óconomiquemcnl ainsi a lours nourrissons, avec les ecus de leurs adversaires. C'esl du resle ccqui cxisic déja presque complètemcnt c( presque parloul. Ce pas nouveau fail dans'la voic dp pro- grèson ne s'y arrêlera pas. Nos prussiens de riutérieur, prcnani leur M. de Bismark ct les tyranneaux suisses pour modèles, s'cfTorceronl sans dome de les imilor el nous verrons Ie clergé catholique traité dans notre pays comme en Allemagne el en Suisse. Telleest raffligeante perspective qui s'ou- vre devanl nous si les liliéraux parvicnnerit, selon le voeu du clairvoyant chancelier do Prusse. a vaincre Ie dégout el la lassitude universels au niois de Juin. Que Dieu garde noire pays! LES MENACES DO PAN GERMANISME. La situation actuelle est grosse de périls et de menaces. La persecution religicuse prend un carac- tèrcde plus en plus aigu. Les prétres suisses soul traqués, lc clergé Beige est menace; les évêques francais sont rappelcs a l'ordre. La Prusse dicte scs ordrcs a tous les peo ples du continent; c'esl la guerre déclarce, guerre qui rentre dans un plan general, prevu et dénoncé par les catholiques alle- mands des Ie lendeinain du traité de paix. Déja les documents que Pon vient de trou- ver duns cerlaine correspondance ont jeté une étrangc lumicre sur la situation actuelle. D'après los paroles de M. de Bismark, on voit dans les événements qui viennenl de se dérouler Pidée qu'il poursuil, idéé préconcue I y a prés de quinze ans. On y voit comment M. de Bismark espère absorber successivement toutes les provinces qui avoisinent la Prusse, sans rencontrer jamais de coalition contre lui. Le grand empire que nous devonsfonder ifest pas une utopie, a dit un confident de M. de Bismark; nousavons les moyens en main. Pour eela, il suffit de ne frapper qu'u-n ad versa ire a la fois, et, pendant Pexécution, dendormir tous les atitres. En restant fidéle a ce principe, un peuple finit par dominer un continent... Il faut Lien dire que depuis buit aris, M. de Bismark a appliquê son systcme avec persé- vérance. Appelant fAulriche a lui, pour écraser Ie Danemark, ilaensuile tendu la main a la France pour écaser PAulriche; puis, fort de l'amilié,de la Bussie, il a écrasó la France; maiwtenant il s'aillie avec I'llalie pour Pachever; a-prés quoi il dévorera I'Au- triebe ct Pllalie mème. N'oublions pas que contre les forts de la t tic, il y a le Tout Puissant desCieux. Les colosses d'ici-bas out des picdsd'argilequ'une pierre d'en haul peut briser a Pinstanl. Bestons formes an milieu de la lourmente qui nous menace, el meltons avec le glorieux Ponlife qui nous donne Pexemple du cou rage dans sa prison du Vatican, ct avec le couragoux prélat que les shires du chancelier prussien ont trainé en prison, noire con- fiance en Dieu. ANGLETFRRE. On écrit dc Londres, le 6 Février, a 1'Union Je sors du meeting ct jesaisis la plume pour vuns Iransmettre tries impressions. Ma main tremble d'émolion et je voudrais faire passer dans cette lettre les sentiments qui nPagilent. Quel enthousiasme! Quelle furia pieuse! Et qu'on ne les allribue pas exclusi- vemenl a la nature iinpressionnable de Pêlé- ment celliipie. Cortes i! y avail des Irlandais en grand nombrc, mais il y avail plus d'An- glais encore; j'ai pu constater dc visa que Pélcmenl saxon dominail et qu'il étail aussi bruyanl, aussi démonslratif que I'autre dans l expression de ses sentiments de sympathie ou d'anlipalhie. Des tonnerres d'applaudisse- inents, des cris frénéliques saluenl le nom du Papc, celui de Parchevèque de Posen ou de Parchevèque de Cologne; des silTlels, des grogncments indicihles accueillaient celui de M. de Bismark. Tout semblail conspirer pour empècher le succes du meeting projeté: les elections d'abord qui préoccupenl tous les esprits en ce moment, et qui déliennent en Irlande ou dans les comics quelques-uns de nos meil- Icurs orateurs; puis un brouillard lei qu'on n'cti voit qu'a Londres s'élait ahatlu siir la ville et rendail la circulation uon-sculement d fftcile, mais périllcuse. Bien n'a arrèié nos catholiques. Longlemps avant Pheure fixce pour l'ouverture de la séance, la vaste salie de Saint-James'Hall (que les protestants n'a- vaieni pu rcmplir pour leur meeting) était comble. Un autre local voisin fut engage a la bine et aussilót rempli. Les abords des deux sa lies élaient assiégés. les trottoirs do Regent street emcombrés. Le bruit se répandil qu'iin troisième meeting allait se tenir dans I'Eglise catholique de Warwick street, située tout prés de la: en un instant, ce sanctuaire fut envahi. On dit que ccux qui ne purent v entrer allcrcnt tenir un meeting en plein vent dans Trafalgarsquèer; maisjen'aipu verifier le fait. II est tine chose qu'il importe de faire res- sortir, e'est quo ccllc manifestation étail cssenlielléinenl laïf/ue. L'miliative en avail été prise par Passocialion appelée Catholic Unionqui est uuc institution exclusivemeut [aïque. L'archevéque de Westminster et les évêques suffragauts avaienl été invités a ho- norer le meeting de leur présence, mais ils avaienl refuse, non certes par manque de sympathie, mais paree qu'ils ne voulaient pas qu'il It'll dit qu'il s'agissail d'une manifes tation cléricale. II y avail un certain nombrc de prèlros, mais je les ai remarqués surtout parmi ceux qui n'onl pu entrer et qui en- combraieut les escaliers de Sainl-J imesTIall. Uue autre consideration tpi'il ne faut pas perdre de vue, en envisageanl ce meeting, c'esl que ceux qui Pont convoqué voulaient surtout protester contre la manifestation de la semaine prccédente; ils avaienl a cceur de prouver que les idees étroites d'unc coterie n'étaient pas les sentiments de la majorilé du peuple anglais; lc rang illustre el le nomhrc des assistants ont démontré ce fait d'unc manière éclatante. On peut évaluer a douze mille les catholi ques qui orit pris part a la inamfeslation. Cetle grande voix sera-clleentenduc a Berlin? Puisse-t-elle faire rougir ces famcux juges qui aujourd'hui adminislrent Pmjustice! me sacré dc ces lieux qui furent lémoins des sonffrances du prince des apótres, de saint Paul, cl des premiers marty rs, sous prélexte de leur restiiucr leur aspect primitif. En un mot, la Rome chréticime do it disparaitre pour faire place a la Rome paienne d'au- jourd'hui el d'aulrefois. Conlinuons a enregislrcr les helles choses qui fleurissent dans la capilale qu'administre M. Anspach: on y rencontre des trails dc haute moralité qui doi'vent inspirer a M. Bergé une nouvelle sortie contre les Fla- maiids asscz malavises pour no pas vouloir vivre comine les lihres-penseurs donl ce monsieur est l'élu. Dans le dernier trimestre de 1873, Ie nombre de naissances a Bnixellës (faubourgs non compris) s'esl élevé a 1.S45, parmi lesquelles on ne compte pas moins de 410 hiuards; done, deux 5" de naissances illégi- times. Ce n'est pas tout: dans le mème trimestre, il y a eu treize divorces! C'esl a dire trcize families jetées (lans lc désordre qu'une pa- reille ithinoralité peut et doit engendrer. A lions, M. Bergé, encore une philippique contre ces crétins dc Flamands, auxquels le divorce est a peine connu de nom! CIIBONIQUE JUDICIAIRE. Victorine Mohimont, épouse De By, et Paul De By se sont pourvus en cassation contre l'arrèl de la Cour d'assises de la Flan- dre occidentale. ÉTATS DE L'ÉG. LI SE. Ou écrit de Rome, 31 Janvier, a I'Union: Uier a été consommé le sacrilege du Colysée, et la croix qui s'élcvait au milieu de l'arène a été renversée. II n'est pas jusqu'aux protestants et aux schismaliques qui n'aienl horreur de semhlahles infamies. La bonne population dc Rome est plongée dans le deuil el la desolation; on crainl que Dieu n'envoie de terribles chatiments pour venger les insultes qui lui soul faites. Ce qui est surtout revoltant, e'est de voir la prineesse Marguerite, a laquclle sa jcunesse, sou s<«.\e et son rang devraient imposer un pen plus de retenue, aller visiter les fouillcs. et assis- ter a la démoiiti ui des stations commc si lle eut voulu marquer son approbation d un lel sacrilege par sa présence. II en est qui s'é torment de voir lc peuple romain monlrer si pen de respect pourcelte prineesse et ne pas cacher mème la particuliere aversion qu'il nourril pour cllo; il n'y a pourtant tien d'élonnant a ccla. Quel respect peut on avoir pour une prineesse qui cherche tonics les occasions do s'afPichcr en libre-penseiise? Ponrquoi se plait-clle done a blesseren lott- le occasion les sentiments 'catholiques tie la population romainc? Personne n'ignore qu'a peine arrivés au Quirinal, elle a clmisi dc son plein gré pour son appartement person nel la chambre mème du Souvcrain Pontife; e'est elle qui a voulu que la salie du concla ve ft'tl convertie en salie de bal; e'est elle qui protégé I es écoles liberates et parfois proles- tanles ou Pon n'enseigne que l'irréligion et l'impiélé. Son grand-père, le roi de Saxe, est mort depuis trois mois a peine; sa tante, la comtesse de Syracuse, est motte d y a buit jours a peine; ccla ne 1'a pas empèchée de s'amuser bier soir dans les salons du prince Pallavicini; le deuil ne 1'a pas empè chée de danser loutc la soirée. De leis acles ne paraissent guère dignes assurémcnl de mériler ['affection et le respect. Quant a Pinulilité des fouilles faites au Colysée, que puis-je ajoulera ce que j'ai déja dit? Ces fouilles avaienl été faites en 1812, 1813 cl 1814, et non-seulement elles ne produisirent t ien, mais on dut se hater de les combler a cause des fiévres et des mias- mes pestilent iels que les eaux croupissantes exhalaient. Beaucoupde Bomains se rappel- lent avoir vu ces travaux pendant le pre mier Empire, ct le Saint-Père lui-mème di- sait bier qu'il avail vu ces fouilles soixante ans auparavant et qu'a celte époque ou ne pouvait pas approcher du Colysée qui res- semblail au fond d'un puils boueux. Le nouveau journal mazzinien, I'Italia del Popoioannonce que la croix doit disparai tre bien tót aussi du Capilole ef de Saint- Pierre, cl dn haul des obélisques. Les prèlres qui desservent la cbapelle batie au dessus de la prison Mamerline put été aussi avert is qu'on nc lurderu pus it cnlevcr lout entblè- NOMI.NATION ECCLÉSIASTIQUE. Mgr PEvéipic tlé Bruges a nommé curé a Wesiende, M. - Van Siceiihuy.se, vicairc a ücdclcin. €Sii'0!iii|3ic I a air. Le inoraliste du ProgrèsIe décrotteur des Van Morris cl consorts, qui présente le héros que Pon sail comme un modéle a la jetmessé libérale, lire la conclusion suivanle dc la condamnation dc M"'c De By, de sou fjIs Paul el (PAIpliotise de Kerckhove: Ainsi s'cst tléuoué ce tlrame qui ofiVe de noiDhrcux ciiscignoments, surtout aux parents (foi con/inil Icui s cn/unl.s a t en- xriyncmeiil des jésuih'S ou d dus étubUsse- ments d instruction t/uelcont/ues diriyé.s /oir des ci clésiuslii/ni's! C'esl saus doute uu avis que Pédueatenr liberal dotme a MM. Ju:cs Iweitis, Augusle llytidcrick. Jules Mazciiian. Augusle IF au- courl el anlres liliéraux bon teint, qui, mal- gré tpi'tls en aient. prcféicnt, i/s sur tuil poun/uoi el nous aussi, l'éducalion ca tholique a Pêducation libérale donnce par les écri vassiers du l'ioijrcs. LE TROISIÈME GRAND CONCERT DU CU It CLU MUSICAL. Adieu pnniers, vendangos sont faites! Voici acbevée la série de nos grands Con certs. Que de bons souvenirs, tpie tie belles espérances ils nous laissent! Jamais Cercle u'a eu saison mustcalc si richement dolée. Trois grands Concerts, des soirees pleines d'mlórèl el de charmes a la dotizaine, c'esl un conlingcnl musical que nullc Socicté ne fournit jamais. La plus cordiale entente et la plus sympathique direction peuvenl sett les procurer pared succes. Disotis-le lout tie suite. I'Orebestre a été admirable. Toutes les parties élaient bien pondérées; les attaques élaient vivos et les desinences pures; on aiinait sa souplesse et sa viguettr, sa délicatesse et son éelal; par- tont régnait un harmonicux accord! Toti- jours l'unité idéale se dégageait resplendis- santé et vivc de Pétonnante variété des notn- bres et des sons. Nommer l'ouverture du Pre aux C/ercs; designer les plus beaux motifs des Huguenots-, indiquer l'ouverture du Domino noir ct évoquer les chants les plus entrninanis d'Urnani, c'est rappeler un choix fait pour plu ire aux artistes commc aux plus simpjesaucliteurs. Nous louerons M. Jules Antony d'avoir dit avec beaucoup de cceur et d'accettl son chant de marin et de pére. Sa voix sympa thique et ses franches allures provoquent loujours les plus chaleureux applaudisse- menls. Dans la seconde parlie, unedouce cantilene,- empruntéea Popéra Sij'étais lioi, a mis dans un beau relief le cöié gracicux el délical de sou talent. L'amateur dont les chants exlialent lc sentiment et la poés ie du eoeur plait a l'égal de l'artistc. M. Louis Wenes, déja plus d'une fois npplaudi dans nos soirees, a hcureusement débulé dans nos coticerts. Les chants inólancoliques cl les plaïntivcs melodies vont bien a sa voix. M. Louis Wenes marchera a la suite de son fiére dans les voies du succes.Après la note triste il fallait les sons et les propos joyeux. M. Maillard a done fail de la gaieté, en venx-tu eu voilal Qu'ellcs ont défilé leste- meni et preslement scs tneillcures chansons. Facteur rural cacochyme grinchcux, cunscrit rural aussi, conducteur et Irondeur, M' Maillard est tin vrai l'rotée. Tout parle, tout pleure, tout rit en lui et lout fait lire! II est bouffe de haul en bas el il atteinl tous les succes du genre! Mais revenons a la musique sérieuse et de plus haute portée: M. le Directeur lleylbroecka qui re- vient une si large part dans les triotnphes de I'Orebestre a joué avec une netlcte et une verve rcmarquables le 51-' Air varié pour violon de Ch. de Bóriol. Le talent du profes sen r va «randissant avec lc succes tie scs éléves. II dispose en maitre de toutes les ressources dc son instrument cncbanleur. Aussi Pcuthousiastne do I audiloire tourna-t-il cn ovation. Un Quutuor de Lutgen, pour vu ohm, vio loncello, harmonium et piono fut admirable,- ment rendu par MM. C. lleylbroeck, E. Gai- mant. II. lweinsd'Eeckhoutte et M"c Cuignet, qui daigtiail de nouveau apporter a notre Concert son plus graeieux concours. Cetle belle Meditation fut, on peut le tlire, interprétée de mains de mttitres. M. E. Gai- mant inétie son violoncello comme, des sa première jcunesse. sou frère Arthur, aujour d'hui un des vifluoses les plus distingués des cours du Conservatoire, menail son vio lon. L'art est une tradition dans la familie Gaiinant et on applaudit loujours les fils avec un retour de sympathie sur le pére. II faudrait lout louer dans cette profonde el charmante Meditation, l'autcur qui a fait preuve d'une inspiration hors ligne, les in lerprèles qui y out mis une intelligence, tine pénélration et une sensibilité parfaites. Cba- cun y apportaitsa pensee nette, pure. vraie; chactin y inettait son expression propre, poétique,enthousiaste. De tonics ces heureu- ses convergences jaillissaient des gerbes do lumière, qui éclairaient des feux les plus ri ches la pensee du maitre el la faisaient ajipa- railre cotnme l'éclalanlé image d'une pensee divine!Voila bien la musique transccn- dante et véritablement ascencionnelle. Deux tics excellents interprèles de cette composition se lirenlencore entendre en duo concertant. M. hveins d'Eckhoutte tenait l'barmonium, Mllc Cuignet le piano. Qui redira les charmes de cel Adagio de Beet hoven, cello suavctc, cette grace, cetle simplicity si exquises; t|ui rclracera les riches méatidrcs de ce Mc nu el eer it par Gounod, et donl le style cotnme le t yiiitne scuible cm- pruiité aux anciens mailres, taut il est diffé rent des conceptions mudernes, taut il est riche et original dans ses l'autasliques dé- tours. Cette musique véritahlemenl classique avail aussi rencontré qualre mains dignes d'elle. La leiiommée de notre éminente pia niste s'étend de la Province a la Capitate. La reputation mttsicale et les qualitcs arlisliques de rcxcellent Vice Président du Cercle bril lont tous les jours d'un plus vif éclat. Mais l'heure nous Cichappe, et notre tribut d'admiration n'est pas payc a MUe Cuignet. L'artiste s'esl fait entendre settle. Elle a chan- té sur le piano VAdagio en la bèmol de Hum mel. Ce noble chant a été dotuié avec loute son ampleur, sa distinction el ses dclicales nuances. Dans cette composition, quelle in spiration, quelle viguettr, quelle beureu- se cüinbinaison tie toutes les forces du cla vier; dans Pcxécutiou. quelle sürelé, quelle aisance, quelle largetir magistrales! L'artiste nous a setublé plus grande, qu'on nous passe le mot, plus fttlguranle que jamais. C'esl du reste le privilege des grands talents d'éton- ner loujours ceux qui s'appliquent a l'ètude de leurs poéliques manifestations. Les applaudisscments finis, l'éminente pianiste s'esl subilement transportée dans une tont autre sphere. Nous la retrouvons sur les hauls lieux, d'ou la main de Dieu fait cottier et loinber les cascades. Ecoutcz el voyez, du glacier azure la cascade tombe. Elle se reléve el lournoie pourdevenir ruisscau ou torrent. La nature a fray aces eaux leur carrière. Eilcs descendent entte les rochers scjouent sous les grands sapins. J'entends ces eaux sonores, harmonicuses; je les vois blanches et écumeusesje les poursuis diaphanes luisantes. Chaque goulle fait sa note dans le grand concert de l'univers! Dans notre Con cert aussi, amant de gouites autant de notes enchanlées! Elles satflont, dansentet dófi- Icnt; ainsi conti Ie rtiisseau en son lit rocail- lettx! l.a basse tpti chante en accompagnant ces voix vivcs cl légcrcs, c'esl le vent qui souffle cl résotme a travers les sapins ct les rochers hérissés de ces rivcs. Buisseau rapi- de, gazouillez; souffles de l'air, chantez; courez ou sottfflez jusque dans la vallée pro fonde, ou Dieu vous mène féconder ce qui est aride, rafraicliir ce que consument les feux de l'été... La üescente du Torrent est de Sidney Sniilz. Comhien de fois l'autcur de ce petit poétne a dit descendre, le picd el le cceur létrers, ses clièrcs moutagnes d'Ecosse, quatid l'été eut change les lorrenis en ruis- seaux el cede au louriste un filet de chemin a cöté du filet et du chemin des eaux! Parlageons notre adiniralion enlre 1'arlisle qui a si bien compris ct uoté les voix de la nature et l'artiste qui a si bien reproduit un des charmes ties ecuvres du Créateur... La Direction du Cercle a remis a Made moiselle Cuignet un bouquet d'hontieuf et de flours; nous lui deccrnerions volon- liers la couronne loujours verte, les lauriers inunorlels Le 8 Février, tin vol a I'aide d'effraetion ct d'oscaladc a etc cotnmis an prejudice du sieur Pierre Van Move, charron a Locre. Les voleurs se sont introduits dans ladite de- meitre, en cassanl un carreau de la fenèlre de derrière, par laquclle ils sont entrés dans une chambre, oti ils onlenlevè une quaran taine de francs. Lisle des jurés de la 2u série de la l,c ses sion de 1874. de la cour d'assises de la Flandre occidentale, dont fouverture aura lieu le 23 Février, sous la prési- dence du coriseiller Coevoct. MM. II. Dierycx. orfovre, Ostende, L. Crépin. ingénieur en chef, Bruges. G. Huygbebaert, propriétaire, Hand zame, E. Mamet Van Heerswynghels, conseil- ler communal. Bruges. F. Mostrey, reeevetir des hospices, Bru ges. CbVan de Walle. propriétaire, Bruges. F. Sursan, nolaire, lleleliin. I,. Gilliodts, tloeteur en droit, Bruges. F. Gheysens, conseiller communal, Har- lebeke. Everaert Godderis, ebefde bureau, Bru ges. J. De Blauwe. avoenC Courlrai. E. Cltenol. litVelier. O-itetide. I'. Van lluele. luVelier. Bliinketibergbe. Delfosse-d'Espierres. rentier, Espierres. II. De C.oene. négocianC Courlrai. G.Tileca. briisseur. bangliemarek. C. Carpentier. propriétaire. Ypres. J. Van Nieuwenbuyse, propriétaire, Bruges. PI Larove. néffociant. Oudenburg. H. De Stoop, négociant, Bruges. L. Dit Wynter. négociant, Bruges. E. Van d(> Vyver, mareliand, Ypres. N. Mortier, propriétaire. Bruges. J. De Buck, hrasseur. Bruges. L. De Wille, euliivalèiir. Loo. L. Van den Peereboom, propriétaire, Ypres. E. De Crombrugghe. propriet., Bruges. B. Roelandts, négociant, Assebrouck. Sur roquèle de Messieurs Jacobs frères et Cic la Cour d'appel de Bruxelles vient, par arret dull Février, de lever le sursis de la Banque del'Union dotti le lerine legal n'ex- pirait que le 7 Mars prochain. Nous apprenons que le chiffre de souscrip- tions a I'emprunt de Bruxelles, recueilli a la Nouvelle Banque de l'Union, s'élève a 128,638 obligations. F A ITS DIVERS. GRANDE MAMEESTION CATIIOI.IQCE A LONDRES. 411 RES TI1TLAIRKS. J. Glorieux. nolaire. Courlrai. v r cJ L. Itaert. négociant. Courlrai. La statue tie Joanne d'Arc a Paris sera, dit-on, posée du '20 nu 2;i do ce mois, sur la place des Pyramides; mais peut être n'y aura t-il pas a ce sujet des fètes d'inauguration. Bien a eet égard n'est encore decide. Jeanne d'Atc est armee de blanc, e'est a-dire qu'elle est revètne de I'armure que porlaient les chevaliers; dans sa main droite elletienl l'élendard typique que lui ont tlonné tous les peintres. Kile est a clieval, nyant une sollc très-haule, selon la mode militaire de l'époque. Le tout est en bronze et d'un trés bel effet. A Livournc, le cercueil d'un chanoine que I'on poitait en terre a été insultó el attaqué a coups de pierre. Bentlus au cimclière, ce n'est plus le cha- noine mort soul qui a regu tie nouveaux coups do pierre, mais aussi les cbanoines vivanls, occupés a rend re les derniers devoirs a leur confrère défunt. La population est indignée d'une si otlieuse attaque et d'une scmblable profanation, la police était ab sente.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2