60 hectares,
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II I
soit au total 180 hectares. La su-