LE MINISTÈRE DE LA BANQUEROUTE.
Pour apprécier l'influence du gouverne
ment nctuel sur la prospérilé générale, il
suffil de comparer quelques chifTresdu bud
get des recettes de l'Elal do 1870 avee ceux
de 1874.
La contribution person
nels qui devait produireen
principal en 1870 fr. 10.581,000
est portée en 1874 pour 11,905,000
Difference: 1,284,000 fr.
sans que Pimpót ait été mo-
difié par les centimes addi-
tionnels.
Patente en 1870 en prin
cipal4.000,000
Patente en 1874. 4,459,000
Augmentation de 459,000
fr. par l'elïet des nouveaux
patentables et malgrè la sup
pression du droit de débit
de boissons.
Douanes en 1870 13.515.000
id. en 1774 13,000,000
II y a diminution de fr.
515,000, mais Ie gouverne
ment a aboli prés de 3,000
millions de droits sur l'en-
trée des denrées aliment""6.
Accises en 1870 29,400.000
ld. en 1874. 28,185,000
Diminution de 1,315.000
fr., mais par suite de l'abo-
lilion du droit sur Ie sel qui
produisait 6 millions.
Enregistrement en 1870 17,500.000
id. en 1874 19,340,000
Bien que certains droits
aient été réd nils, ces fr.
1,840.000 d'augmenlalion
sonl prod nils par la plus-va
lues des propriélés II en est
de menie des droits de suc
cession.
Succession, en 1870 13,500.000
ld. en 1874 15.700 000
Postes, en 1870. (>,400.000
ld. en 1874. 7,826,000
Mais c'est sur Ie chcmin
de fer que Tauginenlalion
est forte.
Cbeinm de fer et telegra
fie en 1870 41.350.000
Id., id., en 1874. 86.700,000
Difference en plus: 45.450,000 fr.
45 millions de recettes en plus sur Ie che-
mm de fer, provenant du racbat de divers
cbemins de fer, racbat trés avantageux au
commerce, puisque Ie laril' dec Compagnies
était beaucoup plus élc'vè que no Pest celui
de PElat.
Ces chiffres annoncent-ils la decadence
industrielle et commcrciale de la Belgique?
Non eerlos.
Jamaisa aucune époque, sous Ie ministère
liberal, on n'a vu un pnreiI développcment
du commerce et de la prospérilé publique.
El M. Frére criea la banqucrouleU!
M. SOLVYNS YENGÊ.
M. Solvyns, sénateur de Parrondissement
de Roulers, a (cnu a répondre au Sénal aux
attaques diffamatoires que lui avail prodi-
guées M. Bara, a la Cliambre des Rcprésen-
tants.
Cette réponse a été nolle peremptoire écra-
sant
On a beaucoup remarqué que Je prince de
Eigne a souligné les marques d'adhésion
qui onl accneilli le discours de M. Solvyns,
en protestant, au nom de la dignité dti Sé-
nat, contre les attaques dont Thonorable sé
nateur avail éle robjet.
L'INGÉRENCE MACONNIQUE.
A tons ceux qui doutent encore de I'ipge-
rence de la franc-maconnerie dans nos Itities
politiques, nous recommandons la lecture de
l'ukase suivant, émané du Grand Grient de
Belgique, reproduit par A. Neut, t. I. p. 266:
Un candidal-macon sera d'abord proposé
par la Loge dans le ressort de laqnolle se
fera l'élection, a Tadoption du Grand-Orient,
pour ètre ensuite impose aux FF.", de 10-
bédience.
Dans l'élection, qn'elle soit nationale,
provinciale, ou municipale, Yagréatinn du
Grand-Orient sera égale mént nécessaire
également réservée.
Chaque macori jurera d'employer toule
son influence pour faire réussir la candida
ture adoplée.
L'ahi de la maconnerie sera aslreinl a
faire en Loge une profession de foi dont
acte sera dressé.
L'inexécution de ses engagements l'ex-
posera d des peines sévères même a /'exclu
sion de fordie; l'application de ces mesures
de rigueur sera laissée a la discretion du
Grand Orient, etc.
Et voila ces hommes qui nous parient de
liberie, d'indépendance, qui out sanscessca
la bouchc le mots de pot t ie et de patriotisnie,
qui oscnl nous parlcr d'eslampille.
Que dironl i Is de ee bail Ionde co mors
qu'on leur passe aux dents? Peut on
trouver plus de despotisme en haul, et plus
de servi/isme en bas? Ya-l-il une estampillc
plus dégradanle cl d'une eloquence plus
significative?
Done le macon élu est aslreinl sous les
panes les plus sévères a suivre les inspira
tions de la Loge pendant la durêe de son
mandal.
Rien de plus forme!
Done, pour les Loges, l'intérèl du pays
ne vient qu'en seconde ligne, ou plutót, il
nest rien, s'il ue sert aux intéréts des Loges.
ans, n'inspire plus de terreur qn'a ceux qui
se sonl endormis comme Epiménide sur le
Conslitutionnel de 1830.
LOI ASSURANT LE SERVICE RELIGIEUX
DANS L'ARMÉE FRANCAISE.
L'Assemblée de Versailles, vient de voter
une loi réglanl le service religieux dans
l'artnée fraucaise.
La derniêre déliliération de la loi sur le
service religieux dans l'armée a fait recom-
mencér la lulle entre. Mgr Dupanloup et le
général Guillemaul, entre les partisans de la
loi et ses adversaires.
On sait que, d'après le projet nouveau,
une salie doit ètre appropriée dans chaque
caserne pour l'exercice du culle, et unelteure
fixée par les réglements pour assurer aux
soldals la liberie d'accomplir leurs devoirs
religieux.
Plusieurs ordonnances prescrivent bien
aux ebefs dc corps de laisser aux soldats les
Dinianches el jours de féte une.certaine lati
tude pour suivre les exercices de leur culle.
Mais ces ordonnances ou réglements sont
letlre morte: nul n'ignore que la malinéedes
Dimanches est plus occupée que celle des
aulres jours, soit par des revues, soit par
toute autre formalilé de caserne. Les soldats
ne sont libres qn'a une heure ou les exer
cices religieux sont lerminés dans les pa-
roisses.
C'est pourparer a eet inconvenient qneda
loi nouvelle prescrit l'exercice du culle dans
les casernes mèmes, afin que le soldal le
trouve prés de lui el s'y rende quand il
voudra.
L'évèque d'Orléans a défendu le projet
scion son talent accoutumé, avee cette cha-
leur el cette eloquence enlrainanle qui se fait
loujours écouter et qui enléve les applaudis-
scmenls.
II n'a pas convaincu pourtant Ie général
Guillemaul, qui est de la vieille école des
préjugés, et qui est venu, pour la seconde ou
la troisième fois, a la tribune évoquer le
fantóme clerical, l'espionnagedes aumóriiers,
l'influcncc fatale de la robe noire etc... Le
pauvre général voit dans les aumóniers des
hommes qui vont surreiller les casernes,et
exercer une pression secrèle sur les notes a
donner aux officiers.
Nous nc réfutcrons pas ces vieilles objec
tions qui trainent depuis un demi-siècle dans
tons les journaux voltairiens et dont le public
a ri cent fois.
Le lanlöme clerical ne fait plus peur a
personne; le spectre du jkscite, dont on a
taut usé a la tribune, il y a quelque trenle j
UN TEMÖIN NON SUSPECT.
Jules Favre vient de publier a Paris les
conférences qit'it a failes récemment en Bel
gique. Au début de son livre, M. Favre a
placé un avant-propos dans lequel il rend
un éclatant hommage a la brillante situation
dans laquelle se trouve la Belgique.
Que vont dire les libéraux qui prétendent
que noire pays marclie a la ruine et au dés-
Iiónneur?
Faire l'éloge d'une Belgique gouvernée
par des eJérieaux!
Fi M. Favre! C'est une Iraliisoti!
M-CRÖlOGIE.
M. Mallinckrodt, depute au Parlement
allemand el a la Cliambre des Deputes de
Prusse, est décédé avant-bier a Berlin a la
suite d'une courle maladie. M. Mallinkrodi
était le chef du parti catholique et un des
j oraleurs les plus éloquents des assemblees
I legislatives. Sa mort est une perte sensible
pour le parti catholique en Prusse.
NOMINATION- FCCEÉ5IASTIQUE.
Mgr l'Eyèque de Bruges a nominé cure de
la nouvelle paroisse érigée au Risqitons-
Toul, sous Moitscrbn, M. Slock, vicaire de
cettederniére localité.
Ees blessés des armées espagnolcs ont
sfirtoiil bescltR de bandages.
Touies les person nes qui en destirient aux
inalheureuses viciimes de la guerre, peuvent
déposer leurs offrandes:
A Vpres, cltez MM. Struye el cltez M. Bie-
buyek.
Les duns recus seronl pariagés entre les
blessék des deux camps.
6'it ro ei i ij ue locale,
Nousavons publié, dans noire dernier N",
une parlie de la réponse faile par M. Ie
minislre des travaux public's au discours de
M. Berten, voici la réponse du minislre sur
plusieurs autres points:
L honorable M. Berten o enlretcnu la
Cliambre du canal de la Lys a l'Yperlée.
La situation de ce travail est bien lelie
((tl il ia dit; il semble coniplèteinenl aban
donee.
A diverses reprises, des prolongations de
délais ont été accordées a la compagnie,
mais el les sonl vennes success! veinerit e.xpi-
rer, sans que rien ait été fail, et aujourd hui
elle n annonce mème plus Tinlerition de re-
.prendre le travail.
Je suis parfaitement d accord avee les ho-
norables députés de la Flandre occidentale
que cette situation ne peut passé prolonger.
El cela, tant au point de vue de l'inlérêt pu
blic, qu au point de vue de Pintèrèt de l'Etat
aetionnaire et en avance d'un capital cousi-
dérable.
M. Tick. 2,800,000 francs.
M.. Beernaert, minislre des travaux pu
blics.Si mes souvenirs ne me (rompent
point, l'Etat a versé 2.000,000 francs, et
dans la situation actuelle des clioses, cette
somme est intproduclive.
Restea savoir quelles sonl les mesures a
prendre, et sur ce point, je rt'ai pas encore
d'opinion arrèlée.
Les concessionnaires du canal prétendent
que leur inaction n'esl pas de leur faute,
qu'ils souffrent d'une situation qu"ils n'ont
point faile; que s'ils ne peuvent se procurer
les fonds nécessaires a l'acbéveineiit du tra
vail, c'est a cause dc l'abaissement des pén-
ges, conscnii par le gouvernement, sur
d'autres cariaux.
L honorable M. Berten, entre aulres recla
mations de détail, s'est plaint des conditions
dans lesqnotles se trouve le pont de Slavele.
J ai le plaisir de pouvoir lui annoncer que la
reconstruction dc ce pont sera mise tnces-
sainnient en adjudication.
LE BI LAN DES DEUX PARTlS.
Le ministère libéral Rogier-Frcre, faisait
dire au Roi, dans le discours du Tróne de
1848:
Le budget normal des dépenses sera ré-
duit. Men gouvernement est résolu opc-
rer successivement des economies'cfficaces.
Plusieurs impöts devront ét re modifies
dans leur base.
Nous ne perdrons pas de vue dans Ia
repartition des charges ce qui est. du de
ménagement a ceux dont Ie travail seul
enlrelienl l'exislence.
Ces promesses n'ont pas été tenues. II y a
plus, le ministère libéral Rogier Frère, en
quillant les affaires le 31 Oclobre 1852,
nous légua trois millions cinq cent mille
francs de contributions fiöüvel/esa savoir:
1° Une augmentation notable de l'impöi
sur les debits de boissons alcooliques.
Loi du 1' Décembre 1849.
2" Un impöl sur les successions en ligne
directe.
Loi du 17 Décembre 1851.
3" Par la même loi le droit de succession
entre fréres et sceurs fut porté de quatrc a
cinq pour cent sur la part héréditaire.
4" Un impót sur les débits de tabac.
Loi du 20 Décembre 1851.
Etc., etc.
Par la loi du 18 JuiIlel 1860, le ministère
libéral Rogier-Frcre augmentenotablcment
le droit d'accise sur la fabrication des eaux-
de-vie, bicres el vinaitrres.
Etc., etc.
Par Ia loi du 15 Mai 1870, lo ministère
Frère augmente de nouveau et dans des
proportions excessives, Ie droit d'accise sur
la labricalion des eaux-de vie.
Le libéralisme avail promis de réduire lo
budget de la guerre a 25 millions.
Le budget de la guerreélail de 29,405,100
francs, lorsque Ie ministère libéral Rogicr-
Frère est arrivé au pouvoir le 12 Aoüt 1847.
Dans la séance de la Cliambre du 17 .1 m-
vier 1851, M. le ministro des finances, Frè
re, disait:
Le cabinet s est mis d accord sur co
point: il est desirable que dans un lomps
donné Ic budget de la guerre soit raniené
a 25 millions.
La promesse de réduire Ie budget de la
guerre a 25 millions n'a pas élé tenue.
Les 25 millions sonl devenus 38,002,585
francs.
Sous le ministère liberal Frèreune nou
velle loi (('organisation militaire a élé pro-
mnlguee le 5 Avrd 1868, et cette loi a été
préeédce de I'allocation dc deux crédits im
portants, i'un de 14,461,170 francs, pour la
transformation du matérie) de ['artillerie.
I autre de 8.000,400 fr. pour le renouvelle-
moni dos armos de l'mfanteric. Ensemble
22,461,570 francs.
Los ruinejises fortifications d'Anvers cl
notre nombrouse cl coüiouse artnée, qui on
est le complément fatal sont Tostivre du mi
nistère liberal Frère.
Le parti libéral doctrinaire qui, en 1868,
sous le ministère Frèrea atigmenlé le con
tingent annuel de milice de deux mille hom
mestrouve qu il n y pas encore assez de
soldals. Ce parti veul de plus, réortjaniser
la garde civique pour en faire une deuxiè-
tne armée, cornposée de trente mille gardes
civiques, qu'on arracherait a leurs foyers et
a leurs travaux pour les sonmeltre a des
exercices accablauls et a des séjours annuols
aussi inutiles que vexaloires au camp de Be
ver loo;
Le parti conservateur repousse ce systèine
et ne vent pas qu on impose a la garde civi
que ce service a la prussienne.
Les modifications aux divers services de
I armée, votées sous lo ministère conserva
teur de The.ux-Malou et qui font l'objet de
la loi du 16 Aoüt 1874, ont été nécessitées
par la défectuosilc de Torganisation militai
re, volée en 1868 sous le ministère libéral
Frcre.
Ces modifications out augmenté, par voie
de conséquonce nécessaire et pas au tremen I,
le budget de la guerre pour l'exercice 1874,
d'une somme dc 3,477,415 francs.
Le budget de la guerre pour l'exercice
1874, a élé voté dans la séance de la Cliam
bre du 20 Novcmbre 1873, par MM. Rogier.
Frère-OrbunBaraTesch, Orts, Del'ré,
etc., etc.
N'onblions pas que la Commission militai
re de 1871, la Cour et son entourage, ont
voiilu en 1873, introduire en Belgique, le
service personnel obligatoire pour l'armée
et que le ministère conservateur de T/ieux-
JUalouna pas voulu de ce systemcprus-
sien, qui éveillait tant d anxiétés dans le
pays.
Les modifications aux divers services de
1 armée el celles a la loi dc milice, ont été
votées par le parti conservateur pour éviter
au pays le service personnel obligatoire.
M. Malou, au nom du gouvernement, a
déclaré récemment:
«1° Qu'il trouvait le projet de Ia Com-
missiou Dommee en 1870 exagéré el inu-
tilement exagéré; 2" Qu'il ne voulait a au-
enn prix d'une seconde armée prise dans
les rangs de la garde civique; 3" Qudne
présenterail uucun projet encoganl au
camp tous les ans une parlie des gardes.
II n'esl pas bon, s'ést écrié M. Rogier
que le gouvernement nous présente Ie tra-
vail de la commission comme un projet
exagéré qui imposerait des charges exor-
bitantes au pays, el, nppliquanl cette ma-
niére de voir au service de camp, il a dé-
claré que, selon lui, nol re jeu nesse serail
char mee d'afler passer tons les ans dix ou
douze jours au camp, a l'époque des va-
canccs. De son cólé M. Guit/cry a dit:
Nous ne reculons pas devanl la responsn-
bililé dc conseifier au gouvernement une
loi semblablè (une lot imposant a la garde
civique Toliligalion d'aller au camp). Ces
déclrations sont capitalës. Les pèies de fa
milie sarent done que sous line administra
tion libérale on leur prendrait leurs enfants
pour les envoy er au camp...
Notons qu'il exisle deux projets: Tun for
mulé par la Commission de 1866, qui crue
une armée de réserve de 30,000 gardes ci
viques', I autre formulé par la Commission
de 1870, sous la prësnletiqe dé M. Rogier,
qui en crée une dc 100,000 gardes civiques,
de 20 a 32 ans.
De 1857 a 1870, les dépenses de lous les
aulres budjels onl ete aussi augmentées dans
des proportions excessives, par les minisires
libéraux.
On le voit: les libéraux au pouvoir out
augmenté les impöls, les depenses militaires
el aulres. lis ont par conséquent violé tous
leurs engagements d'éeonomie.
C est avee raison que M. Fél/.r dc Mérode,
appela le ministère Rogier-Frère, Ie nii-
nislère libéraldc nos écus.
On l appela aussi le ministère des puli-
nudies.
La loi du 12 Juin 1871. volée sous le
un uisléi e conservateur d .1 net hun Jacobs,
a déciélé une large extension du droit de
suffrage pour, la commune cl la province.
Cello réfornie éluclorale a élé vivcnient
comballue paries libéraux docirinaires.
La loi du 3 Janvier 1873. volée sous le
ministère conservateur de 'Iheux Maloua
déct'étè la tibre ent réi' des dem ees ulimeu-
taïres.
Celle iriesure cónstilue uu bienfait pour
tous les habitants en general el elle diiirinue
les recettes de I Emt, de plus dé 2,600,000
francs par an.
Des arrêtés royaux du 23 Mn noinment
chevaliers de I Ürdre de Leopold les conseil-
lers provihciaux suivanls:
MM. Aineye De Gheus, bourgmeslre d lse-
ghem; Mahieu Carpeniier, bourgmeslre de
Rouleis; Opsomcr, nolairc el bourgmeslre
de Dentergliem; Plettinck, docleur en mé-
dccme et bourgmeslre de Meulebeke; Cli.
Soudan, membre de la deputation perma
nente; hug. Van Oulryvo d Ydewalie, prési
dent du Conseil provincial et bourgmeslre
de Ruddervoorde.
Par arrèté royal du 25 Mai, M. F. Gra
vel, avoeal, juge suppléant au tribunal de
lre instance, seani a Ypres, est iioininé avoué
prés Ie mème tribunal.
SOCIÉTÉ DE LA CONCORDE. - Program-
me des morceaux qui seronl exéculés Ie
Iimanche, C>1 Mai, a 6 beures du soir,
pai la musique du corps des Sapéurs
pompiers, sous la direction de M. Ch. Ollo.
I Maiche (Klein). 2U Mélanges sur Ie
Barbier de Seville (Rossini). 3" Ouverture
du Tannliauser (Wagner). 4« Fanlaisie
concertante sur Gun Ida (Adam, arr. Ch.
Ollo). 5" La jolie Purlüineuse, polka,
(Offenbach).
F A ITS DIVERS.
L ijpioranlin! sur lui du matin au soir quel1
les iwerscs de plaisaolcrics, (Ie coij-a-l'ane de bons
mots..mediants.
Vous vovez. messieurs, dis,-ui 'i travers cette
moiisipieleib- d'épigramincs, celui qui lenait Ie
rliapelel. vous vovez que je n'en iniposais point
La tronvaifi'e n'est-élfe pas originate? nu ehapelet
et qui vaiit gros aux yvux d'un amateur. Les
grains en eornalineet monies en argent. L'objet,
j'en suis sür, vient d"Italië, et mère giand, qui
est bonne devote, me paierail rber eecadeau. Al-
lons, tine fois, deux fois, qiielqu'un le réclame-
l-il?
Va-I en voir s'ils viennent?
Ésl-ee qu'on oserait?
Tei un élève qui se tenait devanl line table
ehargée de dessins el de livres, depuis quelques
inslnnls avail relevé la lèle. el, les bras eroisés,
avee calme m ris parfois avee un indéfinissable sou
l ire. il eoolempl.nl eelle scène étrange. Sur sa
noble figure, sur son front élevé, dans t'éclair de
son regard, a la fois hardt et sereinravonnait
1'intelligmee. F.l ces dehors nc trompaient point.
Parmi les èlèves d'élile Henri brillait au premier
rang, si mème il oelait pas Ie premier. Ajoulons
que l'ainénilé de son earaelère lui avail concilie
la mil ié du plus grand noiubre, com me sa science
solide l'eslime de loos.
Bécidénienl le rliapelel n'apnartient a per-
sonne, cria de noiiveau lelève qui faisait l'ofïïce
d'lioissii r priseuf. Allons. je répète, une fois.deux
fois...
A COJiTJNUER.
cD
CJ
M
On écrit (I Alger a Agencc Ilavas
Vos lectours vondrom-ils mo croire? Pourront-
ils admcilre jamais quo lu présente des saulerelles
puisse arrëter un irain de ciieniin de fei? C'est
pourtant arrivé ei cela se confirme. Chaque jour a
la rampo d Affreville, sur Ie railway d'Oran, il faut
tioiiQonner le train et douhler la force liioirice.
La cduclie de sautere.les a (ravers laquelle on
doit ciiculer, est si cpaisse on Tévalue a cen-
timètres qu au boni de quelques instants les
foués, graissées par lu maiière visqueuse des lo-
custés écrasés, ne peuvent plus adherer aux rails et
tournenl sur ellésmémès saus avancer.