vez, et puis faites ce que vous voudrez; vons n'ètes pas seulement libre, mais vous êtes souveraiu, car vous êtes la force et vous êtes le nombre, el la force et Ie nombre consti tuent la souveraineté? Que des radieaux tiennent ce langage, nous le comprenons, puisque le rcnverse- ment social est leur but et qu'ils veulent faire de l'ordre avec le désordre; mais que •Ie prétendus conservaleurs, <|ue les modérés du parti doctrinaire adoplent et proclament un pareil programme, voila un excés d'aveuglement qui nous stupefied qui nous montre que dans le parti des lumié- res, souvent on ne voit pas clair a deux pas de soi! Envisagée de celte hauteur, In lutte elec torale qui s'annonce acquiert une importance extreme. II y va, nousosons ledirc, de la: venir social, du développement pacifiqueet régulier de notre pays. Est-il opportun de se débarrasser du lest religieux dans ce courant qui nous entraine rapidemenl a la démocratie? Est-il, de bonne politique, de constiluer par l'école sans Dieu, un peuple sans Dieu? Tel est Ie problème qui se pose tlevanl nous: l'école, en effet, c'est la jeunesse et la jeunese, c'est l'avenir! (Bien public.) ELECTIONS DE CAND. Nous lisons dans le Bien public: De I'aveu de tons les catholiques qui, depuis dix ans, s'inléressenl a nos luttes, jamais reunion electorale, n'a élé plus nom- breuse, plus aninice, plus enthousiaste que celle qui s'est tenue bier au Cercle cui/ioli- que. C'est d'uji bon augure pour l'élection du 9 Juin, et les divers renseignemenls que nous avons recus bier de tons les cantons de l'ar- rondissement, nous autorisent a ajouter que cel heureux symptóme n'esl pas isolé. Par- tout nos anus comprennent I'importance exceptionnelle de la lutte qui s'annonce; parlout ils sont rèsolus a redoublèr d'efforts pour mainteniret consolider la situation que nous ont fnite les elections gétninées de 1870 Indépendamment denombreuxcatholiques gantois, nous avons leiOarqhé dans I'assem- blét» la presence de plusicurs conseillers pro- vinciaux, de vingt-sepl. bourgmestres et écbevins tie I'arrondissement de Cand et de délégués de tons les comités cantonaux. Des invitations spécinles avaient élé adres- sérs a I ''Association electorale librequi élait representee par un grand nombre tie ses membres. Dans le poll qui a en lien non parmi les élecieurs libéiaux, mais parmi les membres de I Association libérale, le radicalisme l'a emporté: M. Groverman a étéjelé par dessus bord, et une majqrité de S3 voix a donné la preference a M. Julius Vuylsteke. Ce résultat a conslerné les doctrinaires, qui espéraient pouvoir faire admettre la candidature de M. Groverman. lis ne se gênent pas pour declarer que Ie choix de M. Julius Vuylsteke est un coup mortel por Ié a leur parti: avco M. Oris, iIs disent: Nous nous senlons tJcbordcs; mais auront-ils le courage d'ajouter coinme lui: Nous sor- tonsne voulunl plus continuer tle servir de paravanl ou de caution a la politique radicale? J'en (Joule: nos doclrinaires en general aiment les illusions; mais le 9 Juin lesdissipera el juslifiera les craintes des clairvoyants. EN TEMPS DE PERSECUTION. La tournee episcopale que l'évêque de Munster fait en ce moment par son diocese se convcrtit en tine vraie marclie triompbale. Parlout on l'accueille avec un enthousiasme indescriptible et on lui fait les ovations les plus brillantes. La ville d'Emmericb surtout tenait a se distinguer et a lui offrir tin spectacle tout particulier. Les navigatcurs du Rhin s'élaicnt concertés pour liter de l'tm de leurs navires un magnifique feu d'arlifiee., tandis qu'ils avaient apprété un bateau spécial orné de fleurs el de guirlandes d'oü Mgr pouvait le contempler. Voila la réponse que font les catholiques a ceux qui les disent satisfaits de cequeM. de Bismark tache de brisee la hou- Iclte qui d'uprès eux pése si lourdemenl sul les ouailles. Les membres de l'Association catholique de Cologne viennenl de prendre a leur der- niére assemblée générale plusieurs resolu tions, qui, pour ét re propres a, faire hurler les libérattx, ne leur en font pas ntoins bou- neur. C'est ainsi qu'ils se sont engages, pour toni le temps quednrera la persecution de l'Eglise. a no fréquenter ni bal tit spectacle, ni aucune sociélé ou se trouvenl des l'euilles traveslissant ou corrompanl la vérilé. Les catholiques sont done loin de se faire illusion sur la graviiéde la lutte qui les attend. LE DUEL FONTAI.NAS. Une rencontre au pistolet a en lieu la so- maine passée a Groenendael entre M. Fontai- fius et M. L..., frérc de la jeune personne séduite par le volage échevm de l'inslniction publique; c'est M. L... qui a été griévemeut blessé a la téte. Voila done la moralité du duel! Un hom- me saus principes séduil voire sceur, tl dés- Itonore un noin saus tache. Vous lui deman- dez reparation et vous qui avez devotie cóté le bon droit, vous sorlez meurtri de l'épreuve. L'tnsulleur tient encore dans ses mains souillées la vie de son honnète adver- saire! La justice fermera-t-elle les yeux sur ce nouvel hommage rendu a la morale indé- pendante? Celui-ci du inoins est prévu par le Code pénal et s'il devait rester impuni, il ne nous reslerail plus qu'a solliciler humble- nienl du pouvoir législalil'de mettre nos lois d'accord avec nos mceurs Itbérales, en dé- crétaul, par exemple, ce (pii snit: l°La peine de mort est abolie comme droit de l'Etal; 2° Tout particulier, offensé ou agresseur, a le droit de tuersort semblable pour venger une injure ou pour la réparer. SÉDUCTEUR ET MEURTRI ER. Les journaux de Bnixelles nous annoncent que M. I'ingénieur Lehembre, blessé en duel par le conseiller communal Fontainas, a succombé a ses blessures! A quelles déplorables conséquences donne lieu la morale indépendante. qu'on enseigne dans les écoles bruxelloises et que les libé rattx veulent introduire dans tout le pays! Une jeune fille séduite. flélrie pour le resle de ses jours! Sou frére tué par le sédiicleur, La femme el la familie de celui ci dans la desolation; lout un monde de Inguhres évé- nements, qui doivent exciter dans leseceurs honnêles une juste et legitime indignation. Toutefois, le sang du malheureux Lehem bre n'avait pu faire sorlir le cotiseil commu nal ni la presse libérale de leur coupable indifference: pas un membre, pas un journal, radical ou doctrinaire, n'a demandé qu'il cessat de siéger, celui des leurs, qui aurait du, après ses turpitudes, subir loutes les avanies, plutót que de se battre avec Ie frére de sa viclime; mais non, une fois sur le ter rain, il n'a pas eu même ia génétosilé de titer en 1'air; el après le déshonneur, il a eu du sang, puis est venue la mort. ILS SONT BIEN LACHES. La C/ironfquc imprime ce qui suit: Depuis une quinzaine de jours nous re- cevons chaque matin une pleine liottéc d'a- necdotes croustillantes, dont les héros el les heroines sont invariablement de vénérables ecclésiastiques et de sainles religieuses. Nons ne publierons pas toutes ces grave- lurcs, et cela, pour plusieurs raisons: La première, c'est que nous n'appren- drions rien a personne. Tout le monde sail comment les choses se passent La seconde, c'est que le Courrier de Bru- xelles, le Bien public et autres Gazelle de Ltéqc nous accuseraient inéviiablementd'etre de vils et laches calomnialeurs... Le Iroisiéme, enfin,c'est que si nous avions l'imprudence de designer les Iiéros de ces anecdotes, qu'on nous racontc avec noms, prénoms, dates, lieux, etc., les saints per- sonnages désignés par nous ne manqueraient pas de nous demander 2b,000 fr. de dom- mages intéréts, ce qui nous obligerait a angmenter d'un franc le prix de notre abon nement, a 1'inslardu Bien public. Ce n'est pas la première fois que nous renconirons pareille declaration dans les colonnes de ce courageux journal. II résulte de sa profession de l'oi que la peur seule de la justice empêche la Chroni- qne et ses pareils de calomnier dans l'ombre les religieux el les prèlres. II en résulte également que les prèlres el les religieux calomniés par la presse libérale, ont fait chose excellente, ont fait oeuvre pie, en trainant devant les Iribunaux leurs vils dilïamaletirs. Ces geus la ne sont sensiblcs que du cóté de la bourse. Persévérons done dans celle voie; t ra - qiioiis sans paix ni Iréve ces scribes sans pudeur qui s'engratsseiil de scandales, de men-onges cl de calumnies; clouons impi- luyaülcmenl au piiori de fopinion, faisons flétrir par la justice les cyniqnes qui ont voué leur talent et leur vie a la presse de tolerance. Le Fiére de la Vallée, le Frére Martial, M. Ie curé de Vezon, Mgr Warblings, M. I abbé Benard ont déblayé la voie: il est désormais facile de la suivre. Fi voyez comme les con séquences en sont déja fécondes: les scribes de la pre-se de trottoir sunt en aveu de la- cbelé; ils déelarent que le cceur leur man que pour dilTiimer désormais a la face du soleil, car leurs convictions et leur courage ne vont pasjusqu'a la bourse inclusivement. (La Cluc/te.) LFS DUELS. A l'occasion des duels ou provocations en duel qui out eu lieu ces derniers jours, il est du devoir de la presse de réagir de plus en plus contre une des plus funestes manies de notre siècle et de monirer la folie de nos libé- raux qui la font enlrer dans nos mceurs. Pré sentons quelques reflexions sur les duels. Sans nous arrèler spécialemenl aux motifs ptiisés dans la religion et qui suflisent arn- plemenl aux catholiques pour avoir le duel en horreur, enirons dans les considéralions que fournit la raison dont le paganisme même et quelques ennemis de l'Eglise out su comprendre la voix. C'est en vérité une chose tristement remar- quable que la manie des duels se propage de la manière la plus effrayante par cés libé- raux qui ne font qu'exaller les lumiéres de leur raison, élaler leurs sentiments d'huma- nité, el prècher sur la moralité publique! Rien assurément n'est plus oppose a la raison, a Fhumanité, a la moralité, quecette fureur sanguinaire et brutale qu'on ose desi gner sous le noin Nhowneur! Gardez-vous, dit un écrivain peu suspect a nos libéraux, J.-J. Rousseau, gardez vous de confondrc le nom sacré de l'honneiir avec cc préjiigé fcroce qui met toutes les verlus a la pointe d'une épèe, cl n'est propte qu'a fai re de braves scélérats. En quoi consiste ce préjugé? Dans l'opinion la plus extravagante et la plus barbare qui jamais entra dans l'esprit hurttain, savoir, que tous les devoirs de la sociélé sont suppléés par ce qu'on appelle ici faussement bravoure; qu'un liomme n'est plus fourbe, fripon, calomniateur, qu'il est civilhumainpoliquand il sail se battre; que le mensonge se change en vérité; que le vol devrent legitime, la perfidie bonnêle, l'infklélilé louable, sitót qn'on soutient lout cela, le fer ou Ie pistolet a la main; qu'un affront est toujours bien réparé par un coup d'épée ou une balie; et qu'on n'a jamais tort avec un hottime pourvu qu'on le tue. II y a dans les duels une circonstance oü la gentillesse se méle a la cruauté. el oü on ne tue les gens que par hasard; c'est celle oü l'on se bal au premier sang. Au premier sang! Grand Dieu! Et qu'en veux-tu faire dc sang? Cruel!... Le veux-tu boire? Que! in comprehensible délire! Les plus vaillants hommes de l'antiquité ne songèrent point a venger leurs injures personnelles par des combats singuliers. Cé- sar n'envoya point de cartel a Calon,ni Pom- pée a César pour tant d'affronts réciproques; et le plus grand capitaine de la Grèce ne fut point deshonoré pour s'être laissé menacer d'un baton. Les sages du paganisme ont parlé avec in dignation de cette prélendue bravoure. Sc- néque, dans son traité De h a, réfute par un dilemtne les raisons absurdes sur lesquelles on l'appuie: Celui qui vousa offensé, dit-il, est ou plus faible ou plus puissant que vous. S'il est plus faible, épargnez-le; s'il est plus fort, èpargnez-vous vous-mêtne. II ne faul provoquer dans la colère ni un égal, ni un inférieur; se inettre aux prisse avec un égal, c'est peril; avec un supé- i> rieur, c'est furie; avec un inférieur, c'est infamie. II est d'un honinte faible de de- mander raison d'un coup de langue. Ceux qui sont faibles d'esprit se croient offensés dés qu'on les louche. Ajoutons a ces pensees de Senèque ce fail, que les anciens Romains avaient tellement en horreur la fureur du duel, qu'ils refusaient même pour cette raison d'admeiiic les gladialeurs dans la inibce. Le duel est contraire au bón sens i o.nme a toutes les lois de I humanilé. Si les peoples les plus éclairés, les plus braves, les plus vertueux du paganisme mé- me, n'ont point connu le duel, ne devons- nous pas dire qu'il ne san ra it él re tine insti tution de l'honneur, mais une mode alïrense et barbare, digne de sa féroce origine? Res it savoir si. quand il s'agit de sa vieoti de celle d'autrui, l'honnète bomme sefèglesnr la mode, et s'il u'y a pas alors plus do vrat courage li la braver qu'a la suivre. I, bom me droit, dont la vie est sans tache, et qui ne donna jamais aucun signe de la- cbeté, refusera desouiller sa main d'un ho micide, et n'en sera que plus lionoré. Tou jours [irèt a servir la patrie, a protéger le faible, a reinplir les devoirs les plus dange- reux, cl a defend re en toule rencontre juste et honnète, ce qui lui est citer, au prix de son sang, il met dans ses démarches cette inébranlable ferineté qu'on n'a point sans le vrai courage. Dans la sêcurilé de sa con science, il rnarche téte levée, il ne fuil ni ne cberclie son ennemi. On voit aisément qu'il crainl moins de mourir que de mal faire, et qu'il redoute le crime el non Ie peril. La force de Fame qui inspire le vrai cou rage, met toujours la vertu au-dessusdes événemeuts, el ne consiste pas a se battre, mais a rie rien craindre. Les hommes si ombrageux et si prompts a provoquer les autres, sont, pour la plupart, de trés-malhonnèles gens, qui, de peur qu'on ne leur montre ouvertetnent le mépris qu'on a |iour enx, s'efforcent de couvrir ainsi l'infamie <le leur vieenlière. LE SUICIDE. Le suicide est une autre lépte de la société actuelle. Le libéralisme a tellement denature les principes de morale, de religion et de politi que, qu'il en est venu, par ses doctrines, a faire l'apologiedu suicide. LIndépendancc a osé l'exalter dans un article abominable, oü, entre autres mon- slruosités, nous lisons ce qui suil: Quoi qu'on ait écrit conlre cette facon de sortir de la vie, jenelrouve pas vraiment que ce soit la porie basse. II faut uue cer- i) laine dose de force d'ame pour s'exécutcr aprés s'être condamné, et pour sortir ainsi brusquement de quulque-situation fausse.» «Tant (pi'il y aura des désespérés en ce monde, le suicide sera la consolation su- pre me et l'u/fiunchissemenl! Voila jusqu'oü mènenl les doctrines per- verscs et les mujurs dégradécs d'un bbéra lismeavilissant et deslructif. Chretiens faibles, qui refusez de voir le mal que veul le libéralisme, instruisez vous! Catholiques, affirmons bardiment le re- méde. Qu'on travaille au niaintien des moeurs; qu'on écarté, qu'on abolisse la contagion des sensations bruiales, qui aviJissent les antes, les dégradent el les detacbent des esperances immortelles. Qu'on comhatte, qu'on défende eet ensei- gnement et ces representations théatrales qui glorifienl le vice que couronne le suicide. Qu'on rende ou mainlienne a la religion son lustre et ses droits; qu'on favorise'son action bienfaisante; qu'ainsi la ferme espé- rance d'une brillante immortalité remplace chez les malheureux le sontbrc et désolant aspect du néant. Les hommes alors ne songcronl point a se suicider; un courage animé et soutenu par toutes les ressources d'une relegion divine, les élèvera sur les ravages dc l'adversité, sur les douleurs des infirmités humaines; ils n'auront garde d'envoyer dans un prétendu néant une aïne, qu'ils sauront réservée a ebtt- timent redoulable que lui infligera FAuleur de la vie, outrage dans sa bienfaisance et dans son souveraiu domaine, aprés l'avoir élé dans presque tous ses allributs par les vices honleux de sa créature. C'kronue locale, II était écrit que la Fille de Mmc Anyot de vait venir élaler ses turpitudes sur Ie tbéatre d'Ypres. C'est ponr de pnrcilles polissot net ies et de pareilles ordures nous empruntons ces qualificalil's a un Conseillir communal liberal de Gaud, que la caisse communale dispose de noire argent. Le thea tre, c'est le complément oblige de l'ensei- gnement et de l'éducation libérale, c'est l'école libérale par excellence, c'est la mora le libérale en action. Ecole de mceurs, épa- noiiissemenl de lu civilisation... genre Fon tainas... AVIS AU I'ROÜBÈS. M. Dolehaye, représentant de Gand a annoncé a la reunion electorale tenue Diman- ebe a Gaud, que le gouvernement avail pris des mesures pour fournir des remplacanls a tons les miliciens qui en avaient demandé. Depuis le commencement de Mai différents pélerinages out eu lieu dans le diocése de Bruges. Ces pieuses supplications se font, comme les années précédentes, potir obieuir du Ciel le rélablissement du bien armé Pie IX dans tons ses droits de Ponlife Rui. L'histoire nous prouve que l'Europe a ét^ dans le trouble et 1'agitalion. cbaque fois qu'on a attente aux (iroits iinprescriplibles du Souveraiu Pontile, et que la paix n'est revenue, que lorsque les puissances de l'Eu rope en rent rendu la paix a Rome el aux Flats Romains. C'est pyxuvjuui les pieux ti- tlèles ne cessent de recourir a Dieu par dc fer ven les.supplications publiques. Déja a Bruges out eu lieu avec un grand concours de fidéles, les pélerinages, ati Saint Sang. Le Dimitnelie, 17 courant, ent lieu le pélerinage du Doyenné de Roulers. Une masse considerable de pieux pélerins sont venus invoquer Fan-bange St-Michel, patron de la ville de Roulers, pour oblenir la vicloire de l'Eglise. Lnndi dernier, les fidéles du Doyenné de Poperingbe sont venus par processions in- nonibrables implorer a Poperingbe la Viet ge miraculeuse de Si Jean. Le jour de la Fète Dieu, les fidéles du doyenné d Avelglieiii viendronl invoquer la Vierge aux Neiges, liouorèe d'une manière spéciale daus I église decanale. Le tnèine jour les fidéles du populeux DoyennédeTbouroul, viendront invoquer Si Pierre aux liens, pa tron de l'église décanale. Espérons que taut de pieuses supplications obiiendronl bientót dn Ciel le triornphe de l'Eglise, la paix de l'Europe et la conserva tion de l'état prospére de notre cltére Relgi- que. LE TRÉSOR EST A SEC. L'état de situation de la Barique Nationale, publié Diinanche mat in pa r le Mouiieur constate que l'encaisse du trésof public a cet te date est de 29,238.902 IV. 94 c. Nous serous agréablemenl snrpris. si la plupart des journaux de l'oppoMlion, en reproduisant ce cluffre, ue disenl pas, le jour même ou le lendemain: La bauque- route est imminente, les caisses sont vides, le trésor est a sec. Sauvons le pays, en ramenatil au pouvoir M. Fiére Orbuii! La presse libérale fait grand tapage d'une circulaire dn minislre de la guerre qui dit que les miliciens seronl incorporés le l01' J u i I lol el que cette formalité achevée, ils seraienl renvoyés en congés jusqu'au ler Janvier. File crie au service personnel obligatoire. Celte incorporation est une formalité né cessaire, piiisqu'après le 1"' Seplcmbre on ne peut plus réclamer prés du cotiseil de revi sion. Celte incorporation s'est toujours faite vers Ie niois de Jnillet; seulement, sous l'empire de la loi doctrinaire, le milicien entrait réel- leinerit au service en Octobre: aujourd'htii il resle libre jusqu'en Janvier suivanl. Encore un grand coup de sabre dans l'eati. M. Ch. Demulie, conseiller communal, de la ville de Courtiai et membre du conseil pro vincial est iiummé chevalier de l'ordre dc Léojiold. Pat' arrèlé royal du 20 Mai, M. J. Colignon, controleur des douanes de 2e classe a Pope- Le duclrur n'eut paste uioius du inunde fair inlcrdit on vexé, et, avec le plus grand ca I me, mais avec un accent oh percaieut la compassion et la trislesse, it reprit: Cue pauvre malice en vérilé. messieurs, et qui, pour moi-mcme, ne nfiinpuèle aueunement. Mais elle in .tillige a cause de vous qui souls étes coupables de la faille, el faites prenve d'une si merveilleuse ignorance. Je n'ai point pêché, paree que la niieune élait droile et sincere. Pois.son, chair on legume, qu'on mange fun on I';nitre, en soi-même cela est indifférent. La faille git tontc dans la désobéissance, dans Ie mépris de la loi suinle. C'e.st grande pitié vraiment de voir des hommes d'esprit, de bon sens et de cceur, eomme vous i'êtes (Tailleurs., se trompet'si giossièrement sur la religion, qu'ils jugent saus la connaitre eomme un aveiigle-né pourrait faire des couleurs du prisme, 011 uil sourd de la mnsique. Ces enfan tillages b|ümables. dignes d'éludiauls en gaieté de carnaval, ne ni'cmpêchcront pas de marcher mon droit cheniin et d'obéir au préceple de l'F.glise. Je rontinuerai it faire uiaigre, et taut pis pour vous si, conlre mon gré, ce maigre est dn gras. Comme je ne puis me passer de diner, je le fais en toule süreté tie conscience, et ine nioq.ue de vos malices cousues de til blonceomme disent les bonnes gens. Les railleiirs ne trnuvèrent rien a répondre; tont peiiands, ils pi irenl le parti de rire les pre miers de leur simplicity, et ne songèrent plus a conlrarier le brave eliirurgien. La plaisanterie ne recommence pas. Dans l'ombre ausière Et le mystère Du rnonaslère. A

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2