WOONHUIS AV 1 S. ANNUITES DUES PAIt LÉT AT EM1SSION DE 10 MILLIONS DE CAPITAL D'ANNUITÉS Le Moniteur public un nrrèlédu minislre des finances en dale du KJ courant, donl voici ia lenetir: Le minislre des finances, Revti son arrè'é du 2D Avril 1873, reln- lif a retnprtinl de 230 millions de francs a 3 p. c.; Arrcte: Par modification a Partiele 7 de Parrèlé minislériel précilc, !e laux d'escomptc a Itónificr sur les versetnenls anlicipés des lermes de l'cmprunl esl, a parlir de cejour el jusqu'a disposition ulicricuro, fixé a 4 p. e. l'an. On nous écrit dc Gand, 21 Mni: La lisle des candidats liberatix a spbi une modification a la suite du mécontcnte- ment des radicaux, qui avaient vu avec dé- pit écorelier un de leurs hommes, M. J. Vuylsleke, el du reviremcnl de M. d'Elhoun- gne, donl la perspicacité a découvert la dé- faite certaine des libéraux, el qui s'ëlail retire. La lisle a done été arrêlée comme suil: Pour le Sénat. MM. Jacquemyns, Neyl el Ghellinck de Walle. Pour la Cliambre. MM. de Kerchove, Aug. Lippens, Rolin-Jaequemyns, Van der Slichelen, Vuylsleke el Wtllequel. Reste a savoir si celle combinaison se ra définitive. Les blessés des armées espagnoles ont surtoul besoin dq bandages. Toutes les personnes qui en deslinent aux malheurcuses victimes de la guerre, peuvenl déposer leurs olTrandes: A Ypres, chez MM. Slruye et chez M. Bie buyek. Les dons recus seront pariagés entre les blessés des deux camps. Citron iifiic locale, INTÉRÉTS MATÊRIELS. Nos lecleurs lironl avec intérèt le discours que M. Berlen vient de prononcer dans la discussion du budget des travaux publics. Ce discours répond parfaitemenl aux besoins el aux vceux de l'arrondissemenl. M. Berten. Messieurs, la construclion, Pamélioralion des voies de communicaiion el la reduction des frais de transport contri- buenl pour beaucoup dans la prospéritèdu pays. Parmi ces voies, les chemins de fer el les canaux occupent inconlestablement le pre mier rang. Le rapport de la seclion centrale contient les réponses du gouvernement, en ce qui concerne la reprise du chemin de fer de la Flandre occidentale et i'achèvcment du ca nal de jonclion de la Lys a l'Yperlée; ni l'une ni Faulre de ces réponses n'est satifaisanle; aussi ont-elles de nouveau alarmé non-seule- ment la population de l'arrondissemenl que j'ai riionneur de représenler, mais aussi celle de la plus grande parlie de la province de la Flandre occidentale, qui élail, sans doute, en droit d'attendre mieux de la part du gouvernement, surlout en presence des principes dc reprise qu'il annoncail avoir adoplés ct ties promesses qui ont élé failes pendant le cours de la derniére session. Je commence par la question de la reprise du chemin de fer de la Flandre occidentale, qui, d'après moi, doit loujours avoir la prio- rité. Je serai href, car sur cettc question beau- coup a deja etc dit, mais malhcureusemcnl rien n'a etc oblenu. On nous annonce qu'il n'y a pasactuelle- nient de négociations engagées pour la re prise do ce réseau, d'Ou jc dpis conclure que celles qui ont été entamees' pour le radial n'ont pasabouti el ont élé abandonnées par le gouvernement. Ne (louvant douler dc ses bonnes inlen tions et désirant faire jouir les habitants de la Flandre occidentale des mémes avanlages qu'ont les uutres provinces, desservies par des chemins de fer de l'Elat, je prie M. le minislre des travaux publics de recliercher le nioyen de parvénir a ce que la compagnie concessionnaire me!te ses tarifs en rapport avec ccttx de FFtal, qui inlerviendrail pour conibler, jusqu'a due concurrence, le deficit que I'adoption de ces tarifs pourrait amener. L'indemnitéa accorder se regagnerait pro- chainemenL du moins en parite, par l'ac- croissemenl du nombre des transports que prod u i ra i t néeessaj romen t cell e mesti re, qui, je l'espère, pourra éire mise cn pratique soit que ('exploitation conltnue par la coin- pagnie concessionnaire, soit qu'clle ait lieu par radtninislralion de 1'Efal. J'insisle pour que, d'une maniére qtiel- conque, on parviennt; a faire jouir les babi- la 111 s tie la Flandre occidentale de l'avaniage des tarifs de l'Fial; il est aciuellement impos sible aux indiislnels ct négoeianls dc cette province, et surtoul de I arrondissement d'Ypres, de lutler avec ceux ctablis ailleurs a cause de l'aggravalion des frais de trans port, ainsi que je l'ai élabli l'année derniére pat' des chiffrcs de comparaison que j'mdi- quais alors el qui sonl encore les mémes au jourd'liui. Quant au second objet, l'acliévomenl du canal de la Lys a l'Yperlée, j'en ai déja si- gnalé la nécessilé, et notamment a la dis cussion du budget des travaux publics de 1873; je rappelais alors que ce canal a été concede par arrélé royal du 31 Jafivier 1803, qu'il devait èlre enlièrement exéculé dans le tenue de quatre ans, que les terrains expropriés restent sans utililé publique, que les 2 800,000 francs pour lesquels l'Ftat s'est engage d'inlervenir el qui ont été pres- qtte inicgraléinent versés, demeurent itnpro- duclifs; par conséquent, qu'il y avail dés lors lieu de terminer celle voie de naviga-' lion, Inquelle en reliant direeiement les ca naux des nrrondissements d'Ypres ct dc Furnes, réd ui ra de moilié Ic coül du trans port des matiéres pond'éreuseS. Depuis lors, rien n'a cté fail. Le gouvernement parait vouloir obligor Ie concessionnaire a terminer son entreprise, sans lenir compte des difficultés nombretises qu'il a rencontrces el des travaux exlraouli- naires, imjirévus et supplémenlaires, recon- nus, par les ingénieurs de l'Fiat, dépasser de beaucoup les engagements de ia cUncession. D'atilre pari, il est a observer que le jiéa- ge sur le canal Lys-Yperlée a clé fixé, a l'époque de la concession, ab centimes par tonne kilomélrique. el que depuis les péages sur les canaux de l'Elat ont élé réduits a un centime par lonne kilomélrique par la loi du ler Juillet 18Gb; il en est rósultcque, dés la publication de celle loi, Ie placement des actions est devenu impossible,que par suiie Ie concessionnaire n'a pil se procurer les fonds qu'il attendail de ce placement et qui lui étaient nécessaires pour l'exécution des travaux de sa concession, qu'il n'aurait probablement pas contraclé s'il avail prévu alors la reduction du péage. En admettant que le concessionnaire achè- ve le canal, il se trouvera dans l'allernative, ou d'adopler le tarif des canaux de l'Elat, lequel ne peut lui tlonner un produit rému- nératcur, ou de mainlenir le péage desa concession, qui évidemment diminuerait rimporlattcc des Iransporls enlcverail aux liabitanls de la Flandre oecidenlale lont l'avaniage qu'ils allendent du canal, car, dans ce deriHcr cas, i Is se Irouveraient i ni po sés par un tarif dépassant de 4 einqniémes celui dont jouissent les auires parties du pays; ce qui est inadmissible. II est de toute justice qu'il v ait pour les canaux el pour les chemins de fer une uni- formiié de tarif, uniformiié qui n'exisle, actuellcmeiit, aucuneincnt pour Farrondisse- ment d Ypres. L'olTre faile par le concessionnaire de lais ser reprendre par l'Elat pour la valeur a fixer par ses ingénieurs, la parlie des tra vaux ulilement executes parait admissible, car l'Elat élant lui même aclionnaire, a intérèt a voir terminer le nouveau canal, qui, relic aux a u I res voies navigables des Flandres en auginenlera le produil l'uiililé du canal élant incontestable non- seulemenl pour I'indnslrie et le commerce, mais aussi pour I'agriculture qui en a besoin pour le transport de la chaux et autres cngrais. Les habitants des arrondissemenls d'Ypres et de Furnes viennent de nous adresser de nombreuses petitions réclamant avec instan ce la reprise des chemins de fer de la Flen- dre occidentale el du canal de la Lys a l'Yperlée. Les observalions presentees par la deputa tion permanente el par les chambres de commerce de celle province viennent a I'appui de la juste réclamaiion do la popula tion, qui se plaint amérement d'avoir élé tpujours Irop imposèe el tic I'elre encore forteinent, sans oblenir des faveurs égales a celles accordées, avec largesse, a d'autres. J'e-père que Ie gouvernement reconnaitra que les reclamations sonl bien fondees el qu'il prendra, sans aucun retard, les mesu- res nécessaires poury faire justice. II me reste a parlcr de I'Yscr. Le 31 Décembre dernier, Ie gouvernement a adjugé les travaux a exéculer pour le re- creusement de cette riviere, jusqu'a une distance de 2,77b metres cn amont du dc- bouchédu Callcbekc. Je demandeque les travaux restant a faire a parlir de ce dernier point jusqu'a la fron- 11ere de France, pres du liourg de Rous- brugghe, s'oient mis en adjudication, afin que la main puisse èlre misca l'ceuvre très- procbainement. Ici, la question financicre ne doit pas être une enlrave, car la majoration d'allocalion voice, sur I'amendcineHt iniroduil a la loi des travaux publics, est plus que suffisante, d a prés ce (pie nous annoncail Fhonorable prédécesseiir dc M. Ie minislre des traxaiix publics, lors de ia discussion de eet amen dement. Les fonds élant votés, rien ne doit en re- tarder l'emploi. L'achèvement des travaux de l'Yser est atiendu avec impatience par les habitants de celle vallée, qui par ces travaux sera pré- servée des inundation ruineuses, en même temps que la riviére sera renduc navigable. Je prie M. le minislre des travaux publics de donner desordres pour le renouvellement du pont de Slavele, sur l'Yser, celui e.xis- tanl présenlant les plus grands dangers par sa vétuslé, ainsi que le signalais l'année der niére. La reprise par l'Etal des chemins vicinaux pavés et empierrés, si utiles et si indispensa- bles a I'agriculture, ayant été Uaitée avec talent par mes honorables éollégues, MM. 'TSerstevens et Verbrugghen. el par ce der nier d'une maniére irés-éiendue, je me bornerai pourle moment a appuyer cnergi- qwemenl cette reprise. Je constate avec satisfaction que cede question que j'ai soulevée lors de la discus sion du budget de 1872 et qui doit avoir les résultats les plus avantageux pour I'agricul ture et les communes, a oblenu depuis lors de nombreux adherents, non-seulement dans cette Cliambre, mais même au Sénat. Je finis en insistanl pour que Fhonorable minislre des travaux publics veuille com pléter l'étude nécessaire pour pouvoir pré senter le projet de reprise par I Flat des chemins vicinaux, dans Ie cours de la pro- chaine session. L6 1G de cc mois on a retire des eaux du canal de Loo le cadavre du nomine Henri Steene, age de 46 ans, ouvrier demeurant a Furnes. Ce malheureux avail quitté sa de- rneiire a 1 1/2 heure de relevée et revenait d'avoir été demander de I'ouvrage a For- tbem. Cel homme élail fréqoemment alteint d'épilepsie; on suppose qu'il sera tombé ac- cidentellement a I'eau. II laisse dans le besoin une veuve el deux en fan Is en bas age. La Cliambre de Commerce des ar- rondissementsd'Yprcs et de Diximide, informe le public que le premier Septembre procbain s'uuvrira, dans les locaux des Halles centrales a Bru- xciles, une exposition nationale des Arts industries. Celte exposition contiendra cinq divisions. Division I. Industries du baliment. ld. 11. Id. d'ameublement el dedécoration. id. III. id. du vélement. id. IV. id. industries diver id V. id. scs. dessins indus- trjels. Lcs personnes qui désirent prendre part, a cette exposition sont prices de s'adresscr avant le 25 Mai, au Secre tariat de la Cliambre de commerce oil el lcs pourront prendre communi cation du programmed du reglement. PHOTOGRAPHIE WATREMEZ, HOTEL DU SAINT SÉDASTIEN, RUE DES BOUCHERS, Nu 39, Y|i res M. Watremez opérera a partir du Samctli Sil au Jliuuli 'Hi cou rant et toules les SamciUs, IH- iiiaiielics et JLiuutis dc cliaquc scmaiiie. BURGERSTAND VAN YpEREN, Openbare verkooping TB ÏPEREIÏ. Op ZATURDAG 6 JUNI 4874, voor den instel, Op ZATURDAG 20 JUNY dacrna voor den overslag, telkens om 2 uren namiddag, ter estaminet de Academie, Groote Markt le Yperen, DUES PAR LÉT AT RELGE EN CERTIFICATS DE 1,000 FRANCS, -1 tfi i». c. GARANTIS PAR LA BANQUE DE BELGIQUE. Lc Taux d'Emission revient a 8? 1/3 pour cent francs ct re- présente une rente de 5,14 p. c. M- A10 VONCK-CLEMENT, A YPRES, est chargé dc reccvoir sans frais les souscriptions. Des spécinicns du certificat a émettre cont déposés chez lui. La souscripiion sera ou verte jusqu'au 28 Mai il midi. LISEZ ET JUGEZ. DISCOURS DE M. MALOU EN RÊPONSE A M. FRÈUE. (Stale.) OBJECTION ET RÉPONSE. On nous disail, l'aulrc jour, quo nous léguions dos charges a l'avonir, qu'il élail inexact qu'on cül vote tows los credits nécessaires pour terminer tous los travaux commences. Messieurs, nous avons agi ptécisémonl comme on I'a fait loujours sauf une settle exception quo je vais signaler. Jusqu'en 1847, l'on couvrait los credits otiverts par des ressources qu'on ciéait imoiédialo- inenl et alors memo quo Je crédit, accordc n'ctait qu'un a compte. Depots lorsainsi que je l'ai expliqué tout a ITicure, on avail reporlé sur les maudils exercices cléricaux quelqnes complements do dépenses qui avnient étó décrélées avant 1847. D. puis lors, on a repris J'anciennc métliodc et nous nc f;iisons que la continuer. Ainsi, par cxcmplc, on nous dit Mais c'cst en- fanlin de voter 2 millions pour Anvers. Vous savez fort liicn, et vous I'avcz vous-même reconnu dans l'Exposé dos motifs et aillcurs que la dépense d'Anvers doilctre Iteaucoup plus considerable. Messieurs, I'accusation est vraimenl singuliere. Jo no dovais pas, je ne pouvais pas m'attendre a cela. Jotez, en effet, les yeux sur los tableaux qui sunt joints au budget des voies ot moyens qui vous a été récemmont distribué, ct fades I'addition do hi pur lie des credits corn pr is dans ces 22.0 millions, qui sonl la continuationt execution d'engagements qui ont etc pris sous I'administration de I'hono rable M. Frêrc-Orban. Comment! aujourd'liui, en faisant ce que vous avez fail, en no faisant voter, en no couvrant quo 2 millions de credits pour les travaux d'Anvers, nous commettons tin enfanlillage El lorsque je fais celle addition, lorsque jevois ce qu'il y a, sous les credits voles sous noire admi nistration, de dépenses qui sonl ufférenlcs a des travaux donl Ie principe a etc décrélé sous voire administration sans que les ressources aient clé créées j'arrivepour trois années d un chiffre total de 40 millions el demi. Je ne citerai pas tous les cliiffres. Mais pour le fhemin de for do Bruxellos a Entire, il y a II mil lions. Cecbomin do for a été décrélé do votro temps cl l'on n'avait voté qu'un premier crédit. Pour le raccordemcnt ties chcmitTs do for a Uiége, 4,200,000; pour 1c cliomin do for do ccinture 2 .'100,000; c'ost lellomont long quo jo n'ose |sis tout lire. IJn MEMttr.r. Uisez, c'ost intéressant. M. Malou, ministrepjes finances Non; votts nuroztous los cliiffres dans los An/tales (t). En 1870, on décrête I'approfondLse neut du can a I do Terneuzen. On vote un premier crédit do 3 millions sans connaitro I'importanco totale do la dépense, ct lors- quo nous votons un nouveau crédit do 8 millions, on vient nous dire: Vous n'avez pas les ressources nécessaires pour couvrir los uouveaux engagements quo votts proposer, a la Cliambre d'adoptor! Corollaire! Mais, messieurs, si, on presence de ce fait, j'appliquais la méthode de I,'honorable membre, si je disais qu'il faut reporter a cliaque cxerciee, comme charge, la totality des dépenses dont Ie principe a été admis pendant eet exercice, quelle en serail la consequence? D'après le tableau qui n été public comme annexe a la séance du 20 Avril, l'administration libérale, de 1.888'a 1869, a laissé un 1 excédant définilif de recettes do 34,800,000 francs. Si j'appliquais la méthode qu'ona suivie en 1848, et si je rapportais d ces exercices tous les credits qui ont etc demundés pour ach ever les tra vaux commences, l'excédanl de 34 millions se con ver tir (til, dès d présent, en un déficit de 11 millions. Mais ce n'esl pas tont. Les credits que nous avons demandés pour Ie. canal de Terneuzen pour Ie raccordenient des slat ions des Guillemins ct de Vivegm's a Liege, el Itien d'aulres, doivent êlre Survis de plusieurs credits: si j'appliquais ici la théorie de I'honorable membre, il cnrésuUèraü que les engagements pris dans leur ensemble avec la confusion tie I'ordinaire el de I'extra ordinaire, depuis 1888 jusqu'a 1880, se trailuiraient, au lieu d'an boni de 34 millions, en nn déficit de pareille somme. AUTRE REPROOIIE. On nous reproclte encore d'avoir considerable- ment augmenté la delte publique. Eli liion. ce feproebe est trés fondé. Oui, nous avons considérablemont angmenté la detle publique. Mais il s'agit de voir par quoi cede augmentation est représentée. Si nous avions augmenté la dclte publique pour couvrir des insufllsances de recettes, oil! alors, le fait serail cxtiémement grave! Mais I'lionnetir financier, la force do noire situa tion résulto piécisément de co fait, sur lequel j'ai déji appelé I'attention de la Cliambre et du pays, que la plus grande portie de notrc dctle est reprè sentée par des travaux utiles. Nous avons, en effet, bion fait on poiirsnivant la voic que nos prédécessenrs nous avaient tracée. Si l'on peilt nous faire un roproche, e'est d'avoir trop fait. Eli bien, ce reproclte, nous I'acceptons (Interruption Quand on parle de légucr dos dettes aux cabinets filters, on nous (lit que, pnrmi les dépenses décré lées récemmont, la plupart sont enlièrement con- sommees, c'cst a-dire qu'il n'y a pas de crédils supplémenlaires ni uItóricuis ii demander. Ainsi, fe Luxembourg donl on parlait c'est un rcha.t (I) Voir le tableau n* IV. Les cltemins de fer qui sont a construire dans la province de Nnmur et dans le Ilainaut, ce sont des dépenses dès a présent réglées a forfait, et pour lesquelles les ressources ont été créées; el de ces deux chefs la il nc peut absolumenl sortir aucun legs de dettes a nos successeurs pour payer le com plément des dépenses que nous aurons fait déciéier. Les dépenses admises pour le cliemin de fer de l'Elat sont a pcu prés aecomplies; el les ont été sol- dées au moven des ressources votées et réalisées. Assurémc-nt l'avenir pourra révéler de nouveaux bcsoins, el ce sera a lui d'y pourvoir. Mais il n'y a eu dans les travaux qu'une minime proportion de travaux nouveaux; il s'agit, pour une grande par- tie, de travaux déeréiés antérieurement; et vrai menl il est par trop original de nous reprocher d'avoir augmenté la dutte publique, d'avoir fait d'éuormes dépenses. lorsqtte, en definitive, eilesont été consacrées en parlic a payer les dettes qui nous avaient été léguées. Je dis les dettes: je veux dire les obligations, paree quVnfiii on he peul pas laisser indéfrnirnenl inaclievée une ligne de ehemin de fer telle que celle de Lullre, par example, a Inquelle on a consacró plusieurs millions, qui demeurent im- productifs aussi longtemps que la ligne n'esl pas ternfinée. Les trois articles quo je viens d'indiquer: le Luxembourg, les chemins nouveaux a construire et les chemins de fer de l'Etal ontrent pour 184 mil lions sur les 229 millions dont je viens de parlor. Vous voyez que, quoi qu'il ariive, nous ne lèguc rons pas (i nos successeurs le tiers A payer de la somme qu'on nous a baissé payer pour actiever les travaux que I'm avtfil décrétés uvanl noire entree au ministère.. RÉSUMÉ. Ainsi, messieurs, et je résumé ces observations en quelqucs mots, malgié la presence des cléricaux au pouvoir, le service ordinaire de nos budgets, pour les ex' ieices conhus, et a peu pros airêté, sauf 1873, laissera au moins an bunt de 32 millions de francs. Notre budget extraordinaire, si grand qu'en ait été Ie dóveloppcmenl dans les dépenses que nous avons fait décréler, est couvert par des ressour ces créées, en grande partio réalisées, el pour la totalité realisable.?; nous n'y avons pas coinpi is le moindte escompte, la moindre espérauce londée sul les bonis des exercices fiiturs, bonis sur lesquels nous avons ccpendanl lo droit 4ecompter d'après i'expérience que nous avons failo. FIN JJ"I"i van den 18 tot den 22 Mei 1874. (JEBOOKTliN. Mannelyk geslaeln 2. Vrouwelyk geslacht 7. HUWELYKEN. Pel,rus iIlemyiis, peerdesmidl en Catharina Boutens, kantenweikster. Desiderius Crnhtie, bakker, en Maria Jacquier, dienstmeid. Emma nuel Clinckemaillie, zonder beroep, en Maria Vor- liaeghe, zonder beroep. Alfred Tyberghcin, advokael en Maria Vandermeersch, zonder beroep. STERFGEVALLEN. Mavaul, Melania, 40 jaren, zondet beroep, we duwe van licnricus Cordonnier, St Pielers nevens A |u e. Wilde, Fredericus, 89 jaren, uerwerk- maker, woduwenaer van Melania Wullepit, Ityssel- straet. Billet, llieresia, 34 jaren, kantenweik ster, echlgenoolc van Martinus Cherchye, Meenen- strapt. Michiels, Joanna, 78 jaren, zonder tieroep, eclilgenoote van Petrus Folcque, longe Thouroul- siracl. Ilyntens, Leonia, 34 jaren, zonder beroep, eclilgenoote van Antonius Goffin, Meenenslraet. Vandamme, Virginie, G3 jaren, zonder beroep, eclilgenoote van llenticus \A enes, llouimarkl. Kinderen beneden de 7 jaren. Mannelyk geslacht 6. Vrouwelyk geslacht 3. van een La Banque dc Bclgique, convoincue des condi tions de sécuritê et d'avenir du tiite Annuitc va riable i> créé en verin dc la Convention du 28 Avril 1870, a ólaboré, eu Décembre 1873, une combinai son ayant pour luit de faire apprécier ce litre el de lui donner immédialénient sa valeur. Muyennatil un vorsemcnl de ,68 francs, a rsison dc Ir. 13 par litre,!» Buique de Bclgique a garanli au porleur de cinq Annuiiés', un revenu de 4 I/2 p, c., ou li. 22 80 et Ie rembnursemenl au pair de 8U0 francs. La Banque de Belgigi'que esiinie que ce ver- senient permei de pdrfaire la uifférenee entre le di vide,tide de l'Annuité variable et le revenu fixe et l'ainorlissemeht du litre nouveau, tout en laissant encore a la Banque l'öventualité d'un benefice consi- dérable. En outre, lorsque la part variable sera, aux tormes de la cpiivtnlion du 28 Avril 1870, transformée en rente fi.xe due par l'Elat Beige, le porleur de certified!' reCevre un litre visé par laTré- sorerie, dormantunt fnléiél el unainonissement identiques. >b Telle est l'originu du litre que l'on met aujour d'liui en souscriptiori et qui mérite d'attirer I'atten tion, (ant par sa sécurité que par son bon marché. La Banque de Belgique garanlit absolumenl l'in- lérêt el l'amortissement de ces litres. La part varia ble due par l'Elat, qu'elle destine a ce service s'élè- (I) Le revenu de l'annuilé variable a élé de fr. 0-C8 en 1871, et do fr I 1873 ne sonl pas apurés; mais il résulie d'un tableau, inséré au Moniteur 1,343), que les recettes approximaiives donnent dès maintenanl un dividende do fr cice, et ce chiffre n'est qu'un minimum acquis ve pour 1873 (annóe qui n'est pourlant pas favo* table a uu revenu minimum de li78 1/2. (1). II est presque superflu de couslater que la garan tie de la Banque de Belgique doit èlre considérée comme un e sécuiite de premier ordre. La Banque de Belgique a comme capital et réserves plus de 88 millions de francs; on sail en outre, et comme ïl est dit plus haul, que pour converlir les annuiiés varia bles en eer lifkats a revenu fixe, e lie a re e u un ver- semenl de 13 bancs par anniihc, qui, selon toulcs les piévision-, sulïira et au dela pour parfaire le ser vice de l'inlórêl et de l'amurlissement. Par la jouissance d intérèt et de l'escomple le cer- tificat mis en souscripiion ressort a 87 1/2 p c. II représente done une rente de 8-14 p e. plus l'amor tissement avec une prime de 12 1/2 p. c. sur le taux d'ómission. Voici, mis cn regard, le cours et le revenu des autres litres 4 1/2 p. c. cotésen Belgique: Bourse d.u 7 Mai. Revenu Prime de remb. 4 1/2 Beige 102 80 4 37 4 1/2 Crédit Communal. 102 4 41 4 1/2 Caisse d'annui és 100 80 4 44 4 1/2 Cortificai en emis sion 87 80 8 14 12 1/2 p.c. -88 en bc/ge 1872. Lcs comptes de du 6 Mai 1874 (page 1-78 1/2 pour l'oxer-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2