VOQR DE EERSTE COMMUNIE: GEDACHTENISSEN NAPOLÉON III ET LE PAPE. On se souvienl du journal intéressant de M. d Ideville. II vient d'avoir sou complé ment: ce sont des lettres qui lui étaierit adressées de Home en 18G7 et en 1870, et qui sont publiées par lui (1 El les affirmenl qn'en 1870 il vavait entre Ia France, PAntricbe el l'Italie nn projet de traité par lequel la France abandonnait Rome aux llaliens moyennant un secoursdel50 mille hommes. Le iraité avail Tassentiment de ritalie et celui dé la France; il n'y man- quait plus que la signature de l'Aulriche. L'Autriche ne la donna pas, on ne sait pour quelle raison.-Et alors la France au lieu de livrer Ie Pape pour un profil, Ie livra pour rien. La dépêche annoncant le départ des troupes francaises arriva a Rome dans la miil du 25 au 26 Juillet. Or, le 29 Juillet, M. Emile Ollivier annoncail publiquemenua Faris qu'il atlendait pour rappeler les trou pes l'engagement de Fltalie de respecter la Convention de Seplembre. LTtalie n'avait done pas pris eet engagement le 29 Juillet. Dés lors, pourquoi le rappel élait-il annoncé a Rome a l'ambassadeur dés le 26 Juillet? Voila un des points sur lesquels iM. Olli vier pourrait jeter, dans son discours de demain, des lumières inlèressanles, et donl probable- ment il nesonfflera pas mot. Le gouvernement impérial se souciait peu que l'Italie promit ou ne promil pas; il con- naissait par expérience la valeur de ses pro messes. L'Italie, du reste, n'avait garde de les renouveler. La France lui avail présenté mie occasion, la Prusse la poussail a la saisir. Le 14 Seplembre, M. d'Arnim arriva a Rome en chaise de poste, les trains élanl coupés. II aurait voulu obtenir pour Victor-Emmanuel, l'ami de son maitre, une enlrée trioinphale, sans qu'il v eüt besoin de lirer un coup de canon. Le 17, tl convoqua le corps diploma tique et lui proposa de signer une Adresse au Pape en le suppliant de ne pas faire de resistance. Les membres du corps diploma tique refuséren!. M. d'Arnim resla en rap ports intimes avec 1'artnèe ilalienne. Le 20 Septembre, celle-ci étail dans Rome; en mé- me temps l'armée prussienne étail sous Paris. On s'est demandé ce qui serait arrivé si nous avions laissé le dra peau francais a Rome. Ou les llaliens l'enssent respeclé, et au milieu de nos désastres nous eussions conservé une g'-ande gloire. cel le d'avoir sauvé le Saint-Siege; ou les llaliens nous dé- claraient Ja guerre avec la Prusse, et peut- étre l'Aulriche, craignant-un conti11 général, se rangeail do notrc cóié; alors nous avions 50,000 ennemis deplus et 500.000 alliés. En tout cas, nous neponvions élre ni plus hallus, ni plus dépouillés que nous ne l'avons été, cl nous pouvions garder l'honneur. N'nus pouvions aussi mériter la bénédiclion du Dteu des armées. qui, dans celte guerre nefaste* a élé si visiblement conlre nous. APOLOGIE DU MENSONGE. On lit dans la Gazelle de France: II y a quelques jours, tin journal de pro vince nous metiait au défi de citer le passage des lettres de Voltaire ou se trouve une apo logie du mensonge. Nous avons retrouvé ce passage; il est dans la lellre a Thériot, datée du 21 Octobre 1736. Le voici: Le mensonge n'ost un vice que quand il fait du mal: c'est une trés-grande vertil quand iJ fail du bien. Soyez done plus ver- tueux que jamais. II fuut mentir comme un diable. non pas limidemenl, non pas pour un temps, mais hardhnml el lou- jours... Menlezmes amis, menlezje vous le rend ra i dans l'occasion. II n'est pas mauvais de rappeler de temps en temps la morale du grand homrne, que les libres-penseurs d'aujourd'hui veulent ab- solument nous donner comme un bienfaiteur de l'humanité. REMUNERATION MILITAIRE. II se trouve que le systéme critique si vivement par la presse libérale, a élé pröné et recommandépar qui? Par des mem bres de la gauche, nolamment par MM. Mo- reau, Allard, Muller, Vleminckx et Dè Vriè- re. En effet, dans le rapport présenté le 6 Mars 1869 au nom de la section centrale dont ces messieurs faisaient partie. M. Mul ler, rapporteur, énumére les motifs qui gui- daient la commission chargée de préparer Ie projet de loi sur la milice, les opinions diverses émises dans les sections et les votes préliminaires de la section centrale. Puis il ajoute: (ILes Piémontais d Home. Vaton, éditeur a arts D'aprés la commission de 1858, nnani me sur ce point, la rémunération doit sui- vre le service d'aussi prés que possible. Un avanlage, même beaucoup plus grand, mais éloigné ei éventuel, par exemple une rente viagére accordée a Page de 55 ans, ne répondrail point au bul qu'elle desire atteindre. Si Pon vent apporlcr au systéme actuel de recrutement un adou- cissemenl qui soit généralement ressenti el goüté par la population, il faut que lous ceu.x qui out honorablemenl servi recoi- vent rindemnité qui leur est réservée el qu'ils puissent en jouir sans retard; il faut qu'au service personnel se lie pour chaque milicien une compensation certaineelen quelque sorte immédiaie. Les votes préhnnnaires de la section cen trale sont résumés en ces tenues: L'unanimilé repoussait le systéme d'une rente viagére évenluelle sans autre rérnu- néralion; une majorité incontestable ne voulait pas d'une combinaison mixte entre ces deux modes et se prononcait pour une indemnité caleulée a raison de 10 fr. par mois de presence sous les drapeaux en temps de paix el payable un an aprés le congé délïnitif. Amsi c'élait de la gauche que partait le systéme proposé aujourd'hui par M. Delcour et que les élourdis de la presse libérale trou- vent immoral, dérisoire, ridicule! Sont-ils intelligents ces journalistes? Ajoutons que la commission de 1858 et la section centrale de 1869 repoussaienl le systéme de la rente viagére queM. Frére a fait adopter et que le ministère actuel propo se pour de trés-bonnes raisons d'abolir. Nous disons: pour de trés-bonnes raisons, et, en edel. voici celles que l'honorable mi - nistre de l'intérieur développe dans l'exposé des motifs du projet soumis acluellemcnt a la législature: Pour l'exécution de cette loi (celledu 8 Juin 1870, due a M. Frére). ou porie anuuel- lenienl au budget de la dette publique un crédit de 2 millions de francs, sous la rnbri- que: Fonds de rémunération des miliciens. Des comptes individuals sunt ouveris a ce jour pour 16.802 miliciens des classes de 1871 et de 1872. La complication de ce sys- lémeest telle, que rien n'est fail encore pour la classe de 1873. A l'époque ou la première rente prendra cours, il y aura environ 300 000 comptes individuels. L'intention du gouvernement n'est point d'effaéer de notie legislation le principe es- seuliel de la loi du 3 Juin 1870. mais d en changer radicalemenl le mode d'applic.aiion. La loi act «iel le n'exercéet ne peut exercer aucun effel utile, soit sur l'armée, soit sur la population. C'est une dépense perdue. Le premier résullat positif et sensible se fera ressenlir a partir de l'annee 1906. Parmi ceux a qui la loi promet cette re compense si longtemps dilïerée, li n'en est peut étre pas un sur cent qui le saelie, el parvinl-on a Ie faire coinprendre a tons, il en est bien pen qui s'en soucieraient. Selon les calculs présenlés dansles annexes au projet de 1862 et de 1864. le iloinbre des survivanls a lage de 55 ans et qui au rout droit a la rente est a pen prés de 61 0 q- La table de morlalité puliliée dans la stati-uque internationale donne un résultat analogue et nième un pen inoins favorable; sans opé- rer aucune deduction a raison Jn nombre d'invalides, ceile table constate que sur 1,000 jeunes geriS de 20 aus, 246 sont morts avanl I'age dc 56 ans. Les miliciens qui, pour apprécier lava leur de la recompense qui leur est promise, feraienl des calculs de probabililés, reeon- nailraieut done qu'ils out environ six chan ces sur dix de I'obtenir; mais s'il e»l vrai que l'Etat récoinpensera réellement un jour les six dixiémes des services qui lui out été rendus, ce calcul, exact sur l'enseinble, ne peul guére paraitre salifaisant pour I'tndivi- du el le laisse absolument indifférent. Nous sommes très-curieux de connaitre les motifs que la presse libérale apporlera pour conibattre ces raisons basées sur des fails el des chiffres. II est trés-facile d'écrire des pbrascs sonores el vides de sens, mais encore faut-il démontrer qu'elles sont de saison; c'est ce que nos adversaires out en core a opérer. Palriu de fr. 2 000,000 qu'on portail au budget depuis le 3 Juin 1870, pour la rémunération par la pension viagére des miliciens qui au- raient alleinl l'age de 55 ans. Aprés avoir fait remarquer qu'il n'y a point de raison d'allouer la libéralite de la rémunération aux families qui sont dans l'ai- sance, l'exposé des motifs dit qu'au lieu de laisser ('appreciation du fait, soit aux admi nistrations communales, soit a des commis sions, il a paru qu'il fallail prendre comme base légale le chiffre total des contributions directes. Rien n'est plus équilable que le principe de la rémunération donnée a la familie du milicien. Celle-ci est le plus souvent frappée, dans la personne de ses fils. d'une veritable expropriation forcée pour cause d'utiiné publique; ('expropriation de la bberlé. du travail, peut élre de l'avenir, de la mora I i té, du bonheur de sesenfants.choses pré- cieuses que le régime actuel de l'armée est loin de sauvegarder. Et cette expropriation, qui se fail par la voie du sort, serait sans indemnité, ni pour celui qui doit subir ceile immolation au bien pfiblic, ni pour ceux qui en ressenlent les fuiiéstes consequences. En fait, a l ageoü 1e jeune houuiirie est ap pel au service dans la milice, il n'est pas élabli; a de bien rares exceptions prés il ha bile avec Ses parents, et le produit de son travail, sinon en totalité. du moins parlielle- menl, aide au soutien de la familie donl il fait partie. D'aprés les moeurs el les habitu des nos populations, la presumption légale que Ie jeune liomme appelé a la milice con- courl par son travail au bien-étre de ses parents et de ses fi éres et soeurs sera presque loujours d accord avec la rea 1 iIé. Lorsqtïe le jeune hom me est appelé au service, c'est sa familie qui le plus souvent souffre de sou ah-enee el de la privation du fruit de son travail: lorsqué des attenuations, des congés extraoidmaires, sont deniandés, c'est aussi' presque loujours dans l'inlérèt de la famil ie. II est done a la fois utile et juste d'attri- buer l'indeuiiiité a ceu.x qui réellement, dans la plupart des cas, éprouvent le dommage inevitable occasionné |>ar l'appel du milicien. A Gand, nos amis out fait rayer des listes électorales soixunlesix faux élecleurs; I'As sociation libérale, a de son cölé, oblenu qaa- lorze radiations. Ou voit dés jors, ce qu'il y a de fondé dans les rodomontades du Journal de Gand et a quel chiffre se reduit Ie nombre res pectable (f élecleurs h es pea da/nes de res pect. rayés, selon YEloilea la diligence de ['Association libérale. D'aprés l'exposé des motifs qui accompa gne le projet de loi dislribué aux membres de la Chambre, le nombre de mois de servi- j ce a réinunérer, par année, pour la tolalilé des miliciens présents sous les arines s'élé vera a 238.180, ce qui, a raison de 10 fr. I par mois,portei ait la dépense a fr.2.381.800; mais le gouvernement comple suruneeor- laine reduction résultant du service des mi liciens dont les families pnyeront plus de 50 fr. de contributions directes, et il estime qu'il v aura lieu de supporter chaque anuée une dépense d'cnviron fr. 2,300,000, au lieu Nous lisons dans le Bienpal/Uc: Aprés huil jours d'attenie. nous Irou- vons enfin dans Ie Journal de Gand. une explication officietise sur les decisions ren- dues par la Cour d'appel de Gand en matié- re électorale. nolamment au sujet du R. P. De Costere el de M. Ie major Dupont. Au dire de la feuille doctrinaire, la con tradiction qu'on a relevée entre ces deux déeisions n'est qu'apparente. puisqu'il n'y a pas identilé de situations. Eu el'fet, Ie R. P. De Costere est Jé sa lie el M. le major Dupont est militairece qui, aux yeux de la Courd appel, dit le Journal de Gand. n'est pas la même chose. I,'explication estTumineuse. en vérlté, et nous nous demandops comment elle a pu échapper aux aristarques cléricaux qui out lelevè la préiendue contradiction des deux arrèts rendus par noire Cour d'appel. II y a longtemps én effet qu on aurait dü se dire qu'il n'y a aucune analogie possible entre Ie ca> d'un jésuite clérieal et celui d un militaire liberal. La Constitution proclame, il est vrai, l'égalité de tons les Beiges devant la loi sans en exceptor les Jésuiles mais il y a longtemps que nous avons changé tout cela! Les libéraux contraires a ia religion? i) Mais jetez done un regard sur le pays; partout vous voyez surgir deségliseset des cures nouvelles, faites avec l'argent du gouvernement et volées par les libéraux; dans notre pays ou l'esprit libéral a le des- sus, on ne voit que somplueux couvenlsel temples, payés par l'Etat et Ie bourgeois; notre Belgiqueest un paysdecocagne pour les rèvèrends péres et les prèlres; personne ne leur fait aucun mal; iIs sont payés de la grande caisse, ils sont considérés et hono- rés... el pourtant les libéraux sont con- traires a la religion!! Vous voyez done bien, lecteur, qu'on a calómnié ces bons libéraux. Eux molester la religion, alloiis done! mais ils conslruisent des églises, des presbytéres, de somplueux convents des convents aussi, notez-le bien; ils paient religieux et prèlres de la grande caisse les religieux aussi, enten- dez-vous! el les uns et les autres sonl par le fait de la sol licit ude libérale, considé rés el honor és. Si ce n'est pas cela. nous renoncoiis a comprcndre; mais, si c'est cela, c'est alïreusemeni niais. La rêpétition plait, a dit un proverbe la- tin, mais il borne la chose au bis, et il n'a garde de recommaiider les mauvaiscs plai- Sanleries prolongées. Nous conseiHons aux organes en question de ne plus parler des subsides accordés pour les èdifices du cnlle: ils pourraient déconsidérer leurs amis en leur faisant un mérite de ne pas élre des Vandales et d'avoir daigné se soumeltre a la loi. II faut. en vérilé, one bonne dose de pa tience pour lire ccrtaines choses jusqu'au bout. Voila un parti qui, depuis vingt ans, n'a cessé de conibattre l'Egiise, ses minislres, ses ceuvres, sa légilime et salutaire influence, de meltre desentravesa la charité. de travailIer sans relache a la secularisation de l'école, de violer les cimetières, et l'on viendra tont simplement nous dire: les libéraux ne sont pas les ennemis de la religion. Le libéralisme est la libre-pensée ou il n'est rien, el la libre-pensée a pour devise: plus de prêlre a la naissance, au mariage ni a la mort; mais.... les libéraux ne sont pas les ennemis de la religion! La lèpre des concents est incessamment signalée a la vindicte radicale, cotqi sur coup des dénonciations indignes jet tent des reli gieux innocents devant les Iribunauxet dans les jours de gnguettes émeulières l'ignoble hou! hou! a bas la calotte! sert de preface au bris des vit res des maisons religieuses; mais.... les libéraux ne son! pas les ennemis de la religion, et, au contraire, les prèlres el les religieux sont considérés el lionorés! La prière publique et les plus augustes cé rémonies soulévent des colères épouvanta- bles, et c'est faire oeuvre méritoire dans les rangs de la libéralerie ipie de rendre ridicu les un pélerinage ou une procession, quand on ne parvienl pas a les empècher; mais le libéral, animé d'un si étrange respeet pour le culle, n'est pas retmemi de la religion! Que lui faudrail il done de plus? La fa- culté peul élre de se plonger avec déiices en pleine perséculion? Alors encore, c'est l'his- toire de tous les persècuteurs, il n'aurait garde d'avouer sou hostilité. UN MODULE DE TOUTES LES PERFECTIONS. Ce modèle.cher lecteur, c'est le libéralisme point par certains journaux doctrinaires. Sujet digne des artistes, dignes du sujet. II y a plusieurs tableaux danscelle galerie. N'en prenons pour aujouwThui qu'iin seul, Ie premier, il en vaut d'aulres. Qu'on en j"fcrp: Combien de fois, les cléricaux n'ont-ils pas menti, quand ils disaient que les libé- raux élaient contraires a la religion. linuent a nous exploiter, ou donl Ie para- chévement se fait trop longtemps attendre. Nous avons d'autanl plus raison de l'es- pérer que toutes les considéralions émises par les Campinois mililenl également en notre faveur. Si les avantages de la nouvelle ligne a construire, au point de vuedu com merce et de l'agriculture, sont généralement reconnus, l'utilité commerciale induslrielle et agricole de la reprise de nos lignes et canaux, ainsi que le succés financier de l'opération ne sont ni conleslables ni contes- lés. La raison d'équilé el de justice distribu tive, invoquée par les délégués de la provin ce d'Anvers, est aussi notre grand argument. Les intéréts campinois, disont iIs, les intéréts des Flainands, disons-nous, sont tout aussi respectables que les autres inté réts nationaux, et nous trouverions étrange et injuste qu'un fit peser sur des districts jusqu'a présent déshérilés, l'espéce de servi tude résultant des faveurs accordées a des localités déjii bieii luties. Cette considération domme el efface touies les difficultés qu'on peut produireen semblable matiére, surtout quand elle se trouve ét re renfórcée par cette autre raison, également d'équilé naturelle, que la part raisonnable réclamée par nous aux largesses budgélaires ne sera aprés lout qu'tme faible compensation pour l'énorme surtaxe d'iinpöts que nos Flandres out in- duemenl payée pendant toule la durée du régne doctrinaire. Nous avons appelé récemtnenl l'attention de l'adminislration des ponls el chaussées sur le miserable état de la ehaussée de Menin a Ypres. Cette route n'est pas la seule, parait-il, qui réclame d'urgence des reparations de première nécessilé. On nous signale, entre autres, la route de l'Etat a partir de la Haute Croix jusqu'au pont de AVervicq, et la rue des I'igeons reliant la route de l'Etat de AVervicq a Confines, qui se irouvent égale ment dans un état des plus tristes: des grés difi'urmes el döfoncés, des bordures en saillie ou déviées, des accolements devenus impra- ticables, des flaques d'eau slagnanle, grace au mauvais état des aqtieducs el autres moyens dêcóulement, ce soul la les nioin- dres désagréments que présenten! ces routes aux jiiétons comme aux ehevaux et voitures. Nous invitous iléralivemènl MM. les ingé nieurs que la chose'concerue d'aller sur les lieux pour verifier; ils eunstaleronl eux-mè- mes le mal que nous signalens ici, et nous ne doutons pas qu'un prompt reméde n'y soit porlé. met en zonder sloten, acn zeer voordeelige pr.yzcn, ijv VA^DERGHlWSTE-tuSSE, drukker, Boterstraet, 66, Yperen. Un trés grand nombre de bourgmestres des arrondisseirients d Anvers et de Turn- bout, appuyes en eela par lés deputes el les délégués a la province, vieimetil de faire, au Ministre des iravaux publics une demande en concession d'un chemm de fer direct d'Anvers a Wezel, par Turnhout el Eyud- hoven. Nous souhaitons que cette démarche soit couronnée d'un plein succés, mais nous osons espérer aussi que ces nouvelles con cessions ne feront pas perdre de vue au Gou vernement la reprise de nos voies ferrées et navigablcs des Flandres dont les larifs con- On nous écrit de Poperinghe: Un noble enfant de Poperinghe, qui passé quelques ancees avail généreusemeiit quitté ses parents et ses amis, pour aller aux con- trées infidèles de la Cbine olTrir l'inapprécia- ble trèsor de la loivient de rendre au Dien rémunéraleur sa belle et grande ame, en altristant, par sa mort. prérnalurée, ses bien- aimés parents et ses nombreux amis. Monsieur Arthur Pbarazyn, missionnaire de la Compagnie dc Jcsus en Clfine. est mort a Shang-Hai, le 5 Février 1874, a Page de 32 ans. Né de parents chré'iens el vertueux, il a donné bientót des preuves de ce courage héroïque avec lequel plus tard il braverait les dangers sur terre el sur nier, pourarra- cher ses f ré res malheureux aux ténèbres de l'idolatrïe. Doué des [ilus excellenles qualités du cceur el de l'esprit, il s'est dés sa plus tend re jeunesse distingue parmi tous ses compagnons d etude, par son caractère ai- mable; par son édifiante verlu, pardijscon- naissances solides et profondes auxquelles il donnait plus d'exlensiqn tous les jours. Akfi- la ce que témoignenl tous ceux qui out étu- dié avec lui au collége episcopal de Pope ringhe, voila ce que témoignenl lous les anciens professeurs donl il a conslamment fait la gloire et le bonheur. Dommage que le vaste empire de la Chine, ou la moisson est si grande et les ouvriers si peu nombreux, n'ail pas plus longtemps pu garder dans son sein ce jeune et infatigable travailleur a ia grande oeuvre de la conversion et du salut des auies. Les désseius de Dieu sont impé- nétiables, parfOis il fait eu peu de temps mé rite r par ses élus la recompense d'un long labeur. Peul élre le courageux missionnaire a-t-il, par des vqeux ardents, baié cette lieu- reuse époque, surtout depuis qu'il avait en- tendu de la Louche de 8a Sainteté Pie IX ces inystérietises et louchanles paroles, que le Souverain Pontife lui adressa en le béiliSsant avanl son départ pour la Clnne; Que le Seigneur vous benisse el vous place en son lieu et en son temps dans la dein cure des Anges. Cu lomps est arrivé; M. Arthur p 'II mil .w-v-yy-F' fs Es S* XS i 95 S«H'S5 1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2