EUPKUNT DE MlüXELlï m, 1'honneur el I'innocence des families, le se cond d oblenir nn nrrêt qui élevait les dom- mages-inléréls a i 0.000 francs, indcpen- dammenl dediverses insertions. La stupéfaclion qui accueillit unc pareilie décision fut générale, et Ton se rappela involonlairement qu'a mainies reprises les callioliqnes n'avaient oblenu de la cour de Gand qu'une justice lout différente. En effet, Ie 28 déc. 18G8, el le avail déboulé MM. Ver- wilghen el Janssens de leur action contre le Toekomsl en les condamnant aux frais; le 10 Février 1869, el le n'avnit accordé au baron Bóthune, sénateur, que rinsertion dans 3 journaux de son arret contre le Gemeente Baad d'Alost; le 17 Juillel 1872, réformant un jugement du tribunal d'Audenaerde qui avail alloué 1,000 frs de dommages-inlérêts aux Fréres des Bonnes GEuvres de Henaix contre le Benaisienneel le réduisit la répa- ralion a une seule insertion dans Ie journal calomniateur. Et remarquons que, dans ces 3 espèces, la cour avail conslaté le caractére diffamatoire et outrageanl des articles incri- minés: dans la première, el Ie avail reconnu que Particle avail soulevé une réprobalion unanime; dans les deux aiitres, olie avail pris texle de la gravilé des imputations pour assurer en quelque sorte Pimpunilé aux journaux poursuivis. Quoi qu'il en soil, Parrot inouï que nous relevons ici, exige de noire part deux cho ses. D'abord, nous adressons nos felicitations au Dien public qui, au péril de ses inlérèts, a accompli un grand devoir. En second lieu, nous faisons la declaration que voici. Nous n'étioris pas partisan jus- qu'ici de la substitution du jury aux tribu- naux civils dans les procés de presse, et nous persistons a croire qu'en principe cette ré- forme souléve de graves objections. Mais, aprés Parrel du 13 Janvier, nous nous y rallions el noire concours lui est acquis.Nous y voyons une expérience a tenter et un aver- tissement sévère a donner a la Cour de Gand et a son avocat-général De Pacpe. Voici la leltrequc MgrDechamps, arche- vêque de Malines, aadrcsséea Mgr Parche- vèque de Posen. On verra que son texte ne correspond en aucune facon au sens qu'une dépêche prussienne lui avail assignee et qu'a in si la tclègraphie est une arme puissante entre les mains de M. de Bismark. Trés-cher et Irès-vénérc seigneur, C'est uniquemenl pour dire a voire Emi nence, qui s'étonue peut-êlre de mon silence, que ce silence n'est qu'apparent. Jesais que plusieurs de mes lettres ne lui sont pas par- venues. J'essaye quand méme, paree que je ne puis rctenir ni mes prières pour Voire Eminence, ni Pcxpression de la reconnaissance que sa fermelé inspire a lous les fidéies. Mgr Manning m'écrit: L a von possum us de Posen suflira. Oui, i! nous suffil d'élre vaincus humai- nement pour clre vainqueurs divin'emenl. Les liens du Christ ont enfanté la liberie du monde, et la vie est sortie de son tombeau. Sans être une ombre de Chryxósióme. je pense et je sens comme lui que les chaines de St-Paul lui furent plus glorieuses que ses ravissemenls au troisiéine ciel. Nous vous bénissons, trés chcr et vénc seigneur, et nous ne ccssonsde porter voire nom a Pa u tél. Memento etiam, Tui in J.-C. de ces deux chiffres est plus éloquent que tons les commcnlaires, et, si Pon consulte les chiffres intermédiaires, on verra que chaque année, pour ainsi dire, l'Université a grandi dans la confiancc des families. Indépundammenl de la sürelé de ses doc trines et de la soluble de ses enseignemenls, I Université de Louvain a seule Ie mérite de constituer un établissement complet. Elle comprend non-seulcmcnt les 3 facutlés de théologie, de droit, de philosophic, de méde- cine et de science, rnais des écoles spéciales pour les arts et manufactures, le génie civil et les mines. Son corps professoral est certai- nement un des plus rcmarquables qu'il soit possible de rencontrcr:citer les noms de MM. Lamy, Van Beneden, Moularl, Beelen, Néve, Thonissen, Périn, Lefebvre, De Motige, Masoin, Hubert, Craninx, Pieraerts, Henry, Gilbert, Bossu, De la Valléc Poussin, etc., eest tout dire. Elle a a sa léle un recleur, Mgr Namèehc, qui, continuant les grarules traditions de Mgr de Bam et de Mgr Laforèl, a la noble passion du succès de l'Université et qui met au service de cette passion loules les forces de son intelligence d'élite et tous les trésors de sou cceur. Avec ces élémenls de fortune, il ne faut pas re surprisquesa population augmente chaque année, et que, suivant les paroles prononcées par le recleur le 8 Octobre dernier, la piété, l'ordre, le travail, Patlachement aux saines doctrines, le dévouement aux ceuvres decharité, a lout ce qui tend a rélablir le régnc de Dien dans les ames el dans la société, Paniour des bonnes lettres, des études fortes, que tout cela a été grandissa.nl, se dé'velopp&nt au sein de l'Université. Disons enfin que, pendant Parinée 1873, les admissions en théologie et en droit canon onl été de 1G; que les admissions par les jurys d'examen ont été de 477, et que les grades obienus se sont répartis ainsi: 283 d'une maniere salisfaisante; 146 avecdistinc- tion, 48 avec la plus grande distinction. Nous n'ajoiiterons ricn. Les families qui ont conserve le b i en fa i t de la foi compren- dront de plus en plus que c'est un devoir impéricux pour elles de ne eonfier leurs en- fants qu'a l'Université de Louvain. Tel était le projet de loi qui, conformé- menla la Constitution, était soumis, Diman- che dernier, a la volation du penple bernois el qui a été imposé par la majorilé protestan te a la miuorilé catholique. En attendant, les arrestalions semulli- plienl dans le Jura; on jette en prison lout le ntonde indistinctement; prétres el laïques, hommes, femmesel enfants, tous sont égaux devant l'arbitraire. Dn garde ces gensdans les cachols pendant trois, quatre, six, hnit jours; quand la place manque, on les rela- che sans'jugcment pour loger les nouveaux venus. Etonnez vous que le méconientemenl soit vif dans tous les districts catboliques! II n y a, cep'mdanl, eu aucun désordre. Malgré cela, le Conseil exécutif a levé deux compagnies d'infanlerie.et deux compagnies de carabiniers, el les a envovées occiqier, sans rime ni raison, désJocalitès situées sur la froriliére franchise. On suppose que c'est pour faire naitre un conII11 avec voire gou vernement. nes religieuses les plus féroces et leurs plus grossiers appétits. Par ce cóté, l'on aurait tort de négliger une manifestation qui dé- nonce, a elle seule, un péril social. Le parti libéral en Allemagne, qui s'appel- lerait bcaucoup mieux le parti de la porsé- cution contre j'Eglise. ne se contente déja plus des lois ecclésias'iqnes du 24 Mai, et du projet complémentaire', voila qu'il propose une nouvelle loi d'exeeption contre le clergé catholique. qui déclarerait incligibles les minislres du culte et leur rclirerait le droit de vote aclif que la Constilntien de l'empire ne refuse qu'aux forbans. A quand les listes de proscription? L'UNIVERSITÉ DE LOUVAIN EN 1874. L'Université de Louvain est liéea lout l'a- venir de la cause catholique en Belgique. Elle est la forleresse de la science et de la foi, lesiégedes enseignemenls les plus élevés, les plus profonds et les plus stirs, une pépiniére de jeunes talents et de jcunes dévoucmenls qui, en la quittanl, se répandènt dans tout le pays pour y tenir haul et ferme Ie drapeau du catholicisme. Elle est cn méme temps la preuve vtvante do Pinjuslico des accusations d'obscuranlisme que l'impiété et le libéralis me lancent contre l'Eglise et le témoignage éclatant du zéle des calholiques cjui, sans aucun subside de I'Etat, ont réussi a fonder et a soutenir un établissement d'instruclion supérieure dont la population dépassecelle des trois aulres Universités, malgré les avan- lages que proeurent a celles-ci leur situation ou les largesses officielles. Aces divers litres, c'est un devoir et une joie pour nous de constaler les progrès de plus en plus marqués de cette Université, leis qu'ils ressortent de son Annuaire pour 1874 qui vient de paraitre. A l'expiration de Ia première année de son existence, elle comptait 86 éléves; elle en avail il y a deux mois 1,064, et nul doute qu'aujourd'hui elle n'cn ait encore davantage. Le rapprochement ROME. On nous écrit de Rome (bureau dviforma- lion G. C. P.): La jönte liquidatrice des biens du clergé a terminé son travail. Les biens volés ont été affeclés aux différents services publics. Les journaux révolutionnaires le constatent avec joie: pour eux c'est un veritable triom- phe. II nous a été fait queiques remarqués sur le mode de repartition du butin. Onze convents ont été affeclés a l administration de la police. Suus le Gouvernement pontifi cal, un seul palais suffisaii. Ce fait seul est la preuve de l'i minora I i té que les usurpaleurs out introduite a Rome. II faut ajouter que cette police ne resle pas inactive, car les journaux sont reinplis d'odicux attentats contre les personnes et les prop'riélés. Et cependant les crimes contre la religion, les injures prodiguées aux membres du clergé passent inapercus, ou, si, par hasard,ils sont déférés aux tribunaux, ccux-ci en absolvent les auteurs ou leur infligent des peines déri- soires. Cel immense personnel de la police est presque exclusivement composé des exilés poütiques sous les anciens Gouvernements. On peut se figurer ce qu'ils sont. LA PERSECUTION RELIGIEUSE EN SUISSE. Berne, Janvier 1874. La question religieuse nous deborde; du Léman au lac de Constance on nes'occupe pas d'autre chose; la révision elle méme dont la discussion a cotnmencé hier au sein des Chambres fédérales, ne réussit pas a captiver l'attention du public. La Suisse est un vaste concile anti catholique qui recoil le mot d'ordre a Berlin. Le gouvernement de Berne a élaboré une nouvelle loi ecclésiastique, qui met les deux cultes, Ie culte protestant et le culte ca tholique, dans un méme moule. D'après cette loi, la paroisse est souveraine en m'a- tiére religieuse; elle nomme et révoque son curé, tranche les questions de discipline el dedogme, si bien que s'il se trouvait dans une paroisse une majorilé pour voter qu'il n'y a ni ciel ni enfer, le curé serail obligé de conforiner son enseignemenl a cette déci sion. Le curé ne peut avoir aucune relation avec une autorité supérieure (lisez l evéque et le pape,) qu'avec rassenlimcnt de la pa roisse et du gouvernement. J'ai dit que la loi fait la paroisse souveraine: je me trompe. Elle sera souveraine si ses decisions sont conformesaux vues du Conseil d'E'at: sinon, ce dernier se conserve le droit de reformer les decisions paroissiales. En réalité, c'est done I'Etat qui est souverain de tous les cul tes en matiére disciplinaire, de juridiclion et de dogme. En dépil des déclarat ions pacifiqucs qui se siiccédent, soil a la tribune, soit duns la presse officieuse, l'opmion persiste a rie pas se rassurer et a entrevoir dans un procbain avenir de redoutablcs complications. II est certain, en eff'et, que la Prusse use de la preponderance issue de ses succes mi li taires avec une hauteur et un despotisme qui ressernbleront bientót a de vérilables provocations. Quoi qu'on en ail dit, la Belgique n'a pas été, en dépit de sa neutralité, abritée conlrc ces procédés comminatoires; mais le cabinet de Berlin les emploie surtout a l'égard de la France. On dirait vraiment qu'il vent voir jusqu'ou les vaincus de Sedan pousseronl 1'humihTé de la défaite et la résignation de l'impuissanee. Des renseignements que nous avons recu hier de Paris, et de la meilleure source, nous permettent de reeueillir queiques synip- lömes nouveaux et bien caraclérisliques de I influence de M. le prince de Bismark sur le gouvernement de Versailles. Ce n'est pas seulement des poursuites con tre lel ou tel évèque qu'on demande au cabi net de M. de Broglie; on vcut qu'il s'associe desonnais, par sa politique extérieure, a la guerre déclarée a la Papauté par l'Empire protestant d Allemagne. Notre correspondent nous affirmc que, dans eet ordre d'idécs, la Prusse secomlée par l'ltalie aurait oblenu deja de notables concessions. On raconle, sans detour, a Paris et a Versailles, dans les cereles les mieux informés, que bientót /'Orisxoque sera rappelé de Civita- Vecc/iia, quebien- tót a us st M. de Concedes sera rappelé de Home et que (ambassade francaise auprès du Suint-Siége sera supprimée. Par bientót on entend avant deux mois, et I'on a joule que Ie désir d étouffer des protesta tions importunes n'a pas été élranger a la fixation de la durée de la suspension iuflj- gée pour deux mois a CUnioers. Lors- que le fait sera accompli et que le coup sera frappé, qu'importeront alors les plamles tar dives des catholiqnes? Nous n'avons pas besoin de signaler la gravilé .de ces nouvelles qui, nouslerépélons, nous viennent de la meilleure source. C/'B»a*«bs H«a sae Les débals sur la question des cimetières se sont terminés it la Chambre. Chose étrange! le Progiès se declare satis- fait; selon lui, la question des cimetières a fait un grand pas: le ministère se rail ie a la thèse libérale, et proclame lui-mêine la su prematie de i'a ti tori té civile. M. de Landls- heere aurait déclaré, son langage élanl rati- fié par M. Delcour, qu'en tout cas c'est aux bourginestres qu'appartient le droit de desi gner Ie lieu de l'inhumation Ce que le Progrès oublie d'ajouler. c'est qu'apiés le discours coneiliant de M. le Minislre de la justice, qui a déclaré qu'il n'y a aucun désnecord entre lui et M. Ie Minislre de l'inlétieur, la Chambre a étéappeléea se proponeer sur l'ordre du jour motivé sui vant proposé pariVI. Rossius: La Chambre, n'approiivant pas les explications du Gou- vernemenl, passe a l'ordre du jour. Cct ordre du jour a été adopté par 3G voix contre 39. Piteuse issue pour la gau che et échec bien mérité! Voyez-vous d'ici le pourfendeur Bara et toute sa sequelle aboyanle «se refrongner en silence, com- prenant peut-élre, il Out l'espérer pour eux, qu'il est plus facile de dèelamer dans quelque club libéral ou maconique que d'agir en public. Et voila comment la question des cimetiè res a fait dans le sens liberal un grand pas... en armere. PATRIOTISME. Aprés la déelaration de M. d'Aspremont- Lynden, dit le l'rogrès, les journaux cléri- caux, s'tls ont pour dix sous de palriolismc au ventre seront un peu plus polis et moins compromellanls, lorsqu'ils croiront devoir s'oecuper des affaires d'Alleinagne. Peul-on espérer ijue le sentiment romain soit capable de tam de sagesse.... Cesouci, le Progrès I'a de commun avec le Journul de Gand, auquel il emprunte, (eest sa facon de rédiger,) ses meilleures diatribes contre la presse catholique, ainsi que contre Mgr I Archevéque de malines, coupable d avoir prié pour son i 1 lustre col- légue, I Archevéque de Posen, et d avoir admiré l'inébranlable courage de ce*corifes- seur de la foi. Ce qu'il est bon de ne pas oublier, c'est que l'honnète citoyen qui éprouve au Jour nul de Gand de si palriotiques angoisses et qui tremble, comme un bidet, devant le danger que court noire pays, devant noire neutralité compromise, devant l'mvasion de (élranger, n'est lui-mème qu'un élranger, un francais, s'il vous plait, qui tombe a cha que occasion cn admiration devant le despo- te de Berlin. Pour un palriote, en voila un. II parait au reste que c'est le propre des journaux libéraux de Belgique d etre confiés a la direction de patriotes.... élrangers. Ici, nous trouvons pour rédacteur en chef un Francais; la, un Prussien; ailleurs, un Juif plus ou moins Hollandais; ailleurs encore un Gascon, ou fils de Gascon. *Au Progrès nous trouvons des... Auvergnats ou des Iro quois a moins qu ils ne soient orangistes. Nous lisons dans Assemblee nationale'. Les radicaux ont leur prince, que tous ne reconnaissent pas encore, mais qui parait de temps a autre avec un manifeste a la démocratie. En ce genre, nous avions eu, I'an dernier, la lettre du prince Napoléon a M. Portalis. Le second message a pour inter médiaire une feuille révolutionnaire de pro vince qui se nomme la Volonté nationale. luvité par elle a s'expliquer sur une alliance possible des bonapart isles avec les conserva- leurs de la droite, le prince démagogue repousse netlemcnl cette alliance el préconi- se, a I'enconlre, une action plus vigoureuse de la démocratie contre une politique réaclionnaire et cléricalc» qui est, a sesyeux, le seul danger de la situation. Cette nouvelle lettre est tin symptome, cn ce sens que son auteur cherche évidemment a se poser, vis a-vis des nouvelles cou ches comme I'incarnalion d'un empire révolutionnaire dcsliné a satisfairc leurs liai- CIBQUE RANCY. Le cirque Rancy fera son début dans le courant du mois de Février et ne donnera que douze a quinze representations, un enga gement contracté avec radministration de la ville de Gand ne lui permetlanl pas de sé- journer plus longtemps a Ypres. Espérons que pour él re moins nombreu- ses, ces représentations ne Seront que plus brillanles. M. Rancy nous arrive de Malines. Or on écrit de cette ville: Les représentations du cirque Rancy ont décidémenl conqtiis la faveur du public; mais on doit convenir aussi que Ie directeur et sou personnel ne se sont épargné aucune peine pour arriver a ce résultat. Le program me est des plus variés el relcvé par des ac cessoires intéressants ou joyeux; lesdifférents sujets de la troupe rivalisent d'enlrain et d adresse, el plus d'un parmi eux est de première force dans la voltige,la haute école ou la gymnastique. Quant aux chevaux, cct élément éssenliel est complet et choisi', et, par exemple, il n'y a qu'une voix parmi les spcctateurs pour dire que les cinq élalons j dresses en liberie formenl un spectacle ma- gnifique et auquel il est impossible de ne pas 1 applaudir. L'enscmblc csl fait, cn un mot, pour assurer a l'enlreprise la foule et |a recette. Parnrrètéde Sa Majeslé, du 30 Janvier le sieur F. Beke est nommé membre de la' commission administrative de l'msi;tuij0r royale de Messines, pour un nouveau tern de cinq années, qui a pris cours le 31 h,.. cembre 1873. Par arrcté royal du 31 Janvier, sont nom- més membres des conseils de milice de |a Flandre occidentale et membres suppléains pour la levce de 1874, les conseillers provin. ciaux ainsi que les administrateurs commu- naux suivanls: Bruges Ostende. Président: M. E. baron Peers, conseiller provincial, Oostcamp. Suppléanls du président: lcr M. Ch. Jans sens, Ostende el 2-= M. J. de Th i ba uit dè Boesinghe, Bruges. Membre efl'eclif: M. A, Pecsteen, échevin Bruges. Suppléanls du membre efl'eclif: 1' M. J. De Leyn Vanhouite, bourgnieslre, Lapscheure. 2« M. F. Dugardeyn, éclievin, Oudcnbour"] Courtrai. Président: M. J. Slorme, conseiller pro vincial, Waereghem. Suppléanls du président: lcr M. L. Van den Bulcke, Belleghem, 2° M. F. Castèlein A velghem. Membre effectif: M. E. Ghesquiére, éche vin, Courtrai. Suppléanls du membre effectif: 1« M. II. Van der Plancke. 2« M. P. Dcbbaudl. Fumes Dixmude. Président: M. J.-B. DeGraevé, Stuivekens- kerke. Suppléanls du président: 1« M. E. Van Ilce, Furnes, 2'- M. A. Steverlvnck, Dixmude. Membre effectif: M. P. Gheerbrandt, Nieu- poi t. Suppléanls du membre effectif: lor M. A. Crévils, bourgnieslre, Wouinen. 2C M. L. Byckeboer, Adinkerke. Thielt Haulers. Président: M. J. Mahieu, Ronlers. Suppléanls du président: 1" M. J.-A. Op- somer, Denierghein. 2- M. A. Van Ooteghem, Ingelmuiister. Membre effectif: M. Cb. Stevens, Thielt. Suppléanls dti membre efl'eclif: ler M. V. Van den Bussche, Ardoye. 2" M. L. De Mue- lenaeré, écbevin, Tliiell. Ypres. Président: M. Ch. Devos, Poperinghe. Suppléanls du président: lci' M. J. Verbae- ghe Wervicq. 2t M. Ch. Bayarl, Passehen- daele. Membre effectif: M. L. de Gheus, bourg- mestre, Voorinezeele. Suppléanls du membre effectif: ler M. H. Peel Rousbrugghe. 2« M. F. Van Damme," Gheluwe. Le public est informe qu'un fauteuil méca- mque est mis en service, a litre d'ossai. dans ehaeunc des stations do Bruxellès (Nord) Bruxelles (Midi). Anvcrs, Gand et Liéue, pour servir a transporter, des voitures pu- bliques aux trains et des trains aux voitures pubhques, les personnes inalades ou iinpo- tentes. lis sont en tout temps a la disposition des voyageui-s qui se trouveront dans le cas do devoir s'en servir. L'usage en est gratuit: aucune retribution n'est exigible du chef dé lenr ef"Ploi- (ilIon,leur.) 3 p. c. (l'intépêts, 6 tiragas par an; 2 primes de 100,000 fr. Prix demission: "(V. 97,50 payables en 2 ans. Moycnnant Ie versement de fr. 17,50 on part ici po a 2 ti rages. On souserit sans frais cltez M. yoMC.K-CLEiWEST, Banquicr, rue de IKtoile, 4, a Ypres. FAITS DIVERS. Ce 10 Janvier 1874. a a L'Irlande continue a se dépeupler au profit prin- cipalement de l'Ariiériqne. Le Morniny-Pustde Londres, signale la publi cation qui vient d etre faite par les soins de M. Dunne", Ie statislicien de I emigration Irlandaise, do I élal correspoadöDt a Tannée 1878. 90,149 emigrants so.,1 partis d'I,lande. Ce résul tat, compare a celui de l'année précédente (1872) consume une augmentation de 12,047 individus sort is du pays. L'éimgration irlandaise, depuis le 1" Mai 1861, époque a laquelle on comm^pga a réunir les statis' nques du mouvement des départs, comprend un lolal tlo individus. On ne peut pas êti-e plus aimable el plus sin ce re de demandait hier une toilette nouvelle a son. mari. Mais ma bonne aniie, lui répondit-ïl, c'est 'a troisieme depuis deux mois, el m eonviendras.... '1 u me feras mourir, reprend M"" do H., en sanglottant, et tu verras que mon enterrément te coutera bien plus cher qu'une robe Je ne dis pas, continue le mari, mals c'est une dépense une fois faiie... Nous extrayons d'une lettre de Rome le cu- rieux récil qui suit A la réouverture de la session, le président de la Chambre ilaliennc a fail I'éloge du sénateur Bixio et lui a décernó le litre de grand patriolc et de gtaiul citoyen. Les grands hommes foisonnent,

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2