SOUSCRIPTION Une chose seule nous purmet tie regarder avec confiance par dela Thorizon, c'est I'ac- tivité ferme el courageuse des sociélés catho liques dont je T'ape s'est plu a faire l'éloge a Son Em. Ie cardinal Bcgnier. Ln campagne cmverle par la gueuscrio an- v-ersoise eon ire les chefs d'oeuv re de Rubens exposés a la ca i béd ra Ie de Nol re Dame. se termine de la manière la plus pileuse. Les membres de lAvadémie rovalede Broxelles, MM. Gallait. A (vim e1 Felis, qui avaient ap- puyé les gueux, ont hatIu en relraite el, grace sans doute au blame qiiasi-universel que leur rntreprise avail suscilé, ils onl reti re Jours propositions, (Test cc qui résulledu oomple-mi<lu suivaiit de la dernière séance <le la classe des beaux-arls: Communications cl Lectures L'oulre dn jour de la réunion appelle la classe a sWcuper de la motion de M. Gallait relativeaux tableaux de Rubens qui se ti'ou vent dans la calbédrale d'Anvers. DiJïérinis membres prennent part a la discussion qui s'oiivre a ce sujet. M. Gallait declare qu'il n'a pas étó dans sod intention de soulever la question de proprié- te des tableaux de Rubens. JTAendérnie n'a pas a s'ucctiper de cette question, qui n'est pas de sa emiqiéicncc; mais les mesures a prendre pour assurer la conservation des ceuvres du maitre et pour fane en sorle qu piles ne soicnt pas souslrailes a I'admira- lion des amateurs el aux eludes des arlist.es, sont des points sur lestpiels elIc a le droit de fixer son attention sans surlir de la sphere de sesattributions. M. Gallait msislesur la né- cessité jii il y a a ce que de pareilles mesures soient prises. E. de Ltu rbure communique dos observa tions llierriioniéiriques qui ont élé fades der- merement el qui ont fait conslaler que la tempera t ii re de la calbédrale d'Anvers n'a varié que d une man.ére insignifiante pen dant une période de quinze jours. M. De Reyser rappe lie que, lorsd'une ré cente visite faite par la Commission royale des monuments pour s'assurer de Petal ac- luel des tableaux de Rubens, il a élé recon- iiu qu'ils iTunt subi aucun dommage depuis la restauration qui en a élé faite, il y a vingt ans. SI. De Brekeleer présente des observations dans Ie niéine sens. M. Ed. Felis fail remarqucr que ('interven tion de I Academic dans la question dont on soccnpe se réd uit, en definitive, a exprirner le voeu qu'il soit veillé avec sollicitude a la conservation des tableaux do Rubens et a ce que ces chcls d oeuvre restent en tout temps accessihlcs au public. C'est lout ce qu'a vou- lu M. Gallait qui n'a nnllement demandé la nomination d'une Commission, laquelle n'au- rait pas demission délerminée a reiriplir. SI. Alvin est aussi d'avis (]ue la démarche dc SI. Gallait. a laquelle il s'esi associé, ainsi que SJ. Ed. l'eiis, n a pas la portee qu'on lui a attribuée par erreur. II ne s'agil pas, pour I Académie d'éinellre une opinion sur la question de proprièlé des tableaux de Ru bens, mais d'expriiner seuiemenl le desir que rien ne soit négligé pour en garanlir la conservation et le fibre accés. II pense done que le but de SI. Gallait est nlteint par la publicité donnée a sa motion et que, sans prolonger un débat désormais inutile, I'Aca- démie peut passer aux aulres objels portés a son ordre du jour. II est decide que la question étanl épuisée, il n'y aura pas lieu de nommcr une commis sion. Dn petit scandale arrivé cbez Gatti, la presse libérale continue a conclure plus que jamais, que I'cnseignernent catbolique est délestable. Slalbeureusement, c'est tine conclusion diainélralemcnt contraire que le public hoo- nétc tire de cet instructif incident. Les éco- les sans Dteu, malgré la rancon que I'on impose aux conlribuables pour les soutenir se vident, el les maisons d education reli- gieuse gagilent de plus en plus la confiance des parents. Pour chercber a rétroagir contre ce dou ble désagrémént, ["Echo du Parlement aprés avoir mis Fonlainas en poche, est allé repêcber tons les vieux griefs que la presse libérale a inventée depuis les pavésdc 1837 contre l'enseignement clerical. II rappelle que dans de récents procés on a traduit devant la justice de jeunes et pré- coces malfaileurs élevés par lesjésuiles. Quel argument contre l'éducation cléricale! Le Dien Public fait justice de la trés- absurde et très-maladroite riposte du susdil Echo créé, d'après le due de M. Rogier, a l'usage des imbeciles. La première, c'est que les jeunes malfai leurs auxquels I 'Echo du Parlement fait allusion sont arrivés au degre de perversilé qu'il dénonce comme ttn résullat de l'éduca tion cléricale, précisément pour avoir mé- connu ct transgrcssc les lecons de leurs mai- Ires. II u'csl pas plus logiquc el plus juste de reprocher aux jésuites les méfaits de quelques précoces vauriens qu'il ne serail logique et juste de les rend re responsables des obscénilés, des blasphemes cl des infa mies de Voltaire qui fut, lui aussi, leur éléve. Si un éléve des jésuites al>outii a la correc- tionnelle ou a la cour d'assises, c'est trés- cerlainement en dépil de ses muitres, a pen prés comme un éléve de l'alhénée de Bruxelles ou de Gaud qui aboutiraitau sémi- naire ou se ferait capucin. Seconde observation. L'enseignement cal hol iq ue est libre; il n'impose aux conlri buables aucun sacrifice qui les rende partici pants a Tcerivrfe de malsaine propagamle, déooncée par la presse libérale. II n'en est pas de mèmede l'enseignement offieiel dunt la morale scïïle est 11lire, noussavotïs main- lenant jusqu'a quel degré. Les païens disaient que la vengeance est !e plaisir des Dteux. C'est aussi celle des gueux qui olTrenl plus d'un trait de ressem- blance avec les païens. Un bonnête et digne commissaire de po lice vient d'etre révoipié de ses fonctions par le Conseil communal gueux de nolre métro- pole eomtnerciale aprés buit années de service. Ou ne peut rien articuler a sa charge et d uilleurs, il fallail appliquer, préalablement a cel acte despolique, i'arl. 2odu reglement de police qui porte: Lespeinesdisciplinaires a appliquer sont: 1" avertissenient; 2° réprimande; 3" rolenue du trailemenl;4° suspension;5" révocation. On a appliqué a M. Gerson la peine la plus forte, sans qu'il eut jamais encouru I'unedes qualre aulres. L'infortuné est père de six enfanls en bas age. Le crime de cel bonnête fonctionnaire est d'avoirjadis signalé la présence de l'échevin Vandertaelen parmi les émeutiers et les brailJards de la gueuserie, qui se sont signa- lés lorsde lequipéeanli-chambordiste. LA POLITIQUE CHÈRE AU PROGRÈS. La Gazette de la Croix reproduit, en lui attribuant un caractére officieux, Particle suLvant de la Puste, qui ferail connaitre les intentions du gouvernement allemand rela- livemenl aux évèques. Nous recommandons du reste au lecteur Ie Ion dégagé de cet article, que I'on dirait écrit avec une cravache. On lit dans la Paste-. La destitution de l'archeyêque n'a pas produit grande sensation, paree qu'elle était prévne. La nouvelle, répanduea Posen dans la soiree de Mercredi, a élé recue avec caI- me. On annonce que la curie romaine pro- testera contre la destitution de l'archevèque: mais cette protestation n'arrêtera pas nolre gouvernement dans la voie oiï il s'est enga- gé. Le comte Ledochowski subira plusieurs années de prison, a moins qu'il ne paic les amendes (lont il a élé frappé el auxquelles on a substituc la peine d'emprisonneinent. Comme il n'est pas citoyen prussien, il sera expulsé du pays aprés sa sortie de prison. En attendant, le siége archiépiscopal de Po sen et de Gnesen restera vacant. C'est probablement le chapitre, sous la direction du vicaire général, qui se charge- ra de l'adminislralion. Le gouvernement l'invilera a lui présenter une lisle de candi- dats parmi lesquels on choisira un autre titu laire. S'il s'y refuse, l'embarras nesera pas long. Le gouvernement insiste, en elfet, pour que la Chambre des dépulés a sa prochaine réunion, discute le projet relatifa Tadminïs- tralion des siéges épiscopaux vacants. On espére que celle affaire serarégléeau plus tard dans quatre semaines, et alors on aura en mains les moyens de pourvoir aux vacan- ces des diocéses, de maniére que les fidéles ne scdoulenl méme pas du départ de leur èvè(]ue. L'oflicieux allemand n'est pas catholique; sans cela il comprendrait que, quelles que soient les mesmes prises, les catholiques se doutoronl du départ de leur évèque et lui resleroiii fidéles. Toutes les habilelés de M. de Bismark n'aboutiront qu'a multiplier les Reiukens, c'est a dire les pseudo-évèques sans ouailles. Quelques journaux avaient annoncé que Mgr Ledochowski serail expulsé du ten itoire prussien trois jours aprés la signification du jugeinent de destitution, paree que sa quali- lé d'étranger ne permettrail pas au gouver nement de le retenir en prison. On voit par Particle offtcieux qu'il n'en est rien; Mgr Le dochowski subira plusieurs années de pri son on n'a pas de puénis scrupules a Berlin. On fait un certain bruit d'un compromis sur la loi relative a l'indigénat, qui ne serail pas sans analogie avec Ie compromis Bennig- sen pour la loi militaire. La perte de I'indi- géuat serail rayée de la loi, et l'internement devrait ètre proiioncé par les tribunaux.Nous doutons de la réussite du compromis, et ne verrons ancune garantie pour les évèques et les prêtres dans l'intervenlion des tribunaux, qui se montrent si doeiles au lout-puissant ebaneelier. SYMPATHIE. Cerlaines fémlles doctrinaires onl eu ces jours (lerni'é'rs un pleura l'oeil en pensant au t riste sort que Ie jury de-la Cour d'assises de NtMXUi.tr a. fait a Jaijrwarl, le chatcjam de Bo- Ibey dégominé. II en est qui onl élé jusqu'a se plaiudle de la promptitude avec laqyelle ce daiigereux original a étó soustrait aux adorations de la crupulu namuroise. L'une d'elles a méme cbn.slaté avec amertume que Jaumart avait élé emmené aprés sa cóndam- nalion dans Ie classique panier a salade, couleur canari; el que les gendarmes l'avaieut poussé dans la carriole, etc. etc. II est bon de rappcler pour expliquer cette lendrqsse doctrinaire que M. le procureur- général de la courd'appel de Liégea nóté, danssonréquisitoire,uijedéposilionde laquel le il résultait que Jaumart riaHait pas a fé- glise et ón ajoule qu'il avail proniis 5(L000 fr. a la frane maconnerie si le faux testa ment prévalait. A ce litre, on Ie comprend, cet intéressant personnage avait droit a tontc la cornnjisération des fréres et amis. Transporter un fausserie dans un panier a salade, couleur canari lorsqne ee conpnble ne met jamais Ie pied a Téglise. qu'il vent favoriser les loges maconniques et qu'il est, pour parler nel, 1'cnnemi des ealotins, quel crime abominable! Le panier a salade, couleur canari, c'est bon pour les prèlres et les religieux, cela! Qu'on lesyfourre tons, qu'on les y enlasse comme des harengs, ee sera parfait el toute la doctrine-gueuserie ba lira des mains. Mais un fiére et ami» méme con pable, oh voila qui est l'abominatioti de la désolation! EXPOSITION DES ARTS INDUSTRIELS. Brlxeli.es 1874. Nous recevons communication dc la cir culaire que la Commission exécutive adresse aux Induslriels beiges dont les fabrications présenlent une application de l'art. Nous en extrayons les lignes suivantes: Le D' Sepiembre proehain s'ouvrira, dans les locaux des Halles centrales, une Ex position nationale des Arts Induslriels. Depuis prés-de vingt ans aucune Expo sition de ee genre n'a plus eu lieu a Bruxelles, ni méme en Belgique. Que de progrés ce- pendant realises depuis lors! que d améliora- tions, de pei fectioniiemeots de tout genre, reslés jusqu'ici inconnus de la plus grande partie du public et qu'il serail utile et avanta- geux pour tons de lui faire connaitre! que d'industriès, alors a peine naissanles, qui a ijourd'hui sont en pleine floiaison, en plei- ne prospérité! D'autre part les grandes Expositions Universelles, et notammcnl celle de Vienne, n'onl pas montré tont ce dont la Belgique est capable. II importe de le faire aujour- d'hm! et cela nous sera facile puisqu'il s'agil, cette fois, d'expqser cbez nous-méme, c'est- a dire, sans plus aucun de ces risques, ni de ces difficullés piuitiples que provoquait l'é- loigneinent et qui ont molivé tant d'ubslcn- lions. v»-- Jamais done Exposition ne vint mieux a son heure, au «Kunent oil de grands Ira- vaux d'utilité publique viennent donner une si vigoureuse impulsion a tous nos arts déco- ralifs. C'est a cette Exposition, M., que nous venons vous prier de prendre part. Vous comprendrez certainement combien elle peul et doit ctrq favorable a vos intéréts, en vous off'rant une occasion exceplionnelle. depuis longlemps soubaitée et qui peul ne plus se retrouver d'ici a plusieurs années, de mellre direclement le public a méme de mieux con naitre vos produils el de les apprécier. Vous comprendrez aussi, M., combien il est nécessaire pour la glóire et l'honneur des Industries arlistiqties de la Belgique, que cliacun contribue a donner un grand éclat a l'Exposilion de 1874. Ainsi votre intérèt ct voire palriotisme nous sont cgalement garants dc voire cou- cours empressé. N. R. Les demandes d'inscription doiverit ètre adresséos avaitl le 2:> Mai. au Sectéloirc- général, M. Mignol-DelstancheMarbrier, rueCaroly, 31, a Bruxelles. CHBONIQUÈ ELECTORALE. L'Impartial de Soignies nous apporte les renseignements que voici sur la situation éleclorale dans le canton de Soignies: Nos libéraux sont toujours a la recher che de candidals pour le Conseil provincial. Les nombreux personnages auxquels ils se sont adressés ont tons decline l'honneur de représenter l'illustre Association. Est-il done nialade, le parti liberal? Et cependanl ses organes chantenl vietoire sur tons les tons. L'irifime majorité qu'ont oblenue, il y a deux ans, MM. NVadin et de Wouters, au dire de Echo du Parlement, est un gage certain d'un éclatant succés. Allons done, messieurs les doctrinaires, si les chances sont si belles, pourquoi tant vous faire prier? En son temps nous nvons relové une eor- respondanee adressée du pays de Charleroi au Journul dc Liége, dans laquelle on soule- nait, avec celle audacc qui est l'apanage du (Joctrinarisme, que le parti conservateur était a la vei I lo d'abandonner ses positions dans l'arrondissemenl de Charleroi. Assertion legére et insensée, nous l'avons'démontré sur l'heure, Mais voici que la scène change. Dien sait les transformations de décors élecloraux que nos adversaires nous présenteront encore d ici au niois de Juin! Ces fiers libéraux qui devaient laire rentrer pour toujours les clè- ricaux dans leurs laniéres désertent rnaintenant le combat. Ils reconnaissent I impossibililé de lulter avec une lisle com pléte. Leur róle se bornerait, s'il faut en cioire une correspondance adressée a une feuille de province, a soutenir deux candi datures liberates... Et c'est tont! Avions-nous raison de eonsidérer la nou velle donnée par le Journal de Liége comme une absurde plaisanlerie, comme un de ces canards élecloraux destines a faire sensa tion dans seul monde des bad andsl (Journal de Bruxelles.) On lit dans la Patrie: II n'y aura bienlöt plus en Belgique un sen! Cercle qui ne fasse partie de la Fédéra- lion desCercles catholiques; celui deRenaix, dans la séance de son Conseil d'administra- tion, a décidé qu'il adhérait aux slatuts de la Federation. Celle-ci compte rnaintenant quarantc-lrois Cercles, tous n'ayant qu'un canir et une ame, tous profondément dévoués a la cause ca tholique. Ce sont quarante-trois légions, de nature a résisler a tous les efforts de la libé- ralerie. CLERGÉ PERSÉCUTÉ DE SUISSE. Les blessés des armées espagnoles ont snrlout besoin de bandages. Toutes les personnes qui en destinenl aux malheureuses victimes de la guerre, peuvent dépoeer lèurs olïrandes: A Ypres, ehez MM. Slruye et chcz M. Bie- buyek. Les dons recus seronl pariagés enlrc les blessés des nia x cajips. Cliroiiiqiic locale, II n'y a pas que des Fonlainas qui soicnt chargés de Pinslruclibn pnblique; il est encore, et pas mal de ces écbevins-la, qui, sévères Calons.se doiinenl des soins jalpux pour le progrés spirituel voor bel geestelijk uielzyncomme dirait cerlaine affiche-réclame, des rures brebis qui hatilenl le bercail offieiel. A Ypres, par exemple.l'Eehevin Vanheule, ne dormirail plus que d'un teil s'il n'avait l'assurance que cbaque Dimanehe, les (illet- tes de son école. assistent, réguhérement el dévotemenl, a la grand' messe, réunies en corps, sous la surveillance de leurs di giles et majestueuses maitresses! El ce la dans Ia place la plus voyante de la pre mière église de la ville! Quelle touclianle sollicitude! cl que c'est bien jusqu'ici! Ce qui gate un pen l'bisloire, c'est que lecole communale des lilies est venue lombcr dans l'église Sl-Marlïn, sans crier gare, a' peu prés comme un chien dans un jeu de quilles. Nos hommes de loi pourtanl de- vraient savoir qu'on n'envoie pas ainsi une école loule entiére une école surtoul occuper une place réservé© dans une église pnblique sans l'autorisation préal.able de l'au. torité ecclésiastique. Or, nous savons la chose de source cerlaine, aucune deman- de de ce genre n'a élé faite, ni par M. Van heule, ni par aucun membre du Conseil communal, ni par les maitresses de l'école; il est done arrivé ce qui devait arriver: les éléves, trouvant les places occupées, ont erré de nel' en nef; de niche en niche, dirait le Progrés, jusqu'a ce qu'clles sont allées s'abatlre dans la cliapelle des dmes, tl'au- tres distent dans lo purgatoire! et les louslics ajoutent qu'il se pourrait qu'elles y lestent. Peut ètre bien. Si cela fait maugrécr nos Arislides, qu'ils s'en prennent a eux-métnes. lis devront encore s'en prendre a eux-mê- mes si lót ou tard celle exhibition de pro duits olïiciels leur porte malheur. Hommes de peu de mémoire, avez vous done oublié que, jadis, les nourissons d'une autre école oflieielle, les éléves de voire collége com munal, occupant une place en evidence, toute la police de Téglise calbédrale nesufli- sail pas pour lenir en respect ces impies en herbe? II a fallti les faire déguerpir. Ah! si ces scènes seandaleuses allaient recommen- cer! Ah! si aprés les jeunes communards, nous allions voir un specimen des futures pélroleuses! Si votre zèle imprudent, vou- lanl éüitier voire oeuvre par Tbypocrisie, allait la détruire par les scandales que vous ne sauriez empèeber.... O protecieurs des Galti yproises, penscz-y. C'est le eöté sérieux. Mais ou les choses tournent au burlesque, c'est dans les scènes béroï coiniques qui se sont passées au sortir de TEglise. Dimanehe dernier surtout on aurait cru la Patrie en danger! Non-seulemenl tous les agents de police élaient écbelonnés, en dou ble rangée, depuis le portail de Téglise jus- qu'au Donker poor te mais tous lesféaux scrvileurs de la coterie et tous les gros bon nets de la doctrine erraient aux alenlours, comme des ames en peine. M. Vanheule était au poste d'bonneur, dressé comme un petit coq sur ses ergots, requérant el dirigeant lout ce ridicule déploiemenl de force pnbli que et ce luxe de precautions inuiiles. Le beau moment, e'était quand les trenle a qua- rante petiles filles. de-sept a buil ans, défi- laient devant le terrible éebevm, blème mais beau dans sa coière, el fesanl feu de toute prunelle sur les agresseurs. fanaliqiies sans doute,... mais invisibles! Comme il avait l'air de due: Et qu'on y touche, si on l'ose! Eb! vraiment, personne n'en avait envie; et personne n'y a vail songè. La foule com pacte, qui slalionnait la, était venue pour voir, et elle a vu, et elle a ri, el elle s'est re tiree en disant: O, grands hommes, que vous ètes petils! C'est aussi ee que nous disons. Nous noés souvenons d'étudiants de la première année jouant ainsi au polieier pour rire. Mais d'é- chcvins! non. II faut venir a Ypres pour voir de pareilles dróleries. II n'y a que le Progrés pour renchérir sur l'odieux et le ridicule de semblable eomédie. Ecöutez la version, vraiment incroyable, qu'il fait des scandalesde Dimanehe, 12 Avril: Un scandale, dit-il, s'est produit, en pleine église caihédrale, sous les yeux de nos pacifiques évangélisles et d'un pu- bi ic ahurri; aprés une foule de petiles niches préparaloires, les douces brebis de l'ancienne école Lamotte se sont ruées, sous la hou let te proleclrice de leurs ten- dres bergères, sur les innocentes et paisi- bles enfants de la nouvelle el vrai école Lamotte, hi aat ei injuriant les .maitresses de la Londation Vaiizuytpeene, (|ui, dignes cl impassibl' s, ont su opposer a ces furi- bondes carhsies en jupons un majes- tleux dédain,'signe deforce et do droit!!! Abracadabrant! S'il y avait au moins un mot de vrai dans celle tirade qui sent lo Bieelre, mais pas un! Tout Ie monde sait, a pres, qu'il n'y a eu ni scandale dans 1 église, ni huées,ni injures, et qu';j POUR LE La paroisse do Watou. fr. 8—00 C'est moi (pii suis Guillul Berger de ce iroupcau*

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2