w O.-L.-VROUW VAN LOURDES, ftö. VSNDEPUTTE, F1LS, Avis aux Cullivateurs. AVIS AU COMMERCE. MENAGIE GOEDEREN, II est bon que la lumiére se fasse la-dessus et nous remercions les gueux d'Anvers et Ie Progrès d'avoir allumé celle chandelle. A LTÉGE CO Mil E A YPRES. Tandis qu'un scandaleux incident se pro- duisait dans une ecole laïque d'émanqipées a Bruxelles, les libéraux liégeois, singeanl de leur fnieux M. de Bismark et les tyranneaux de Genève, chassaient de paisibles religieu- ses d un 01 phelinat qu'elles dirigeaient de- puis vingt-quatre ans avee un dévouemenl admirable. C'est en vain que les pauvres orphelines se soul jetées dans les bras de leurs bonnes maitresses; qu'elles onlcherchéa attendrir les sbires du libéralisme par leurs supplica tions et par leurs larmes. Le spectacle na vrant que présentaient ces enfants au déses- poir, criant, sanglotlant, lombanl évanouies, refusant d'abandonner leurs chères protee- trices, ne put émouvoir ces hommes saus cceur. Gardant toute leur énergie, d'un bras ils s'emparaienl d'une religieuse, la poussant vers la porte, de l'autre ils arrachaient et repoussaient d'un autre cöté les enfants qui ne voulaient point lacher la main ou la robe de leurs mères adoptives. II faut dire a l'honneur des institutrices communales de Liége, qu'aucune d'elles, malgré les promesses, les ordres, les gros Irailements, les instances de loutes sortes, n'a voulu acceper de recueillir a l'orphelinal de Sainte-Barbe une parlie quelconque de la succession des religieuses. II a fallu aller se fournir de directrice et de mailresses a Bru xelles et les recruteren partiedans le batail- lon officiel donl M. Fontainas vient d'aban donner la conduite! Les feuilles libérales ne trouvent pas d'au- tres moyens de blancbir les écoles athées et gdlées que de noircir les cat hol iques et l'en- seignemenl religieux. lis prétendent qu'au lieu de rejeter de leurs troupeaux les brebis galeuses, les cléricaux les disctiIpent el les portent en triomphe. Cette allégation est une infamie calomnie. Lorsqu'un prétre ou un religieux vient a souiller sa robe, a renier sa foi, a se jeter dans les bras de la libre-pensée pour mener libre existence, il est repoussé, parmi nous, avec une autre indignation que celle donl se vanle aujourd'hui a l'égard de Messire Fon tainas le libéralisme bruxellois. Telle a été le sort des Loyson, des Mouls et des Junqua, quisont devenus les hommes de nos adver- saires. Non, nous n'innocentons point les vïcti- mes, justement frappées, mais nous ne pou- vons souffrir que vos haines prerinent des innocents pour viclimes, el nous protestons surlout contre vos calomnics lorsqu'ellés attaquent odieusement des religieux «lont la j list ice la moins suspecte de partialilé est bien forcée enfin de compte de reconnailre la vertu. Ce que nous faisons, c'esl défendre l'irino- cence; c'est nous révolier contre les calom- nies libérales qui souillentnos prétres, nos religieux. Ils ont diffamé dans ces derniers temps, le Frére Martial, le Frére de la Vallée, le Frére Dominique, et quand la justice les a déclarés innocenls, quand des magistrals Baratistes les avaient jetés en prison, avaient fait subir au dernier une visite corporelle honleuse, oui, l'indignalion a pris ledessns, et de toute l'énergie de notre ame, nous avons imprimé sur leurs fronts une indélébile llétrissure, celle que donne une conscience honnêle révoltée a la vue d'aussi odieux outrages. C'est leur système diffamaleur que nous poursuivons, les defiant de citer le nom d'un seul coupable que nous aurions défendu. Un arrèlé royal en date du 30 Avril, autorise l'exécution de peintares murate's, airisi que le placement de vitraux peints el d'un pave ment dans la chapelle dite des Comtes de Flandre, en I'églisede Nolre-Darne, a Cour- trai (province de la Flandre occidentale). EXPOSITION NATIONALE DES ARTS INDUSTRIALS. L'Exposition qui doit s'ouvrir le Sep- tembre prochain, dans les locaux des Halles centrales, conliendra cinq divisions I. Les Industries du batiment; II. Les Industries d'ameublement et de décoration; lil. Les Industries du vétement, IV. Les Industries diverses ne pouvant rentier dans les 3 premières categories; V. Les dessins induslriels. Voici maintenant la liste détaillée des in dustries appelées a concourir, sous réserve que les fabricals exposés présenlent bien réellemenl une application de Part. Sous prétexte de chaussures, par exemple, ilserait done inutile d'ofïrir des produits, d'une utilité bien incontestable, mais qui n'auraient auculi cachet artislique, leis que des souliers ferrés, bottines de voyage, etc. II en est de méme pour loutes les autres industries. Division 1: Sculpture décorative. Fonte et serrurerie. Marbrerie. Carrelages mosaïquesen ciment, etc. Menuiserie. Ornements en carton-pierre, plittre, etc. Peinture décorative. Division 11: Appareils d'éclairage, bron zes, cuivres. Imitation et galvanoplastie. Orfèvrerie de table. Poëlerie. Ebénislerie et meubles divers. Encadre- menls. Pendules et garnitures en marbre. Poteries et terres cuiles. Porcelaines, faiences, majoliques, Peinture sur faience et sur porcelaine. Glacé et cristaux. Vitraux peints el gravés. Miroilerie. Papiers peints; cuirs et cartons-cuirs; loi- les cirées. Tapis et tapisseries. Etoffes d'ameublement. Lingerie de table et rideaux. Division III: Etoffes et tissus. Confec tions, modes et lingeries. Chaussures. Broderies, passementeries, rubanerie. Evenlails, fleurs artificielles. Dentelles et imitations. Bijouterie, joaillerie, horlogerie. Fausse bijouterie. Cannes, ombrelles et parapluies. Division IV: Pipes et porte-cigares. Quincaillerie. Coutellerie. Bimbelote- rie. Optique. Armes de luxe. Car rosserie. Voitures de chemins de fer et omnibus. Sellerie, harnaoheinent. Ornements d'église. Papeterie, fournitures de bureau.Re- Iiure, cartonage. Maroquinerie. Im- primerie. Estainpes el gravuresPho tographies. Division V: Dessins pour l'industrie en originaux el en reproduction. Travaux des écoles de dessins. N. B. Pour tons renseignements ou de- mandes d'inscriplion, s'adresserausecrétaire- général, M. Mignol-Delslanche, tnarbrier, rue Caroly, 31, a Bruxelles. B1BLIOGRAPHIE. If istoirc tie Eflamire par le Baron Kervvn de Letlenhove, 4 volumes grand in-8", papier fort. Prix: 12 Fr. Ypres, Vanderghinstk Fossé, éditeur du Journal d Ypres el du Nieuwsblad. rue nu Beur- re, GG. Rareinent un ouvrage historique n oblenu un si beau et legitime succes que 1'Ilistoire de Flandre de M. le Baron Ivervyn de Let lenhove. L'opinion publiquea ratifie lejuge- menl émis par l'Académie royale de Belgi- que qui a décerné a eet ouvrage le prix quinquennal d'hisloire. Une quatrième édition vient de paraitre. Nous lui souhailons le mème succes qu'aux editions prècédentes. Nous voudrlöns voirce savant ouvrage entre les mams de loutes les families. II inspirera aux Flatnands l'amour el le culte de la Pntrie, aux étrangers l'admi- ration et le respect pour ce people vraiment libre, et a certains hommes, indignes du nom de Beige, il prouVera que le people flamand, sous le rapport des sciences et des arts, du patriotisms ét du courage, a tou- jours été et est encore Ie premier people du monde. FAITS DIVERS. wm 9 par suite de DANS UNE VILLE-FIIONTIÈRE de rarrondissement d'Yprcs: jfBai.oiOüi «I'égtaceries «-t saSiwe, (gros «'t, detail.) Isieit at'Itaiaitdéi'ts. Sc renseigner au bureau du Journal d'Ypres. La veuve DE6RYSE-qUA6H?BEURs négociante, en llouiilons, rue d'Ypres, a Poperingbe, met en vente: Le veritable Guano du Pérou a 38 fr. par kilos. 2° Le Guano du Pérou dissous a 40 fr. par kilos. 3Ü Le Sel pour engrais, Nitrate de Sonde et le Sel Aminoruac) avec garantie du contenu. Le Guano sort directement des ma- gasins ofticiels du Pérou par l'entremise des seuls fabricants pour la Belgique, l'Allemagne, etc. ©cca§i®E» niagtiilifgtse. Marchandises de fabrication a remettre a trés-bon compte. 6 muis, pour payer. Pour fabriquer Gen 16- vre, Eau de vie, Coghac, et les Liqueurs fines. On recevra le secret de fabrication, qui rapportera 50 pour cent de bénéfice et mis au courant de fabriquer. 11 ne faut pour ustensiles de fabrication que des tonneaux. On peut achetcr, si peu que ee soit, on sera également mis au courant de fabriquer. S'adresser a MARÉE, rue en Oois, 139, a Liége, et au Bureau du Journal. (■cuiccsitc Openbare verkooping LAHDBQUWALAM, PEERD, 6 MELKKOEIEN, 2 VAARZEN, 2 KALVERS, VERKENS, enz. OP VRIJDAG 8 MEI 1874, om 9 ure voormiddag, TE 8B E E C A I® E E E E bij de plaats, ter hofstede waar sieur Vleier Goe- mdèrc is overleden; Door 't ambt van den Notaris DE TAVERN1ER, te Langemarck, met tusschenkomst van Mr ELLEB0UDT, Notaris to idem. FABRIQUS Erl HÉGÖCE DE FUTAILLES ISa'iussettas'S, MaiIUSicrs, 'S'osani'laea-s, Rae iïAïi'mhton, 92, m €3 ÏJ S3 A 1 X CÉLÉRITÉ et MODIC1TÉ de PIIIX. P. S. Pour renseignemenls, s'a dresser lous les Lundis a GourlraG au Café Bulge, de 5 a 8 11. du soir. Diligenciedienst tusschen IJperen en Dixmucle met terugreis. IIÉNR1 GOPPYN, huurhouder, doet den dagelijkscben diiigeneiedienst tusschen IJperen en Dixmude; bij vertrekt uit de afspanning Sl-Andries te IJperen, ont 5 ure 's morgens den Maandag, en de andere dagen ont 5 '4 ure. Vertrek uit Dixmude, hotel de Rhelurica, om 3 ure na middag. IIij beveelt zich voortdurend in de gunst van liet publiek voor het doen van allerhande kommissiën, bet me debrengen van koopwaren enz.; zijne gekende stiptheid en spoedige bedie ning doe!» hem bij iedereen dén voor keur verhopen. IIii jeune hottsnic «le S3 asis, désircrait une place de commis aux écritures. S'adresser au Bureau du Journal. ACJ EAEE MAUI Tf2 M E* A vantages fails aux cullivateurs et ou- vriers qui désironl s'élablir en Amérique. Passage a prix réduits. Adres&er les de- mandes tie renseignemenls au représentant del'Agence maritime,!), rueVifquin,Scliaer- beek-lez-Rruxelles. L. LE URIDON- VEE BR UGGE, louac/eur des voitures, Hotel du Brasseur, Ypres. Bij den beer Aug. Grootjans, drukker le Dendermondeis verschenen en bij Vandergli i nste-Eottsé. uitgever van het Join nul d'Ypres en van bet NieuwsbladBolerstraal, GG. te Yperen, verkrijgbaar, een boekje dat door alle godvruchtige christenen met uiterste genoegen zal onthaald worden, ingezien deszelfs volle actualiteit: wij bedoelen eene nieuwe MAAND VAN MEI, tot titel dragende: MAAND VAN om door Hare machtige voorspraak te bekomen «Ie vcri«»ssiug van Z. II. «len I'aus Fins IA, en «lei» zegepraal «Ier II. Merk, voorgegaan van eene gansch nieuwe notitie over de gebeurtenissen van Lourdes en gevolgd van de Novene zooals die in hel Heiligdom der Grot geoefend wordt met goedkeuring van 'L. Hoogw. den bisschop van Tarbes, en verders van nog andere oefeningen ter eere van O. L. Vrouw van Lourdes. Du alles bijeengezameld uit oorspronkelijke stuks, van Lourdes zelve medegebracht, door AUG. GROOTJANS. Een boekdeel van 130 bladz. Prijs gebrocheerd: 75 centiemen. De godsvrucht lot O. L. Vrouw van Lourdes, zegt de schrijver in zijn voorwoord heeft, wel namelijk in deze laatste tijden van vervolging tegen de Kerk en baar doorluchtig Opperhoofd, eene bewonderingswaardige uitbreiding bekomen. Belgie, dit land van voorbeeldigen godsdienstiever, is in deze droevige omstandigheden wéér niet willen ten achter blijven: niet alleenlijk heeft bet menigte zijner kinderen naar Lourdes zien vertrekken, maar in alle steden reeds, groote en kleine, heelt men er heiligdommen zien oprichten met Broederschappen in verband met het doorluchtig Aartsbroederschap van Lourdes zelf. Die vurige godsdienstiever schijnt een voornaam karakter te hebben en heel en gansch le beantwoorden aan de bijzondere inzichten der Voorzienigheid. II parait que les personnages qui vivent au Va tican el partagent la caplivilé de Pie IX sont consi- déi'és par la municipulité romainc comine élant sans domicile. Nous lis ins en eITct dans le Journal de Floren ce: Dans les actes d'exproprialion rédigés a l'in- stigation de la municipalilé, S. Etnle cardinal Antonelli et Mgr de Mérode sont déclarés n'avoir o pas de domicile connu,di domicilio nicogni- to. Quels excès ne pent-on pas attendre d'un gouver nement qui lolère que les princes de l'Eglise soienl classes, par une municipalilé, dans la catégorie des gens saris feu ni lieu. Des lords anglais, grands admirateurs de don Carlos doivent lui offrir procliainement une magni- Cqne épée d'honneur Ea lame surpnssera en ólasticité et en force les fnmeuses lames de Tolède. Les armes royales seront gravées sur la parlie supérieure la poignée sera ornée de devises qui sé rapporteront anx royaumes sur lesquels don Carlos doit régner un jour. L'épéo sera présentée au prince cotnme un tribui d'admiration pour sa bravoure et sa persévérance indolnplablë. Un armuriër-mécanicieo de Limoges vient de soumetlre a la commission d'expériences de Vin- cennes une carabine d'un tnodèle absolument nou veau Extérieurement, el le ne présente aucune difïérence sensible avec les autres carabines mais dans sa monlure est enclié un ressort qui fait ouvrir la lu miére du canon au moment oü on l'arme. C'est par la que s'introduil la charge; puis, en pressant la détente, la lumiére se ferme, et du méme coup Ic fusil fait feu. Ccile caiabine se charge avec une balie-cartouche. C'est un cóne de plumb ereux rempli de poiidr'e el fenilé par un murceau de liége. Au moineiil oü ome cartouche s'iulroduit par la culasse, la poudies'é- chappe a travers une petite ouverture pratiquée dans le houchon de liége et une imperceptible boule de fulminate, qui sen d'ainórce, vient d'elle niême prendre la place qu'elle dolt occuper. La triple action d'armer, de charger et de. tirer s'exécuie done simultanémenl, et se résumé, en de finitive, dans t'iniroduciion de ta balie-cartouche. (Ju homme méme pcu exercé peut tirer vingt coups a la minute. Les balles cartouches sont placées dans un tube en lër adherent a la carabine et qui lui est paraIlèle il en conlient tronie, de telle faQon que les trente premiers coups peuvenl ólre lirés presque sans in- tervalle et méme sans depauler, puisqu'il n'y a qu a armer et a presser la détente. Grandeur et decadence; splendeurs et misères des courtisanes. On mène la vie a grandes guides, on croit que cela va loujours durer... et bientól arri ve le premier cheveu blanc, sinistre avertisseur, la chute arrive iuévitable, terrible. C'esl l'histoire commune de loutes les étoiles. En voici une que tout Paris a connue il y a dix ans, la u belle Rosalie une célébriié de la plaslique. II y a dix ans! Quel changement depuis! Les yeux rou- gis et éraillés, la voix usée, le nez bourgeonné par 'e tabac, par l'alcool, elle habilail, 22, route de Cba- tillon, une butte en planches et en boue.Pas de meu bles, rien qu'un peu de paiile, sur laquelle la pau- vre vieille s'accroupissait le jour et se couchait la nuit. Des quelques sous que la charité lui donnait, elle achelait, de temps a autre, un tnorceou de pain sec et de l'eau de vie. Hier, matin, on a trouvé morte dans sa tanière infecte, la belie Rosalie Auprès d'elle, une bou teil le a moitié vide elle était morte en buvant! Plas dé fleer e typhoïde. Un jeune francais le docteur Frans Glénard, prisonnier de guerre en Poméranie, eut l'occasion d'étudier le traitement employé a Stettin par le docteur Brand, pendant une épidémie de fièvre typhpïde qui sévissait sur le soldats francais, traitement qui amena 1,400 cures sur t ,400 malades. M. Glénard, de retour en France, se hata d'expé- rimenter le méme traitement sur les fièvres typhoï- des qui lui furent sounrises, et son succes est au jourd'hui complet a Lyon. Voici en quoi il consiste, d'après une brochure puhttée a la librairie Mégret par M. Glénard lui- méme, pour vulgariser cette utile découverte. Ou plonge loutes les irois heures le malade dans un bain a la chaleur d'environ vingt degrés et on l'y maintient avec des compresses d'eau glacée sur la tèle jusqu'a ce que la température du bain se soit élevée d'un degré centigrade. Le temps nécessaire pour eela varie de 12 a 10 minutes. Au bout d'une quarantaine de bainssoit quatre ou cinq jours, le malade est eh pleine convalescence. Ce traitement, qui est très-donloureux dans les commencements, réussit quaite-virigt dix-neuf fois sur cent el ne présente de danger que lorsqu'il s'agit de personnes malades de la poitrine, cliez lesquelles les bains froids peuvent determiner des complications. Dans lous les autres cas sa réussite est certaine el l'on peut considérer sa découverte comme l'un des plus grands bienfaits du siècle. Quelques coquilles. En lisant le curicux volume qu'un infatigable chércheur M. Guéiard, a consacré a la parlie anecdolique de notre histoire, j'y ai remarqué un alinea relalif aux faules d'itn- pression, qui te ra le sujet de celle causerie. On me pordonnera si j'ai ajoulé les noms, mais c'était absolument necessaire'. Voici la liste des coquilles les plus singulières M. Thiers est risible (visible) lous les jours, de deuxó quatre heures. La santé de M'u Cora Pearl qui avait donné des inquietudes a ses amis, s'est beaucoup améliorée. Elle commence a se laver (lever). Par derision (décision) en date du... W. Eugène Simon a été nommé consul a Sydney. A la Cbambre Un oraieur s'adressant aux thiéristes Messieurs les dépislés (deputes). Un membré de l'exirême gauche répond A qa, voyous (vóyooi). M. Crémieux a gardé pendant la séance uti visage impossible (impassible). Sous le 4 Septembre. Le conseil des monstres s'est assemblé. Tour le conseil des ministres. Pendant la rnaladie de Michelel. Le vieux coniinue v- pour le mieux continue. M. Gambelta avait dit dans un discours Accordez-rnoi un peu d'atlenlion, je suis au bout de mes forces Le lendemain un journal lui faisait dire Jesuis au bout de mes farces. A propos d'une fete M. de Rérnusal assistait a la fête el portait ses décorauoris en sauteur (sauloir). Dans la Gazette des Tribunaux On annonce ia mort de Mc Marie, qui a braille (brillé) pendant 23 ans dans le barreau. L'asllime de M. Lesseps va bien; aslhme pour islhme. Dans le panégyrique de la république par Siéyès, on trouve la faute suivante J'ai abjure la république au lieu de j'ai adjure. A propos d'une reunion qui avait lieu cliez M. Glais-Bizoin, tin journal dit Une société nomhrense s'est réunie dans son chapeau (lisez chateau I) A propos des dernières poésies de V, Hugo. Des chats (chants) harmonieux. On lit dans un traité d'liistoire naturelle écrit par un radical connu. L'auteur (I'autour) est un oiseau de la familie des buses. An sujet d'un radical quiconlrairement aux principes républicains opposés a toute distinction de caste, orne son nom de la pnrticule, un journal dit M*" a loujours la méme signature malgré la loi sur les pitres (tiires) Enparbinl d'un discours prononcé parSle Beuve, un compositeur fait dire au journaliste Ici, le libre-penseur óle sa calotte au lieu de sa calotte. En rendani compte d'un banquet offert par les radicaux lyonnais a M. Barodet, un journal disait Une foillu immense retnplissail les abords de la salle. E'illustre Barodel piend place au milieu de gredins et est aussitót accueilli par les plus vils appiaudissemenls. Un fait hippique des plus extraordinaires s'est passé sur le monument au Lion, prés de Waterloo. M. Vi'iicutsem de la ferme d'Hougqumontpas- sait avec son cheval pur sang anglais qu'il a dompté et dressé en sept rnois seulement. L'idée lui vint de gravir la mntte a cheval on sail que la hauteur perpendiculaire est de 43 niètres de I'inclinaison de 24 degrés il s elantja au galop jusqu'a 20 mèlres du sommet effrayé sans doute par une centaine de curieux qui se trouvaient sur la plate-forme, prés du lion, le cheval descendil jusqu'a 10 metres de la bare de la motte, et grace a l'adresse, a la douceur et au sang-froid du cavalier, le coursier se retourna et s'élanrja de nouveau, mais cette fois jusqu'au sommet. II fit ie tour du monumentposa ses pieds de devanl sur le piëdestal, puis descendit l'énorme cóne en ligne droite, se tenant irnnsversalement et croisant les jambes avec une precaution merveilleuse. Les deux ascensions ont duré 2 minutes et demie. La descente moins de 3 minutes. Une distinction aussi flalleuse que méritée vient d'éclioir a un de nos conipatrioles. On écrit de Jérusalem que Son Excellence le pairiarche Cortin vient de nomnier chevalier du Saint Séput- cre M. Henri Desclée, de Tournai. Tout le monde applaudira a cette nomination; non content d'etre l'auteur et l'ame de tonfes les bonnes ceuvres de sa ville natale, M. Henri Desclée compte parmi les plus généreux protecteurs de l'orphelinal de Bethléem, en Palestine. r-v>-.-r: r .y.-yti—-r-n Vj van POUR

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 3