Si Pon rejeüe cetle loi divine: 11 fuut obèir
au législateur legitimela seule cependant
que puisse lier la conscience de l'homme, oü
lrouvera-t-on dequoi imposer a la conscience
le respect de la loi humain.fi? II ne reste pas
d'autre source de respect que la force brutale
le gendarme.
Hélas, Ie monde n'est déja devenu que
trop liberal. Meurtres, assassinats. fraudes,
vols, attentats a la pudeur, viols, et toule la
série des crimes si multiplies de nos jours,
ne trouvent-ils pas leur justification dans los
principes du libéralisme.1*Les aulöiirs deces
crimes nc peuvent ils pas cspérer d'éch'appfr
aux recherches du gendarme, et de goüter
en poix le plaisir de la vengeance ou dejouir
.du fruit de, leurs injustices?
Les socialistes el les communards ne sont
que des libéraux conséquents.
Si le mopde entier n'est pas socialiste,
c'est grace aux inconsequences pratiques
des libéraux et parmi les libéraux il n'y en
a pas de plus inconséquents que les catholi-
ques libéraux.
Mais les inconséquenccs ne sauraient durer
éternellement, la logiq'ue doit finir pas
triompher. Ou bien les catholiques libéraux
ouvriront les je.ux a la lumiére et riiomine
politique s'identifiera avec l'homme religieux
et alors la société sera sauvée paree que
Jésus-Christ n'en sera plus banni; ou bien
Phomme religieux sera absorbé par l'homme
politique, el alors le libéralisme triomphanl
mettra au monde l'enfant qu'il porte dans
son sein, le socialisme.
La loi doit ét re respcclée, toutes les fois
qu'elle n'est pas contraire a la loi supérieure
de Dien, car toute loi contraire a la loi di
vine n'est pas une loi. 11 est impossible que
Dieu oblige a deux con tra ires a la fa fois. Le
législateur humain étaut lui-mèine Ie sujet de
Dieu est tenu de ne porter que des lois qui
ne soient pas en opposition avec la loi de
Dieu. Car c'esl de Lui que vient toute au
torité.
Omnispolentas a Deo. Voilé ce que feront
bien de méditer touseux qui s'oécupent'de
fabriquer des constitutions afin de nc plus
écrireen tète d'icelles un principe qui délruit
le respect dü a la loi.
Voici en quels termos la Gazette de Liége
npprécie la déplorable nomination que M.
de Landtsheere vient de faire dans Tordre
judiciaire:
PAUVRË M. DE LANDTSHEERE.
M. Emmanuel Desccrest nominé substitul
du procureur général prés la cour d'appel
de Liége.
M. Frére doit ctrc content cl Ie reptième
ministère se teriir assure qu'il peut désor-
mais imposer a rios complaisanls minilres
les nominations les plusaudacieuses a l'égard
du public, les plus humiliantes pour le cabi
net catholique.
Nous disons: le 'septièine ministèrecar,
é-videmment, ce n'est point de gaieté de
cqjur, que le chef du département de la
justice a pu presentér pareille nomination a
la signature royale, on luaintcnir pared nom
au-dessus de eette signature!
Qui ne eonnail Ehistoire de l'heureux élu,
son'-onlrée. dans la magi$tralure au leudemain
d'une condamnalion judiciaire subie pour
violation des'lois sur le duel, el le scandale
qu'excita cette première nomination déja
bien osée pour M. Bara?
Quf'Tie cónnait les relations de M. Desoer
avec Ie Journal, de liége, et la. collaboration
ardente- gt passlonnée qu'il a prètée si long-
tetrips el si publiquement a eet örg.ine de
toutes les barnes doctrinaires el de toutes les
passions anti-cèlhoTiqiies?
Qui ne sait qu'aujourd'hui encore, lorsque
M. le substitut ne se rencontre ni cliez lui,
ni au paiais de justice, c'esl dans les bureaux
de la place St-Lambert qu'on peut Ie plus
souvent Taller trouver, mèlant fraternelle-
ment sur la table des journalistes, les docu
ments judiciaires aux articles du cru?
Qui ne sera surpris surtout de la promo
tion réservée a ce personnage dans les cir-
constances actuelles?
Qu'on nous cite done les services éminents
rendus par lui dans Texercicc de ses fonc-
lions, les preuves de talent exceptionnel qu'il
y aurail données?
Des hommes intelligents, capables, ca
tholiques ou libéraux modérés, enlrésdepuis
longlemps déja dans la magistralure, sollici-
taient la place octroyéo a M. Desoer; il eüt
été convenable qu'on prófitat de Toccasion
pour introduire dans le parquet de Liége oü
plus personne a présent ne représente la
partie flamande du ressort de notrc Cour
d'appel, un magistral au courant de la lan-
gue parlée par plusieurs cantons de nolre
province et par la masse des habitants du
Limbourg.
Et quand M. Desoer recoit-il cetle promo
tion?...
Au moment oü son patron, M Frére,
adresse en pleine Chambre a M. Malou, a M.
Jacobs, aux hommes les plus distingués de
notre opinion, les reproches les plus inju-
rieux, les accusations d'avidité les plus ou-
trageantcs; a la fin de la semaine mèmeoü
Ton a vu M. le substitut quitter le siég'e des
juges pour s'usseoir sur le banc des accusés
a cölé de Tavocal representant du Journal de
Liégecomme s'il voulail revendiquer ainsr
devant tous sa part des calomnies indignes
dont cettè feuille est appclée par MgrWar-
biings a rendre raison a la justice!
Et c'est de la sorle qu'un ministro, élü d'uri
arrondissement flainand, porté et maintenii
au pouvoir par une majorilé venue des Flan-
dres, estcontrainl d'abandonner les intéréts
de seseompalriotes!
Encore, $i cette nomination paraissait par
mi celles que nous apporle le Moniteurune
exception exorbitante, l'unique concession
fane a la rapacité doctrinaire!
Mais si on s'occupe surtout, presqu'exclu-
sivement, de celle-la dans notre ville, ce
n'est pas qu'elle soit la seule dont tousles
conservateurs, dont tous les amis de la jus
tice et de la dignité de la magislrature puis
sent avoir a se plaindre; c'est qu'elle révolte
chacun au point de lui faire oublier mème
d'autres choix du ministère, déja bien aflli-
geai'ils, et pVofondémcnl dêpTorables.
Nos Cours el tribunaux seraient-ils réser
vés a devenir fapanage de la redaction dés
feüilles liberates? Ce sera désorinais spectacle
quolidien de voir la Mc use rendre des arrets,
sur réquisitoires du Journal de Liége.
A quand TinstalJationdeYAvenir radical
sur les sieges que viendront a quitter les
dërniers conseillers catholiques ou simple-
ment les derriiers magistrals exempts de
passions poliliques?
Nous plaignons profondément Ie ministre
dont les actes, surprenant jusqu'a sesadver-
saires, provoquent parmi ses amis, une indi
gnation aussi vive qué celle dont notre de
voir étail de nous faire ici Téclio.
Voici une nouvelle rouerie imaginée par
YEtoile Beigepour se donner des galons de
moderation et d'indépendance.
El le se fait adresser une lettre par un de
ses leclcurs catholiques qui lui pose dans
la f'orme la plus courloise la question sui-
va n te:
L'opposilion ne parle t elle pas trop, et
n'est-ce pas la longueur de ses discours qui
fait celle des sessions? N'y aurait-il pas a ce
sujet quclques bons conseils a donner, et
vous qui, sans déroger a vos principes,
savez cependant a Toccasion, grace a voire
modération, dire de bonnes vérilés a vos
amis comme a vos adversaires, he pourriez-
vous pas signaler a I'attention de M. Pirmez
celle observation que je me permets de vous
adresser?
Singulier catholique que celui qui se plai-
rait a lire YEtoile et qui lui ferail de pareils
mamours?
Comme on le devine, cet étre fantastique
sorti du cerveau de ce journal comme Mi
nerve de la tète de Jtvpjter, n'a étè créé que
pour amener la réponse suivanle:.
«Si 1'on parle trop a la Chambre, et si
c'est Ia longueur des discours qui fait celle
des sessions législatives, la faute en est
trés-souvent au ministère.
Trés-souvent. VEloile est bien bonne ct
son esprit de modération est indiscutable;
pourquoi pas toujours?
Oui, c'est toujours Ie ministère qui est Ie
grand conpable. Lorsque les libérïux cri-
blent de eoups d'épingle pendant six semai-
nes le budget de Tinléricur, lorsau'ilstrainent
a la Chambre le grand sabre du champèlrc
Balthazar, ou qu'ils la plongenl dans le
chocolat, c'est la faute au ministère.
Pourquoi MM. Malou, Delcour et consorts
ont-ils prisla place de MM. Frére et Bara?
S'ils n'avaient pas sous le bras les porte
feuilles qui appartiennent de droit aux libé
raux, ces derniers songeraienl-ils a les inter
peller, a les altaquer?
Bien coupable étaient aussi les aristocrales
que les sans-culottes de 93 trainaient a la
guillotine.
S'ils n'avaient pas eu de tète, qui done
aurait songé a les décapiler?
Le Handelsbladd'Anvers, publie la li-te
suivante qui fut récemment communiquée
aux francs-macons faisant partie de la loge
la Perseverancede la mème ville:
LISTE DES CANDIDATS
proposés
mac.*., 3874.
T.*. C.*. FFF.*.
Vénér.*. Alp. Van Camp.
l'Surv.*. Aug. Michiels.
a t Sérvais.
favresse.
n V P. Raghcno.
r; i Bamacckers.
Sccrét.*. (iusl.-Lagyc.
Trés.*. J, Raelde.
Aumön.*. J. Ten voorden.
Exp,*. Ad-Mortelmans.
'7 Lqnjs Alleman.
11. Van den Bosch.
M.*. deS Céréfh.*.-'"'f Florèni Lemmers.
jjd j.upje'rfb-Willaert.
AIIVed Bruynseraede
aPrép;*-.Jeanty.
Gf*des:S. et T..*. s J: Boeder.
M.*. des Banq.*. De Give.
Archil.*. N. Nayez.
Bihliolh.*. J. B. Blockhuys Fils.
M.*.delaCol.*.d'ha,,n Alf. Goemaerc.
Couv.*.
La fêuille anvefsoise fait ressortir Tinsi
gnifiance, la nullité des individus dont les
noms se trouviml? portés sur cette liste, et
cependant ils sont proposes pour occuper les
plus hautes fonctions dans la loge; oo les
présente comme douès de toutes les qualilés
imaginables, d'eux doivent venir les lumiè-
res el Tintelligence. El si les chefs sont
borgnes morulemenl parlant, que doivent
étre les soldats?
Du reslé, ce fut toujours ainsi dans les
loges maconmques: a leur tète se trouvent
d'ordinaire un tas d'imbéciles, que inénent
d'autres niais, ihenós a leur tour par quel
ques nullités vanWeuses. Mais derrière le
rideau s'agite la main invisible qui faitsautcr
tous ces moutons a sa guise.
Les pi,èces maconniques, que nous avons
publiées dans le temps, sont la qui en témoi-
gnenl; c'est précisément dans cetle organisa
tion que résideJa force de la,Franc-Maconnc-
rie; cl le exploite Tim^ècillilé et Tambition de
ses initiés, qui ne - sa vent pas oü ils vont,
mais qui vont ,oü on les pousse. Que Ton
n'admelle dans la Maconnerie que des hom
mes de talent et, d'intelligence, et cette
institution revolution na ire aura vécu.
(Pulrie.)
SERAIT CE UNE CAPTATION.
l,es journaux annoncent la mort de la
douairière Eckstein-Cortheyligers, décédèe
ces jours-ci a la maison de Bruikgreve
prés de Deventer. Sauf quelques legs
part'iculiers, cette dame a laissé sa fortune,
évaluée a 1/2 million, a la Frane-Maconnerie
néerlandaise.
La dèfunlc menait une viesinguliére; el Ie
voyageait beaucoup a Tétranger, el quand
elle arrivait dans son pays, elle logeait la
plupart du temps dans un hotel au lieu
d'aller a sa campagire. II élait striclement
défendu de tirer un coup de fusil dans ses
bois, car la philantropie de la douairière
allait jusqu'a protégcr les animaux.
On se demande quel sera le sort de ce
legs considérable? Les Francs-macons ne
demandcraienl naturellement rien qucd'em-
pöclier ce trésórpdommage seülemetit qu'ils
ne peuvent heritor, les Loges n'ètaht pas
reconnues par Ia loi liollandaise. Que pense
du cas la presse libérale?
Voici le lexlê'dè la communication faite
Samedj a la Chambre par M. le com te d'As-
premont-Lyndeh, ministre des affaires élran-
gères:
f il
MësSièórs,
Le Roi m'a chargé de porter a voire con-
naissance que Ie Roi et la Reine ont donné
leur consenlement au fulur mariage de
S. A. R. la princcsse Louise-Marie-Ainélie
avec S. A. R. le prince Ferdinand Phdip-
pe-Marie-Auguste-Raphaël, due de Saxe'
(ils d'Auguste-Louis-Viclor, due de Saxe,
etdeMarie-Clémeutine-Carolinc-Léopoldine
d Orléans.
La Bclgique, depuis plus de quarante
ans, a confondu ses joies et ses donleurs
avec celles de sa dynastie. Elle applaudira
a une alliance qui unit pour la seconde fois
deux illustres families.
La princesse Louise Marie, qui doit pro-
chainement, comme on vient de Tapprendre,
unir ses destinées a celles d'un due de Saxe,
est née a Bruxelles, le 18 Février 1838. Elle
est done dans sa dix-seplicmc annéc. Elle
portait déja le tilre de duchesse de Saxe.
Ses prénoms sont ceux de la première reine
des Beiges, de sainte mémoire. On ne peul
que lui souhailer de ressembler a son augus-
te aieule; elle y a, du reste, été formée par
les lecons et les exemples de la reine Marie-
Henriette, qui a entouré son éducation de
tant de sollicitude.
Le prince Ferdinand de Saxe est né le 28
Mars 1844. Pelit-fils d'une princesse de Ko-
hary, il appartient a la branche catholique
des dues de Saxe Cobourg el porte le litre
de major de la landwehr hongroise.
Nous lisons dans YEludiant catholique:
Cos derniers jours il s'est constilué a Bru
xelles, une Association des anciens Elóves et
Professeurs du Collége Saint-Louis a Tinstar
de celle qui existca Louvain. Des Associations
analogues sè sont établies Tannée derniére a
Bruges ét a Yprés.
L'excellence de ces institutions ressort
suflisamment de leur bul: Toutes insert vent
en tète do leurs slaiuts, ce que le Court ier
de Bruxelles nous dit de Tceuvre nouvelle-
ment fondéedans la Capitale:
Entretcnir les liens d'Arnitié et Conservcr
la Communauté des Principes entre les
anciens Etudiants; rendre a Tinslilut tous
les services qui tendraient a son dévelop-
pement et spécialement crécr des bourses
destinées a permeltrc la fréquentation des
cours aux jeunes gons peu favorisés de la
fortune, telle est la mission que l'Associa-
k tion s'est imposée.
Si nous appellons spécialement I'attention
sur ce point, c'esl (jue f>armi vos lecteurs se
trouvent des anciens Eléves on Professeurs
de tous les Colléges Catholiques de noire
Pays.
Cost a oux que nous nous adressons pour
les engager a provoqucr Tinslallation d'une
oeuvre pareille dans toutes nos maisons d'é-
ducation. lis y trouveront le moyen de payer
la detle de la reconnaissance a Tétablisse-
ment qui abrita leur jeunessè el Torna de ses
deux plus belles fleurs: La Science el ld
vertu.
ACTES OFFICIELS.
Par arrèlé royal du 28 Mars, sont nom-
més:
Substitul du procureur general prés la
cour d'appel séant a Liége, en remplacement
de M. Faider, appelé a d'autres fonctions, M.
E. Desoer, substitut du procureur du Roi en
cette ville;
Substitut du procureur du Roi a Liége, M.
A. Hénoul, substitut du procureur du Roi a
Marche;
Substitul du procureur du Roi a Marche,
M. A. Beltjcns, avocat a Liége.
Citron i«| uc locale,
CHOSES ET AUTRES.
Que diriez-vous, ami lecteur, si demain
un Gallait, ou quelque autre Fétis, vous te-
na.it ce langage:
-« Diles done, vous possédez la quelques
tableaux de valeur: Une toile de Van Dyck,
une Vierge de Giotto, un Cimabuë, un vrai
Teniers, un Rubens.... Or, comme il se
pourrail que ces chefs-d'oeuvre se détério-
rent chez vous, nous vous déclarons qu'ils
nous appartiennent, el que nous en enri-
chirons nos musées.
Foin de vos musées, diriez-vous, et
foin de vous-mèmes, voleurs que vousètes!
mon tableau est a moi; il restera a moi, a
moins qu'il n'y ait plus de juges a Berlin.
Eli bien! vous auriez lort aux yeux du
Progrès, et M. Gallait aurait raison. Cet hon-
nête journal applaudit a la proposition d'en-
lever aux églises catholiques les chefs-d'oeu
vre de peinture et de sculpture dont el les
sont ornées et dont les musées officiels s'enri-
chiraienl; et les malfaileurs, ce sont les clé-
ricanx qui réclament contre cette nouvelle
spoliation inique.
L'on sail que ces tableaux, dit le Pro
grès, sont une source de rëvenus [tour l'é-
glise. La belle raison pour les leur
voler!
La raison de M. Gallait, Alvin et Félis, au
teurs de cette motion proud'honnienhe, est
toule aussi jolie: «Ces trésors, disenl-ils,
sont le patrimoinc de la nation paree yiz'ils
sont merveilleux.
Que dites-vous de ce paree que?\\ n'est,
en vérilé, qu'une variante brutale du mot de
Bilboquet: La malle doit étre a nous car le
linge qu'il renferme est plus beau que le
nötre.
C'esl la moraleprogréssisle!
Les rédacteurs pudibonds du Progrès ont
été scandalisés.
Chose horrible a dire. Un vicaire de Se-
raing, un vicaire, Messieurs, «a cru
qu'il pouvait impunément braver les con-
vena noes et les égards dus a l'autorité
civile!
Oyons cette bravade.
II a profilé de l'accès que Tenseignement
de la morale el de la religion lui donne a
Técole pour dislribuer aux enfants.... un
almanach Oui, un alinanach!
Mais un almanach, voyez-vous, «qui est
un tissu de gros'siërelés renfermant dés
diatribes fanatiques et poTifitpVes-l
Une publication dégoutante!... Un
livre ordurier.
Bref, c'est an point que de Tavis dü Pro
grès, il faut absolumenl interdire 1'entree
de l'écöle a un ecclésihstique oublieux a ce
point des convenances el du respect, etc..»
Avis a nos écclésiasliques. «p-
Voyons, enfin, ces horreurs. C'esl le Pro
grès qui ceuille les échanlillöns; ils seront
done bien choisis:
Une première page porte:
Monciature:
Son Excellence Mgr Caltani, etc.
Episcopal:
y Archevéché de Malines: Sa Grandeur
Mgr Victor-Augusle Isidore Dechamps, né
a Melle,elc.(Suivent les 3 autres évêques.)
Familie liogale.
S. M. Léopold II, etc.
C'est tout pour les diatribes politiqncs
et fanatiques.
Voici pour les énormilés ordurières. Ce
sont des hislorietles, dit le Progrèsdans le
genre de celles-ci:
Un jour le père Monsabré, revenant de
prècher a Notre-Dame, fut accoslé sur Ie
quai par unélecteur libéral qui lui dit en le
regardant sous le nezet entre deux hoquets:
Frére! il faut mourirt
Ou crever, réponditle père, cela dépend
de la béte.
Le Progrès en cite une autre de la mérne
force, après quoi il déclare que le courage
ne lui permet pas de coutiuuer....! C'est
facheux, vraimenl; nous allions peut étre
découvrir enfin le scandale.
Une idée. Serait-ce la prochaine ouvertu
re de l'ex-école Lamotte qui ferail faire a
notre moniteur des scandales cette réclame
de moralité? Connu, compére. Connu,
hypocrite!
Le gouvernement percoit trop d'impóts, au
gré du Progrès, et le moyen de diminuer
les impóts serail de diminuer d'un tanti-
net cette bureaucratie qu'on a toujours
lant respectée qu'aucune main téméraire
n'a jamais osé y toucher.
L'avis, quoique un peu banal, ne nousdé-
-plait pas; mais qu'en dironl les inaitres et
patrons du moniteur de THótel-de Ville? Eux
aussi pourraieut bien un peu réduire les fr.
93,362-00 ct. de traitements a charge de
la ville que nous aurons la chance de payer
en cette annèe de grace 1874.
Nous disions, il y a quelques jours, que
la Fédération des Cercles catholiques atlen-
dait encore de nouvelles adhésions, et, en
effel, celle du Cercle catholique d'Ypres
vient de lui parvenir. Ce Cercle n'a que trois
mois d'existence et il est en pleine prospérité.
(Pulrie.)
C'est a parlir d'aujourd'hui, lr Avril pro-
chain que les miliciens de la classe de*1804
sont admis a faire leurs décomples. Ils doi
vent, a cet effet, se présenter devant Tadmi-
nislralion communale du lieu oü ils ont leur
residence pour signer quittance de leur boni
a la masse d habillement et de leurs effets
militaires. Au recu de cetle quittance, le
Conseil d'administralion du régiment adresse
a 1 intéressé son boni a la masse el ses effets.
Si au lieu d'un boni le milicien a une dette
a son compte, il doit faire parvenir le mon-
tant de cette dellea son régiment; a défaut
de quoi, ses eflets d'habillemenis militaires
sont retenus el tarifés: si le prix auquel ils
sont estimés est supérieur a la detle du sol
dal, l'excédant est remis a ce dernier.
En mème temps qu'ils achéveronl leurs
décomples et recevronl ce qui leur est dü,
les miliciens de 1864 seront mis en posses
sion de leur congé défmilif.
C'est aussi a parlir du b Avril que les
Al'X FUNCTIONS n'OFF.*. DION.*. POUR l'aNN.*.
9c (jo v
r.
GOUVERNEMENT 1)E 1.A IIELCIQUE.
-9