H §s^wr/v> 1 SöKSiSS.tS; Udr n LE CHAPELET D'üN ÉLÈYE a& A NC annee Samcdi 30 Mai 1874. U U £-ér i c r l os insertions content 15 centimes la liane.— Les réclames, dans le corps du journal, se paient 30 centimes a ttgnc. ,c Journal para,, le Mercred, c, Ic bamedu - '™r"n°uméros suppléinc,llaires co„,mandés pour arlicles, Réclames ou Annonces, co,-„en, 20 fr. les 100 eaenrpla.res paient 30 centimes la ligne.-Un numéro du journal, pris au Bureau, 15 'cemimes. c SS S<a Mïi\TS IB E V K BI. Selzaece-^too, 9-08,1-28 8-28 - Eeinvers? 8-30,YS'o7-43. - Terncuzcn-C««rf, 0 00, 10-30, 4 40. feZ'./X2S; Sr^V'»2,!: Me?r.&J, - uL-W «- C »•»-) COMPARISON ENTRE LE TARIF WASSE1GE ET LE TARIF VANDERST1CHELEN A QUI EES PROEITS? (exthait dü discours de m. beernaert 7'ar if Vunder siicheten. Voos failes one réfonne qui ne s'appliquc qu'a 20 p. c. du nombre total des voyageurs, 80 [i. c. en rcsleni oxclus; s'il sc Irouve que, dans ohaque zone, les voyageurs des Inns classes soul dans la memo proportion, voire rcforme profiiera, dans une me'sure égale, a tout le monde; mais tel n est pas le cas: comparaiivement an nombre tie voya- getirs de l,e classe, ceux de 3U classesont infiniment plus nombreux dans la première zone que dans la troisième. Voici des cbiffres qui rondent ma llicse plus claire el je les emprunte a l'année 18G8, bien qu'clle soit la moins favorable a ma tbèse. Sur 1,000 vovageiirs de lro classe, j 'en Irouve a la 3 zone, a la distance éloignée, 180; sur 1,000 voyagettrs de 3': classe, an contraire, je n'en compte que 53 qui arri- venl danseette même zone. Les reductions opérées dans cetle3° zone, comblée des faveurs du tarif d'autrefois, profitaient done a la 1« classe phitót qu'a la 3,? dans la proportion que je viens d'indi- quer: ISO a 53. Les cbiffres que j'ai cités concerncnt les services mixtes et les services intérieurs. Mais si je consulte le mouvement des servi ces inlernaliohanx, c'est bien mieux encore. II arrive dans la 3° zone 314 voyageurs inter- nalionaux sur 1,000 de la lre classe et il n'en arrive que 35 sur 1,000 de la 3° classe. L'ÉCOLE POLYTECHftUQUE. Le diner du Cliirurgien. Avais je done raisoii de dire que la réfor- mc, telle qu'elle a élé appliquée, sans parler des réserves fuiles, favorisail surtout les voyageurs inlernationaux, plus spéciale- ment les élrangers, et les voyageurs de lre classe dans une proportion beaucoup plus grande que les voyageurs de 3e classe? Et cc qu'il y avail de plus facheux, c'cst que, bon gre mal gró, Ic département des Iravaux publics faisail aux élrangers des avantages qu'il lenait lui mème pour inuti- les el onéreux. Dans la pensée de M. 1'inspectcur Gende- bien el de l'honorable M. Vanderstichelen, les reductions ne devaient pas leur profiler. Or, dans cette mème année 1808, sur la- quelle j'ai établi les cbiffres que je viens de ciler, 240,821 élrangers arrivant a la fron- tiére onl pris des billets beiges afin de pro filer de nos bas tarifs, contrairement aux vues du gouvernement. Ces 240,821 voya geurs onl ainsi, abusivemenl el sans qu'on le vouliU, joui des reductions qui n'étaient pas faites [tour enx. Par suite de l'applicalion dn larif tie M. Vanderstichelen, ratigmenlatinn a élé suc- cessivemeni de 2, 2.0, 2.8, 4 p. c. et de 1870 a 1871, ('augmentation a cté de 29 p. c. M. Jajiar. II faut tcnir compte de l'ac- croisseineiit du réseau. II y avail en 1871 une augmenlalion de plus de 000 kilometres, el le réseau complet était de 1,500 kilome tres au lieu de 800 en 1870. M. Beernaert, tninislre des Iravaux pu blics. J'en tiens compte. Du reste vous pourrez contróler mes cbiffres d'après le do cument que je tiens et qui vous a élé distri- bué. II s'agit de sa voir quel est le tarif quia èté Ie plus avanlageux au plus grand nombre de voyageurs? Tarif Wasseige. Or, M. Wasseige a fait la slatistique que voici: En 1872, 14,500,000 voyageurs out pro filé de son tarif, et, en 1873, ce cbillre s'est élevé a 10,500,000. Moins d'un million de voyageurs out eu a payer des prix plus élevés. De quel cölé pencbe la balance? On parle de ['augmentation du nombre des voyageurs en 1808. Mais cette augmen lalion, proporlionnellement considerable, n'a porté que sur le petit nombre. Aux 500,000 voyageurs en plus, dus au tarif de M. Vanderstichelen: M. Wasseige peut opposer une augmenlalion dix lois plus forte: cinq millions de voyageurs! El il y a cette diffèrence, toute au profit du trésor, que si l'augtnenlalion de voya geurs due aux tarifs de l'honorable M. Van derstichelen a ainené une diminution de recettes, Pangmentation acltielles'esttraduite en une augmentation de recettes. Je Ie répéle done et je n'insiste pas davan- tage pour ne pas abuser de l'allenliou de la Chantbre: ma conviction est que l'honorable M. Vanderstichelen n'a pas eu raison contre lout le monde et que la base actuelle de nos tarifs, base conrorme a cHIe de tous les cbe- mins de fer de l'Europe, qu'il s'agisse de cbeuiinsde fer appartenant a l'Etat oü des chemins de fer concédés, que cette base, dis-je, est rationnelle. Mainlenant, veut-on faire de la populardé? Veut-on réduire les péages? Evidemment, cela se peul; rien n'est plus facile; iln'ya pas a changer de sysléme pour cela. Mais, comine it faut toujours que PElal Irouve les ressources qui lui sont nécessaires, il est évident que tout ce qu'on sacrifiera sous forme de péages devra se relrouver sous forme d'impöt. C'est un choix a faire, pas Quant a moi, je crois qu'il ne peut pas autre chose. être question, au moins quant a présent, de nouveaux abaissements de péages; ce n'est pas au moment oü toutes ch'oses rencliéris- sent et oü tous les éïérnents de l'exploitation deviennent plus coüteux, qu'il semble possi ble de réduire la rémunération du service rendu. Je le crois d'autant moins que nous voyons un mouvement considerable se produire en sens inverse. Les chemins de fur anglais onl re levé leurs tarifs; les compagnies francaises ont le même projet, malgré les impóls qui surélévenl leurs taxes, el I on aflinneque la chancellerie impériale allemande est sur Ic point d'autoriser toutes les sociétés conces- sionnaires do cliemins de for on Allcmagnea augmenler leurs tnrils dc marebandiseside 20 p. c. Ou annonce cette résolution comrne positive. Certains chemins de fer, et entre aulres ccux de l'Alsace-Lorraine seraicnl en outre autorisés a relever leurs tarifs de voyageurs. Je ne crois pas qu'en Relgique la situation cornmande rien de semblable et, a ce point de vtie, j'ai dü ètre mal compris par l'hono- r i bic MVei mei ie qui exprimait, a la séance d'liier, e désir de ne pas voir relever notre tarif des mai chandiscs. UN BON QUESTIONNAIRE. MM. leslibéraux qui se plaignent toujours de la tyrannie cléricale, dool ils ne souffrenl guére et qui ne les dérange absolument en meute dans les rues, qui insultons I habit du prètre, qui accumulons les pavés pour esca- lader Ic pouvoir, et qui réduisons la couron- ne au rólc de machine a signer? Quel est done celui des librcs-penseurs que les Encycliques oppriment? Quel est celui des fibres jouisseurs que gêne ou tyran nise le Syllabus? Est-ce par hasard le Pape qui, pendant que nous, catlioliques, fètions en pleine lu- miérc du solcil la merveilleuse expansion de nos Cercles, est ce le Pape qui contraignait vos luminenx amis des loges a s'enfermer té- nébreusemenl dans one salle de spectacle pour s'y livrer, a l'afiri de tous les yeux, aux mascarades du costume et du jargon iriaconniques? Oü sont ceux dc vos Vén.*. Fr.-, que les ullramonlains aicnl, a l'exemple de vos bons amis de Prusse. cbassés, ruinés, ent- prisonnés, a coups de lois el de violences? Oü est le m clerical qui prètcnd im- poser a vos solidairesle terrain bénildc nos cimetiéres, comrne vous prétendez imposer a nos catholiques la voirie de vos Geuzen/tof solidaires? Oü sont les enfanls que nous forcons de subir l'enseignement des religieuses? Qui done remplace de force dans les höpilaux cl les ccolcs d'orpbelines les mêmcs religieuses par des institutrices facon Gatti? Est-ce nous qui vous forcons a ruiner les finances des villes pour entrelenir ces foyers de débauche, ces écoles de libre jouissance que vous décorcz du nom dc theatre? Esl-ee nous qui écrasons le conlribuable pour remplacer par des palais les modesles maisous qui abrilaieul le pauvre et le te- naient rapprocbè des bienfails du riche? Est-ee nous enfin qui déchainons l'é- Cd O ca O ft, E-i C£ CU O* O CS KS CC •JC O cn o g 33 O G H en CAi i cc rn TJ CC >- -x O C/3 OC O O rn X —3 ÖS rn C/3 cc 2 -57,6 50,8-45,9-30. Po- Popcringhc- Ypres, 3-15,7-28,9-30,10-58,2-15,9-03,9-20 - Yp^-Poperinghë, °^":9 3,5 pcringhe-1ImeKrouck7 13, 12 28, 4 l", 713. - llazebrouck Popennghe-Ypres, 8-33, 10 00, 4 10, 8 23. J "-2S m. Zedelglrem Thouroul, 12-00. V| 12-50,0-13 0-42.Lic.litorvoldiv Courtrai, 5-25 m. ZedeJgliem I houroui, nu. 'pres-CW«rat, 3-34,9-49,11-18.2 33,3-23. - Courtrai--Ypres, 8-08,1 1-02,2-90,3-49 8 49. pros- Thouroüt, 7-13, 12 00, 0 20, (le Saroedi 3-30 du malm jusqu a Langbemarek). - i Thorn-out-Y/tres, 9 00, 1-18, 7 43, (le Samcdi a 0-20 du maiin de Langliemnrck a \pres). Comines-Wariióton I.e Touquet-IIoiipliiies-/D'W.era(téres, iet-Warnêton-Commes 7-40,2-00, 4-43. 0 00, 11-90, 3-33, (les Merer. 8-40 m. 6-30 s.) Arinentières-lloupli- ncsLe Touq iiei-Wa rnêlon- Comines 7-40,2-00, 4-43. (Ie Merer. 10-33 m. 8 00 s.) - Comihès- Warnelon 8-40, m 9-30 s.(le l.undi 0 30 s.) Warnêton-Comines 9-30, I I-10, (le Lundi o-d0s.) Courtrai Hruyes, 8-09, 11-00, 12-33, (I.. 3-13,. 6-93. (9-00 s. (L.ciUcrv.)-BrUp-Co«r m 8-2o 12^0 b 13, 42- Bruges, Blanke,.lierghe, Ileysl, (station) 7-30, 11 04, 2-90, 7-33. - Ileyst, Blankenberghe, B.uges, 9-4o, 8,30 11 23, 3U, Blankenberghe, Bruges, <MU 8 85 12-06. ru.™-™ 4 so 2- el 7-19 Gand-Oeynze-lngelmunster, 6-38, Jngelmunster Deynze Gand. 5-15, 9-412-1 o. Ingelmunstei-Dcyn^e, 11-20, 4 39. Deynze Inyelmuris(er, 9-10 2'cl, 8-20 s. lngelmiinsier-j4«sec/ie»M, 6-09, 12-10,6-13. Ansegliem-Ingelmunster7-r -- i i(.hternelde 6-33 11-13 Lichtervelde-Dixmude Furnes et I Junker ke, 6-30, 0-10, 1-33, 7-34. - D(Z«to*e-Eurnes-Dixmude et LiMerveMe, oo, 3-45 5-10 I)ixinude-ATtfiüpo»<,9 33,2 20, 8-40. Nieuport-DtówMde, 7-40. 10-43, 12-0°, 4-28. Tliourout-Ostende, 4-90, 9-13, 1-30, 8-05. Ostende-77(OMrowf, 7-35, 10-10, 12 2o, 0-1 o. COURTRAI, BRUXELLES CORBBSPOWDAWCiaa. BRUXELLES, COURTRAI. Courtrai dép. Bruxelles arr. 6.40 9,20 10,33 1,33 12,33 2,23 COURTRAt, Courlrai dep. Tournai arr. Lille 7.00 7,51 8.33 TOURNAIL1I.LE. 2,84 3,48 4,00 10,56 11,47 11,55 COURTRAI, GAND. Courtrai dép. Gand arr. 6,42 8,01 12,31 1,32 3,45 6,06 3,34 6,29 0,32 3,47 5,03 6,38. 9,10. 8,47. 9,41. 9,33. 6,40. 7,36. Bruxelles dép. Courtrai arr. 5,22 8,00 8,28 10,43 12,21 2,41 5,38 7,53 6,47. 8,44. LILLE, TOURNAI, COURTRAI. Dille dép. Tournai arr. Courtrai Gand dép. Courtrai arr. 5,20 8.43 0,37 8,23 8,86 9.47 11,03 I 1,34 12,26 GAND, COURTRAI. 5,38 0,57 9,39 10,32 1,28 2,49 2,82 2,47 3,42 4,24 8,31 5,20. 5,39. 0,30. 7,21. 8,4-2. BRUXELLES. Bruges dép. Gand arr. Bruxelles BRUGES, GAND, 6.49 exp. 12,39 3'34 exp. 6,43 7,34 1,84 4,19 7,38 8.50 4,03 5,26 9,31 BRUXELLES, GAND, BRUGES. Bruxelles dep. 8,14 11,33 Gand arr. 6,00 9,41 1 23 4,26 exp. Bru,res 7,13 10,34 2,38 3,11 6,37. 7.2-2. DE II nuns arrive, souvent, le Dim,-incite d'apcrce- voir pnrnti les lidèles inclines devanl l'anlel quelqtte In-ave jeune hninme portant l'uniforme de Saint- Cyr un de I Eeole Polyleehuique. Et Ton sait qu'a ces Paqites solenueiles de Notre-Dame, oü chaquc aniiée I élite de la jeu nesse sérieuse vient généreu- S'-tnenl alU-ster sa foi, plus d'ttn élégant uniforme brille d ordinaire au premier rang des eommu- niants. Pourlant dans nos écoles inilitaires, d'après ce que j'ai ouï dire, règne bien plus ipi'it la caser ne et dans les camps celle deplorable influence du respect huinain, ce puérll el odieux préjugé qui, par un étrange renverisement du bon sens, ose attacher Ie ridicule a la pratique des plus saints devoirs. Or, il v a quelque vingt ans, a une cer- laine date du règne de Louis-Philippe, c'éiait pis encore, dans l'École de la rue Descartes en parti culier, oit peut-élre I'orgueil de la science, d'une science de la veille, enivrait de jeunes têtes en dé- veloppant dans les coeurs l'impatience dn frein et de folies ardeurs d indépendance. Adolescents itn- ])rudents, si prompts dans la téinérilé de leur ittex- péikiiceii oublier ce mot profond tie llacon: La religion est Tai-onte qui empêche la science de se con ompre. Or, dans cette atmosphere assez pen chrélienne de l'Ecole, dans ce milieu d'indilTereuce, sinon d'hoslilité, il ne fallait pas une médiocre force d'ame pour conserve!- intact Ie Irésor de ia foi, quand, par miracle, il travers les hasards de l'édu- cation de collége, on avail eu le bonheur de le sau- ver jnsque lil du naiifrage. II élait besoin surtout d'un courage presqne héroïipie pour oser a l'occa- sion, malgré le respect hnmaiu, eoulesser hardi- ment sa croyance. Tel qui, dans le fond de sou coetir, conservait encore le respect pour la vérité, el ne l'eüt pas reniée eertes devanl les hoiinea-ux, palissait a la seule idétyd'üffnmler pour la defendre b-s raillel ies de ses camarades. Un des élèv,-s pour- tant ent cette intrépidité et dans des circoiistances qui en relèvenl encore le mérite. Un jour, a l'heure de la recreation, an moment oh le plus grand nombre des jeunes gens élaient iétinis dans une des sulles par suite du mauvais temps, un élève entre tout it coup avec tin air d'hiiarité singtilière, et. grimpant sur une chaise, par un geste il réclame le silence. On fait cercle aussitöl et l'on s'empresse poue prêler l'oretlle a sa motion. Messieurs, dit-il, il est bon de s'égayer quel- quefois, autrenient on se bètifie par l'ahus dn chiffre; pour ceux qui sont de eet avis, je puis vous en offrir tute bonne occasion, veritable au- baine. J'ai fait utie trouvaille, mais une trouvaille étiNingc, inouïe, fabuleuse, et t lie que jc vou- le donm-rais en cent, en mille, en dix-mille, qne vous ne devineriez pas l'objet. ii ntoins que ce ne fi'it celui-lii même qui Pa perdu, s'il est possible qu'il compte parmi les élèves de l'Ecole. Mais. j< i ronais pliitol que la chose apparlient ii un babi- tam de la tune qu'a Pun de nous. Voyons. ima gines ce que j'ai ramassé dans un des corridors. Un billet tie banque Voilii mon Harpagon fi fiPenset-tont d'abord aux écus, un jeune hommel Méprisons ce vil métalPour proposer li mes OEdipes une si plate énigine. je ne suis pas un sphinx de Héolie. Bon. sa trouvaille c'est.... mie perruque. Perruque toi-même. Non, une recette pout- faire venirles meions. lts vieiincnt bien assez tous seuls. Une charle-vérilé? Un programme de l'Hötel de-Ville? Messieurs, pas (le politique s'il vous plait, les murs ont des oreillcs D'ailleurs on est en re creation... pour se récréer. Un mirliton? Uoe tabatière Ulle pipe? D'eau de-vie? Ah! joli, jolipends-toi, Odrv. Non, rien de lont cela. J'y suis, un plan de tragédie? Une ode au Printemps? En vers lalins? II n'y a plus de printemps. Les N(iits d'Young, li-aduites tin saxon par feu l'Endormi? Un gland du chêne de Dudone? Ee faux ooiI d'Annibal? Un autographe de Bul inson Crusoé? Messieurs si l'on se moque je descends du tiépicd. Tiens, il se croit une sébile. Une sébile. Affieux! affreux! calenibour de pcrniqnier! un jeu de mots qui inérilerail la BRnvtADK Bah dit un éiève, vous ètes joiis bien naïfs de vous mellee ainsi la ecrvelle ii l'envers. Ne voyez-vous pas que Ic eamarade. en style d'atelier, nous fait poser. Donr moi, j'en suis sur, rien (lans les mains, rien dans les poches et je le mettrais au déti!... Alt1 dit l'aulre piqué, jc n'ai tien it montrer? I.e parit l ou Oui, tin sttere d'oi-ge a la prochaine sortie. J'acct-pte, mais a la condition que je com- inaudt-rai moi niéme le baton susdit et qu'il aura tin kilometre de longueur et le diamètre en conse quence. Topemais tu l'engngeras a le dégusler ii toi sent, el tont entier, dans un jour. Merci, jt- ne suis point Gargautua. Alt (lia ble le pari I Mais n'importe, je vois les camarades qui pel dent patience! Allons messieurs, faites comrne dit madame de Sévigné, jelez votre laugtie aux pions... style de collége. J'exhibe l'objet. Voici, messieurs et mesdames, je dis, mesdames, pour I eiiplu nie; voici ma trouvaille. El, élevanl la main, il tit voir, it la stupefaction générale un... un ehapejel Un chapeletun chapelctexclama-( on (Ic tous cötés un chapelet C'est drüle Pas possible C'est la demière chose it laquelle jamais pensé Qui diable ici peut s'aviser d'avoir en poche cette amulelte. Bien sur ce n'est point un élève qui l'a per- du. Pourlant je ne vois point céans de vieille dévo- lt- puur laisser ehoir l'objet. Ee bel emploi du temps, au lieu détudier La Place ou Jomini. Est-ce que par hasard qtielqu'un de nous dirail scs paU-iiölres Irait a la tnesse? A eoiiftsse? Ce n'est pas moi Ni moi Ni mot! Pas si Ligol Nigot! La rime est riche. Je parie bien que le chapelet tie relrouvera pas sou raailre. Celui auquet il apparlient, s'il ap- parlteut a quelqti'uu, ue sera pas si sot que de réclemer. Certes. Taut pis, on rirait bien! Le pauvre frater, quelles gorges chaudes li ses dépens

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 1