WOONHUIS HOFSTEDE, EEHB WEIDE, IMPRIMERIE EN TOUS GENRES, DRUKKERY I ALLE SLACH, HOOI-YENDITIEN. MEUBELEN, HEIIBEÏIGIERSGEIVEEDSCIIAPPEN, Jetaient leur langue aux chiens el plus (fun murmura: Bienlót arriva un lélérgamme très-expli- cile, annoncanl la défaile de la gueuserie et les drapeaux liberaux de renlrer avec une précipitalion remarquable. On ril encore a Renaix de cetle jolie mys tification. EVOLUTION. Avant les élections, YEtoile a fait de son mieux pour exciler les esprits conlre Ic mi- nislére; n'ayanl pas réussi dans ses efforts, il convient sans doute aux intéréts de cette feuilie de revenir sur ses pas, et tous les jours, ellese livae a une petite évolution qui lie doit plaireni a ses amis ni a ses allies. Un ou deux exemples La radicale Indépendance, ayanl soulenu, nprós les elections, que Ie ministère était morlellement attcint, ajouta Illusion de poitrinaire! Vous mourrez au printemps! Et YEtoile d'écrire V Indépendance nc fait peut ètre pas asscz attention a une chose, e'est que les elections sont passées ct que le printemps finir.a le 21 de ce muis, ee qui doit rendre beaucoup d'espoir aux doctrinaires politiquescommeauxaulres. La pressc libéralre avail sommé M. Bcer- naert de se relirer a cause de sa non-éleclion a Soignies. Sur le refus d'obeir a cette in- jonction. YEtoile dit Cola ne nous sur- prend pas. Plusieurs ministres avant lui se r sont trouvés dans le memo cas et ils ne se sont pas retires. Les sottes déclamations du Journal de Gand contre les électeurs des campagnes n'émeuvent pas le moins du monde YEtoile II faut pourtant, écrit-elle, que nous en prenionsjiolre partiNous n'avons pas a nous plaindre, car un paysan de Naza- relh paie Ie mème eens que le citadin de Gand, et il a, com me clecleur, Ie mème j>,droit (pie lui. Cela est parfaitement ré- gulier. Motions les cboscs a I'inverse et sup- iposons que la lisle libérale i'ait cmporlé a »(deux voix de majorité ou mème a uneseule voix. C'est le vote unique de eet électeur ».qui eiit décidé du sort du pays. Qu'au- nons-nous dit alors? N'aurio'ns-nous pas etc fondé a nous moquer des journaux -catholiques qui se seraient lamentés sous firétexle que le vote d un citadin ou d'un campagnard. peu.importe, aurail ren versé x le cabinet? Acceptons done le verdict de Gand coinine les autres et sacbons nous y ré- signer comme les catholiques doivenl se résigner a celui de Charleroi, de Verviers et de Soignies. C'est parler d'or; mais pour peu que YEtoile continue une polémique semblable, el le se fera honnir el bafouer par les radicaux et par les doctrinaires. Ileureusement, el le a des convictions de rechange et saura les produire en temps opportun. il sc confirme de divers coles que d'ici au mots de Novcmbre prochain les catholi ques auroni trouvé une combinaison qui donnera un siége parlementaire a MM. Beer- naerl et Cornessc. La droile comple des vété- rans blancbis sous le harnais qui tiendront a honneur de se relirer du Parlement pour céder le pas a ces deux notabililés injusle- •incnl frappécs d'oclracisme. Si ces previsions se réaliscnt, la droile actuelle complera deux brillanls orateurs de plus. Avcc MM. Woeste et Jacobs, ils forme- ront un quatuor que les Fréreet les Bara ne parviendront pas a démonter. LA CIIASSE DES PBOSCRITS. Nous observons avec un douloureux inté- rêl revolution que le libéralisme beige achè- ve a cette beure vers la politique d'inlolé- rance et de persécution. Levant le masque et prcl a Ic jeter au visage des niais qu'il a trompés, il approuveles proscriptions accom- plies en Suisse et en Prusse, sans dissimuler l'espoir que ces beaux exemples seront un jour imilés en Belgique. Dans cette voie de recul il vient de faire un pas encore: il blame Phospitalité que les prétres fidèles d'AIIema- gne rccoivcnt cbcz nous et chez nos voisins les Hollandais, et il feint de la redouter com- tne un peril pour l'indépendance nationale de petits Etats incapables de se défendre conire le eoiosse germanique. Si nous étions bicn avisés, nous et les Néerlandais, nous exp dserions net les victimes de l'intolérance suisse el prussienne, tout en continuant de faire bon accueil aux communards de France et de parloul! Notons que les mèmes gens qui applaudi- raient avec enthousiasme a une cliasse a mort (Ie mot est brutal mais significatif) contre les prétres proscrits, s'indignent au brjil qui a couru un instant que I'Angleterre inlerdirait chez elle ie séjour de Rochefort et de ses complices justement condamnés pour des crimes presque inou'is dans I'his- loire ancienne el moderne. II n'est permis de persécuter que les prétres el les religieuses; quant aux assassins et incendiaires soi-disanl politiques, c'est autre chose, ils out droit ceux-la aux égards, aux sympathies, a l ap- pui du monde civilisé. Pour pen que de telles doclrines se répandent, Ie monde civi lisé relombera dans la barbarie, el nos en- fants, redevenus sauvages, portcronl dans les cheveux et a la ceintureJLes plumes de nos journalistes libéraux. (La Paix.) On a beaucoup remarqué la lettre écrite par Ie frére du malheureux Lehembre a YEtoile dans laquelle il se delend de 1'impu- tation d'avoir recti de M. Fonlainas une sotn- me de 80,000 fr. pour le prix du déshon- neur de sa sceur Alix. Grand Dieu! quel est done cet abominable tripotage, dans le- quel il y a une fille déshonorée,un frére tué, un autre frére accusé du plus horrible des fails! El les relations de M. Fontainas avec cette fille, inslitutrice chez Mllc Gatii. du- raient depuis deux ans! Ei pas un des mem bres du conscil communal de Bruxeiles ne dédaigue de siéger a cöle de M. Fontainas. LES FËTES DU COURONNEMENT DE NOTRE - DAME DE LA TRE1LLE A LILLE. Nous croyons étre agréable a nos lecteurs en reproduisant, d'aprés la Semaine reli- gieuse de Curnbrai, les délails suivanls sur les fètes religieuses qui commenceronl ie Dimanche, 21 Juin, a Lille: üimanche 21 Juin. L'histoira du culte de la sainte Vierge dans la capitale de la Flandre, les vocables sous lesquels Marie a été honorée dans cetle cite, se groupant, avec les noms des saints Apölres de la conlrée, aulour du front ra- dieux de Notre-Dame de la T rei lie couronnée par le Souverain-Ponlife, voila la grande et pieuse pensée qui a inspiré le programme de la Precession du 21 Juin. En léle, la reliquede la vraie-Croix, éten- dard royal et sacré qui précéde loutcs nos saintes cérémonies: Vexil/a Regis prodeunt. A la suite, douze groupes formés par di- verses paroisses et communautés religieuses de Li lie et de la banlieue, portant les images qui se trouvaienl dans les les sanctuaires de Lille en 1G34, ou leur reprèsentation, et rappelant ainsi qu'aulour de la capitale de Ia I- land re s'élevaient douze forlcresses spiri- tuelles qui la défendaienl contre la puissance de l'enfer et contre les attaques de l'herésie. La deuxiéme partie du cortége est aussi composée de douze groupes, dont chacun offre a la vénéralion des fidèles les douze statues de la sainte Vierge, que les serviteurs de Marie honorent encore aujourd'hui dans les sanctuaires de Lille, et regardenl comme le secours des chrétiens, comme les forteres- ses qui onl protégé Ia cité conlre l'invasion du mal, contre l'invasion des ennemis qui ont ravagé toute la France jusqu'aux fron- tiéres de notre riche et pieux diocése. Dans la troisiéme parlie, le pays lout en tier se réunit pour offrir un solennel témoi- gnage de vénéralion a la Palronne de Lille couronnée par le Vicairede Jésos-Chrisl. On aura remarqué, parmi ces groupes, ceux de saint Joseph, avec les sociélés établies sous ce vocable; de saint Eubert, patron de Lille; les deputations de toules les villes du diocé se; celle d Arras qui enlourera la Sainte C/tandelle si renommée depuis des siècles, et les députalions de Tournai et de la Belgi que. Celle troisiéme parlie du cortége précéde- ra l'lmage miraculeuse de Notre-Dame de la Treille. portée par vingt-quatre membres des Cercles catholiques. C'est vers cette Vierge bén ie, devenue spécialement la Mére de la Grace, comme l'a appelée le Souverain- Ponlife, que se porterant tous les regards, lous les seutiments, loutes les priéres. Le Couronnement, ainsi que nous l'avons déja dit, se fera sur une estrade élevée, éta- blie sur la place de la République. Tous les évéques se grouperont aulour de Notre-Da me de Ia Treille; les statues porlées en pro cession seront placées auprés d'elles. C'est la que la Couronne de Pie IX sera posée sur le front de la Palronne de Lille; c'est la que la bénédiction sera donnée en son nom par S. Em. le Cardinal el par tous les évéques. C'est ainsi que le cortége fera revivre dans une succession de pieux tableaux l'his- toire du culte de la Sainte Vierge a Lille, et rappellera aux générations de notre époque qu'elles doivent suivre l'exemple donné par les siécles de foi. C'est ainsi que la cité lil- loise répondra a la pensée du Ponlife suprè me, qui a bien voulu couronner Motre-Dame de la Treille-. Nous savons, de source certaine et mème de visu, qu'un grand nombre de groupes présenleronl l'aspect le plus gracieux et le plus riche; que, sur tout le parcours de la procession, on se prépare a orner les rues, les places publiques et les maisons particu- liéres avec une sainte émulation. Nous ne craignons pas d'assurer que, comme nous en avons lémoigné Ie désir et l'espoir, la Pro cession du 21 Juin pourra rivaliser avec celles, qui ont eu lieu aux jubilés séculaires de Lille, Deuai, Cambrai el Valenciennes. (Du 14 Juitt au 14 Juitlel.) Une Exposition d'objets d'art religieux sera ou verte a Lille, dans l'ancien hotel de la Prefecture, futur siége de l'Universilé ca- tholique du nord de la France. Elle comprcndra les sections suivantes: 1 Les Manuècrils a miniatures-, 2. la peinture el les émaux peinls; 3. les tapisseries, les broderies et les tissus anciens', 4. les orne- menls sacei dolaüx el les au tres objets en étoffeayant servi au culte; 5. l'orfévrerie; G. les objets en euivre, en l'er, en bronze, en plomb, ayant servi au culte; 7. les objets en verre, poteries, faiences et lerres cuites; 8. les sculptures en' pierre, marbre, ivoire et bois-; 9. les médailles, insignes de pélerina- ges et scèaux; 10. les objets divers d'un caraclère religieux ayant servi dans Ia vie privée. Cette Exposition durera du Dimanche 14 Juin au Mardi 14 Juillel. Elle sera ouverte,de neul' heures du matin a six heures du soir. Le prix d'entrée sera de un franc; on pourra se procurer, a l'ancien hotel de la Prefectu re, des cartes d'abonnemenl pour toute la durée de l'Exposition. Ces cartes seront ri goureust; rnenl personneltes; leur prix sera de SIX FRAXCS. Un catalogue méthodique eontenant des notices délaillées sur lous les objets sera mis en vente,dés le premier jour de l'Exposition. Les benefices, que la commission pourra relever des droits d'entrée el de la venle des catalogues, aprés avoir couvert les dépenses qu'elle est obligee de supporter, seront par iagés entre l'GEuvre de Notre-Dame de la Treille et les pauvres de Lille. Joumèe du Lundi 22 Juin. Le Lundi 22 Juin, a onze heures el demie du matin, aura lieu dans l'église de Notre- Dame de la Treille, l'exécution des composi tions musicales du XIIP siècle, connces sous le nom de Chants de la Sainte-Chapetle. Ces belles melodies religieuses qui ont été exé- cutées dans les principales égliscs de la capi tale, ainsi qu'a Rome, Londres, Moscou, etc., seront iulerprélées par des artistes de Paris et de Lille. Pour couvrir les dépenses qu'entraine l'ex écution de ces ceuvres, dans lesquelles l'in- spiration musicale s'éléve aux harmonies les plus sublimes, il sera percu un droit d'en trée de cinq francs Si le produit de cetle perception dépasse le monlani des frais, l'excédant sera partagé entre l'GEuvre de Notre-Dame de la Treille et les pauvres de Lille. Voici la liste des prélats qui sont attendus a Lille Dimanche prochain: S. Em. Ie cavdinal-archevèque de Cam brai; S. Em. le cardinal-archevèque de Rouen; Mgr l'archevèque de Tours; Mgr de Marguerye, ancien évèqne d'Autun; Mgr Gignoux, évèque de Beauvais; Mgr Monnier, évèque de Lydda; Mgr Lequelte, évèque d'Arras; Mgr Freppel, évèque d'Angers; Mgr Duquesnay, évè que de Limoges; Mgr Dumont, évèque de Tournai; Mgr d'Oullremont, évèque d'A- gen; Mgr Bataille, évéque d'Amiens; Mgr Mermillod, évèhue de Genéve; Mgr Danel, évéque de Southark. Le R. P. Dominique, abbé du Monl-des- Cals; le R. P. Edmond, abbé des Prémon- trés; Ie R. P. Henry, abbé de Port-du- Salut; le R. P. Walter, abbé de Mared- sous. Le recleur et le viee-recteur de Louvain. Prélats de Sa Sainlelé: Mgr Bastide, Mgr Capel, Mgr Cataldi, Mgr Duplessis, Mgr Scott, Mgr Ponceau, Mgr Bossart, Mgr Bé- thune. On n'a pas perdu l'espoir de recevoir aussi: Mgr l'évêqne de Versailles: Mgr l'évê- que de Bayeux; Mgr I'évêque d'AngouIê- me. VANDERGMIN5TE-FQSSÉ, RUE AU BEURRE, 66, A YPRES. VANBERGHUISÏE-FOSSÉ, BOTERSTRAET, 66, YPEREN. CIb rosi 2 sae locale, Nos libéraux êcrivent que c'est grace a 150 idiots que les electeurs de Gand n'ont pas abouti au triomphedu libéralisme. Un peu plus loin cependant, ils avouent qu'ils auraient bien voulu ces 150 idiots dans leur propre camp. Ce que c'est que le parti de Ie lumiére! Ces idiots deviendraient ainsi soudainement des aigles, comme les 50 wallons, qui éliniinèreni M. Corncsse el em- péchèrent Ie succes de M. Beerhaert. Comme c'est leur habitude dans la défaile, nos scribes insulten! nos populations flaman- des. Pouraggraver I'insulte, ils avouent que ccs populations furent autrefois a la léle de la civilisation de I'Europe, et oublient d'ajou- ler, ce que I'bistoire lémoigné bien haut, qu'elles furent en mème temps les plus ca tholiques des populations. Nos libéraux en veulent toujours princi- palement, aux électeurs de la campagne par- mi lesquels ils voudraient bien assigner leurs 150 idiots, mais enlretemps leurs propres journaux annoncent que pour Gand, la cam pagne s'est légèremenl améliorée dans le sens liberal Inndis que la ville mème a beaucoup moins bien donné'. Et en effel, le résultal des différents bureaux de la ville, dont quelques-unfi donnent a peu prés mé- me nombre de voix aux deux lislcs, constate que le parti calholique, le vrai parti de la lumiére, a fait de grands.progrés a Gand mème. C'est done a environ 150 ganfois que nos libéraux lan'eent l'amabililé d"idiots. F AITS DIVERS. Openbare verkooping T JE 1 I» E K Op ZATURDAG 20 JUNY 1874, overslag-, om 2 uren namiddag, ter estaminet de Academie, Groote Markt te Yperen, Zal den Notaris V.t\ KECI4E, openbaarlyk verkoopen. Ren WOONHUIS met al zijne de- pendentien en Erve daermedegaen- de, thans dienende voor Suikerbak- kerv, gestaen en gelegen ter noord- zyde der Meenenstraet te Yperen, geteekend N° 31, bewoond door den lieer Joseph Fagel. KANTOOR NOTARIS CAPELLE, te Watou. Op DONDERDAG 18 JUNI 1874, 3 uren namiddag te Beveren, ter herberg het Ilooge; Licitalië verkooping van AEene schoone goede en patrimonieele te Ïseiïlïerg-l»e, langst den steenweg, inhoudende 12 hectaren 01 are 30 centiaren by uit hangende plakbrieven verdeeld in 7 koopen. Thans gebruikt door de kinders Debeir, tot 1 Oktober 1884, mits 1200 frs. 'sjaars. Maar ingesteld, frs. 53,000. En B. in de Hernisse, te Pollincbove, van 2 II. 70 A. 80 C. Gebruikt door Rooryck-Pil, tot 11 November 1879, aan 372 fr. 60 cent. 's jaars. Slechts ingesteld frs. 18,000. Mobilaire verkooping te Proven-plaats. Op WOENSDAG 24 JUNI, ten 2^uren fix namiddag, te Proven, ter herberg bewoond door de wedu we France, k o p il a g va u AKKERALLAAIVl, ENZ., breeder beschreven bij uithangende plakbrieven. BEVEREN. Op DONDERDAG 25 JUNI, 3 uren namiddag, te Beveren, ter herberg de Zwaan, bewoond door Josenli Top; gewöone verkooping der MAaI- GRAZEN wassende te Beveren, op de eigendommen van M. Albéric- Marie Ghislain Bon des Cantons de Mont-Blanc van Ingelmunster. A cherchcr en vain je m'occupe Qui (liable est ici la dupe? l'eXPOSITION d'OBJETS I)'aUT RELICIEUX A LILLE. Lundi mntin dix-sepl novices jésuites se sont cm- bniqués a Oslende se rendanl en Amérique, oü ils voni coniinuer leurs études. Cinq d'enire eux sor- teni du collége apostolique de Turnhout, dirigé par le It. P. Boeteman. On lit dans le Bicn public de Gand La police est occupée en ce moment a dresser le bilan du libéralisme casseur devilres. Elle a constaté qu'a I'Inscilul Saint Amand, rela- livemeni ménagé par le parti des lumiêres, 90 car- reaux de vilres oni été biiscs. 1Ecole Saint Ltiu a eu aussi un grand nombre de carreaux mis en pieces. Le jour du Sacré-Cceur a Paray-le-Monial A la cérémonie du matin, comme a celle du soir, on remarquail une petite phalange d'anciens zouaves ponufieuux groupés aulour de leur général el con duits par deux de leurs anciens aumóniers, Mgr Da niel el le R. P. Dousseau, des fières prêcheurs. Véritables croisés dn Sacré-Cceur, ils ne peuvent manqtier d'etre au premier rang, lorsqu'il s'agil de fêler cette devotion, dunt l'emblème. les a rnenés au feu et a été teint de lour sang. II est resté tout le jour arboré au-dessus de la cliasse de la bienheu- reuse ilarguerite-Marie ce glorieux et sanglant étendard de Loigny. A deux heures, le général de Cliarelte réunissait auprés du tombeau de la bienbeureuse etautour de leur cher drapeau ses anciens compagnons d'armes; la voix émue et ferme, il renouvelait l'acte de conse cration au Sacré-Cceur qu'il avail prononcé Hen nes en 1871. Nous en reproduisons les nobles et vibrantes paroles A l'ombre de ce drapeau, teint du sang de nos plus nobles el plus chères victimes, moi général baron de Cliarelte, qui ai I'insigne bonneur de i) vous commander, je consacre la légion des volon- laires de I Ouest, les zouaves poiilificaux au Sacié- Cceur de Jésus; et avec ma foi de soldal, de toute i) mon ame je dis et je vous demande de du e avec moi Cceur de Jésus, sauvez la Fiance Mgr Daniel a donné ensuite aux zouaves réunis dans I élroit sanctuaire la bénédiciion spéciale que le Saint-Père l'avait dernièrement chargé de leur iransmettre. Dans cette fète intime et précieuse pouvait on oublier les dél'unts On récita uil De profundis pour les zouaves morls au service de l'Eglise et de la patrie. Le massacre des innocents. J'avoue qu'il n est point inutile de se débarrassser des chtens en- ragés. Mais voyez oü peut conduire la peur Hier, plusieurs palefreniers du bureau d'omnibus situé a l'angle du boulevard Malesherbes et du bou levard Péreire s'apcrcoivent qu'un des nombreux ebtens préposés a la garde des remises, se refuse a manger el a boire. II doit étre enragé, dit quelqu'un. Ouiil est enragé, afïirmeni tous les autres. II faut le luer. Et vile on passe une corde aulour du cou de la pauvre béte. Voila le chien perdu. Pendant qu il se débat, les autres cbiens accou- rent auprés de lui. Ils croient qu'il joue et le barcè- lent. Le malheureux s'agite tellement que ia corde se détaclie. II séiance alors sur ses cainarades et leur reproche a coups de dents leur affreuse conduite a son égard. Grand émoi. On va référer au chef du dépot qui condamne a mort non-seulemcnt Ie ressuscité, mais encore lous les cbiens mordus. On exécule aussitöt ses ordres. On a tant de plaisir a tuer. Huit chiens sont abaltus Quand le huitième est Irien mort, on racontc la chose au vétérinaire de ['établissement qui examine les victimes. Pas une r^a va it la rage Faites la morale vqus-même... -Grande nouvelleM. Van Isegbem, bour»- O mestre et représentant d'Ostende, ce parlemen taire dont l'aspect négligé a si souvent intrigué Ie public de la Cliambro, M. Van Iseghem a pris un bain el ce qu'il y a de plus élrange un bain de mer, et cela a Oslende nrême. On écrit de cette ville que ouverture solennelle de la saison a eu lieu le 1 Juin, un mois plus lot que d'habitude. Le lourgmeslre, a la lèle de sonconseil, a fait le 1 Juin l'ouverture de la saison: ils se sont rendus au bain, en corps Vous devinez .''enthousiasme des Ostendais quand ils ont vu leur conseil communal a l'eau et M. Van Iseghem en léte. Le soir, la ville était illuminée! Leur propre bourgmestre lui-même ne les reconnaissait plus: leur joie lenait du délire. van een van den - rs o

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2