EMISSION DE 10 MILLIONS DE CAPITAL D'ANNUITÉS sont déja tellement divisés avanl Ie combat, que serail-ce après Ie combat? Que serait-ce surtout si, par impossible, ils remportaient la vietoire? Et ce serail a un parti que préside la dis- corde la plus cordiale, que les électeurs iraient confier les destinécs du pays?... Cela n'est pas sérieux, ct puisque Ie libéralisme a perdu tout bon sens et s'esl brouille avec toute logique, nous sommes de plus en plus convaincus que Ie corps électoral renverra doctrinaires et radicaux dos a dos méditcr sur les inconvénienls de la brouille el de la querelle. II leur dira que, ne pouvant se gonverner eux-mèmes, ils sont indignes de gouverner Ie pays. (Pairie.) AU NOM DE L'ÉGALITÉ. Voici une belle occasion pour lesjournaux libéraux de prouverque le mot égalilé n'est pas pour eux un mot sans valeur. Que la moindre bousculade ait lieu entre deux pauvres ouviiers, on les traduit devant le tribunal correctionnel, on les condamne a la prison ou a l'amende. II y a dans le code pénal quelques articles, renouvelés de loi du 8 Janvier 1841. punis- sant ceux qui provoquenl en duel ct ceux qui, par une injure qtielconque, donnent lieu a une provocation. Nous dcmandons avec la Pairie, si ces articles existent pour MM. Fréreet Guillery, ou bien, esl-il permis aux législateurs d'enfreindre les lois qu'ils font? Si oui, qu'on Ie dise; si non. qu'on agisse. Un des principes fondamentaux inscrits dane la Constitution est Pégalité des Beiges devant Ia loi: MM. Frëre el Guillery ne va- lent el ne peuvent valoir, aux yeux de la loi, plus que les deux premiers palefrcniers venus. Si ceux-ci se provoquaient en duel, on les poursuivrait; on doit done poursuivre les deux deputes qui, pendant deux fois vingt-quatre heures, ont fait beaucoupde bruit pour rien. Si non, on dót ruit l'autorité de la loi, et on montre a tout le pays que la ou le inoticheron demeure, la guêpc a passé. LE PROPHETE JAMBONUS. Jambonus propbétisail.dans Incourant du mois d'Avril, qii'il devail se présenter des événements métnorables et inattendus, et en etTet nons avorts eu: 1° Le scandale-Fonlainas, qui prit l'école- Gatti pour le theatre de ses exploits amou- reux, et oü la surveillance s'exercait si bien, qu'un homme important commc Péchevin de Ia capitate, put entrefenir des relations liorileuses avec une jeune instil ut rice, sans que la directrice de Pécole s'en apcrcut; 2" La inésaventure ari ivée au chef de la loge maconnique de Gand, la Liberie, le ve nerable Pére Van der llevden, qui, inslilué possesseur d'une fortune de 300.000 francs, vit declarer faux le testament en verlu du- quel il jouissait de celte fortune; 3° L'équipée Frèrc Guillery, qui, com- incncée par de sombres menaces, s'évanouit dans le ridicule; 4° La condamnation a la censure et aux frais du procés d'un des piliersdu libéralis me brngcois, M. le uotaire De Busschere. En effet, personne ne s'atlendait a ces qualre événements mémorablcs, pas mê- me Jambonus qui prétendait lire dans Pa- ven ir. LA MORALE 1NDÉPENDANTE EN ACTION. Vindépendance et. a sa suite, lesautres feuiIles liberties olïrenl a leurs lecteurs des bouquets d'hisloires de curés ramassés uniquement dans les jardins de la libre-pen- sée. Que n'y joignent-ils la leltre suivanle, aulhentique du inoins, de leur bon ami M. Opsomer: Marchiennes, 10 Seplembre 1873. A la Soc/été de CAffi anchissement Ciloyens Une position honorable, acquise par mon travail, m'a déterininé a prendre la place que Pon m'a offerte a Marchiennes. Oppose a toute religion dile révélée, je ne veux mème plus avoir Yapparence de vivre des préjiigés des aulres. Si ma présente po sition me permetlait d'assister a chacune de vos reunions el d'v prendre parfoisla parole, ce serail Pultimatum de mon désir. Ma posi tion de professenr me relient de corps, mais d'esprit je m'associé enliéreinent a voire oeu vre pour laquelle je combalirai toujours. Accordez-moi parmi vos membres la place qui puisse s'harmoniser avec l'absence du corps. Si plus lard je puis assisler a vos reunions, complez sur moi. Je donne une bonne poignée de main a lous les amis. (Signé): c. orsojiER. P. S. Au moment oft je vais expédier m leltre. mon patron me manifeste Ie désir d'en|rer dans voire sociélé. Je lui avais lu le reglement de la société AeYAffranchisse- mentil y a quelque temps. Quel intelligent patron! II est assuré- menl abonné a I'Echo du Parlement, ou a YIndépendance, el nous espérous que ces deux étoiles du libre examen lui feronl com- prendre qu'il y a vraiment ingratitude de sa parta poursuivrele libre-jouisseur Opsomer. Quand on a Ie bonheur dese faire affranchir des commandements de Dieu, on a mauvaise grace a se plaindre d'ètre affranchi en rnême temps d'une miserable somme' de 10,000 fr. Le froinage vaul b>en la lecon!... L'APOLOGIE DU SUICIDE. L Indépendunceorgane de cette queue libérale qui affiche la préteniiOn de conduire le pays, a appelé le manage un préjugè. Aujourd'bui la feniIIe des Couvrcur, des Jot- trand, des, Bergé, des Demeur exalte et glo- rifie le suicide, celte lépre de notre elat social. Et Ia presse libérale se récrie paree que les évèques défendent a leurs ouailles la lecture de journaux ou Pon trouve de semblables monstruosités. OBSERVATION. Nous tenons a ramener perpétuellcment Pattenlion publique sur ce fait qui resplcndit de tonics ics claries de Pévidcnce: 11 ne se commel aujourdlhuidans Ie mon de, et particuhérement en Europe, ancun acte de persecution religieuss qui ne soil en mème temps un acte de libéralismeapprou- vé par tiiule la presse libérale. El le parti liberal se prétend le parti de la tolerance, de la liber té, de la paix! SAINT GENOIS. Les libéraux de Si-Gcnois sont - ils a la veille d'entreprendre une nouvelle campagne contre les catholiques? On le dirait vraiment en lisant dans les journaux libéraux un article a sensation in- titulé: Ten tut ice dAisSassmat Voici en quioi consisle cetlc tentative. M. Cyiille Samain, échevin a St Genols, rontrail paisiblcment chez lui, ie Lundi 11 Mai vers il) 1/2 h. du soir, lorsque, arrivé a quelques centaines de metres desa demeure un coup de feu parlit non loin de lui. Ayant fail une cenlaine de pas, il rencon- tra un individu auquel il souhaila lc bon soir. L'individu en question Pinterpella immédia- lement, l'accusant d'avoir liré le coup de feu que I'on venait d'cniendre. Sur la réponse negative de MSamain l'individu se facba et de concert avec une autre personne qui étail survenue, il se mil en mesure de faire un mauvais parti a Péchevin. Heiirensemenl M. Samain parvinl a se déharrasser des deux homines, en renversant Pun d'eux et en pre- nant la fnile a travers champs. M. Samain a, dit-on, parfaitement reconnu les agresseurs et plainle a été adressée par lui au Procureur du Roi a charge de deux hommes a poigne du parti libéral. RÉSULTAT GENERAL DES ELECTIONS PROVINCIALES. L'opinion conservatrice a droit d'ètre sa- lisfaite du résulial de la jonrnéed'hier. Elle mainlient sa majorilé dans six conseils pro- vinciaux. Dans notre province, les catholiques ga- gnenl une voix, a Ghislelles. Dans la Flandre oriëntale, les doctrinaires, perdent deux siéges, un a Lokeren el un a Wel teren. A Anvers, nous maintenons avec honnenr les positions acquises. Dans le Luxembourg, la majorilé catholi- que qui, avanl les élections, était de trots, sera désormais de cinq voix. Dans la province de Liége, nous perdons deux siéges a Spa, maïs qui sont compensés par le gain de deux autres fait a Stavelot. Plus tard, quand nous connaitrons lous les résullals, nous nous livrerons a un travail d'appréciation plus complet. LA PERSECUTION LIBÉRALE EN SUISSE. Le Jura, annexé en 1813 au canton pro testant de Berne, comple 60,090 catholiques, 7G paroisses et 97 prêtres. Ces 97 prèlres ont fait acte public de dévouement, de res pect et d'obéissance a leur évêque legitime, Mgr Lachat. Sur quoi ils ont été suspendus, destilués, expulsés par la force de leurs paroisses et de leur pairie. Le Jura olfre en ce moment le spectacle, unique peut-étre dans l'Europe civilisée, de tout un peuple a qui on a enlevé les minis- ires dc son culte ct de ses croyauccs. Ce people a protcslé dans tons les conseils oü ilacru que sa voix serail entendue; on est restésourd a sa voix supplianle. Qu'a fait ce peuple? Privé de ses prétres légilimes, il a repoussé avec horreur les prélres apostats schismatiques que Bcrrre lui imposait. Quand la barrière du pays voisin, plus libre que son pays, n'est pas trop éloignée. il s'en va sur celte terre libre demamler a son prêtre exilé le ministère qui lui est interdit sur la terre bernoise. Et chaque Dimaoche, malgré les defenses du préfet Frolé, les paroisses accomplissenl pieusement cel exode, qui est rauathéme de la liberlé helvélique. Quand les obstacles sont immenses, quand les montagnes se dressenl formant barrière a ces peoples, fidéles a leur foi, a leur culte et aussi a leurs curés légilimes, les catholi ques jarassiens, laissanl dans le vide Yinlrus qui leur est un objet d'horreur et de mépris, se réunissent dans les granges, dans les ca- vernes.sous les hangars de leurs jardins pour chanter lous ensemble, aux heures de la priére publique, les louanges de Dieu. Le prètre fait défaut; hélas! c'est la ledeuil de lous; mais, eri sou absence, lui gardant un souvenir fidéle el reconnaissant, ilscélèbrenl roffice divin avec les formules et les canti- ques des jours meilleurs: la lecture de l'Evan- gile est écoutée avec un recucillement pro fond, qui redouble quand une leltre, nou velle cpitre qui rappelle les temps anciens, apporle de l'exil les paroles, les conseils et les encouragements du prêtre exilé. En ce moment, dans la plupart des pa roisses du Jura le peuple célcbre avec piélé, dans des sanctuaires improvisés, le mois de iMarie. Chaque semaine, nous apprenons que quelque paroissc, franchissant les distances, souventtrois, qualre lieuesa travers les mon tagnes, est allee, avec les enl'ants préparés de longue main, demander a la terre de France les joies de la première communion. La semaine passée, c'élail la grande paroisse d'Alle qui allail a Favrois, dans le Haul-Rhin francais, retrouver son curé legitime et assisler a celte Iele, doublemenl touchante dans les circonstances actuelles. Dans un autre district, c'est a Chamauvillers, dans Ic Donhs, que les catholupies, des Breuleus, franchissant Ie fleuve, ont célébré la premiè re commiiiiion des enfanls de la paroisse: ils éiaieni heurcux de retrouver sur la terre de France leur vénérable pasteur; heureux, lui aussi, de revoir ses enfants. Voila le spectacle que donnent au monde, en ce moment, le Jura calholique ct la Suisse liberale!! d'Oxford, commandeur de la légion d hon- neur, grand' croix des ordres porlugais de Ia Tour et de l'Epée, de la Branche Ernestine de Saxe et des SS. Maurice et Lazare, etc., etc. M. Jules Nollée de Noduwez. de Bruxel- les. attaché de légalion honoraire, vient d'ètre cruellement éprouvé par la perte de sa mère dame Marie-Thérése Storm-Van Meeu wen, douairière de M. Nollée, conseiller de la cour d'appel dc Bruxelles. La vénérable défunle s'est éteinte a 80 ans. dans les sentiments de vraie et solide piélé qui avaient distingué toute sa vie.Aussi peul-on dire d'elle conune de la Femme forte de l'Ecritnre: «Ses ceuvres la loueront aux porles de UEiernité. Les blessés des armées espagnoles ont surtout besoin de bandages. Toutesles personnes qui en destiuent aux malheureuses victunes de la guerre, peuvent dêposer leurs oll'ruudes: A Ypres, chez MM. Slruye et chez M. Bie- buyek. Les dons recus seront partagés entre les blessés des dÈiix camps. NECROLOGIE. On annonce la mort de M. Ie baron Syl- vain Van de Weyer, ancien minislre pjéni- potentiaire dm Roi des Beiges a Londres, mort; Sumcdi matin en celte ville, aprés une longue inaladie. M. le baron Van de Weyer était né a Lou- vain en 1803, tl fit de brillantes études de droit a l'uni versité de cette vdleel se fix a a Bruxelles. Dans le procés célébre qui se ler- mina par le bannissement de M. de Potter, le jeune el brillant avocal pril couragense- menl la défense des accusés el perdil, a !a suite de celte affaire, sa place de bibliulhé- caire de la ville de Bruxelles. Successive- ment membre du gouvernement provisoire formé a Bruxelles. membre du congres na tional pour le district de cette ville, j| fut chargé en Novembre 1830 d'otivrir la voie des négocialions auprès du gouvernement bnlannique sous le cabinet du due de Wel lington et de lord Aberdeen. Personne n'était plus propre a cette mission délicate que M. Van de Weyer; aussi Ie succes couronna-t-il ses efforts. Nommé minislre des affaires élrangéres le 26 Février 1831, il ne garda qu'un mois ce portefeuille, et alia occuper la même année a Londres Ie posle d'envové extraordinaire et de minislre plénipotentiai- re. II fut momenlanément rappolé en 1845 pour former un cabinet donl il devini Ie chef et dans lequel il tint le portefeuille de l'intérieur qu'il céda un an aprés a M. de Theux. A la suite d'un court séjoura Lisbonneoü il élablit les relations diplomatiques de son gouvernement avec le Portugal, il a repris son posle a Londres oü il jouissait d'une grande consideration dans le monde diplo matique, et oü il jouissait d'une grande con sideration dans le monde diplomatique, el oü il était le doyen des ambassadeurs. M. Van de Weyer était membre de l'Académie roya le de Belgique (classe des lettres), professeur I honoraire aux universilés de Bruxelles et Cüii'oii acg«e locale^ CHEMIN DE FER DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. Voici la réponse pen salisfaisanle, au mqins pour le moment, que le Minislre des Travaux publics vient de faire aux nonvelles instances faites afin d'obtenir la reprise de nos chemins de fer. Plnsienrs deputes ont de nouveau enlre- tenu la Chambre de l'un desobjets les plus importants qui puissent ètre soumis, en ce moment, a l'étude du gouvernement: je veux parlor de la reprise des chemins de fer de la Flandre occidentale. LaChambre sail que. peut-étre. Con await pu efferluer cette reprise dans des conditions favorubtes, d Coccusion de la convention de 1870; elle serail uujourd1 hui plus difficile el plus coüteuse. Et il faut re connoitre qu'il s'agil d'une operation extré- mement considerable et qui pésera long- ternps sur le trésor public. Le pays aura a .>e rendre un comple exact des sacrifices qu elle doit lui imposer. II y a une autre raison pour ne pas trop se presser: 1'adiiiiiiislratioii des chemins de for, quel que soit son zéle. ne peut, sans trouble, doublet' et tripier son action. Notre personnel supérieur est toujours le mème. Les lignes donl l'exploitalion a été snecessi- vement reprise out apporté au gouvernement un certain contingent de fonctionnaires in férieurs, mais ce sont des soldats sans offi ciers et c'est a l'ancienne aduiinislratiön a pourvoir a l'assiinilation et a ('organisation des extensions incessantes du réseaude l'Etal. II y a des li miles .a lont effort, et aller trop vite serail one imprudence. Je crois done qu'a tons les points de vup celte opéra/ion considerable, justifièe cepen- dunlpar des raisons'd'incontestable équité dunt le retard causecela niest pas disena ble, un grace do mm age <aux populations flumandes, je crois. dis-je, que cette opera tion doit encore ètre, au inoins provisoire- ment, retardée. Peul ètre pouvons nous attendee plus pro- chainemenl quelque avanlage de la déclara- tion suivanle: Tout ce qui se raltaehe, a dit encore M. Beernaert, a la question des tarifs est de la plus haute gravité et puisque la réunion de lous les chemins de fer beiges dans les mains de l'Etal ne peut ètre l'ceuvre d'un jour et qu'a cótè de l'exploitalion par REtat, nous aurons encore, au inoins pendant un cerlaiu temps, l'exploilation des compagnies, je crois qu'il y a avanlage a convuu- les repré- sentanls de celles-ci aux études a faire. Je me propose d'imiter Fexemple de l'Allema- gne el de constituer une cominission oü lous les intéréts seraient représentés, et qui au- rait pour mission d'éludier cl de preparer l'unification èt la simplification des taxes. II y aurail un grand avanlage ponr le pays a arriver ainsi a une cerlaine unité de principes dans l'exploilation. II y a toute une série de points sur lesquels il faudrail au moins tenter de se meltre d'accord: adop tion d'une unité de distance, établissement de régies fixes pour la direction a donner anx transports, uniforniilé de conditions ré- glemenlaires, enfin ct suriout unification des barêmes el des bases de la tarification. Je ne medissimule pas les difficuilés de la lache dont je viens d'esquisser rapidement les lignes principales. mais je veux avoir au moins l'honneur d'en tenter l'accomplisse- ELECTIONS PROVINCIALES. Oslende. M. Valcke, membre sortant, libéral. M Janssens, id. Ghislelles. M. Boutens, nolaire a Lef- finghe. candidal calholique, a été élu par 662 voix, en remplacemenl de M. le nolaire Heyvaerl. M. Van Sieleghem, erndidat libéral sor tant, 651 voix. Dtxmude. M. De Crombruggbo, mem bre calholique sortant. M. Steverlynck, idem. Ilooglilede. M. Julicn Van Caloen, can- didat calholique sortant. M. Delaey, candidal calholique. llousbrugge. M. Syoen-Van der Gltote, nolaire a Loo, candidal calholique en rem placement de M. E. Vtsart, démissionnaire. Wervicq. MM. Verhaeghe el Van Els- lande, candidalscatholiques sonants. l'umes. M. Edm. Van Hee, candidal calholique. M. Bteswal, idem. Messincs. MM. Demeesler cl Thcrry, membres libéraux sorlants. Moorseele. MM. Buysens et Devos, membres catholiques sorlants. Ooslroosebeke. MM. Van Oulryvc d'Y- dewalle et Verhaeghe, candidals catholiques. Thiell. MM. H. Loontjens et L. de Schietere de Lophem, membres catholiques sorlanls. Thouro'tl. Les candidals catholiques, tous membres sorlants, ont été réélus. En résumé les catholiques gagnent une voix: le conseil provincial se 'compose actu- ellement de 59 catholiques et de 10 libé raux. Anvers. Électeurs inscrits 9709. Vo lants 8240. (Soit 1339 abstentions). Billets mils 70. M. Cogels. candidal du meeting, a obtenu 4159 voix. M. Nyssens, candidal des gneux, 4011. Le Précurseur est laconique dans l'ex- pression de sa douleur: Nous avons le regret, dit-il. deconslater que les élections de la province d'Anvers n'ont. pas répondu a notre attente. Malines. Tiipiiqihe complet! La lisle conservatrice tout enticre a passé avcc 120 voix de majorilé. Soignies. Les candidals catholiques. I'emportent a une majorilé imposante. Verviers. Électeurs inscrits: 1,814; volants: 1.513. Candidals libéraux: MM. Mulendorf, 946 voix; Polizer. 929; Vanderslraeten, 925; Flcchet. 903; Ollivier,.899. Candidals catholiques: MM. Fdweiss, 597 voix; Siwpuis, 581; Biolley, 555; Dubois, 549. Duesbarg, 539. Faisons observer qu'en 1872 les candidals catholiques u'ont oblcnu que 448 a 464 voix. L'administration destélégrapliesfera Irans- mettre d'office. par voie lélègraphique, a tous les cbefs-lienx d'arrond,issement du royaume les résullals des élections legislati ves du 9 Juin 1874. Ces transmissions officielies atironl la prio- rilé sur les lélégramrnes privés. Des bulletins coiilenant les résullals de chaque election seront affiehés prés du gui- •chet du bureau lélégraphique, oü le public sera adtnis a en prendre connaissance. Ils porteront les noms des candidals él us, ceux des principaux concurrents et, aulant que possible, le nombre de voix obteuues par chacun d'eux. II en sera remis des copies a domile au prixd'un télégrammeordinaire(50 centimes), par bulletin relainnl les résullals d'un chef- lieu d'arrondissemenl. DUES PAR L'ÉTAT DELGE EN CERTIFiCATS DE 1,000 FRANCS, a 4 fl/*5 s>. c. GARANT IS PAR LA BANQUE I)E BELGIQUE. Lc Taux d'Emission revient a sm»'"' cent francs ct re- presente une rente de 5,84 gs. v. M. A'e VONCK-CLEMENT, A YPRES, est chargé de recevoir sans frais les souscriptions. Des spcimens du certilleat a é.nettre sunt déposés chez lui. La souscriplion sera ouverte jusqit'au 28 Mai a midi. sa r IllCIlt. FLANMRE OCCIDENTALE. ANVERS. HAINAIT. i.tÉr.E.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2