Ln mol mainlenant sur les Iravaux maté-
riels.
Depuis Ie commencement de Tannée1872
Ion a décrété des Iravaux d ulililé publique
pour iin capital de 207,300,000 francs.
Ces dépenses sonl, la plupari, des dépen-
ses productives, qui, en fécondant l'aetivifé
induslrielle, commerciale cl agricole du
pays, augmenteront dans d immenses pro
portions, les ressources du Trésor public.
Les chififres réfutent viclorieusemcnl les
tnensonges que Ie parli doctrinaire répand
sur Ja situation de nos finances, sans nul
souci des intéréts nationaux. Jamais les finan
ces n'ont élé en mei lien r élal. C'est en 1871,
1872 et 1873 que les excédants des revenus
ordinair es out étè les plus considérables!
Mais de grands travaux, de grands actes,
qui feront Thonneur du règne, ont été dé-
crétés. et paree que les finances de PElat ont
été si utiiement employees, on crieau déficit
et a la banqueroute!
Je n insisle pas sur ce point: Ie bon sens
public a fail justice de ces accusations ab-
surdes et je ne veux pas abuser plus long-
temps de voire patience.
Jen ai dit assez, Messieurs, pour vous dé-
montrer que nous n'avons pas failli a nos
engagements, que Ie gouvernement conscr-
valeur a été uu gouvernement de sage pro-
grès, que Ie calnie et l'apaisemenl ont ton
jours été son but, ce qui ne l a pas empêché
de développer largemenl la prospérité et les
liberies publiques. (Brutws.)
douze snnées ou l'adminislration doctrinaire
a occupé Ie pouvoir, la moyenne n'a été que
de 9,829,452 francs.
BILAN MINISTERIEL.
(Extrait nu discours nu M. Cornessf..)
Laissez moi mainlenant faire Ie bilan des
actes de {'opinion conservatrice depuis 1870.
Je citerai d'abord la réfonne éleclorale: Ie
eens communal a été abaissé a 10 francs Ie
eens provincial a 20 francs.
C'est la réforine la plus large, la pltis
libérale qui ait été accomplieen Belgique
depuis 1830.
Elle l'a été malgré les doctrinaires, mal-
gré leurs clameurs et leurs sinislres prédic-
tions.
Cette réforme éleclorale a introduit en
outre une meilleure composition des bu
reaux, supprimé les baloltages nocturnes,
dunné des garanties conlre les manoeuvres
arbitrair es et fraaduleuses des agents dn
fise.
Nous avons aboli les droits do debit sur
les boissons alepoliques et les labacs.
Heforine néccessaire pour mettre unl'rein aux
fraudes électoralcs.
Nous avons supprimé les droits d entree
sur les denrées alimenlaires. Nous avons
voté vixgt millions pour l'enseigneinenl pri
maire.
ENCORE LES FINANCES DE L'ÉTAT.
D'aprcs les ebifïres de haute faniaisie ima
gines |ar M. Ei ere, les administrations doc
trinaires, dans la période qui s'étend de'
1840 a 1873, auraient laissé des excédants
de recettes s'élovanl a la som me de fr.
73,388,471; les administrations callioliques
auraient non-seulement dépensé ces écono-
nlies, mais ellcs auraient de plus créé des
déficits j'isipi'a concurrence de 57,305 725
Ir. C'est en confondani les recettes eL les
depenses exliaordmaires, en endossant aux
ministères conservaicurs les detles contrac-
tées par |c derniei cabinet doctrinaire el en
ne tenant aucnn coinpte des evénemenls de
1870, que M. Erére est parvenu a dresser un
tel bilan.
M. Malou a mis nu grand jour les grossiers
artifices de M. Frére. A son tour il a produil
des cbilTi'es, il a fait un bdan et des tableaux
el il en résulle de loule evidence:
D'abord que jusqu'en 1854, sous loutes les
administrations libérales ou callioliques,
sans au en ne exception, les dépenses out e.x-
cédé les recettes, c'esl-a dire qu'il y a eu des
II en rèsulte ensuite que, a partir de 1855,
sous une administration calbolique, les re-
celles out depassé les dépenses, et que depuis
lors les exccdants ii'onl pas disconlinué.
II en résulle aussi que jamais, sous aucun
ministère, les excédants n'ont été aussi con
sidérables que pendant les trois derniers
txcreiccs. Ces excédants s'élèvenl au chiffre
de 33.913,752 fr., ce qui donne par année
une moyenne de 11,204.584 fr., tandis que
de 1858 a 1809, c'esl a dire pendant les
LA VLRITE SL'R LA QUESTION MILITAIRE.
Les projets de MM. Frère el l'irmez.
II a été dit el écril beaucoup sur la ques
tion militaire, mais nous n'avons rien In de
plus clair, de plus substantiel cl de plus vrai
que la brochure publiée trés-réceininenl sous
Ie litre ci-dessus par M. I'avocat Denoël, ré
dacteur en lief du NouveHisle de Verniers.
Notre excellent confrère ne diseute guêrc: il
prend les fails, les expose simplement et
nettement, cite les dates, les actes et les
sources oil il les puise, ot de cette peremp
toire argumentation, il déduil la conclusion
qui se présente pour ainsi dire.ellc-mèmc.
II debute par établir que M. Frère cl la
gauche sont devenus miliiaristes aprés les
émeutes de Mai 1857: il rappelle la malheii-
reuse expedition du Mexique, dans laquelle
MM. Frére et Chazal lirent tuer taal de mal-
beureux Relges pour une cause qui n'etait
pas la nólre;'il dit Ie coat des fortifications
d'Anvers el leur influence sur Taccroisse-
ment ullérieur des charges niilitaires. En
effet, de Ia est née Tauginentatiou du contin-
gent annuel, porté de 10,000 a 12.000
liommes et que M. Frère aurait fixé a 14.000
sans l'opposition constante el énergique de
la presse et de la droite callioliques. Et qu'on
veuille s'cn ressouvenir, il a été élabli d'une
maniére incontestable que ['organisation de
l'arméede 1808 et de 1870 était insufiisnnle
et vicieuse; l'aggravalion dos charges qui en
est déconléè fait sentir aujourd'bui encore
son influence.
M. Denoël soulienl, pieces irrécnsables en
main, que si M. Frére éta'it restministro un
an de plus, il renforcail l'armée par 30.000
hommes pris dans la classc hourgeoise. Cela
résulte clairemelil du discours que prononca
M. Pirmez dans la séance de la Cbambre dn
20 Decernbrc 1872. Voici la grave declara
tion que fit l'ex-ministre de l'intérieur:
Quel est Ie système ne nous sou tenons?
il importe de Ie bien établir, paree qu'on Ie
reprósente cornme inique. SANS TENIR
COMPTE QU IL N'A PU ÊTRE COMPÉÉTÉ
COMMENOUS PROPOSIONS DE LE FAIRE.
On nous dit: Vous pennellez a ceux qui
ont de quoi se faire remplacer de ne pas
payer Timpen du sang qu'ils doivent a la
patrie; vous leur permettez de se soustraire
a Ions les dangers de la defense du pays.
Messieurs, e'cst la uileerreur compléte
et sur lequelle j appelle sartont Tatlention de
la Cbambre.
Quand nous avons présenté Ie projet dn
loi sur Ia miliee, il avail été parfaitement
entendu et it a élé claireinent èxpliqué que
Ie remplacement ne dispensait pas le rem-
placé de (obligation de marcher pour la de
fense du pays; (ju au contraire, il Cy obli-
(jeail.
L'honorable M. Frère avail exposé ce
■point dans la séance du 13 Févrler 1868, en
le formula/it mé me. en projet de lol; et lors-
qu'on a discuté la loi de inilice, l'honorable
M. Van llumbeeck et moi, nous avons pré
senté des amendements pour consacrer en
principe, que tout individu voulant se faire
remplacer devait, avant Ie tirage, se faire
inscrire, et que, par ce fait, soit qu'il toni-
bat, soit qu'il ne tombat pas au sort, il fui
snit partie de la réserve ou garde civique
mobile; qu'il était ainsi aslreint d aller au
camp pendant un certain temps, a acqué-
rir l'instruclion militaire et a marcher en cas
de guerre danc cc corps on devait consti
TUER UNE ARJIÉE 1)E 30.000 HOMMES.
Done, quand on dit qu'on vent soustrai
re a tout péril ceux qui peuvent payer un
remplacant, on tronque notre système, 011
supprimé ce qui devait eu étre'le complé
ment.
Quand nous avons quitté le ministère,
le projel était prèt; s'il ciil été voté, le sys
téme etait complet et inatiaqnable.
Nous l'avoiis done ócbappé belle. Sans la
chute du ministère liberal en 1870, tons les
miliciens de 1870, 71, 72 el 73 auraient élé
déja au camp de Beverloo, ou scraieni en
route pour y aller faire des inarches el des
conlre-marches palriotiques el y manger de
la glorieuse poussiére. Vraimenl, ajoule M.
Denoël, le soiilugemenl universe! a élé plus
grand encore qu'on ne l'a dit: les éleeleurs
ont congédié a temps Ie ministère, qui avail
(out prèt son projel dc faire servir en per
sonnel avec les remplacanls tons les rempla-
ces et luns ceux qui out lirê un bon numero.
II y a plus: M. Van llumbeeck, M. Rogier,
M. Guillery n'onl-ils pas, aux applaudisse-
nicnts de la gauche, demandé que chaque
année le premier ban dr la garde civique fut
envoyé pour trente jours a Reverloo, et M.
Rogier n'a til pas declare que «7/ y avail
des jeunes gens qui déclinei aienl nette char
ge cornme uccablante, tl /audrail les dèsa-
vouer cornme Beiges?
Etrange polémique que celle de nos ad-
versaires, dit M. Denoël: ils mettenl un
faux nez d'anli miliiaristes a M. Fiére ct a
ses deputes pour rendrece's derniers agréa-
Mes aux élecleurs cornme si les elections
élaienl une farce de carnaval!
A qui la responsahilité de notre situation
militaire
Plus loin M. Denoël élablit, avcc une
grande force de raison, que la politique du
libéralisme a nmené en Europe tine recru
descence terrible du militarisme, de dépen
ses, de corvécs et d'insécurité généale. C'est
une des meilleures pages de Técril de l'ha-
bile éerivain. Nous la copious:
Sans donte, direz-vous, vous avez par-
failement démoniré que les doctrinaires doi
vent ètre vus avec eliroi par les anti miliia
ristes. Mais les callioliques méritent ils plus
de confiance? Ont ils fait preuve d'une lion-
ncteté plus grande, plus elficace aux volontés
du pays?
Sans doute, et je le démontrerai en peil de
mots.
Pendant que les doctrinaires prèlaient leur
concours a Te.vpansion du militarisme, les
callioliques, a part quelques individualités
exceptionnelles, n'ont cessé de suivre, de
développer Ie -sens anti-militariste du pays.
lis ont voté on masse contre les fortifica
tions d'Anvers, 8 callioliques seulement ont
voté avec la majorité, 30 ont voté contre et
2 se sont abslenus. Ainsi done le parti ca
lbolique peut décliner la responsahilité d'a-
voir fait entrer la Belgique dans le tourbil-
lon militariste qui emporte loule TEurope.
Ils n'ont pris atieune part a l'expédition
du Mexique.
Ils ont été unanimes a déplorer les anne
xions, les conquêtes qui ont suivi la guerre
d'ltalie, et its out eombattu le système libera!
qui adinirait, glorifiait et encourageait les
Garibaldiens el la violation audacieuse des
traités 'au detriment du repos et du bien-
èlre de TEurope.
Qu'étaient-ils bien inspirés, les callioli
ques. de protester contre les violences, les
injustices de ces annexions! TEurope aurait
été plus tranqniJle ct plus heureuse si le li
béralisme n'avail pas détruit la souverainelé
teinporelle du Pape par les moyens immo-
ranx que Ton connait. L'unilè ilalienne n'au-
rait pasen gendré l'unité allemande; lesan-
glam conflit de la Prusse el de l'Autrichea vee
Ie Danemarck qui était une preparation a
Sadoxva, n'aurait pas amené la deplorable
guerre franco-prussienne qui replonge au-
jourd'hui I'Europe dans une vraie barbarie,
Malbcureiisement. Ie libéralisme guerroyeur
de Garibaldi, dc Cavonr, de Bismarck, ayant
forcé les grandes nations a s'égorgcr el a
vivre dans Tallcnte de nouveaux égorge-
menls de people a peuple, les libéraux bei
ges, pour nous garer des mnux produils par
Ie libéralisme du dehors, ont angmenté en
1868 le contingent annuel de2.000 hommes.
Les callioliques, en grande majorité, ont
encore voté contre cot le mesure. Six callio
liques seulement acceplée.
Ce n'était done pas a la veille de I'élection
et pour séduire le corps electoral par des
promesses irréalisables, contrnires a leurs
propres aspirations, que les caiholiques ont
proclamé un programme hostile aux exagé-
rations militaires.
ELECTION DE GAND.
C'est, un excellent candidal que M. Julius
VuyIslekeponr les callioliques, et le 9
Juin MM. de Kerchove, D'Elhoungne et Cfi
en auroot la preuve. Vous lesavez. j'ai Tha-
bitude de lire les vieux journaux, et bier soir,
étanl dans mon gitc, j'y songeai, car que
faire dans un gite, a moins qu'on n'y songe?
II me tomba entre les mains un vieux
journal dans lequcl je lisais, a la suite du
récit des désordres qui signalérent a Gaud la
procession de la Fète-Dieu dc 1856, l'arrêlé
suivaiit
LeRecteurde l'U.mversité de Loi vain,
1° Au sleur VUUKTFHE
(JULES), qui <!éja. «lans iilusicurs
circoiistaiices, a méeoimii ses
devoirs d*e(udiaii<. l*adiiioni-
tion a vee un blame sévère;
ELECTIONS DU 9 JUIN.
Voici le tableau des candidals pour les
elections legislatives qui auronl lieu Mardi
procbain:
Sénat.
FLANDRE ORIËNTALE»
IIMNAUT.
LIÉGE.
lies rcprcseiitaiits.
FEANDRE ORIËNTALE.
LIÉGE.
LIMBOURG.
Cliron i«ine locale,
LES RÉCENTES DECORATIONS.
Plusieurs journaux ont fait ressortir la
signification des arrèlés royaux qui ont con-
féré la croix de l'ordre de Léopold a quel-
ipies membres du eonseil de notre province.
La Patrie de Bruges et le Journul de
Com trui ont élé assez explicates. Nous nous
associons aux commentaires publiés par ces
deux organesde ('opinion publique.
Trois des decorations attribuéesau conseil
provincial ont certainement une portee toule
spéciale:
On se rappelle la conduite de notre Gou
verneur, le préfet désyrmais illuslre du
département des deux glacés a l'égard du
conseil el surlout de son honorable Prési
dent. Personne n'a oublié non plus la nature
ni la gravité des fails que Tinlerpellation de
Monsieur Demulie-de-Bien a aidé a mettre
en lumière.
Monsieur Vrambout avail poussé la térné-
rilé, a plusieurs reprises, jusqu'a ehercher
en bant lieu une protection contre ces adver-
saires. La conduite de ceux-ci clail appré-
ciée. disait-il, dans ces régions elevées, et il
aticndait avec confiance la decision du gou
vernement. C'élail un cbant de bravoure.
Toules ces illusions brillantes se sont bienlót
dissipées.
Une première fois, une réponsc favorable
a manqué: Son recours contre le vole de
blame que le conseil lui avail infligé, n'a pas
été pris incoosidéaation. Pen apiés, les lens
de Thouroul lui ont occasionné quelques
nouveaux moments d'amertume; el, aujour-
d hui, il voit ses princ paux adversaires bo-
norés d'une distinction royale.
M. Demulie-de-Bien est Tailleur de Tinler
pellation sur la comptabililé des fonds lo-
caux. M. Soudan a fait rapport sur celle
affaire au college de la Deputation et M. Van
Oulryve d'V4a\valle est ce Président qui,
pénélré de Timporlanee tie ses devoirs, a su
sauvegarder conlre les injures et les pre
tentions de M. Vrambout la dignilé el les
droits du conseil provincial. Ces trois
Messieurs viennenl d'etre nommés cheva
liers de l'ordre de Léopold.
La signification de ces nominations est
claire; inutile d'msister.
Mais la lecon sera t elle comprise? Eqx-
rons-le.
M. Vrambout doil ét re convaincu, a cette
beu re, de la nceessité d'une retraite pro-
cliaine.
Esperons aussi que le conseil. fort d'une
approbation si caractérisée, inellra bon or-
dre a la comptabililé fantaisisle, qui règne
depuis trop loogiemps dans Tboiel du gou
vernement provincial de Bruges, et qu'elle
sera dignemont achevéecélie besogne, que
d aidents libéraux avaienl deja eutamée il y
a plus de dix aus.
Le Progrès,\(]u\ babiluellenient nourril de
loin ses lecteurs el sen nourrit Itii-mème,
tient a leur faire avaler de temps en temps
de la paiIle humide.
Pour la dixiéine fois, il fait revenir la
paille sur laquelle gémit Ie prisonnier du Vfit-
tican et qui se déhiterait a Gand, a An-
vers, parlonl en Relg(que, au prix delö
centimes le félu.
Le Progrès et T Echo du Parlement
asinus Asi.M.M fricat jurciit que leurs men-
songes sont sincéres et vérilables. Ils en
donnent pour garanls et cautions ii leurs
abonués a longues oreilles, la Liberia ou ils
tl ou vent une letlredun lialien qui revient
d un voyage en Belgique; conlirmanl en
ions points ces renseignemenls, et la
Gazette de Cologne qui reproduit la Iet li e
de hi Liberia ei qui a pris a Anversdes
renseignemenls.
O incommensurable stupidilé libérale, et
voila bien dans toule ta splendeur!
I.o Progrès, toujours malin el mosurant
I intelligence de ses lecteurs l;i sienne, se
console de toules les rnauvaises nouvelles
éleetoiales el de loutes ses mnuvaises elian-
ces libera les par uu rapprochement signifi-
cuti/ el lout, a lait dénionslratil de son lutur
triomphe:
Un petit rapprochement de bonne au-
gure.
"En 1870, les libéraux complairnt a la
Cbambre vrngi-deux voix de mujonté.
Les elections leur ont élé conlraires.
En 1873, le majorité cléricale est éüale-
ment de vingt-deux voix.
Les elections du 9 Juin procbain pour-
raient bien la renverser.
lextuel, complet et sans commentaires.
UN LISTE DE FRANCS MACONS ROUGES.
Oil écrit a la Patrie
Le Fondsenblad de Gand, dans le N° du
4 Juin, conlient la lisle compléte nominative
des membres de la loge maconnique radicale
dite la Liberté. On se présemait. gros sous
a la main, pour avoir le numéro désiré, et
ceux qui loblenaient, doctrinaires surlout,
jubilaient cornme s'ils avaient gagné le trios
lot de 100,000 francs. II y 'avail' pour
obtcnir la feuillc, pas mal de dames, avides
de se convaincre si, en effet, leur mari
etait de la loge et soyez en sur, plus
dun chevalier de |a ,nicl|0 Uuia etc mal
teen chez lui en ientrant.
DÉFICITS.'
PAR M. l'aVOCAT DENOF.L..
Vu la plainte qu'il a rtcue retail veincni a la
conduite tenue par quelques élèves duns la jouinée
du Dimanche 24 Mai dernier;
ii Vu les rensèigWements recueillis a la suite de
cello plainte;
ii Considéraut qu'il en résulle que la conduite de
ces élèves a élé lelie qu'elle a soulevé, a jusle litre,
Tiiidignaliou générale;
ii Considéranl cependanl que tons los ineulpés
n'ont pas pris une pari égale au fait conslitiiaut l'oli-
jul de la plainte, et que par suite il n'y pas lieu
d'appliquera tous la inöine peine;
i' Usant des pouvoirs quo lui copförent Tart 24
de la loi el Tart. 29 du reglement orgapique;
ii lnfligè'
2° etc
i. Fail a Gand, le 4 juip 18S6.
I. (Sigpé) C.-P. SERRURE.
Jngez de quelle maniére nos populations
catholiques accueillenl la candidature du
pertubaleur de la procession, dont la con
duite avail soulevé, a juste litre(indigna
tion générale! v (Fat rie.)
ALOST.
CATHOLIQUES. LIBÉRAUX.
II. A uu dc Wocsiyne.
Leirens Eliacrl (en rem-
placeiueiil tie M Ltella
Faille.déitussionnaiie).
AUDENARDE.
C. J. de Kodes.
EECLOO.
Mt'Kinl de Naeye.
CAM).
Casier-de llemplinne. Delecourt.
Van Crombrugglio. Jacquemyns.
De Kereldiove de Naeyer Neyt.
(en rempl. de M. Van
de Wocsiyne, decode).
SAINT-NICOLAS.
Alfred A'ilain Xllll.
J. Van Overloop.
TER.MONDE.
1'. J C. de llibaucuurl
A'lll.
Le prince de Eigne. Le prince de Eigne.
CHARLEROI.
K. Ralisnnx.
Sylvain Pirmez. R. Dc Wander,
lluulaii Cossée. Pirel Goblet.
MONS.
Hubert.
Tercet in Mnnjot.
Fr. Dolez.
SOICNILS.
Sinion-Balard. P. J. Wincqz.
Till IN.
E. J. de Uuliiauo. Ibouwet.
TOl'RNAI.
K. Saeqneleu.
Runuei-Lécuyer.
I.1ÉC.F,
Braconnier.
Cli. Grandgagnage.
I le l.uoz Corswarein.
it. F.écliel.
BUY.
I,, de Tornaco
VER Y ICRS.
G II. J. Laoureux.
XV A REM ME.
E deSélys Longcliamps
LIMBOURG.
HASSELT.
Do Pitteurs- II iegnerts.
TONGRES ET MAESEVCK.
IJaron do Woelmonl.
('Iiaiiilirc
GAND.
Deleliaye, d'Edioungne,
Kerv yn do Volkaersbeke, de Kerchuve-de Den-
lergliem,
1, de Moerman, lïollin Jacquemyns,
(auyl, Lippens
I' l)e Baets, VamJerslicbclcn,
De Smet, Y'tiylsteke,
Drubbel. Willequet.
ALOST.
Van Wambeke,
Vei'bni{»^liep,
Cfi Woeste, (en rempl.de
M De Naeyer .désniss")
AUDENARDE.
Magherman,
Tliii'iipunt
Vander Drinkt.
EECLOO.
Kervyn de Lellenhové.
SAINT-NICOLAS,
.1 A. Malou,
.lanssens-Beeckman,
Verwilglien,
TEILMONDE.
Verineire,
Van Ciompliaut,
G. Validen Sleen.
HAINAUT.
ATll.
Ed. Descamps, prof l'u- Bricoul,
niversilé de Luuvain,
D Oüllremont. Descamps.
CHARLEROI.
Ad Di ion, E. Pirmez,
Alti. Hermant, L. Jacqmain,
Eug. de Dorlodol, C. Lambert,
Cainille Bnxlie., B. Sabalier
Nicolas Derbaix. E. Van Duin.
SOIGMES.
Becrnacrl, Boncquéau,
Matulle, IJuuLiii,
E. Demcyst, Sa\in Palerno.stre.
MONS.
Saincielette,
De Tliuin,
De Kuisseaux,
A. Lescorls,
11 Bocksine! (en rem-
placeinenl de M Bou-
iengeinou acceptant)
TIIUIN.
Prince E. de Curamaii-
Chimay. Waroequé,
riagemans,
Albert Puissant.
TOURNAI.
A Hard,
Ba ra,
Crombez,
Cli. Rogier.
LIÉGE.
Frère-Orban,
Mouion,
Muller,
Piedlioeuf,
Dupont,
Em Jamar,
De ltossius,
d'Andrimunl.
1IUY.
De Ma car,
Guslave de Llioneux.
VERVIERS.
P. Cornesse, David,
Simonis, Ortmans Hauzeur,
Verdbois. Aug. Pellzer.
XVAREMME.
Delexby
HASSELT.
Cli de Theux,
Tbonissen.
MAESEYCK.
Cb. Vilain XIIII
TONGRES.
Julliol,
de Boreligravc.