ÉTRENNES AO ST-PÈRE. étaient frappés de sa rare sagesse aulanl que desa vertu. «La mort du frère Philippe a élé comme un deuil public dans la capitale. Les nefs de la grande église de Saint-Sulpice n'ont pu contenir la foule qui se pressait autour de son modeste cercueil. La étaient des hommes de toutes les classes, qui représentaient ce qu'il y a de plus élevé, de plu's honnète et de plus religieus dans notre société.Beu.x cardinaux, plusieurs évêques et un tres-grand nom'bre du clergé se trouvaient dans celte assembiée. Leur presence iémoignait dc la reconnais sance de l'Eglise envers ie bon et fidele ser- vileur et du prix qu'elle attaciie aux services rendus par les Frérès des Ecoles chrétienncs a l'éducation de la jeunesse. Ajoulons avec un sentiment de honte et de tristesse qu'en Belgique ces memesfréres sont le point de mire des plus odieuses at taques et qu'un persoppage officiel, aussi sot que mal appris, s'en moquait, hier encore, en pleine chambre. Mais toutes ces injustices doivent ajouter a notre estimé pour ces hommes dévoués que le monde paiede tant. d'i Qgrat.it tide pendant que l'on surfait jusqu'au ridicule les fonc- tionnaires et les spéculateurs |Je l'enseigne- ment, pendant que Ton excite leur convoi- tises et qu'on leur fait venir des appétits insatiables, sachons eniourer de notre véné- ration les instituteurs chrétiens, les mailres et les péres de Feafance, qui sacrifieai, leur jeunesse, leur santé, leur vie pour faire un bien qu'eux-mèmes ignorent, et que pourra seul récompcnser Celui' qui a tant aimé les enfanls et quia prononcé de terribles malé- diclions conlre. ceux qui scandalisent les pelits qui croienten Lui. Puissions-nous n'avoir ni écoles ni maitres qui méritent ces effrayants anatbèmes! Fultramontanisme. Cependant si l'on ad- mirait t'audace de l'archi-chancelier qui ne craignait d'imposerau septennat le program- me politique déveioppé l'autre jour par la Gazelle de Alie mag nè du ford, tout se refusaita croire que Ie due de Broglie con- sentirail a courher la têteace point devant les ordres de Berlin; personne, dans cdte voie, n'iinaginait de concessions au-dela de la derniére circulaire de M. Fourton aux évè- ques. M. Louis Venillot lui-mème daus un article que l'on trouvera plus loin, assurait que le gouvernement du maréchalMac-Mahon avail positive meat decline, au nom des droits de la presse, Fhonneur que M. de Bismark voulail lui faire de l'associer a sa campagne conlre Rome, en formant la bouche a ïUni- vers. Mais M. L. Veuillol se trompait. Quoique sou adversaire- ne l'épargnat guére, il Ie jugeait rnieux qu'il ne valait. M. de Broglie a cede a la pression du Prussien et quels motifs a-t il mis en avant pour conlenter l'ennemi? la reproduction de la parole d'un évéque qui, olie même, est le résumé de ^clle de Pie IX! En définitive, ils demandent qu'en sauve- gardant leur liberie religieuse, on supprime une cause incessante de scandales et de conflits toujours renouvelés. lis veulent ètre laissés Iranquilles dans leurs cimelières et ils le veulent avec d'au- lant plus de raison, qu'ils n'ont jamais trou- blé la paix des cimetiéres dissidents et qu'ils sont prêts a reconnaitre l'inviolabililè des voiries solidaires ou des cruches de grés (systéme iïymans) dans lesquels les libéraux voudraient déposer les restes de leurs morts. UNE BULLE APOCRYPIFE. La lumiéres'est faite sur la faiheus'e butle pontificale publiée par la KceinischeZeitung. Elle est apocryphe et reconnue telle par les feuiiles les plus iniéresséés a la voir prise par l'opinion pour un 'document sérieux, ayant un caraclère officiel. Toutefois, on n'est pas d'accord encore sur l'origine de celte piéce fausse. La Germ'ania prétend qu'elle a été faite a Rome, la Voce delta Verïta afiinne qu'elle est de fabrication prussienne. Le Nord affirme qu'une modification a été introduite dans le reglement du conclave. «Ces modifications, ajoute eet te feuille, ne pèuvent avoir qu'un but: rendre pins difficile l'interventiondes puissances calholiques dans l'élection du Pape. Le Nord et les autres journaux hostües a l'Eglise parient a leur aise de ce qui se fait au Vatican el traitent toutes les questions rcli- gieuses avec une dèsinvolture et une légèreté qui font perdr.e loule autorité au langage qu'ils tiennent. Nous no pouvons nous faire l'échode tons les bruits qui circÏÏIênt relativcmentVeelte bólle pontificale qui n'a jamais oxisté, et nous no sommes pas éloi'gnés de penser qu'il y a sous cette aïfairc, a laquelle les journaux donnent la pubficité que l'on sait; une ma noeuvre du gouvernement prussien. Ce qui est certain, c'est qu'ellea' cté lancéé'en Priisse ala veille des elections du Parlement alle- mand. ÈLECT1ÖNS ÉN ALLEMAGNE. Les elections pour Ie Reichstag ont amené en Ailemagne les résullats suivanls, La nou velle Assembiée sera composée de 225 libé raux ministériels, dc 100 membres calholi ques, de 12 socialisms, de 10 membres, anli-conservateurs et de 12libéraux douteux. Les calholiques out gagné tronie siéges et les socialistes sept. Cette victoire des cêthpliqucs est telle quelle peut embarrasser Irès-sórieusemcnt le gouvernement, el l'avenir de l'eiripired'Al- lemagne pourrait lort bien s'en trouver com promis. La latte est désonnnis engagée entro le parti du centre et ia majoritè de'M. de Bismark qui se compose des nationaux libéraux el progressistes. UB!AG ET LA COUR D'APPEL DE GAl^D. Nos lecteurs se rappellent que le 'docteur Vandermeersch de Gand, qui s'est illustré dans l'afl'aire du Frère Dominique et dans celle qui a été si sévèrement jugée a la Chambre, a demandé en appel la majoration de ia condamnation qu'il avait obtenu con- tre le Bien public, devant Ie tribunal de lro instance de Gand. 11 l'a obtenue; la Cour s'est montrée libérale envers lui. Elle a aliouédeplusa M. Vandei;,Meersch-Grandjean, la somme de djx mille francs, a tilre de dommages-intéréts. Elle,.autorise en outre l'appelant a faire insérer l'arrêt trois fois dans le Bien public, el dans six autres jour naux. Voici comment le Bien public rappelle les fails qui on,t suscité cette affaire: II y a quelque mois, dans line des pro- menandes publiques de la ville de Gand, un religieux v.oiié au service des malades, et d'une conduite toujours régulière, est sou- dainement poursuivi par deux ou trois polis sons qui lui lancenl des accusations abomi- nables. En un clin-d'oeil on élait a i'heure off les fabriques suspendent le travail cette petite bande devient une foule furieuse. Elle harcèle Ie Frère Dominique de ses in- sultes el de ses buées. Des pierres lui sont lancées, des coups lui sont pprlés. Un agent de ville intervient... m.ajs pour arrêter.le religieux. Celui-ci est conduit au bureau de police; de la, lout effaré, au milieu des émotions inseparables, de ce scandale, il est livré au docteur Vander Meersch. Un rapport médico-Iégal est rédigé; le Frère est mis en état d'arrestation preventive. L'instruction est ouverte: elle détruit une a une toutes les charges ,accumu!ée;s ccin.tre Ie pré ven u et révè- Ié Figiiomiuic de ses 'auteurs,. A Faudieqce, ie rapport du docteur Vander Meersch est dérnpli; Ie .ministère public se joint, la de fense pour réclamer Facquiltémenl; i'inn'o- cèncedu Frère Dominique est enfin solennel- lement proclamée par le tribunal! Notre estimé confrère, frappé pour avoir défendu avec Irop de zéle en cette occasion la cause de la pudeur pubiique, a raison lorsqu'il dit qu'il est condamné mais non vaincu et que s'ii a perdu son procés devant ,la Courd'anpel, il l'a gagné devant les juges naturels de la presse, devant les Chumbres et devant l'opinion. Une mesure incroyablc vient d'etre prise par le cabinel-de Broglie sous la pression des menaces de M. de Bismark, Wnivers vient d'etre suspendu pour deux mois pour avoir reproduit la lettre pastorale portant publication de I'Encyclique du 21 Novembre, que Mgr I Evèque de Périgueux vient d'a- dresscr au clergé ,et aux fidcles de son diocese. On savait que M. dc Bismark avail positi- venient fail demander au cabinet de Versail les la suppression du principal organede QUESTION DES CIMETIÉRES. L'interpellation qui a eu lieu, hicr, a la Cliambre, au sujet de l'incident de Chènée, romet a Fordre du jour de la representation nationale et du pays la grave question des cimetiéres. Cette fois, on ne pourra reprocher aux calholiques ue soulever un débat irritant.» Ce debat, ce kont nos adversair.es qui le suscitent, non pas en vue d'aboutir a une solution, mais c'est 1 'Éloile beige (\K\ l'a- voue dans le but he faire dnlapuge et de passionncr stérilement les esprits. L occasion est uonc belle pour le ministère, d'accepter, sur un terrain sur, le combat qui lui est offert et de -preparer, par une déclaration Calégorique, la solution répara- trice qui est dans les vceux de tous les amis de 1 ordre et de la religion. Celte attitude se concilie du reste parfaite- rnent bien avec la politique d'apaisemcnt ct de conciliation dont le ministère vcut ètre Forgane au pouvoir. Que veulent les calholiques? 11 fut un temps oil les libéraux eux-mè- mes reconnaissaieul la juslesse el le fonde ment de ces griefs. M. Bara interprétait naguère ledécret de Prairja.l an XII comme l'inicrprétent encore aujourd'hui les calholiques. Voici comment s'exprimait, au sujet de Particle lb de ce décret, ce grand tapa- geiir dans une thése sur les rapports de y'Eglise el de FEtat, présenlée a l'Université de Bruxeiles: Cct article, disail-il., en assiguant a cha- que cube un lieu d'inliumation différent, ne blesse pas la théorie de la separation des pouvoirs; quand FEtat peut éviter une cause de conflits entre les religions, sans enlamer Findépendancé du pouvoir civil, c'est un devoir pour lui de le faire (1). Mais celte cause de conflits, comment la prévenir? De bonne foi, il suffit de le vouloir. On sonlèvé des dtfficullcs imaginaires. on crée des obstacles a plaisir, on formule des objections qui, au point dc vue pratique, ne prouvent qu'une seule chose: l'intention de perpétuer et d'envenimer les conflits, au lieu de leur donncr une solution pacifique ej equitable. Que nous par!c-t-on de Findépendance compromise du pouvoir civil, de l'interven- lion du bras séculier ponr sanctiouner ies rigueurs 'de l'Eglise, de Finquisition rélablie contre les morts, en attendant qu'elle soit rélablie contrales vivants, etc., etc.?... Tous ces lieux communs de la polémiquc libérale ne résistent pas a l'examen sérieux du bon sens et de la bonne fop Nous ne voulons pas, en ce moment, les combattre par une argumentation dévelop- pée. II nous suffira de leur opposer le témoi- gnaged un homme qu'on ne supposera guc- ro enclin a sacrifier Findépendance du pou voir civil, feu M. Charles de Brouckere, bourgmeslre de Bruxeiles. II y a quelques années, la question des cimetiéres se prèsenlait au Conseil communal de ia capitale, absolumenl dans les mèmes termes off elle se reproduit aujourd'hui de vant la Chambre des Représentants. II s'agissait d'interpréler une disposition du reglement communal du 7 Mai 1<S5G, concue en cés termes: Les inhumations se fèront d'aprés les distinctions établies par ['article 15 du décret de Prairial an XII. Quelles distinctions? demande M. Depaire. Des distinctions dc culles, répond M. de Brouckere. «Je trien douluis bien, réplique M. Depaire, mais comment iadministration sera-l-elle renseignée sur Cendroit oü duit ètre enierré le cadavre? Et M. Charles de Brouckere fait la ré- ponse suivante: D'une facon exlrèmement simple. On fail connaitre que ie mort ap- partienl a tel ou lel culle. On s'adresse aux églises, s'il y a enterremerit religieux. Sdl riy en a pas, Tinhumation a lieu libéraux eux-mêmes reconnaissent notre bon droit. Ce qu'ils refusent, c'est de le sanc tioneer; ce qu'ils veulent, c'est perpétuer l'injustice, sachant qu'elle est l'injustice et dans Ie seal but dc formenter la discordeet l'irritalion. Eli bien! est-il de bonne politi que de jouer leur jeu? Et, sur ce terrain du moins, le ministère réparateur issu des élec- tions de 1870, nc nous doit-il pas un acte de réparation?... Bien public.) NECROLOGIE. Le 6 Janvier est morte a Sinigaglia, la comtesse Virginie Mastaï; fillede feu le comle Gabriel, fiére ainé du St-Père et femme du comte Paladino Arsoli. Bienfais^Ple envers les pauvres, pleine de vertu, sa mort a causé un deuil général dans la conlrée, off olie élait vénérée comme une sainte. C Eï ei 5 aae 2c. sï, H e LE PBOGBBS., MONSIEUR DAVID ET L'ARRÊTÉ ROYAL DU 22 NOVEMBRE 1873. A divers.es périodes de Fhistoire, ie mon de a tremblé dans la crainte d'effets terribles qui devaient, assurait-on, résuller de Ia con junction de la terre et d'une comète. Notre pauvre petite planèlc allail se trouver réduite en poussière impalpable, dans un embrasse- ment furicux et final! La cométc passait et la terre, Irauquillc,continnait paisiblenient son evolution autour du soleil. Au début de cette semaine, pareille aven- ture vient d'arriver au Gouvernement. Lec teurs, vous en ètes-vous doutés? Le Progrès et M. David, oui, M. David de Verviers, FclTrayant M. David, le successeur des Pierre et des Bouvier de,Virion, M. David, qui amuse el altriste a la fois la Chambre et le Pays, par ses épillepliques attaques contre les curés et les Jésuiles, Ie Progrès et M. David se sont rencontrés! Eh bien, ce diabic de Gouvernement est resté debout: une petite explication de M. le Ministre de la guerre a sufii pour faire tomber a la mer, tout a la fois, une interpellation deM. David et un entrefilet du Progrès Un arrèté royal du 22 Novembre dernier, (et non, comme Ie dit le Progrès, qui a Fin- exactitude chronique, ten arrèté ministériel du mots dc Décembre) un arrcté roval du 22 Novembre dispose que les miliciens, jouissanl d'une exemption, d'un ajourne- menl, ou d'une dispense d'incorporation, qui voudront se garanlir Ic droit de se faire remplacer, au cas off ils scraient dans les années suivanies, appelés au service, devront se conformer aux dispositions des articles G4<et G45de la ioi du 3 Juin 1870 sur la rniiice, modifiée par la Ioi du 18 Scptembre 1873. En conséquence, du 2 au 22 Janvier ces miliciens devaient verser dans la caisse du receveur de l'enrgistrement, une somme de 200 fr., en faisant par venir au Départe ment de la guerre, avant le lr Février, une requète acco'mpagnée d'une quittance de versement, ils acquerraient ainsi ie droit d'obtenir évenluellement, au même litre la conviction que son Département, e dépit de la coalition desagents en rempla cements, et de certains journaux, qui cher client les uns et les autres, a paralyser l'ac lion du Gouvernement, parviendra opérer, en 1874, un assez grand nombre d remplacemenls. Aprés ces explications le formidable Davff s'est déclaré satisfait: le Progrès le sera-t-ff is. duns: la par tie du cimetière rêservée, aux personnes qui riappartiennent a aucun culle. Nous ajouterons que le réglement commu nal de Bruxeiles, ainsi interprété par M. Charles de Brouckere, fut ralifié par le Con seil communal et notamment par MM. Fon- tainas. Lavallée. Do Page, Aiispach, Rnnwet, Watteeu el Tielemans, tous juriseonsultes libéraax. Aujourd'hui. uous demandons au gouver- ncmeul et a la majoritè de la Chambre d en revcnir a cette jurisprudence el a ces tradi tions. Franchemenl èsl-ce trop? Et lorsque pos adversaires eux-mêmes nous fonxnissenl de telles arm.es, faut-il hé- siler a opposer leurs aveux d'autrefois a leurs exigences d'aujourd huif Au fond, les que les miliciens dc 1874, un reniplacant administratif au prix fixé de 1.G00 francs. Le département de la guerre était parfaite- ment désintéressé dans la question: Farrété élait un acte de pure bienveillance. Le mi nistre avait voulu donner, pour le cas oü ils seraient po'stérieurement appelés au servico, aux miliciens de 1870, 1871 et 1872 ajour- nés, exemptés ou dispensés, Ia facullé de se faire remplacer par le Département de la guerre au prix de 1.G00 francs, alors qu'on prétend que le remplacement par Fintermé dia ire des Sociélés, s'élévera a Ia somme de 2,500 ou 3,000 francs. En présence des objections qui se sont produites a la Chambre, M. le Ministre a déclaré que, ne cherchant qu'a ètre juste ct equitable, le régime de la Ioi de 1870, sous Fempire de laquelle, les intéressés avaient concouru au tirage, continucrait a leur ètre appliqué, sils le próféraienl. Ainsi voila qui est en tend u: ou bien les a'journés et dispensés de 1870, 1871, 1872, verseront les 200 fr. exigés par la Ioi nou velle, el ils auront le droit de se faire rem placer par le Departement de ia euerre, aux mémes conditions que' les miliciens de 1874; ou bien ils mettront, s'ils l'aimént micux, au cas off ils seraient ultérieuremenl désianès' pourle service, dircctement un reniplacant; celui-ci, valablement et délïnilivement incorporé, moyennant le versement de 400 fr., fait a la caisse du corps, libérera com- plétcment le remplacé, aux lermes de l'art. 73 de la loi de 1870. Quels affreux cléricaux, n'est-ce pas? Un mot encore: sans vouloir rien affirmer pi ionM. le Ministre dc la guerre a exprimc. FAITS DIVERS. MM. les Ecclésiasliques de l'arrondissemen voudront bien recevoir les souscriplions. Pontes autres perpoiines de bonne volonté son cgalement coiisidéréés conime purfuitement apte d rectieiUir, d recevoir el d transinettre les ofj'ran des. On les permit également au PU RE A IJ Dl JOU KNAL D' Y PRE Set du NIEUWSBLAD Pour pennettre une exacte comptabilité: Le donateur et son intermediaire sont in- stamment pries de remet'tre simullanément l( note de la souscription et dargent qu'elle com- parte. Les personnes qui seraient embarrassèespott, faireparvénir au centre de l'ceuvre le montant d leur souscription, peuvent l'enroyer en mandat sur la pusle d Mle Dogen d'l'pres. 2° Nous ne pourrons publier chaque semqïn que les souscriplions (lont la note el l'apqent se vont parvenus au centre l'teuvrc, ch'ez M. I Dogen d'l 'pres, avant le Jeudi midi. (tj Essuis sur les rapports de l'E lal el des relt-- f/toiis a-i point de vue Cunstitulionnel. Bruxeiles lgSO. L'cducalion donnée par les soms de galant homme.A Ilome, on a va une femme dont i n'esl pas même décent de nummer la profession grace a la protection avouée du pro-syndic, mis< u la lête d'une écolé dc jeunes fliles. Cel élablisse ment qui compte 300 ólèves, silué aux Termini,e que dirigent d'excellentes religieuses, est soumis l'inspection tl'une femme dont voici les litres cell< fonciion. Elle a, tanl qu'elle fui ou qu'elle se crui jeune, révolté les moins prudes par l'immoralité dc sa conduite, et elle a été condamnce a 7 ans de ga. lères. Cette ex-galc-rienne a du êire reguc et logee dans l'établissemeni dont nous parions. Les reli gieuses lui ont cliaritablement préparé une chambre excellente; pour eette échnppée du ca'banon, celte chambre a paru insuffisarrlo et la susdite en a exigó trois. Impossible de les trouver; il n'y en avait que deux. Alors elle s'est emparée de la chapelle et en a fait une dépendance de son appartement. -On raconte une charmante anecdote sur un des nouveaux'cardinauxMgr Régnier, arcbevêque de Catnbrai. Ndli-'seulemerit c'est un prélat modèle ét un écrivaifi si éminent c|iie M. Villemain avait pensé a lui pour I'Académie, mais il a toujours eti et il a encore un esprit cles. plus lins. Dans sa jeunes se, il élait proviseur au collége d'Angers, quand la ducliessc de Berry, au co'urs d'un de ses voyages fit annoucer sa visite a l'bospice des sourds-miiets d'Angers. La supérieure, loute boulevcrsée de cette nouvel le, consulte en grande bate l'abbé Régnier, alor vicaire-géricral. (Jue me conséillez-vöus, monsieur l'abbé? On dit que la duchcsse n'aiine pas les discours. J'ai envie d'installer un transparent, avec une inscrip tion. Mais,laquellelaquelle? li.livous voila bien embarassée, riposte aussi- tót le vjcaire-géneral en sourianU Puisqu'il s'agit de sourds-muets, écrivez; Duchesse dc Berry, qui fuyoz les harangues, No craignez rien de nous: nous ïj'iiv.ons pus de languos. Palienee d'un Quaker. Un Quaker, étant en Caere,, se iro.uvaii un jour enfermé dans une petite rue de LonJros,qui ne pouvail donner passa ge qu'a une seule voilure. 11 voit venir a sa rencon tre un jöuno maladroit en cabriolet. II falluit bien qu'un des deux pril le porti de reculér, maïs aucun ne se disposait a le faire. Le quaker, a raison de soil grand age, mérila la prélérence; il inviia le jeune homme a céder, d'-autant mieux que sa voiture élait plus aisée a reculer; mais celui-ci ne répondit que paf nn persillage insultiint'. Le quaker voyant soil coiicurait bien determine a ne pus'céder Ic passa ge, et ne.voulaiil pas lui même. léirograder, tire de sa poclie une pipe, l'allume et se met a turner. Le jeune homme voyant cette manoeuvre, tire de sa pocbe une.gazette'et. se met a la lire. Un quart d'heure se passé ainsi dans le calme le plus pio- fond. Après avoir fumé sa pipe, l'imperturbable quaker rompit le'silence: Ami, dit-il au jeune Uomnie, quand tu auras lu la gazette, tu me ieras le plaisir de me la prater; en écliango, je t'offre ma pipe. Ces paroles prononeées du plus grand stffig Iroid, cféjterminèrent ie jeune homme a retro- grader. Une singidiêre conjugaison. Un Anglais rencontre un jour un pochard parisien Alio! dit 1'Anglais, vous êies toujours dans les vignès du Seigneur. Je m'cn fais honnciir, mylord. Jé le vois bien, yes; voué cpnsommez! Non, jo hoist Oh conjuguez moi done le présent de Find'" calif du verbc boire. Voloriliers, répond Citrouillard Je bois, tu grises, il se soüle, nous ribotiuiis, vous ciös en train, ils se lancenl. Olil quelle difïiculló de parlor.franttais. L' imparfait, J'étais de dedans, tu étais en train, il ®la" pinté, nóus étions cullottcs, vous étiez dans les vi gncs, ils avaient un coup de soleil. Et 1'Anglais s'éloigna, plus profondémentconvain I cu que jamais, de la dilliculté de conjuguer les ver bes francais. Un paysan entre Cbcz un opticiéiï» Jenl3n

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2