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O.-L.-VROUW VAN LOURDES,
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AD. VANÖEPütTE, FILS,
s
Avis aux Cultivateurs.
AVIS AU COMMERCE.
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foi chrétienne; pendant nos marches, on
récite le chapelet une fois par jour, et cede
pricre de tonle une armée redile par les
échos des montagnes que nous traversons a
quclque chose de singulièrement louchant;
nous Iriomphons parce que vraiment Dieu
est avec nous.
Galcéron me montrait I'autre jour un
crucifix qu'il sortait de sa poche et me disait
Voila celui a qui nous devons noire prise de
Vich, Dieu seul a fail noire Iriomphe. Nous
allons distraire de nos forces de Catalogue
une armée que nous augmenlerons encore en
passant par lc royanme de Valence, el que
nous compléterons en Aragon, pour de la
marcher sur Madrid, si Dieu nous Ie permet.
Hier nous sommes entrés ici an milieu
d'acclamations cnthousiastes; nos Princes
avafenl de la peine a se traver un passage au
milieu des gens qui se précipitaient pour
baiser leurs mains; nous nous sommes ren-
dus a la cathédrale, oü un Te Deurn a élé
chanté; jujou,d'hui on prépare des fètes,
rnais nous avions hale de reparlir, el nous
abrégerons aulant que faire se pourra une
halte rendue nécessaire pour faire reposer
nos troupes.
Nous apprenons avec douleur que Phono-
rablc baron II. Delia Faille vice-président diï
Sénat, a recu les derniers Sacremenls de
FEglise.
Toutes les personnes qui en deslinenl mix
malheureuses victirnes de la guerre, peuvcnl
dépoeer leurs offrandes:
A Ypres, chez MM. Struye et chcz M. Bie-
buyck.
Lcs dons recus seronl par lay és enVe les
blesses des deux camps.
C6&ro5S 5 «a bsc 149calci
LISEZ ET JUGEZ.
Nous appelons I'attention du public sur lc
discours si intéressant el si Inmineux deM.
Malou. Nous en reproduirons successivemenl
lcs principaux passages.
Les supereheries de M. Frére y apparais-
sent dans leur ignoble nudité. Les lecteurs
du Progrès pourroni voir ainsi jusqu'oü va
Ie mépris que la presse libérale professe pour
scs lecteiirs et les oraleurs libéraux pour la
vérité! Des calembredaines empruntées aux
pitres du Journal de Bruges nesonl pas des
raisons. II n'y a que des sots qui se laissc.nl
payer en pareille monnaie!
C'est toujours par le mensonge el lacalom-
nie que procédent nos adversaires pour
chereher a alTaiblir le cabinet. L'Echo du
Parlement joue un grand röle dans eel le
croisade de déloyaulé. Ainsi il dit aujour-
d'hui que c'est le cabinet catholique qui a
augmenté le contingent de Parinée de
2,000 hommes. C'esl un mensonge flagrant
et avéré. Cetle augmentation de 2,000 horn-
rues du contingent a élé décrétée par la loi
du 5 Avril 1808, portant Feffectif de i'armée
a 120,000 hommes, ce qui élève le contin
gent annuel de 10 a 12,000 hommes.
Voila la vérité des fails. L'Echo du Parle
ment comma scieinmenl un mensonge pour
I romper lc corps electoral. C'est Ie syslèrne
en vigueur dans la presse libérale. Quelle
politique!
COMPAREZ.
Le ministère Frére-Bara, n'a ricn fait, on
le sail, pour les employés. II lcs a laissés
dans un dèdaigneux oubli cl n'a songé qu'a
relever les gros traitcmcnts, qu'il fallail plu-
tót rogner dans l'intérèl des contribuablcs.
Ccla n'empêche pas la presse libérale de
reprocher tons les jours au ministère cléri-
cal de ne pas se montrerassez large pour
lcs petits fonctionnaires de I'Etat.
Honnêle presse! Lorsque Ie gouvernement
aura cédè a ses désirs el aux nötres en
achevant la reparation qu'il a commencée
envers les petits fonctionnaires de I'Etat, el le
lui reprochera d'avoir accru les dépenses
publiques et de nous mcner, train express
a la banqueroule.
En attendant, faisons connaitro aux petits
employés que leurs traitements seronl con-
venablement relevés, si Ie ministère reste au
pouvoir après les Icctions de Juin.
Nous avons sous les yeux le rapport de M.
Malou sur l'augmcntation des petits traite-
menls, présenté par lui a la Chambre.
L'honorable rninistre des finances indiqne
la base d'une augmentation moyenne de 10
p. c. des traitements de inoins de 2.000 fr.
et de 3 p- c. de ceux de 2.001 a 3,000, et il
exprime l'intciition de souincllre aux Chain-
bres, avanl la discussion du budget de 1873,
des propositions motivées, soit pour l'aug
mcntation des petits traitements, soit excep-
tionnellement pour d'aulres, lorsqu'il existe-
ra des motifs particuliers.
Les Chinois, comme le rappelail spiriluel-
lement a la Chambre M. Beernaert, ont I'ha-
bitude d'efïrayer les enfants, a I'aide de
grands dragons de carton qu'ils clouent sur
leurs murailles.
C'est ce procédé de Pékin que les libéraux
meitent en usage pour effrayer lcs simples
du corps électoral a l'approche des éleclions.
Le grand dragon employé par M. Frére,
c'esl le tableau suivanl qui ne nous pa rait
pas assez effrayanl pour que nous ayons peur
de Ie faire figurer dans nos colonnes.
1840 a 1847 Cléricaux Défiit: 33 millions.
1848 a 1833 Libéraux Excéd.: 38 millions.
1855a 1837 Cléricaux Déficit: 3 millions.
1858 a 1869 Libéraux Excéd.: 34 millions.
1870 a 1873 Cléricaux Déficit: 17 millions
II n'a pas élé plus difficile a M. Frére de
le tracer, qu'a des bambins d'écrire certains
mots sur la facade des maisons et des édifl
ees publics. Voir Ie discours deM. Malou.
Le Progrès se gardera d'apprendre a ses
lecteurs, comment M. Malou a culbulé les
chillies de fantaisie si habilement agencés
par M. Frére, de les informer que le chef de
la gauche n'a pas cu honte de recourir aux
supereheries les plus indignes pour dire
exactement Ie contraire de cc qui est, que
son fantastique tableau est un chef-d'oeuvre
d'unposture, el qu'au lieu de nous mener
droit a la banqueroule, après lc rachat de
plusieurs chemins de fer et tout ce qui a été
dépensé en travaux utiles conslittiant un
avoir pour le pays, les quaire derniers exer-
cices, bien que cléricaux, laisseronl un boni
de 32 millions de francs.
DES CH1FFRES ET NON DES MOTS.
Les iinpöts auraienl augmenté, s'il fallail
en croire M. Frére et l'opposition; iIs au-
raient même presque doublé, d'aprés cer
tains journaux a qui ne coiite nulle exagéra-
lion, nul mensonge. Or, un tableau placé en
téte du budget desvoieset moyeus, donne
la difference entre les impóls de 1870, der-
niére annèe de l'administration libérale, et
ceux prévus pour 1873
1870: 129,771,772 francs;
1873: 132,290,000
Soit une augmentation de 2 millions
399,228 francs, augmentation pins appa-
renle que réelle et d'aprés laquelle les impöts
n'onl pas augmenté depuis Favénemenl du
Ministère catholique ils ont pluIöt dimi-
nué car la difference qui vient d'ètre
indiquée résulle de l'accroissemenl du nom-
bre d'imposables par suite de l'élévatïon du
ciiilïre de la population, du développcment
de la prospérité publique fovorisant la con-
sommation et permetlant des entreprises qui
elévent le produil des contributions direcles,
celui des l'accise, de l'enregistremenl, etc.
Voila des chiffres et des raisons; les de
clamations furibondes du libéralisme aux
abois ne les anéantiront pas
Un arrêté ministeriel du 9 Mai porte que
la navigation sera inlerrompue, cetteannée,
sur les riviéres el canaux suivanls aux épo
ques cl pendant la durée ci-apres indiquées:
Canal de Bossuyl a Courlrai, du 20 Aoüt
au 4 Septembre.
Canal dé Roulers a la Lys, du lcr Aoüt au
15 Septembre.
Canal de Bruges a Oslende, du 15 Juillet
au 6 Aoüt.
Canal de Nieuport a Furnes, de Nieuport
au pont dit: du Pélican, du 11 au28 Octobre.
Canal de Loo, entre Slopgatvaerl el Fur
nes, toute l'année.
Rivière l'Yser, du 21 Juin au 10 Aoüt.
Canal d'Ypres a l'Yser, du21JuinaulO
Aoüt.
Canal de Furnes a Bergues, entre Houlhem
et Sleendambrug, du 16 Juin au 11 Aoüt.
Par arrêté royal du 10 Mai, M. Sartel,
président du Tribunal d'Ypres, est nommé
chevalier de l'ordre de Léopold.
La YCUVe DEGSYSE-QUAGHF.BEUR,
négociante en Iloublons, rue d'Ypres,
a Poperinghc, met en vente
Le veritable Guano du Pérou a
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1
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remettre a trés-bon compte. 6 mois,
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vre, Eau de vie, Cognac, et les
Liqueurs lines. On recevra le secret
de fabrication, qui rapportera 50
pour cent de bénéfice et mis au
courant de fabriquer. II ne faut
pour ustensiles de fabrication que
des tonneaux.
On peut ach eter, si pcu que ce
soit, on sera également mis au
courant de fabriquer.
S'adresser a AJARÉE, rue en Bois,
139, a Liégc, et au Bureau du Journal.
FAOniQUE EN MÉGDCE D£ FUTAILLES
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P. S. Pour renseignements, s'a
dresser tons les Lnndis a Gourtrai,
au Café Bi-lge, de 5 a 8 H. du soir.
Diligenciedienst lusschen IJ peren
en Dixmiule met terugreis.
HENRI COPPYN, huurhouder, doet
den dagelijkschcn diligenciedienst
tusschen IJperen en Dixmude; hij
vertrekt uit de afspanning St-Andries
te IJperen, om 5 ure 's morgens den
Maandag, en de andere dagen om 5
ure. Vertrek uit Dixmude, hotel de
R/ietorica, om 3 ure na middag.
Hij beveelt zich voortdurend in de
gunst van het publiek voor het doen
van allerhande kommissiën, liet me
debrengen van koopwaren enz.; zijne
gekende stiptheid en spoedige bedie
ning doen item bij iedereen den voor
keur verhopen.
Bij den heer Aug. Grooljans, drukker le Dendermonde, is verschenen en
bij VamlcrghiMSte-'&'ossé, uilgever van iiet Journal d'Ypres en van hot
Nieuwsblad. Boterstraat, 66. te Yperen, verkrijgbaar, een boekje dat door alle
godvruchtige christenen met uiterste genoegen zal onthaald worden, ingezien deszelfs
volle actualiteit: wij bedoelen eene nieuwe MAAND VAN MEI, tot titel dragende:
MAAND VAN
om door Hare machtige voorspraak le bekomen
de verlossing van 5K. SS. «Sc» B'ans Pins IX,
en den asegepraai der IS. Merk,
voorgegaan van eene gansch nieuwe notitie over de gebeurtenissen van Lourdes en
gevolgd van de Novene zooals die in hel Heiligdom der Grot geoefend wordt met
goedkeuring van Z. Hoogw. den bisschop van Tarbes, en verders van nog andere
oefeningen ter eere van L. Vrouw van Lourdes.
Dit alles bijeengezameld uil oorspronkelijke stuks, van Lourdes zelve medegebracht.
door AUG. GROOT JANS.
Een boekdeel van 130 bladz. Prijs gebrocheerd: 75 centiemen.
De -godsvrucht lol O. L. Vrouw van Lourdes, zegt de schrijver in zijn voorwoord.
heeft, wel namelijk in deze laatste lijden van vervolging tegen de Kerk en haar
doorluchtig Opperhoofd, eene bewonderingswaardige uitbreiding bekomen. Belgie,
dit land van vooi'beeldigen godsdiensliever, is in deze droevige omstandigheden wéér
niet willen ten achter blijven: niet alleenlijk heeft bet menigte zijner kinderen naar
Lourdes zien vertrekken, maar in alle steden reeds, groote en kleine, heeft men er
heiligdommen zien oprichten met Broedersohappen in verband met het doorluchtig
Aartsbroederschap van Lourdes zelf. Die vurige godsdienstiever schijnt een voornaam
karakter te hebben en heel en gansch le beantwoorden aan de bijzondere inzichten
der Voorzienigheid.
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