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chertix au poinl de vue du libéralisme, de
la maladresse des gens que la rage du pou-
voir égare. Mon avis cn ce point s'aceorde
avec celui que les libéraux sincères et désïn-
téressés exprimcnt chaque soir a la lecture
des A nnales.
LE CAS VRAMBOUT,
Monsieur le Représentant,
Dans la séance de la Chambre du 7 de ce
mois, vous avez cru pouvoir vous snbslitucr
a M. Bara, pour répondre aux observations
si justes et si vraies que M. A. Visart avait
présentées relalivement au conflit qui existe
entre la députalion permanente et le gou
verneur de la Flandre occidentale.
Vous avez accuse sans preuves, injurié
sans raison, dénoncé sans motif des fonc-
tionnaires protégés par une honorabililé
inconteslée, par un double mandat, celui
qu'ils licnnenl de leurs élecleurs et celui que
leurdonnent leurs pairs. Vous avez dit:
A Bruges, la députalion permanente,
loin de se monlrer accommodanle pour
«assurer une marc.be convenable des affai -
res, ne négligé aucune espéce d'occasion
pour chcrcber des diflicultés au gouver-
neur, et les discussions out dépassé en
violence et en taquinerie tout cequi s'est
rencontré ailleurs.
Voudriez-vous, ou, pour mieux dire,
pourriez-vous, M. le Représentant, indiquer
une seule affaire entravée par la deputation
permanente? citer une seule occasion oü,
sans motifs sérieux, elle ait cbercbé des
diflicultés a M. Vrambout?... Non; et je puis
vous en porter hardiment le défi.
Vous parlez de violences, mais cere
proche convient-il dans Ia bouche de celui
qui sert de substituant a M. Bara, le plus
virulent des membres du Parlement?
Vous avez dit, M. le Représentant, ne pas
vouloir discuter les causes qui divisent la
députalion de la Flandre occidentale et le
gouverneur de cetle province, et ici je
reconnais que vous failes preuve d'une
grande prudence, que vous étes un avocat
sinon habile, du moins circonspect, elassu-
rémenl, M. Vrambout allumera, sinon un
cierge, du moins certains lustre et girando
les en votre honneur.
Mais pendant qu'ils bnilenl, ne ferions-
nous pas chose utile en cherchanl a éclaircir
quelquepeuce qui divise In députalion per
manente et le gouverneur? Cela peut se faire
sans violence ni taquinerie; aucuns méme
prétendent que si, pendant voire séjour au
département de l'intérieur, vous aviez eu
des yeux pour voir el des oreilles pour en
tendre, nous ne serions pas anjourd'hui té-
moins de ce que I bonorable M. A. Visart a dit
èlre la violation répétée de la loi de comp-
tabilitéCemploi illegal des sommes appar-
v tenant aux fonds spéciauxlu coufusion
des recettes el des dépenses diversesen
un mot, les irrégularités les plus ènor-
mes, devenues une pratique de tous ies
jours; car sachez-le bien, M. le Représen
tant, c'esl sous votre ministère comme sous
celui de MM. Van den Peereboom el Rogier
que ces irrégularités énormes onl été
commises, ont pris de l'exlension, el si l'es-
prit de parti ne vous avait pas aveuglé alors,
il n'y aurait eu anjourd'hui ni discussions
vives ni conflits déplorables.
Mais vous n'avez pas fait jadis volredevoir,
M. le Représentant, et vous en voulez main-
tenant a ceux qui refusent de trahir le leur!
Vous les accusez la oü ils ne peuvent se dé-
fendrc. Cela est-il juste, cela est-il raisonna-
ble, cela est-il convenable?
M. le gouverneur de la Flandre occiden
tale a distrait des fonds locaux une somme
de fr. 13.220 96 el il Pa appliquée en grande
partie a des dépenses qui n'incombenl pas a
ces fonds,
La députalion permanente soutient que de
cetle somme 0,200 francs doivent faire re
tour aux fonds locaux, dont elle a la gestion;
c'esl la une question de doit et d'avoir, et
vous osezdire, vous, ancien ministre que ce
sont des taquinerics el des violences!
Mais snpprimez done loutes les régies de la
compiabilité établies par la loi, ouvrez aux
fonctionnaires les porles toules larges des
caisses publiques, et en avant le bastringue
ofTiciel!
M. le gouverneur a violé Part. 16 de la
loi du 15 Mai 1846, aux térmes duquel il est
jnlerdit d'accroitre les credits
par des ressources particulières: il est aidé
en cela par un homme de pa i I le, qui cert i fie
avoir vendu et livré a la province deux gla
cés qu'il n'a ni vendues ni livrées; M. Vram
bout accroit ainsi-*son budget économique
par des ressources particulières, et vous, si
inéticuleux a Pendroit de vos adversaires,
vous ne trouvez rien a red ire a ces énor-
mités! b A vos yeux comme a ceux de M.
Bara, c'esl user de moyens déloyaux, que
de réclatner contre la violation de la loi!
Autre fail qui peul servir de pendant a
l'affaire des glacés, payees deux fois. d'abord
par PEtat au sieur Mazeman-Van Troosten
bergbe, et ensuite par la province au sieur
Moeke.
Eu 1856, M. Ie baron de Vrière, alors gou
verneur de la province, acheta, en vente
publique a Gand,un lustre et six girandoles,
qui furenl places dans la salie des délibèra-
lions du conseil provincial; le lustre coüta
860 fr. les six girandoles, 235 fr., plus, 10
p. c. de frais, soit 103 fr. 50 c., total, fr.
1.138 50. Cette somme fut payée parM.de
Vrière au moyen des fonds de PEtat compris
dans le budget économique.
En 1864, M. Vrambout, commettanl une
autre infraction a Part. 16 de la loi sur la
compiabilité du 15 Mai 1846, vendit a la
province Ie mème lustre et trois seulemenl
des nièmes girandoles, au prix de 938 fr.
02c.; mais ici encore parut un homme de
paille: le sieur Van Troostenbergbe fournit
le lcr Mars 1864 unc facture certifiant sin-
cère el veritable qu'il avail vendu et livré a
la province un lustre en fer de fonle doré,
pour 800 fr., et trois girandoles, pour 138
fr. 02 c.
Or, le sieur Van Troostenbergbe n'avait
livré ni lustre ni girandoles; néanmoins le
10 Mars 1864, M. Vrambout, comme prési
dent de la députalion permanente et M. De
Schryver, comme greffier, approuvérent la
décla rat ion du sieur Van Troostenbergbe,
qui, transmisea la Cour des Comptes, fut
liquidée, et ce dernier recut uneordonnance
de paiemenl de 938 fr. 02 c. pour des ohjets
qu'il n'avait pas livrés.
Toutcs les réflexions qu'on a faites a propos
de l'affaire des glacés sont applicables a
l'affaire du lustre et des girandoles, et le
sieur Moeke peut donner le bras au sieur Van
Troostenbergbe.
Comment, M. le Représentant, appréciez-
vous ces fails? Comment jugez-vous ces hom
mes de paille qui viennent a point nommé
certifier des cboses évidemment fausses? Et
quelle opinion vous faites-vous d'une admi
nistration dont le chef approuve par sa signa
ture des lectures ficlives?
on s'en prend a l'employé coupable et non a
ceux qui révèlentses menées.
Je vous en fais juge, M. Ie Représentant,
quelle conduite avait a tenir la députalion
permanente devant le déficit exislanl dans
la caisse des fonds locaux et en présence
d'une double violation de la loi sur la comp
iabilité? Devait elle se taire cl fermer les
yeux?
La disenssion qui a eu lieu en Juillet der
nier au conseil provincial prouve que, dans
diverses séances' non publiques, la députa
lion permanente a fait l'impossible pour ne
pas éjbruiter l'affaire et pour la terminer a
l'amiable. L'audace de M. Ie gouverneur y a
mis obstacle, et moi-mème, je n'aurais pas
mis au jour l'affaire du lustre et des giran
doles si, de concert ou non avec M. Bara,
vous n'aviez pas imprudemment attaqué et
injurié les membres de la deputation per
manente, qui jouissent, eux, del'eslimeel
de la confiance publique, et qui font leur
devoir en s'clTorcant d'inlroduire de l'ordre
dans la compiabilité provinciale.
Et croyez-vous, M. le Représentant, que
ce soient la les seuls fails qui puissent con-
fondre vos assertions si légères? Si oui, vous
vous trompez graveinent: M. Visart a fait un
tableau exact des irrégularités repréhensibles
qui existent dans le gouvernement provincial
de Bruges, et chose significative, que vous
eussiez dü méditer avant de parler, jamais
aucun organe de la presse libérale n'a osé
discuter les fails dont j'ai l'bonneur de vous
ent reten ir.
Serez vous plus courageux que les feuilles
de voire parti? Acceptez-vous la discussion
sur le déficit des fonds locaux, sur l'affaire
des glacés, du lustre, des girandoles et sur
rriainte autre? Pour ma part, j'en serais heu-
reux, et si vous le voulez, nous parterons
sans haine et sans crainte, nous recherche-
rons la vérité, toule la vérité el rien que la
vérité. Je me constitue l'avocat d'icelle; vous
serez celui de M. Vrambout, et le public
jugera. J'attends yotre réponse.
Agréez, M. le Représentant, l'assurance de
ma considération distinguée.
Le Directeur de la Patrie,
amand neut.
La première est l'éducalion des femmes,
La seconde la vanité des classes, qui,
aprés avoir abatlu les abus, non pour les
dètruire, mais pour s'en emparer, sont
devenues Faristocratie bourgeoise.
On a abandonné l'éducation des filleset
des femmes a la routine, a laquelle on dé-
robe les garcons.
Aussi, sans écouter certains énergumè-
nes, les ultras de Emancipation des fem-
mes, qui comme tous les ultras perdent
plus ou moins sciemment les procés qu'ils
plaidentpar cela seul qu'ils les plaident,
il ne faut pas que loutes les femmes soient
avocates, conférenciéres, sénateuses, etc.
Mais, il faul leur faire l'bonneur et leur
rend re la justice de ne pas cultiver seule-
ment leur corps, il fa ut s'occuper de leur
instruction, non pour en faire des pédan-
tes, mais pour cn faire des ètres raisonna-
bles.
Et alors les jésuites seront, non pas
chassés du pays, mais chassés des cccurs
el des esprits; ca, c'esl a perpétuité, c'esl
une condamnation qu'on n élude pas.
Qu'ils reslenl ensuite dans le pays si ca
leur plait, on ne s'irritcra plus, on lira.
El voila encore! Catholiques, nous som
mes avertis. Voila la mouche ou la guèpe
qui pique nos libéraux!
Admettez-vous que M. Vrambout ait signé
ces factures sans discernement, comme il l'a
prétendu? Mais dans ce cas, il vous reste a
expliquer comment il a entretenu sur l'affai-
re des glacés une correspondance avec la
Cour des Comptes, correspondance dans
laquelle il atleslait faussement que la vente
des glacés,par le sieur Hocke avail fait l'objel
d'une convention verbale préalable, alors
que le sieur Hocke je le répète n'avait
ni vendu ni livré des glacés.
Je ne suis pas si étranger a l'administra-
tion pour ignorer qu'un gouverneur peut
signer des pièces qui engagent, sans qu'il le
sache, sa responsabiljlé; mais dans ce cas,
NOMINATIONS ECCLESIASTIQUES.
Mp;r TEvéque de BrügesViïommé vicaire a
Ofdelein, M. I'olydore De Cuypere, prètre
au Séminaire.
Coadjuleur de M. le curé de Sl Jacobsca-
pclle, M. Callceuw, prètre au séminaire.
RÉPONSE AU PROGRÈS.
La note suivanle a été communiqtióc,
Luudi dernier, a I 'Echo du Parlement, qui
s'esl abstenti de la reproduire:
D'après un article inséré dans I'Echo du
Parlement d'hier, Ie désarroi qui régne
«dans ('administration des chemins dc fer,
doptiis ravénemenl des catholiques au
pouvoir, ne fail que croitre el embellir,
el l'ou en tronve la preuve dans un retard
de 25 minutes qui se serail produit, le 14,
dans l'arrivée a Bruxelles d'un train venanl
d'Anvers.
L'adminislration, sans examiner si le
fait suppose établi justifierait l'appréciation a
laquelle il sert de base, cn a vérifié l'exacli-
tnde et il se trouve que tous les trains partis
d'Anvers pour Bruxelles le 14 sont arrivés a
t'heure réglementaire. Monileur
des budgets
Clii'onlqtie locale,
Le Progrès vise au sérieux, et tombe cn
plein comique. Ecoutez-le plutól dénoncant
ces obscurantius qui se notmnent catholiques
el font cent fois plus que les libéraux pour
l'enseignement a tous les dt'gtés; qui, dans
toules les sphéres de l'enseignement ont.
lofHe proportion gardée, deux foisaulant de
succès quë les libéraux; qui IVmportenl par-
iout dans les examens et les épreuves acadé-
miques; écoutoz Ie Progrès
La question de l'enseignement sera un
sujet inépuisable de discussions, pour la
Chambre, tanl qu'il y aura, dans notre
pays, un pa rij qui veut restrcindre, dé-
truire mème iVnseignement offictel (lisez:
b Censeignement irréligieux); tanl qu'il y
aura des gens qui onl intérèt a meltre la
lumiére sous Ie boisseau, a propager l'i-
gnorance cómme nous voulons répan-
dre ['instruction; a laisser le champ
intellectuel cn friche, tandis que nous vou-
Ions sa culture; a préfèrer les orlies, les
chardons, nourrilurë préférée des dindons
el desanes, aux plantes nourriciéres.
Et voila!
Et dire que l'éloquence du Progrès est
insuffisante pour obtenir du gouvernement
cinquanle nonvelles écoles moyennes et
l'organisaton de l'enseignement moven pour
les ftlles! C'est désespérant!
Mais pourquoi faut-il ces cinquante nou-
velles écoles moyennes Cl rórganisalion par
I'Etat de l'enseignement moyèn des filles?
Le Progrès va nous le dire, el ccci est
plus sérieux:
C'est dans les esprits qu'il faul luer la
puissance des Jésuites.
Pour la tuer, il n'est que l'instruction,
non-seulemenl l'instruction des hommes,
mais aussi el surtout cel le des femmes.
Les jésuites ne s'appuient plus aujour-
d'hui sur des croyances, ils s'appuient sur
deux sollises:
Dieu vient de rappeler a lui le R. P. Cy-
rillede St-Conslantin, dans le siècle Bernard-
Jean Feys, né a Dunkérque le 20 Novembre
1806. Après avoir mené dans le monde une
vie édifianle, il sesentit appelé a l'ordre du
Carmel, a l'époque oü celui ci revenait a
peine de se reconstituer en Belgique, aprés
les désaslres de la Revolution francaise. II en
recut le saint habit en 1833 au couvenl d'Y-
pres. Rempli d'ardeur pour le salut des
ames, on le vit conslamment exercer son
zéle a la plus grande édification des fidéles.
II passa les vingl dernièrees années de sa vie
a Ypres oü il laisse les meilleurs souvenirs
de vertn et de dévoueinent. Ce fut au milieu
de l'exercice des saintes functions du minis
tère qu'il fut atteint par la douloureuse mala-
die, qui le fii passer pendant quatorze mois
par le creusel des plus fotles épreuves, et le
conduisil au toinbcau le 13 Février dernier.
Vice-Président du corps de musique. Le Col
lége échevinal, les Conseillers communaux,
les Membres du Bureau de bienfaisance, Ie
Receveur communal 'accompagnaient la fa
milie. A leur suite venait une foule compacte
acconruc de toules parts pour donner au dé-
fuut un dernier témoignage d'estime etd'a-
iriitié, et ses adversaires politiqucs s'y con-
fondaient avec ses amis.
Un seul parmi ses collègues du Conseil
communal bonorait le défunl par son absten
tion.
Au cimetière, M. le Bourgmestre a rendu
un suprème hommage au Conseiller dont on
contemplail une derniére fois la dépouille
morlelle. Par des paroles bien senties el par-
faitement dites, il a fait ressoitir les belles
qualités, le caraelére franc et loyal de celui
qui savait si bien commander la sympathie
et captiver 1'amitié. Aussi, a peine agé de 26
ans, ses concitoyens envoyèrent M. Auguste
Herreng au Conseil communal avec la grave
mission d'v défendre leurs intéréts. Sur Ie
bord d'une tombe, la plus douce consola-
b tion eSt de pouvoir se rappeler le souvenir
des sentiments religieux, de la sincére
b piètc de celui dont nons pleurons la perle
b Cbrélien a la foi vive et agissanie, calholi-
b que sincére et convaincu, Auguste porta
toujours bien bant le drapcati de sa foi et
sul imposer partoul le respect de sescon-
victions religieuses. Ainsi s'exprima M.
le Bourgmestre. II rappela ensuite le coura
ge admirable avel lequel M. Herreng suppor-
ta les alteintes d'une longue et crtielle mala-
die; alors mème que lont éspoir deguérison
était perdu, il calmait encore par la séré-
b nité de son soiirire les angoisses et les
b anxiélés d'une éponse éplorée. b
Après M. Ie Bourgmestre, M. l'avocat De-
simpel, Président de la Société de Musique,
relraca en quelques mots les éminents servi
ces rendus par le défunl, qui était l'ainect
ia vie de la Société. b Aussi tous les mem
bres se souviendront longtemps de eet ami
dévoué, de ce conseiller prudent, de ce di
recteur habile, b Si la mort vient de nous
ravir pour toujours celui que nous-cspérions
voir longtemps encore iravailler au dévelop-
pement et a la prospérité de la Société d'har-
monie, notre amitié, noire reconnaissance
•lui survivra.
Oui, son souvenir restera vivantdansle
cceur de ses amis et sa mémoire leurrecom-
mandera de maintenir haul et ferme ledra-
peau dont il était le dévoué defenseur.
Par arrèté royal du 30 Décembre 1873,
est approuvé l'èlal de repartition arréléepar
la deputation permanente dn conseil provin
cial de la Flandre Occidentale et d'après
lequel les subsides ci-après indiqués sont
accordés, sur les fonds du trésor,entre aulres
aux communes dont les nomssuivent, pour
l'exécution de travaux d'assainissement:
Reningbe, 300. Dixmude, 500.
Moorslede, 448. Hooglede, 100. West-
roosebeke, 200. Siaden, 300. Beve-
ren. 300. Boesinghe, 500. Ypres,
1,000. Wervicq, 300.
Le 17 Février, est décédée, a Ypres, trés-
noble Dame Josephine Georgine-Antoinette
Comtesse de Bétliunc, Douairière de Messire
Camille-Fréderie, Comte d'Enneliéres, Cointe
d'Husl el du Sl Empire Roinain, née a Tour-
nai, le 1' Avril 1800. Des funéraillcs solen-
nolles out eu lieu bier, Vendredi, a Elverdin-
glie, résidence ordinaire de la Cotnlesse.
Toute la population était venue rendre un
dernier bonimage ii cette grande bienfaitrice
des pauvres. Anjourd'hui, un service dignc
du rang de la noble défuntc a cu lieu cn la
cathédrale de St-Marlin.
On nous écrit de Warnéton, 21 Février
1874:
Hier ont eu lieu les funéraillcs solennelles
de M. Auguste Etnile Herreng, conseiller
communal.
Tous les habitants de nolre ville ont tenu
a assisler aux obséques de eet boinme de
bien, aimé de tous pendant sa vie, regretté
de tous aprés sa mort. L'on peul dire que
jamais, a aucun service funebre, on n'a vu
une assistance aussi nombreuse, des regrets
aussi universels. La société d'Harmonie, dont
M. Herreng avait toujours été un des princi-
paux soutiens, ouvrail la marebe du Cortege
funébre. Le corps était porté par les mem
bres de la Société de Secours mutuels, les
Artisans de St-Pierre, dont le défunt avait
été président pendant prés de 10 ans. Les
coins du poële étaient tenus par deux Con
seillers communaux et MM. les Président et
ASSOCIATION AGRICOLE
DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES.
GRANDE FÈTE DU MERCREDI DES
CENDRES.
RÉSULTAT DU CONCOURS POUR LA RACE
CHEVALINE.'
PRIX DONNÉS PAR LA PROVINCE.
lr Concours. Etalons de race forte,
propres au labour.
1° Etuions de 20 a 30 mois.
1 concurrent,
prix: médaille en argent et prime de
1
200 frs. Decorte-Duytschaeve de Pope-
ringhe.
2" Etalons de 3 ans.
2 concurrents.
lr prix: médaille en argent et prime de
250 fr. Lemabieu de Langemarck.
2c prix: médaille en bronze et prime de
150 fr. Van Eecke, veuve de Langemarck.
3° Etalons de 4 ans au moins
et de 9 ans au plus.
2 concurrents.
lr prix: médaille en argent et prime de
400 fr. non décerné.
lc prix: médaille en bronze et prime de
300 fr. Verstraete Louis de Gheluwe.
PRIME DE CONSERVATION.
Vanneste Charles, de Wervicq.
Lemabieu Henri, de Langemarck.
Lemahieu Henri, dc Langemarck.
I.ETTRE A M. P1RMEZ, M KM Bit F, DE LA CHAMBRE
DES REPBÉSENTANTS.
Bruges, 18 Février 1874.
m m
- V v "v -
Cette correspondance a déja paru dans la Pa
trie du 24 Décemlire 1873. Je lu reproduis ici pour
voire inslruction:
o Bruxelles, le 23 Février 1804
ii Monsieur le gouverneur,
ii La Cour a l'lionneur de vous renvoyer ci joint
ii lecerliilcal de liquidation provisoire n* 18, émis
ii au profit du sieur Hocke, pour livraison, au prix
ii de fr. 4,001 fl8 de deux glacés deslinées a la
n salie des séances du conseil provincial, en vous
n prian.t de lui faire savoir si cette fourniture n'a
ii pas fait l'objel d'une convention préalable.
n II semble, d'ailleurs, qu'il doit y avoir erreur
ii dans l'indication de la dimension des glacés, celle-
ii ci paraissant peu en harmonie avec la somme por-
têe en comple.
ii L:) Cour des Comptes.
ii Le Président
(signé) Fallon.
Vrambout répondit comme
u Bruges, 27 Février 1804.
Par ordonnance,
Le Greffier,
(signé) Dassesse
A cette lettre, M
suil:
n Messieurs,
ii En réponse a voire dépêche en date du 23
ii courant, 2C division, n° 131,421, j'ai l'bonneur de
vous informer que LA FOURNITURE DE DEUX
ii GLACÉS deslinées a la salie des séances du con-
ii soil provincial, A FAIT L'OBJET D'UNE CON-
I. YENTION VERBALE.
ii Quant d la somme portee en comple, il n'y a
ii pas d'erreur: le prix det ylaces est calculó d'a-
n prés la dimension el celui des cadres d'après la
ii richesse et les ornements.
Le gouverneur,
(signé) B. Yramblut.
i - 4 -