ES H U O ik-IlSEaiLG'. M iï I EXCELLENTE FATURE Au Clergé nu diocese de Tournai. T w M A E I G R A S 1VI M M M viens de sacrileges gate-lout guuslatori pour renverser Ie chemin de croix et abattre le signe de noire redemption qui s'élevait an milieu. Ah! ce sol, tout imprégné et enrichi du sang des marlyrs, crie vengeance devant le Iróne de la divine Justice! tres, ei fuile des prêlres en révolte contre le Saint-Siége. LETTRE EPISCOPALE La transaction proposée par M. le baron d'Anethan, sur la question des cimelières, a été condamnée par LEvèque de Tournai dans une lel I re que nous nous I'aisons un devoir de communiquer a nos lecleurs. Ce docu ment a une autorité d'autant plus grande et les enseignemenls qu'il conlierit sont d'autant plus précieux, qu'il a été écrit a Rome, le 3' Fevrier, e'est-a-dire Ie jour méme oil Mon seigneur Dumont a été recu par le Saint- Père. Le Journal de Bruxelles du 30 Janvier publie un projet de transaction, émanant d'un homme d'Etat bien connu, sur la ques tion des cimelières. Ce projet, nous regrettons de devoir le dire, ressemble a plusieurs aulres mesures prises dans cesderniers temps au détriment des droits et des intéréts de l'Eglise. II est inspiré par le méme esprit. II empiéte sur les droits des catholiques; il leur impose de nouveaux sacrifices. Nous ne voulons pas relever ici tout ce qu'il y a de hasardé, d'inconséquent et d'op- posé aux principes de l'Eglise Catholique, dans cette prétendue conciliation. Nous n'in- sisterons pas sur les théories propres a l'au- teurdu projet pour établir le vrai caraclère, selon lui, de Ia discipline de l'Eglise en ma- tière de sepulture, et les conditions requises pour jouir de la sépulture dans un terrain consacré a l'inhumation des fidèles. Qu'il nous suffise, Messieurs, de vous faire remarquer cette préteution inadmissible, de vouloir régir les maliéres religieuses sans l'Eglise et contre l'Eglise, d'invoquer des abus et des infractions comme une sorte de droit, de dénier a l'Eglise leponvoirde réser- ver a ses enfants fidèles la faveur de reposer dans une terre sanclifiée.par ses prièreset ses bénédiclions, enfin d'attribuer a l'EMt le règlement exclusif cl souverain des ques tions mixtes,erreur formellemcnt condamnée par le Saint Siége. On a violé les lois de l'Eglise et on continue de les violer sur plusieurs points du diocése et méme dans notre villc épiscopale. Nous prolestons, comme l'a fait dans des cas semblables le Cardinal Vicaire de Sa Sainleté, a Rome, a qui le syndic de la ville a donné satisfaction, quoique sous un gouver nement oppresseur. Veuillez, Messieurs, vous pénétrer de ces considérations, et user de loute l'autorité de voire saint ministère pour les faire passer dans l'espril des fidèles confiés a vos soins. Recevez, Messieurs, ['expression de nos sentiments les plus affectueux en N. S. f Edmond- Joseph, Evcque de Tournai. Donné a Rome, hors la porie Flaminienne, e 3 Février 1874. LA PERSECUTION. Promulgué Ie 31 Janvier dans le Jura, l'arrètè qui n'accorde aux curés révoqués que deux fois vingt-qualre heures pour pren dre le chemin de l'exil, a été scrupuleuse- menl exéculé. Menacés, en cas de résistance, d'arrestation par la force: armée, les victimes de cette mesure onl été demander aux pays limitrophes la liberie que la patrie leur refuse. De la fronlière, ils veilleront encore sur le troupeau confiéa leur zéle. Privés de leurs pasteurs, les fidèles se réuniront dans les habitations privées, dans les granges, sous des hangars, et la, le pré sident de la section locale du Pius-Verein dirigera les excrcices de piélé propres a rem- placer Poflice divin. Pour les inhumations, tout service d'un prétre intrus est interdit aux catholiques. A défaut d'un ecclésiastique soumis a l'évêque du diocése, les parents el amis du défunl organiseront un pieux enter- rement civil. Les apostats seront de même scrupuleusement écartés de l'administration des sacrements, et mème du lit des mori- bonds. Des prètres catholiques s'efforceront de parconrir la conlréea des intervalles assez rapprochés, afin de pourvoir aux besoins reiigieux les plus pressants. Voila, en abré- gé, la ligne de conduite tracée au peuple jurassien par les supérieurs ecclésiastiques legitimes; elle se résumé dans cette double prescription: fidélité a la religion des ancè- OU SONT LES MILITARISTES, LES PRUSSIENS"? Ne négligeons pas d'enregislrer, pour rinslruction etl'édification du corps electoral, les declarations et les aveux fails par la gau che dans la séance deMercredi, relativemenl aux vues du parti liberal sur la reorganisa tion de la garde civique. Tandis que le gouvernement refuse formel- fement de convcrtir la milice citoyenneen une seconde armée et d'augmenter les char ges qui en résultent. Ia gauclie se rccric vivement contre ces desseins du ministère: M. Malou soutient avec raison que le projet de faire camper chaquo année la garde civi que pendant un certain nombre de semaines, ne serail pas adopté par la Chambre, et a deux reprises partent de la gauche les pro testations les plus vivos contre les assertions de 1'honorable minislredes finances. Mais nos adversaires vont plus loin encore: M. Rogier declare netiemelii qu'a son avis il faut envoyer chaque anuée le premier ban de la garde civique pendant plusieurs jours au camp de Beverloo, et il signale comme de mauvais citoyens, mdignes du nom de Bel ges, ceux qui n'approuvcraienl pas cette me sure. Citons ses paroles d'aptés les Annates purismen tui res. Elles inéritent cette mention spéciale: «La commission,dans son projet,ne propo se nullement de transporter,et d'exercer tons les ans au camp une armée de cent mille gar des civiqnes. Les exercices du camp onl été réservés pour le premier ban de la garde, compose de la jeunesse du pays, auquel s'ad- joindraienl les corps spéciaux. Or, présenter cette innovation, comme une charge accablanle pour le pays, c'est ane grande exagération. Notre jeunesse se RAIT CIIARMÉE d'aLLER PASSER, TOU'S LES AXS, DIX OU DOUZE JOURS AU CAMP. A I, ÉPOQUE DES VA- cances (Interruption.) Oui, s'il y avail des jeunes yens, qui déclineraient cette v/turye comme accablanleil fuudrail les désuvouer comme Beiges. M. Guillery. Trés bien! M. Rogier, on le voil, n'y va pas de main morte: d'un trait il dénie tout patriolisme aux personnes a qui il répugnerait d'aller jouer au soldat pendant une quainzaine de jours au camp de Beverloo. Mais le député de Tournai a-t-il une cannaissance exacte de ce que produirait pa rei I le mes ure? Nous ne le pensons pas: eh bien, qu'il laisse la ses illusions chauvinistes, elles ne sont plus de son age, et nous afiirmons que le ministère qui parviendrait a faire adopter une loi dans ce sens, sera it culbuté au premier scrulin qui s'ouvrirait par le renouvellement partiel des Chambrés; c'est ainsi qu'on lui pronve- rait combien la jeunesse serail churmée d'aller camper tous les ans au camp de Beverloo, comben ce service serail popu laire. II importe de remarquer que les idéés de M. Rogier n'onl été conlredites par aucun membre de la gauche: au contraire M. Frè- re-Orban a déclaré qu'il foul obligor les citoyens a supporter les charges persqnnel- les, el M. Guillery a abondé dans le sens de M. Rogier. Cilons également ses paroles: «Pour moi,le système que préconisait 1'ho norable M. Rogier avec la chaleur de sou patriolisme et son experience d'homirie d'E tat, me parail bon, lorsqu'il disait qu'on peul demander aux jeunes gens de passer quinze jours au camp. Ce qu'il fuut pour organiser la garde civique, c'est suivre le système qui a si bien réussi dans les compa gnies spéciales.» Voila done ce qui est entendu: si les libé- raux rentraienl au pouvoir, ils enverraient les jeunes gens de 21 a 30 ans camper cha que année a Beverloo, et ceux qui trouve- raient que cette mesure révollanle, nuisible aux intéréts les plus vilaux du pays, désor- ganisant et les services publics et les admi nistrations particuliéresceux-la seraient flélris comme de mauvais citoyens. Les élecleurs prendront note de cette dé- lermination formelle de l'opinion libérale. (Paine.) pouvons dire que nous secourons directe- meni et indireclement plus d'infortunés que ne Ie font toutes les autorités officielies en semble, mais nous avons négligé la presse, et je suis de ceux qui pensent que nous au- rons a nons en repenlir. Permettez mo| de répéter aux lecleurs de la l'aix ce que vous leur avez dit un jour: Ie plus urgent des de voirs de notre opinion, dans les circonstan- ces solcnnelles et décisives que nous traver sons. est de fournir aux principaux organes de la publicilé catholique les moyens de ne pas suecomber aux sacrifices qui vont, ce me scmble, leur ét re imposes par surcroil. Les sévérités judiciaires, ('application systémali- que de l'expédient hypocrite des dommages- intérèts, la persécution êtrangére, la persé- culion croissante dont vous èles l'objet, vous el Vos confrères, dans les lieux publics ou vous n'èles plus méme lolérés, d'autresné- cessilés.erxeore rendent nécessaire la création de ressources sérieuses, par exemple, d'une caisse pour le journalisme, afin decompen- ser plus ou moins les avantages dont jouis- sent nos concurrents, sans parlor ici de la caisse p'rn'sso-cosmopolite qui a fait merveille depuis 1866. Nos adversaires dans le terrible jeu de la lettre moulée savent le nombre de points qn'ils doivent gagner a presque toules les parties. La Paix a raison: il est plus que temps que les conservatevrs metlent la main a I'cevure. NECROLOGIE. Un télégramme de Rome, daté de Di- manche, nous annonce la mort du R. P. Jésuite Tarquini, créé cardinal par Pie IX, il y a a peine deux mois. Cli rosi iuj ui c 21> a e Le Proyrès commence a croire que Ie Gou vernement ponrrait bien irouver, cette an née, le nombre de remplacants qui lui sont demandés. Quelle conlrariélé pour le Pro yrès! II le croit pour deux raisons, dit-il. La première, c'est que le plus grand nom bre des eullivaieurs elail persuade que le versenient de 200 fr. avant le 22 Janvier, n'élait present que pour ceux voulant se faire rcinplacer direclcrnenl par le Gou vernement, or, par conséquent ces culti- vateurs so soul mis dans Ic cas de devoir servir personnellemeiii. Nous compre- nons parfaitemcnt qu'un certain nombre de personnes aienl pu ignorei;, d'une maniére absoluéi, la prescription do verser 200 fr. au préalable pour s'assurer le droit de rempla cement; mats il nous parail rail plus qu'é- trange que la plupart desculuvateurs eussent été mformés que Ie verse ment préalable de 200 fr. étail requis pour se faire remplacer par Ie Gouvernement et que ce versenient leur était inutile quand ils choisissaienl eux- mètnes leurs remplacants. Quels journanx, quelles autorités, quels agents, qui, en un mot, a pu leur faire croire a cede distinction qui n'existe pas'? La seconde raison alléguée par Ie Proyrès, c'est la facililé avec laquelle le Godverneinent admet les ootoniabes a primes. Le grand malheur que I'on ne soil pas plus difficile pour I'admission d'un volontaire que pour l'admission d'un milicien La raison, l'équilé méme commandenl de teriir la ba lance égale pour I un et pour I'autre. C'est un des jusles sujels do plainte formulés con tre les membres mifilaires des Commissions de milice, d'avoir été dans Ie passé plus diffi- ciles pour l'admission des remplacants que pour l'admission des miliciens. Ce grief viendrait ainsi a disparailre. El le Proyrès se récrie contre ce retour a l'équilé et a la rai son! Pour nous, avec lout le public sensé, nous felicitons le Gouvernement d'avoir dé- terminé ces dispositions plus équitables et plus bienveillanles, dont personne ne saurait souffrir sinon le Proyrès. qui se dépite mi- sérablemenl de voir que tous ou la plupart des miliciens, y ayant droit, pouriaieut bien se voir remplacés au prix de 1,600 fr. au lieu de 3,000 ou 4.000 fr.comme le prédi suil le Proyrès! Des remarqnes bien judicieuses sont en- voyées a la Paix que dirige avec tant de talent M. le représentant Coomans. II s'agit du journalisme conservateur dans le passage que voici: Quel que soit le succès relatif des journanx conservateurs, ils sont bien loin d'obteoir dans nos rangs le concours mora! et financier que les diverses fractions de la gauche donnent aux leurs. Nous avons élevé d'admirables élablissements et nous FAITS DIVERS. V JE IS O I* I H Cl in éêne BINNEN YPPxE 5 Boterstraat. 1° Een HUIS, met grootc erve, aan de noordzijde der Boterstraat, N° 76, en koel spoort in de Beluikstraat; Bewoond door M,l,c weduwe Gorissen- Clinckemaillie en andere. 2° Een 11 ('IS en erve, X' 78, daar nevens; bewoond door Jufv. Rosalie Vermeulen. 3" Een IIUIS en erve, N' 80, daar aan; Bewoond door sleur DeWaere. Beluikstraat. 4° Een HUIS en erve, aan dc oost zijde der Beluikstraat, N°2; 'Titans ledig. 5° Een ander HUIS en erve daarne vens, N° 4; Bewoond door Mr Jus- ment. Lombaardstraat. 6° Een HUIS en erve, aan de zuid zijde der Lombaardstraat, N° 27; Bewoond door Gallier ine Platevoet. Nota. Dc voorschreven huizen kun nen gezien worden den Maandag en Dinsdag van ieder week, van 2 tot 5 uren namiddag. ZITTING. Deze verkooping zal geschieden, MAANDAG 23 FEBRUARI 1874, om 2 uren namiddag, ter estaminet Ant werpen binnen Yprc, door het ambt van den Notaris Ypre residerende. KANTOOR TE WATOU. VAMDE3MEERSCH, te Op DONDER DAG 26 FEBRUATt 11874, om 3 uren namiddag, tér herberg den Engel bewoond door de wed. Catternaeb, le Proven-plaats, Openbare licitatië verkooping van een behuisd, bebouwd en beplant HOFSTEDEKEN, gelegen te Proven, langs de Renin- ghedreve, in eenen blok, inhoudende onder grond van gebouwen, hove nierhof, boomgaard, gras en zaai land, 2 hectaren 22 aren 58 ccnlia- ren, bekend hij kadaster sectie C, N05 '218, 219, 220/221, 222 en 223. Thans gebruikt door den mcdegc- ree htigden si eu r Car oh is - Ilenricus Davrau, met .recht van pacht tot 1 Oktober 1877 mits 310 fr. 's jaars boven de lasten. Door liet ambt van den Notaris te Watou. 2,lc ZITDAG, VRYDAG 6 MAERT 1874, ten 2 urcn namiddag le Poperinghc, in deesta- minet genaemd VUnion, EindelykÊ Toewvzinc- der volgende goederen l°Eene allerbeste en nieuwbebouwde gelegen te Stavele, by het Stavel- hoekje, gróót 8 hectaren 78 aren 33 centiaren, gebruikt door Désiré Re. cour. tot 1 October 1882, mits 1300 francs 's jaérs boven de lasten. Staet op fr. 46,000. 2" 5 hectaren, 1 are, 90 centiaren WEID E, MAEIGRAS en "t A F/I L A N I) EN al aen een palende gelegen te Wcst- vletcren by de Rustjilaets, aen de Eikestraet, gebruikt door Fréderic Eieu, Petrus Lesage en Eélite Lefever tot. 1 October 1878, mits 598 francs byjare, boven dc lasten. Staet op fr. 17,700. 3° Eene partie groot, 1 hectare 75 aren 50 eeniiarhn gelegen te Merekiim by de drie Grach ten, palende van westen aen den Ypervaert, gebruikt door de heer Jules üeschodt, tot 1 October 1875, mits 250 francs by jare boven dé lasten. Staet op fr. 11,200. 4° Eene partie ZAEILAND groot 1 hectare 40 centiaren, gelegen te Poperinghe in den Haghebacrthoek Sint Jan, palende aen het Bcleed- straetje, gebruikt, door de weduwe van Franciscus Ilennin. tot 1 October 1878J mits 150 francs by jare boven de lasten. Staet op fr. 5,550. 5" Eene HERBERG en 3 IIÜIZEN met de Gronden gelegen ie Poperin ghe in de Casscl-, Cromberk- en Wa- toustraten. Bv plakbrieven breeder beschreven en verdeeld in 26 koopen. Voorwaerden m Hielen ten kan- toore van den Notaris b; RTEFJ te Poperinghe. ETUDE DE Mc 11 Ut N W H JK N Avouó d Ilazebrouck. LICITATION ENT RU MAJEURS ET MINEURS. BASLLEüL, SSMT-JANS-CAPPEL ET WESTöUTRE. «•Iiecj (ia.rtics teiTc a iabom* JaB'alBtia lésjiaiïaier ET letout dependant de la succession de il/"11» Julie Decreus, EN UNE CR1ÉE ET AUX ENCIIÈRES. E11 execution d'un jugement rendu par Ie tribunal civil d'Hazebrouck, lc vingt-sept Ueccnibrc mil-huit- cent-soixante-treize. lii: Jïaidi l®1 JMairs deux heures après-midi a Bailleul, en Enne des salles de la Mairic et par le Ministère de Me LOTTHE, Notaire en la dite ville, a ce com- mis par lc dit tribunal. L'on fait savoir a tous qu'il appar- liendta, qu'en vertu d'un juge.uent ren du par le Tribunal civil de première instance séant a Ilazebrouck, le vingt-sept Déeqmhre mil - huit - cent - soixanie-treize, dümenl enregislré el signifié; II sera, aux requète, poursuile et dili gence de: 1° Demoiselle Eugénie DECREUS, ma jeure célibataire coutnrière demeurant a Bailleul; agissant tant en son nom per sonnel comme héritière de la demoiselle Marie-Uabclle Julie DECREUS, sa tante,, décédée a Bailleul, qu'en sa qnalité de cessiotuiaue de tous les droits successils revenant au sieur Prosper DECREUS, cé libataire majeur domesiique demeurant a Lille, dans la succession de la dite de moiselle DECREUS, sa grande tante. Sl'R LA QUESTION DES CIMET1ÈRES. Messieurs M SITUATION DES PRÈTRES ET DES CATHOLIQUES DANS LE JURA. j» Trhte nouvelle pour les gourmets! Lecrevisse s'en va!.. La France en consomme nnnuellemenl cinq mil lions el demi. On massacre les jeunes. Or, c'est trés lenlemeiu que croil l'écreyisse. F,lie est marcliande au poiils de <i!5 a HS grammos, ct les sujets que nous voyons quolidiennenienl sui tes marebés, et qui pèsent de 10o a 120 grammes, onl dix ans. Celles qui aueignént 180 a 200 gram mes n'ont plus d'age... Cette lenieur dans la crois- cance fail que la France, cette grande consommalii- se, esi dépeuplée des belles écrevisses pied rouge, 11 si recbcrchées. Cellps qu'on consomme aujourd'hui viennent d'AHemagne. Les premiers envois de ce pays dalent de 1883 Paris a épuisé lour a tour la Hollande, les rives du Rhin, Bade, le Wuriennberg, le Hanovre, ete Aujourd'bui. les belles écrevisses viebnenl de la SIFsie et du duclié de Posen p.ar Berlin. N'esi-il pas temps enfin d'en arriver a l'élève des écrevisses, a leur stabulation, comme on tail in Cliine pour certains poissons domesh'qiics? Sinon, avnni- dix ans, Ic poiage a la bisque no sera plus qu'un rté'icictix... Souvenir. tin coq rèvèliileurUn fermier de Melan ges. prés de Paris, nomnié Lesaull, étail accuse par la rumcur pnblique d'avoir tué son enfant nouveau- iic el illégilime. Lc maire de In commune se rendit cliez Lesaü't pour l'inlerroger. II le trouva a table avec sès deux garcons de ferme. Lesaull rccut le maire avec un polilesse nhsé- quieuse, et I'inlfiiiortipil aux. premiers mots pour protester contre fes calumnies rfont il étail lobjet. Pourtuiil, dit le maire, la voix publique vous accuse? Qui c'est qui m'neense? riposla ironiquement Lesaull.,.. Piiurquo.i que vous ne diles.pas que moil coq 111'accuse aussi A ce moment, en offeret depuis le commence ment de font 1:01ionun coq cbantail d'une voix éclatante. Le maire regnrda marhinalcmcnt dans la basse- cour oti le coq faisail son vacai me. Ticns! ne pu I - it s'empêdiei' de dire, bien qu'a ce moment it pensal a des clioscs autiemetil sérieuses en apparence.comme ce cuq grutte fort le fumier Lesaull se précipitn a la fenolre, regarda, el le maire étonné Ie vit palir. lmmédiatement un trait de lumière traversa le cerveau du maire. L'enfant est sous le fumier, Hit il. Et regardant Ic fertnier dans le blancdes yeux: - Lesaull, dil-il, c'est la que vous avez cacbé le cadavre... C'est pas vrai! Inu la Lesaullj'vas v'as v tor de le cou a^ce có d'aialln-urj Via t'y pas une. affaire d accuser mfliomme parce qu'un có cherche su vie dans le fumier. Maisdéja les deux garcons dc ferme, saisis d'hor- reur, relou.rnaienl le fumier avec des fouches. A une prol'ondcur de trois piedson trouva un enfant nouveau né, liurriblcmciii iiiutdé. Lesaull el sa complice immediatement arrdtés, persistent a nier inalgré cette preuve accablanle. On demande un Agent actif pour representee une forle Compagnie d'assurances contre incendie pour la ville ei les environs S'adresser avec références, rue Van Lerius, 20, Anvers. van van den BmA'-raïggTM-t-' 'mm '.iw?-ju'jaiETrrra

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 3