gné d'Argonz el de 26 braves n'ayanl d'ali tres armes que la foi, le courage el l'obéis- sance, lu franchissais la fronliére de France et tu déployais on Espagne Ie dra peau national. En Navarre, Scnosian el Romero seuls élaient en armes, el avec 35 volontaires avaienl déja reniporlé un avanlage dans les champs de Ganura. Je désire que, saluant tous ces braves en mon nom, lu leur rappelles ce premier anniversaire, que je regarde comtne I un des plus glorieux de notre campagne. En effel, quels progrès depuis un an! Nous complons aujouni'hui aulanlde balaillons que vouscompliezd'hommesalors. Tout vous élait contraire, tout nous est favorable. Après Dieu, qui nous a secondes, je vous remercie vous qui, par voire valour el voire conslance, el, donnant 1'exemple d'uneobéis- sance aveugle et d'i.ne abnegation sans hor nes, avez trace a tons le chemin du devoir. Vous occupcrez dans I'histoire la place dislinguée que vous avez conquise, et vous posséderez loujours la gratitude el l'aiïection de voire roi. 1°En Catalogue, Trislany, enlré avec une poignée d'hommes, en commande aujour- d'hui 15 a 20 mille. 2° Dans I'Aragon el Valence, pas un seul Carlisle n'élait en armes il y a trois mois; aujourd'hui, Palacios, Cucala, Vallés, etc., pénélrenl dans Cuenca, Segorhe. capitales de province, et commandent 21 mille bom mes. Conslalons, en outre, I'offel considerable produit en Europe par la fuite de Moriones force d'échapper par mcr a l'arméc carliste, prouvant ainsi qu'ellc est réellement mai- Ircsse des provinces basco navarraises. Oui, I'ceuvre accomplie pendant l'année qui vient definiresl immense; il reste encore beaucoup a faire, mais les succès passés nous garantissent les succes a venir. Caslelar, dans le cas improbable on il rcsisterail aux cantonalisles diriges par Sal meron, president des Cortes, sera bieniót, cornme Moriones, force de fuir devant les baïonneltes carlistes. Saluons done avec confiance l'année 1874- qui verra I'Espagne sauvee a la fois de la faillile et de runarcbie sous le sceptre de son courageux roi Charles VII. (Patrie.) VIOLATION DES CIMETIÈRES. La double violation de la liberté religieuse commisea Dampremy par le bourgmeslre de la localité soulève une reprobation générale dans la presse calholique. Les journaux les moins sujets a trailer des questions irritantes son! unanimes a deman- der une prompte repression. Le Courrier de la Mousede Liége, bla me haulement cet attentat odieux contre ies droits et les liberlés que garantit notre Constitution. II approuvc M. le doyen de Charleroi qui, dans uneallocution énergique, a établi les droits des catholiques d'exer cer sans entraves Ies pratiques de leur culle ct Ies devoirs de l'autorité de leur donner protection. On ne peut pas metlre plus directemont l'autorilé gouvernementale en demeure de remplirson devoir en donnant protection an culte calholique. La Patrie de Bruges n'est pas moins calé- goriquc: II est impossible, dil-elle, que cede fla grante violation de la Constitution soil tolé- rèe; ou le gouvernement on l'autorilé judi- ciaire doit inlervenir, ear tien té est plus dangercux c/ue de laisser poser des prece dents qui dclruisenl les droits conslilutiun- nets. C'est Ie mème danger qui inspirail réccm- ment a I "Echo de Na/tiur celte lies judi- cieuse remarque: Nous nous plaignions I'autre jour du régime du laisser-faire el du laisser pass t inauguré, en matière de sepultures, par le gouvernement doctrinaire. Ce deplorable systéme, comine nous le disions, ouvre la porte a I'arbitraire, au des- polisme, aux alius Ies plus odieux. II ne se passera bieniót plus de semaine, si le gou vernement ne se décade enfin a inlervenir énergiquement, sans qu'il se produise dans quelqui; coin du pays un attentat plus ou moins grave contre le culle des neuf dixiè- mes de la population. l'altention loute spéciale de M. le ministre des bounces sur un point qui nous parail êlre irés-iinportanl. A partir du lr Janvier, plusieurs villes considerables du pays, et nonimément Gaud, Bruxelles, Moris, Tournai, etc., augmentent Ies contributions de leurs habitants dans des proportions notables; celte augmentation porte parliculiéremeiit sur les contributions personnelle et foncière, sur le dos desquelies on frappe des centimes dus additionnels. Ce sonl les agents de l'Elal qui opérent le recouvremerit de ces centimes el qui Ies remeltent dans Ies caisses commnnales; ce sonl aussi Ies billets éinis par l'Elal qui Ies renseignenl; et voici le facheux cóté des choses que ce mode d'opérer présente pour Ie gouvernement. Les imposés recoivent leur billet de con tributions, et 95 sur 100 ne remarquenl que le total; ils n'examinent ni le détail des cotes, ni la designation de la caisse qui les recoil: \e quantum est leur seul souci, et des impre cations saluent chaqueaugmenlalion d'impót; que celle ci provienne du fait de la commune ou de la province, peu imporle: c'est au gouvernement que lecontribuables'en prend, et il en résullc pour le pouvoir une impopu- larité qui, en bonne justice, devrail revenir aux auteurs de raccroisscment des impöls. II y a plus, au moment des élections, une presse ébontée necraint pas d'imputer cel te augmentation a l'Elal; cela s'esl vu, notam- mcnl aux élections de 1872, et pour prix du service qu'il rend aux communes, l'Elal s'a- liéne bien des sympathies. Cela n'est pas juste, cela n'est pas equita ble; a cbacun la responsabililé desesoeuvres, el nous exhorlons vivemenl M. le ministre des finances a faire supporter par les édiles de nos cités celle qui leur incombe. Bien de plus simple. Ou bien la perception des centimes addi tionnels, revcnant aux communes et aux provinces, serail faite directemenl par leurs receveurs respectifs, ou bien des biliels d'im- posilion séparés indiipieraienl clairement la part des contributions personnel les, fonciéres et patenles qui revienl a la caisse communale et provinciale. De la sorte, le contribuable saurail a qnoi s'en tenir et le gouveanemenl n'aurail pas a soulïrir du fait d'autrui. Des élections doivent avoir lieu au mois de Juin a Gand, a Mons, a Tournai, et on comprond combien l'élecleur de ces villes sera péniblement impressiotrné lorsque d'ici au mois de Mars, il recevra un billet deno- lant une augmentation de charges. S'il n'est pas düment renseigné sur l'origine d'icelles, il s'en prendra au gouvernement. M. le ministre des finances voudra sans doute peser la valeur de ces remarques et prescrire des mesures en conséquence. La queslure de la Chambre vienl de pu blier le rapport fait en comité secret, parM. de Zérezo de Tejada, au nom du bureau el de la queslure, sur la question si délicate du compte rendu analytiqne des séances en francais et en'flamand dont i! a été fort ques tion lors du dernier comité secret de la Chambre. Les membres du bureau et de la ques- ture, dit le rapport, sonl d'avis qu'il n'y a point lieu de faire un comple-rendu analyti qne. lis trouvent qu'a cöté d'inconlestables «vantages-, elleofi'rirait encore deplus grands inconvénients. Envisagée en théorie, l'idée de faire paraitre un compte-rendu analyti qne semble devoir ètre accnei11ie sans objec tion; mais il n'en est pas de même lorsqu'on se place au point de vue de la pratique. Le rapport de M. Zerezo nous apprend en core que Ie bureau de la Chambre a adopté, par 3 voix conlre 2 abstentions, la proposi tion d'élablir un service de revision de la sténograpbie. Si le principe est admis par la Chambre, une commission spéciale sera char- gée de rédiger un projet d'organisalion. ADBESSE AU SA1NT-PEBE. Voici le texte de l'Adresse que la Deputa tion beige, récemmenl admiseau Vatican, a présenlée au Saint Pére, le jour de Noël: Nous venons, Trés Saint Pére, déposer a Vos pieds sar.rés lés vieux que forment Vos enfants de la Belgique, a l'occasion de Votre féle palronale el de l'année qui va s'ouvrir. A mesure que s'accumulent sur Vos pas les épreuves el les tribulations, montent aussi et noire amour el noire veneration. Nos ycvx sont fixés sur vos mains, pour en épier les moindres signes, el nos oreilles ouvertes a A'os enseigiienients, pour les pra- tiquer dans toule leur élendue, sans restric tion ni réserves. Vous nous avez appelës a la priére, et nos sanctuaires sont incessanimenl templis par la l'oule des fidéles venant implorer l'in- lercession de la Vierge Immaculée et des Bienbeureux Patrons de noire pays, afin d'obtenir, de la niiséricorde de Dieu, la fin des persecutions .de l'Egbse et cette paix de la Société que peul seule amener, que peul sen le mainienir la reslauration du régue de Jésus-Chrisl dans l'ordpe social. Vous nous avjez engagés a joindre les actes aux priéres.ll nesuflit pas, en elïel. de prier, et, si l'élévation supplianle de Paine vers Dieu n'entraine pas la volonlé jusqu'a l'efïort du sacrifice, elle sera sterile et vaine. A voire Sur sum cordanous répondrons Trés-Sainl-Pére, habemus ad Dominum. Oui, soumis decceura l'infaillible Vérité, reconnaissant que Jésus-Christ parle par Votre bouche, nous sommes préts a mar cher dans loute voie que Votre parole sainle nous indiquera, paree qu'elle est, pour nous, la voie du devoir'et du salut. Dans ces leinps Iroiiblés, nous avons besom de lumiére pour discerner la Vérité des fausses appareiices qui se veulent iiripo- ser a nos intelligences, a litre de bienfai- sanls inèdialenrs.'Vous serez. pour nous, la colonne lumineuse, qui guida les pas du peuple choisi darts la unit du désert, et cer tains que la ou est Pierre la est Jésus Christ, nous suivrons résolument Pierre parlout ou Dieu lui inspirera de nous conduire. Que Dieu, Trés-Sainl-Père, daigneVons combler de ses dons et de ses graces! Qu'il Vous accorde de voir l'Unité de l'Eglise s'accroitre el se fortifier, sa paix sainle sortir des eruelles souffrances qu'elle subit. Et puissionS-notis, par des preuves rétié- récs de notre foi el de notre amour, mériter d'etre, en quelque miniine part, l'instrumenl des miséncordes de Dieu a Votre égard! essayez ainsi d'exciler les pauvres contre leurs bienfuiteurs; ainsi vous nourrissez l'in- graliludc pour salisfnire a votre haine contre la religion calholique el son chef augusle!... L'liiver sera rude! Et ia charité chrétiennc, plus fervente, se livrera a la pratique de ses ceuvres pour le soulagemcnt de loutes les véri la bles misères, tandis que le libéralisme fora retentir encore autour de nous ses grands mots stériles de consolation; humanitèbienfaisance, philan thropic! Voila la vérité. i'üitrueiHiiic locale, L'Hl VÉR SERA RUDE. UNE OBSERVATION JUDICIEUSE. La Patrie de Bruges uppelle avcc raison CIIBON1QUE JUDICIAIRE. AFFAIRES ÉLECTORALES. La cour d'appel de Bruxelles a décidé Ie 2 Janvier courant, que Part. 106 du Code civil est abrogé par leCode electoral de 1872. et que les employés de l'Elal sont électeurs la oil ils sont terms de résider. En conséquence de celte jurisprudence nouvelle, M. Orban, directeur des affaires politiques au ministère des affaires élrangéres, conseiller communal a La Hulpe, el M. Dugniolle, chef de la divi sion des cultes au département de la justice, conseiller provincial a Perwcz, devronl pren dre domicile a Bruxelles, Les libéraux d'Ypres, dans le pamphlet qui leur serf 'cl'organe, poussent ce eri de détresse: L'hiver sera rude pour un grand nombre de personnes! Et les professeurs et docteurs, nous ne sa- vons en quel droit, qui défendent nos libé raux et prèchent leurs doctrines, osent éerire les lignesqui suivent: Pendant que nos ouvriers uuront f'aim et froidla Belgique calholique. apostolique el romaine 'tra déposer respectueusemcnt quelques centaines de mille francs aux pieds de Pauquste prisonnier qui gcmil sous le poids dé u ne lisle civile de 4 millions. Nous n avons pas besoin de venger notre bien-aimé Pontife Pie IX des outrages que ce langage ironique conlienl a son adresse. Et les catholiques,, nous le savons, ne laisse- rout pas relroidir leur générosité pour les étrennes au Pape, a cause des sarcasmes de nos libéraux el de leurs misérables éerivas- siers. La rage des impies est une preuve de plus de la bonté de leur oeuvre. Mais nous ne pouvons nous empêcher de relever l'incroyable effronterie que eontien- nent les lignes citées plus bant. Comment, scribes impudents! vous savez comme nous, que les catholiques qui don- nent pour le Souverain Pontife, sonl aussi les plus généreux envers Ies pauvres; que ces catholiques, plu lot que vous, ou phis que vous du moiris, soulageront les ouvriers, pendant Ies rigueurs de l'hiver! Vous, qui nè comprenez pas que Ies abimes de la charité chrétienne s'appellent les tins les autres,com me s appelienl les abimes de vos boules et de vos désofdres: mais qui ne sauriez cependant nier les fails qui se passent sous vos yeux.... vous osez supposerque les ca tholiques abandonnenl Ie pauvre au froid et a la misère, dérobent a I'ouvrier ce qu'ils domicnl a leur pére persecute!!! Et vous LES AMIS DE L'ENSEIGNE.VIENT. C'est un des refrains les plus cmiuyeux de la lihéralerie radolante, que toule science et tout progrès piongent par loutes leurs raci- nes dans Ie terrain fertile des idéés fnoder- nes et que Ie catholicisme n'a jamais été qu'un réceplacle d'ignoranee, un vaste étei- gnoir qui est veiiu se posei sur le monde pour v éiouffer loutes les splendours de ('in telligence et loutes les liinnères du génie. Ainsi nous enlendions, il y a quelques jours, un des roquets de la presse libérale glapissanl pour la milliéme fois sur les cléri- caux, cesennemis de loute science, cescon- spirateurs contre loute instruction, ces pros- cripteurs cntélés de toute amelioration el de tont sa voir. Quand de parcilles élucubrations tomben! sous la main d'un liomme qui a jamais fait quelque bout d'éludes sérieuses, et qnicon- nait quelque chose des questions aussi ma- gislralement Irancliées, évidemmenl ce lec- tcur instruil hausse les épaules et prend en pitié le pédantesque écrivassier el les bcnéls écoliers qui avaienl, en guise de (econs, lou tes ces gigantesques couleuvres. Heureusement pour les folliculaires du pays intelligent, ils connaissent leur monde! lis out sondé toule la profondeur de la bélise libérale; ils savent ce que vaut auprés des académiciens de taverne, one phrase auda- cieuse, saluréede metisonges. Et voila pour- quoi leur erudition les sert si bien, et pour- quoi ils vivenL depuis un siècle sur les mèmes fourrages, dont ils chargent in varia- blement le ratelier des ruminants qui s'y repaissent. Le cléricalisme est l'ennemi de I'enseigne- ment. Celte proposition est deveuue un dog- me. Quicórtque oserait en douter, se trouve par ce seul fait, exclu de la communion li bérale, et ne peul èire qu'un retrograde et un imbécile. II est vrai que les cléricaux du temps jadis élaient les seuls inslituteilrs de l'espécc humaine, qu ils out sauvé dn naufrage uni- versel tous les trésorsde savoirque les litté- ratures anciennes nous ont laissés; il est vrai que les cléricaux de nos jours out des écoles riombreuses el llorissantes. qu'ils les paienl de leurs propres deniers, qu'ils y voienlac- courir une uombreuse jeunesse, que les succès y deviennent chaque année plus écla tants. Mais tont cela ne prouve rièn, tout cela n est que du mirage, et si les cléricaux out des écoles, c'est de leur part une tromperie; s ils liennenl classe c est pour ne rien ensei- gner du lout, el s'ils feiguenl d'ouvrir des universités, des colléges, des écoles de tont grade et de tout nom, ce n'est rien que pour y donner des lecons de fanatisme, v précher la reaction, y énerver les intelligences, y dresser la jeunesse aux plus avilissantes su perstitions. Ei voila! Si vous n ètes convaincu, vous n'èles qu'un cagol et un goujal, digne de trainer dans 1'arriére-garde de cette armee d'obscurantins que la savante tactique du libéralisme ne cesse de lailier en morceaux et en pieces. Bien souvent nous avons en du plaisjr a entendre refaire ce vieux théme par des libé raux de village qui l'avaienl rongé, cornme des rats d'école, dans la papeterieoü se laurent leurs appétits studieux. L'enseignement, all! oui, il fnut l'enseinne- ment, nous fümes et nous sommes el serons a jamais les amis et les défenseurs do l'en- seigncmenl! C'est la gloire du libéralisme c'esl sa raison d'etre, c'est sa vie immortelle que de dépenser sur tous les budgets res- la seulemenl des mais capitaux immenses, pour faire des inslituteurs et des inslitutrices, des écoles et desélèves, el des lomiéres qui jail- bssenl sans cesse et inondenl tous les hori zons. Du moment que vous avez quelque part une facon de bourgmeslre liberal, fül-il stu pide a manger du foin, soyez sur qu'il fre- donnera cet air, et se croira d'etnblée un iriitiateur a tons les progrès, «nthoninietde sou époque, un chef de file de la civilisation Nous en connaissons, et plus d'un. qili' comme le rat de la fable, de cerlainsjmagis'. Iers ont tenu ces choses et les disetu al vers champs. C'est leur marotlo el elle les accompagne loujours. En 1'agitant a i0ul propos, ils se donnent des airs d'imporlance et montent sur un piëdestal el pos'ènt coninie des génies fussent-ils a peine capables de grilfonner leur signature. lout ce qui est clerical est ignorant et ignorantissime. Ainsi disail M. Jourdain après qu'il ettt appris a former Ies divers sons de I'alphabet. Ainsi disent nos l)0llr, geois et nos paysans, qui aspirent a ètre des geniilshominos de liberalisme. Dés qu'i|s savent comment sonne la voyelle libérale ils la répélent a saliété el ont une dédaigneu' se compassion pour tous ceux qui ne récilent point la lecon par eux machinalement ap prise. Oui, il faul de renseignement, i| en faut pour lout Ie monde, il en faut du bon sur- loutet distribué a profusion. Ma foi! les clé ricaux savent cela depuis des sièeles. Quand Ie libéralisme a commencé a parler d'ensei- gnement, une armee de maitres el de mai- tresses s'étail déja sacrifice, épuisée, luée du cöté de ces ciéricaux ignorants, pour dislrihuer renseignement parlout el'a tous. Et cela continue loujours et cela continuera malgré touies les vexations el loutes les injustices que le libéralisme accumiile contre les écoles du clergé. Et ces écoles coulinne- ront de fleurir et gagneront chaque jour davantage la confiance des families, et en se muitipliant el en |irospérant loujours, elles se dresseiont comme aulant de monuments qui diroiit a quiconqiie voudra écouler et com prendre, comment les catholiques ont comprimé I essor de I esprit humain, tué la science, prolongé le moyen age el favorisé par touies ces ténebres accumulées leurs pro- jets ambitieux el leur domination lyranni- que. FAITS DIVERS. CARLOS. Sans ajouler aucun détail an langage élevé du roi, nous rappclons deux fails: tl Des bruits inquiénints courent a Bruxelles au su jet de I épidémie typlioïdesévissant pai ticulièrement a Ixelles. Il esl bon de prémunir le public contre toule pa- nique. D'après une declaration faite a l'Académie de inédecine de Bruxelles, te *27 Décembre der- nier, par M. Lequime, la commission medicate provinciale et la commission medicate locale da Bi uxelles ont pris touies les mesures possibles pour empêcher la propagation de la maladie. Cel'e ci d ailleurs est bénigne, puisqite sur environ 300 ma- lades qui se sont présenlés dans les liópitaux, il n'y a eu que deux décès. II est vrai que M. Lequime n'a parlé que des cas d liópitaux. II parail que la garnison paie parliculié remeiit son tribui au fléau. Jusqu'a présent heureu sement la mortalilé n'est pas irès grande; mais si la lempérature vrainient détestable qui règne aciuellc- ment, persiste dans ses variations extremes on peut craindre que la santé puhlique no se ressente yra- vement de l'épidémie. L'Annuaire de I'Unicersitc catholique de Louvain pour 1874 vient de paraitre. Nous y voyons que Ies admissions en théologie et en droit canon ont été, en 1873, de 1f>, que Ies admissions par les jurys d'examen ont été. pendant la même année, 477, se décompos int ainsi: 137 en droit, 162 en tnédecine, 61 en philosophic el lettres, 97 en sciences. Les grades obtenus devant les jurys d'examen en 1873 sont 283, d une manicre salisfaisante; 146, avec distinction; 48 avec la plus grande distinction. Total, 477. Les inscriptions prises pendant les deux premiers mois de l'année scolaire 1873 -1874 portent a 1,064 le nombre des élèves de I'Alma Maler. C'est Ie chiffre le plus élevé qui ait été obtenu jusqu'ici: Théologie, 113 élèves; droit, 241 id.; tnédecine 273 id.; philosophic el lelt re 108 id.; sciences, 172 id.; écoles spéciales. 133 id. Total, 1,064. L LJniversité calholique est done dans un élat liès-prospère, ct sa renommee va croissant. Les chifïres que nous venons de citer peuvent se passer de commcntaires. Le Courrier des Ardennes raconte que le jour de Noël, par un hrouillard qui ne permetlait pas de distinguer a vingt pas devant soi, huil con- l re bandiers a clieval essayèrenl de perccr les lignes du cóié du Cros Cuillou; ils y seraient sans doute parvenus sans une femme qui prévint les douaniers, f'ois préposés de ce village se mirent a leur pour- suite el eurenl la chance de s'emparer d'un clieval muni de son butin. Au bruit des détonations et des décliarges successives des fusils, deux doua niers d'Eteignères el deux de Monidée arriveren' a la lescousse. Les conlrebandicrs, serrés de prés, essayèrenl de franchit' le chcmin de Ier a la barrière du Pelil-Pavé. A trois reprises clifTércn- les, un douanier leur barra le passage. Les fraudeurs reinontèrent alors sur le bas champ, en traversèrent la voie au disque Guórard. La en- coie, les douaniers les forcèrent a reculer. Ils se précipiièrenl alors, a travers lerre, vers le chemiu de l'oulzy. Les chevaux enfoncant jusqu'aux jarrets dans les terres, surmenés a coups de baton,lialetants d écume, travcrsaienl monls cl vaux, marais ct ter- ros labourées au triple galop. Ils élaient a quelques metres du passage niveau. Encore un effort, et ils

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2