KERKEBOEKEN VOOR EE EERSTE COMMUNIE- GEDACHTENISSEN surpris que cette prevision se.vériliat. Quand un Elat allaque une religion, c'est la Iutte d'une force tangible eontre une force insaisis- sable, Ie combat d'un gouvernement eontre un sentiment. Ou est le champ d'une telle balaille? Bismark ne peut envahir Rome, ni lenir Ie Pape captif, ni faire, par aucuoe violence centre la personne du Souverain- Pontife, que Ie chef de l'Eglise romaine soit moins sacré aux yeux des catholiques. Le propre de la Papauté est de s'exposcr aux plus violentes iiaines des souverains héréti- ques, paree qu'aux yeux des croyants. elia- que outrage sulii est un acte de marlyre et que, selon la foi, le sang des martyrs est la semence des chrétiens. Comment, dé- lors, un Etat, un prince quelconque peut il avoir la pretention de sévir eontre un pouvoir qui accueille les plus rigoureuses persecutions comme une couronne de gloire et de triom- plie. Un homme plus grand que Bismark, Na poléon lcr, a fait a la Papauté une guerre qui commenca par l'invasion des Etats pontifi- caux et se termina qar remprisonnement du Souverain-Poulife. Napoléon n'ena pas moins fjni par succomber. La politique qui avail inspiré ses attaques eontre lechef de I Eglise eut pour conséquences la guerre de Russie, les invasions allemandes. Pile d'Elbe et Wa terloo. Si, en dix ans, Napoléon a pu tomber d'Auslerlitz a Sainle-Hélène, rien nc prouve que Bismark ne suive pas jusqu'a un autre Waterloo la voie qui commence a Sedan. Remporter de grandes victoires est quelque chose: en consobder les résullats est plus encore. M. de Moltke avoue qu'au point de vue militaire, il faudra cinquante ans de paix armée pour rendre définitivc 1'incorporation de l'Alsace-Lorraine a rAllemagne. En face de cette (ache semi -séculaire, ne serail-iI pas sage, même pour un liomrne aussi illustre que Bismark, des'assurer du uiaintien de la paix en Allemagne, avant de faire iaguerre?» UN BREF DE PIE IX. VUnivers a reparu, porlanl en lèledeses colonnes, non plus un arrèlé de suspension mais un glorieux Bref du Souverain-Poulife. Voici en quels termes, M. Louis Veuillot fait connaitre a ses lecteurs ce précieux do cument: L'arrêté qui suspendnit VUnivers pour deux mois nous ayant élé notifié. la première pensée qui nous vim fut d'écrire au Sainl- Pére. Nous seniions Ie besoin d'élever les yeux vers cette perSonnification de la justice soull'ranle et iminortelle. A pres avoir marqué qu'aucun délit ne nous êtait impute soit eontre les lois, soil eontre les personnes, nous annoneions que nous pourrions repa- raitre Ie 20 Mars, tqujours uniquemenl auiniè du désir de consacrer a la defense du Saiut- Stége el de la sainte Eglise ce qui nous pent resterde force et de vie. Le Pape n'a pas dédaigné de répondre. Voici la leltre: A noire cher (tlx Louis Veuillot. PIE IX, PAPE. Cher Fils, salul el bénédiciion aposloti- que, Nousavons recti la leltre du 19 dece mois par laquelle vous Nous annoneiez Ie décret rendu eontre voire journal, ce que Nous avions deja appris par les feuilles publiques. Nous ne mariquons pas, cher fiIs, de répon dre a cette leltre, afin de vous rendre en affection paternelle voire déférence envers Nous. Telle est, vous le save/., la miserable con dition dece temps, que les ennemis de Dieu et de l'Eglise catholique, parloul répandus dans Ie monde et poussés par une fureur violente, out employé tout leur pouvoir et loute leur force a la renvcrser, a tpmi copcn- danl ils ne peuveut parvenir, cl iIs se servent odieusement, pour avancer dans lenrs des- seins, des maux eux-mémes et des difiieultés qui accablerit les nations eaibolitpies, en mème temps qu'ils s'elTorcent dVntrelenir et de foinenter les divisions actuelles des esprits et les dissentiments pour mietix dominer. Dans cetle grande perturbation de la so- ciété civile, comme vos efforts et vos forces, cher fils, sont fidèlemenl appliqués a la pro pagation du bien, vous ne devez pas vous étonner d'etre dans la tribulation. Mais pen dant que les ennetriis les plus acharnés de l'Eglise, croyant pouvoir avancer en sécurité se trouvent emporlés a grande vitesse dans la voie de l'injuslice el de In perdition; pen dant que ceux qui cherchent a concilier les ténèbres avec la lutniére, se fiattent fallacieu- sement et vainement d'atteindre au terme de leurs vceux; pendant qued'aulres, par la crainte d'une violente lempèle, courbent inconsidérémenl la tète devant la favsse sagesse du siècle, croyant a tori éviterainsi d'etre renversés par la violence de l'orage, vous, mon clier fils, d'un cceur ferme, con- fiant et tranquille, vous attendez avec lous les bons les temps et les momenis que le Pére céleste a assignés dans sa puissance, cl pendant ce temps-la vous vous tenez en priè res auprès du tröne de Celui a qui les [laroles des humbles et les sacrifices des éprouvés arrivenl süremenl. Nous desirous que la bénédiciion apostoli- que, que Nous vous donnons lendrement dans le Seigneur, a vous el a vos collabora teurs, selon voire domnnde, vous soit l'augure du secours célesie et le gage de riolre affection. Donné a Rome, pré< Saint Pierre, Ie 31 Janvier 1874. la vingl-huiliéme armée de noire pontifical, PIE IX, PAPE. LE BO.NaPARTISME. La démonslration Bonaparliste, qui s'est faitea Chislehurst, n'a pas eu la portee que ses organisaieurs en altendaienl; la France est restée parfaitement indifférente a cette manifestation, qui a mis en relief la discorde produite dans Ie sein du Bonaparlisme: lan- dis que ies tins s'en allaicnt en Angleterre, les aulres restaient chez eux avec le prince Napoléon, qui n'a pas répondu a I'appel de son jeune cousin: celui-ci a eu beau lui écrire: Voire place est a cöiê de moi; je je vous attends; Ie héros de Crimée et d Italië a fail la sourde oreille, et la leltre du fils du héros de Sedan est restéesansréponse. Le Nord le dil avec raison: Lesorgani salenrs de la manifestation étaient sans dottle loin de prévoir qu'elle aboutirait a un ltd éclat. Loin de, favoriser Ies entreprises du Bonaparlisme, en gronpant autonr d'un seul chef lous Ies partisans d'une reslauration du second empire, el le n'aura servi qu'a all'ai- blir le parti, en donnant une reientissanle publicité a la désunion produite dans son sein. A cette déconvenue se joint le silence de la nation francaise, qui a laissé passer sans émotion aucune Ie pèlerinage de Chislehurst, car mi I le part on n'a signalé le plus petit in cident. la moindre manifestation Bonaparlis te. II n'en pouvait être autrement, car la Fiance ne pent avoir oublié que l'empire lui a valu deux Ibis l'invasion élrangére, la des truction de ses armées, la ruine de ses finan ces el, en dernier lieu, les horreurs de la Commune. Le règne de Napoléon III a pu satisfairc des ambitious individuelles, il n'a satisfait aucun intérét social. La paix qu'i! promcitail a Bordeaux a consisté dans I'absurde guerre de Crimée qui a contr.bué a isoler la France au milieu de I'Europe; dans eel le d'ltalie qui a délruif les seules garanties d'ordre et de con servation que possédait encore la politique extérieure francaise;dans celle de Mexique oil Napoléon n'a recueiili tpie de la home et du sang; dans celle enfin eontre rAllemagne qui a engendré et Sedan el Ie siége de Paris et la perte de l'Alsace et de la Lorraine. En préSence de pnreils désastres, qui done pourrait jamais songer a rétablir l'empire?... Les catholiques? Mais c'est la politique hypo crite el révolutionnaire de Napoléon, qui a anéanli le pouvoir temporel du Pape, qui a iivré Rome aux Piémonlais. qui a nié et lie la liberlé de l'Eglise, qui a dèchainé eontre elle Ies passions sauvages de I'erreur et de Uimpiété, qui a donné Ie libre cours au scan- dale éhonté, qui a cherché a déslionorer la morale. Seraient-ce Ies commercants, Ies indus- triels, Ies hommesde finance?.... Mais quand done leurs intéréts ont-ils eu aulanl a soulli ir que sous Ie régne de l'exéculeur du testa ment d'Orsini? Quand done rincerlitude, cette enneiiiie mortelle de leurs travaux. a-l- elIe été aussi permanente? Seraient ce Ies .igrienlienrs?Considé- rez ce qu'ils out soullert a la suiie de la declaration insensee do la guerre a rAllema gne, et prononc.cz. Noil, a moins que la France n'aillesens moral obliléré, elle ne deviondra plus la proie du Bonaparlisme; elle chercliera dans des regions plus sanies, plus morales, plus nationales, le pansement de ses plaies la reparation de ses malheurs, Ie réiahlissenient de son armée et de ses finances. Et elle pour- ra aborder dans ces regions si elle suit une politique qui soil le conlrepied de celle du second empire, qui s'éléve dans la splendeur vraiedu chrislianisme el de la morale. (I'atrie.) LES CHARGES MILITAIRES. Voici tin article de la Paix sur la question militaire: On se plaint non sans raison des char ges et des désagrémenls que la loi de milice crée aux families, et nous constatons avec une peine réelle que l'événemenl realise nos previsions a cel égard. Mais on a tort de rendre Ie ministère actuel exclusivement res- ponsable de la cherté des remplacants, car Ies chefs de l'armée el leurs partisans in fluents et aclifs dans Ies Chambres et la pres- se, ayant résolu de h'admellre plus que des volontaires d'élile, le résulint qui fait tant crier le public se serail produit sous M. Fiére comme sous M. Malon, obliges t'un comme l autri" de suhir la haute predion ipie nous venous de caraclériser discrétcmenl. St le service obligatoire, préconisé par les deux tiers au moins de la gauche parlementaire, avail été décrèté', ct"ie remplacèmenl tout entter aboli comme la substitution l'a élé par le gouvernement liberal. les gémisso- inenls qui s'elévent aujourd'hui auraient été mieux justifies encore, et les gens riches au raient joint les leurs a ceux des petits bour geois. II ne nous déplail pas de recevoir le con cours de la presse doctrinaire conlre les exi gences chaque anrtée croissantes de nos militaristes; ce coqeours nous est d'aulant plus ngréable que nous l'oblenons pout la première fots etqu'il est une des suites salu- taires du soulagement universel. Nons en serions complétement satisfaits si nous pouvions Ie considérér comme sincére. Par malheur les mèmes orateurs et p'ublicisles qui versenl des larmes de crocodiles sur l'ag- gravation du sort de nos miliciens, sont gé- néralement ceux qui ont vonlu leur imposer le service obligatoire et qui insistent pa- Irioliquemeot a cette heure sur la forma tion d'un premier ban de 30,000 gardes civiques, sévèrgment disciplines et gymnas- liqués a Beverlou, et sur la réorganisation d'une milice communale de 23.000 a 30,000 autres garden de second clioix, la plupart mariés, affairés et peu désireux de servirde supplément a une armée déja trop forte. Si le public est dupe de celle comédie-la, il baissera encore dans l'estime trés réservée qu'il nous inspire. Nous comprenons d'une cerlaine manière racharnenient avec lequel nos doctrinaires recominandent au cabinet actuel le recrutc- menl d'une seconde armée, au sein de la po pulation valide, sans le tempérament du service mcrcenaire. lis savenl quecettc ré- l'orme serail odicuse, intolérable et qu'elle coülerail la vie au ministère et au parti qui en acceplerait la ftjspousabilflé. lis le savenl si bien qu tls n'ont eu garde d'essaver de la mettre en pratique, mème de la tormuler sur du papier ofiiciel, bien qu'ils l'aieul inventée. Vil et doux serail le plaisir qu'ils auraient a nous voir tomber dans les filets oil ils n'ont jamais osé s'engager. La tactique est ingé- nieuse, il en faut couvenir, mats elle laissea désirer sous le rapport de la moralité politi que, donl la première régie est la sincérilé du langage et des actes. N'oublions pas que nos doctrinaires exci- taient sous main MM. lés généraux a se met tre en gréve et a faire valoir des exigences nc varietur, pendant que nos amis niarchan- daient le progrès impopulaire qu'on leur imposuil. Quand MM. les géuéraux eurent obt'enu une satisfaction relative, quand M. Malou et ses collégues se furenl résignés au minimum décrété par les nouvelles lois, les doctrinaires, dont les vceux étaient en appa- rence exaucés, criérent a la pabnodie, a la lyrannie et jouérent en public un rólc tout autre que dans ies coulisses. Le jqur o ij MM. Thibauld et Deléourap- porleraienl a la Cbambre un projet de lace organisation de la garde civique, dans Ie sens préconisé par les doctrinaires, on verrait ceux-ciIe repousser avec une indignation bruyante et se poser en dél'enseurs de la bourgeoisie vexée et surtaxée. A l'approehe des elections sunout, on eniendrait un beau vacarine. Nourrissons 1 espérance (jue cette inexcusable étourderie ne sera pas cornmise. LA MORALE DES VOLEURS. La classe des beaux-arts de nolre Acadé mie royale est saiste d'une motion de MM. Gallail, Alvin et Féti's, tendant a enlèveraux églises catholiques les chefs-d'oeuvre de pein- ture el de sculpture (ionl elles sont ornées et dont les musees officiels s'enrichiraient. Ces trésors sont le patrimoine de la nation» paree lyw'tls sont merveilleux et il faut les exposer en toule sécu rité dans les musées, de manicre a servir aux études des peinlres et a l'admiration des amateurs. Ce hardi paradoxe n'est qu'une variante brutale du mot de Bilboquet: la malle doit êlre a nous, car le linge q'elle renferme est plus beau que le nölre. Logique annexionis- te de grand ehemin trop souvent appliquée a la politique et que nous trouvons particu- liérement déplacée dans le monde des arts. Lesjournaux radicalement hosliles au ca- tholicisme ont l'espoir fondé que la motion sera adoplée par la commission et par l'Aca- démie, et que le public éclairé» applaudi- ra a la confiscation salutaire discréte- ment conscillée par les Gueux d'Anvers a ceux de Bfuxelies. Nous n'aurons garde de parier, ne fut ce qu'un sou contrecent, que lel ne sera pas le résullat final de l'inlrigue en cours d execution; mais quand pared scandale se sera produit, nous examipcrons a nolre tour l'intéressanle question desavoir s'il convient que la nation enlrclienne a grands I ra is des academies pour favoriser des travaux d'une moralité aussi douten- se. Nous pardonnons assez facilement aux academies ofiicielles d'etre imptiissanles, stériles et nulles, de n'être jamais parvennes a inventer tpie Ies jelons de presence, mais dés qu'elles deviennenl sérieuses el qu'elles font de la politique de parti a la grecque ou a I'espagiiole, la thése change et nous avons a defendre a la fois Ie trésor pu blic et I'équité naturelle eontre des agressions rapaces. Nous n'elions que trop bien informés I'au- Ire jour quand nous melt ions les églises d Anvers, de Gand, d'Alost, deSavenlhem et de mainls aufres lieux. en garde conlre Ies pretentions léoriines des partisans du pro- grès artistique en 1874. Toulefois nous jugeons la tentative prématiirée et iinpru- denle, el nous ne la redoulerons réellement que le lendemain du jour oft la Bblgique sera devenue entiéreinent prussienrie. (Paix.) OBSERVATION. Le Journal de Liége faisart dans sa corres- pondanee bruxelloise, un grief a M. Malou d'avoir élé, avant de revenir le chef du cabinet actuel, administrateur de diverses sociétés financiéres dont I'une d'elles, la Compagnie Immobilieretraite aujourd'hui avec I Eiat, a propos des travaux maritimes d'Anvers. Nous n'avons pas a défendre M. Malou qui a bee et ongles pour Ie faire si cela lui con vient, inais nous rappellerons a I'organede M. Fiére qu'il est maladroit de parier de corde dans la maison d'un pendu. Est-ce que M. Tesch. acluellemenl archi- millionnaire en son chaiean féodal de Mes- sancy, n'est pas reslé, pendant plusieurs années, lout a la fois ministre de la justice et administrateur, c'est a dire pacha, de la Grande compagnie du chemin de fer du Luxembourg? Le Journal de Liege irouvait alors ce cumul parfaitement naturel. Quant a M. Malou qui, a son arrivée au ministère, a donné sa démission de ses positions financié res, la feuillc liége.oi'se trouve son cas pen- dable. Toujours les deux poidset les deux mesu- rcs. (Journul d'Anvers.) CIIRONIQUE JUDICIAIRE. II y n quehpies mois, des ciloycns de Liége firent une collecte pour obtenir les fonds nécessaires a la celéhration d'une messe pour le repos de l'ame des soldals francais décédés Liége pendant la guerre de 1870 et inhumés au cimetiére de Robermonl. Des poursuites furenl dirigées conlre ces citovens du chef de contravention a l'arrêté royal de 1823 sur les collectes. Le tribunal correc lionnel les coiidainua a une amende, lis interjeiérenl appel de cette decision, et Sai.nedi dernier la Cour d'appel de Liége, (3C cliambre). sur la plaidoirie de Mc de Ronlhiére, et sur les conclusions confornies de M. Lelièvre. a vocal general, a réfonné le jugemenl du tribunal el acquitlé lés prève rnis, en dècidanl qtie la collecte en question ne tombail pas sous Eapplicaliou de l'arrêté de 1823. NECROLOGIE. M. Hipp. Van de Woestyne, sénaleurde IVrondissemenl de Gand, est decédé hier soir, a 4 heures, a la suite d'une longue ma- ladie, a l'age de 6G ans. Le décés de ('honorable sénateur améne- ra, endéans le mois, la convocation du col lége electoral de l'arrondissemetit de Gand. met en zonder sloten, acn zeer voordeelige pryzen, by VAMDERGHIMSTE-FÖSSÉ, drukker, Boterstraet, 66, Ypercn. Chr»cnt|iie Eocale, Un ami nous communique une apprecia tion de l'Exposition de peinlure, a Reims. Nous y trouvons une mention trés-honora- ble pour tin denos concitoyens. Un tableau de M. Van Kemmel, representant IJngour de rnarc/té en Flundre, y a oblenu un grand succes: Un cachet de vériiable originalilé mar que les tableaux de cet artiste, qui s'applique :i représenter les mceurs de son pays, |es Flandres beiges. Toules Ies toiles que nous avons vues de ce peintre sont des ceuvres sérieuses' qui décêlent la science de la com position, a un degré trop rnremenl atteint de nos jours. Ses personnages que, dans certains tableaux, il multiplie presque a I'in- fini, préseuient la plus agréable variété; les attitudes sont correcteset fibres, I'expression est vraie et vivanté: De beaux et grandioses monuments admirablement rendus donnent noiamment au cadre de son mnrchè tin grand aspect. On est pris du désir de visiter ces l-landres si riches el si prospères, oft Ies monuments et les hommes revèlent cette puissaute originalite. Ce n'est pas le premier succès qu'obtient eel artiste cbez nous. Nous forinons dés vceux pour qu'il répèle ici ses envois. Voilé comment on apprécie a l'étrnnger un de nos concitoyens, que Ie Progrès, or- ganede nos pères corner its, trailail naguère dédaigneusement de soi-disant artiste! C'est le lieu de rappeler qu'en 1872,a I'Ex- position universelle de Londres, M. Ch. Van Kemmel reent un diplome; que ses tableaux furent accueillis par le jury de ('Exposition de Vienne et y figurérent avec honneur; que deux compositions récenles de I'artiste sont admises a la nouvelle Exposition internatio nale de Londres.Pour un soi disunl artiste injurié par le Progrès, c'est un assez beau snccès. Voici du reste la liste des artistes yprois admis a l'Exposition internationale de. Lon dres en 1874: M. Bossuet Franci^is, deux tableaux: Vue de Home, prise sur le Tibre\ Vue de Na ples, prise du Quui de la Marinèlla. M. Ceriez Th., trois tableaux: Le Trom pette dut donnanee (Louis XIII); Le Savoyard (Louis XIV); Le Pagsagistc. M. Roffiaen Francois, deux tableaux: En tree du Lac Goël, vu du rivage du Lac long (Ecosse); Lords de la Me use a llustière (Rcl- gique). M. Van Kemmel K., deux tableaux: Un marché aux pwssons duns' les Flandres; Un marché aux /leurs dans les Flandres. M. Lefever Edmund, lerre cuiie: LAl- tenle. REMPLACEMENT. On écrit de Bruxelles, a la Gazette de Liége: II est sérieusement question d'une loi transiloire qui permettrait a un certain notn- bre de miliciens, non pourvus de la quittance prealable des 200 francs, de se faire rcmpla- cer encore moyennanl le paiement de celle so mme. M. le ministre de la guerre s'y est d'abord opposé, par ce motif irrefutable en principe, què nul n'est admis a se prévaloir de son ignorance de la loi, mais il est trop juste et trop sense pour ne pas reconnaitre quo dans la situation trausitoire qu'il s'agit de regularise!-, il est éqnilable de lenir com pie d'une negligence loyalemenl com- mjse. On peut done espérerque ce probléme sera résolu selou le vceu d'une cenlaine de péres de lamiile (pit Font posé. Voici, pour I arrondissement d'Ypres, la répartition du contingent pour la levée de 1874: 44° Poperinghe. 33 43° Proven 23 46" Elverdinghe 23 47" Langemarck 28 48° Gliel.uvelt 27 49" Neuve-Eglise 30 30° Warnèton 31" Wervicq 28 1 o 1 c7> CANTONS DE MILICE. CONTINGENT. ~r3 O E-»

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 3