conlre les calholiques. II a délruil les unes
aprés lesaulres lout es les institutions fondécs
pour développer Ie sentimenl rcligieux par-
mi les populations. Nous ne parierons de
l'expulsion des Jésuiles et des Redemptoris
ten que pour rrtémoire. qtioique Ie bannisse-
raent des premiers a it eu pour consequence
la fermeture du eélébre collége de Sainl-
Clémeut de Melz. Nous ue ferons qu'iniliquer
le renvoi des Dames <lu Sacré-Coeur qui
avaient a Melz el a Kienlslieim deux pension-
nats renommós. A la suite <le ces suppres
sions, vinrent cello du collége libre de Col-
niar, institution qui a fourni lanl d'honimes
dislingués a tonics les carrières libérales;
ceile du petit serninaire de Féneslrange, du
pensionnat des Seeurs a Lullerbacb, de Pé-
cole induslriclle des Frcrcs a Guebwiller, de
Fécole profession nel le des Frères a Stras
bourg, et enfin, ces jours d-erniers, du petit
séminaire de Srasbourg. Mais cc qui a été un
coup plus rude, surloul pour les populations
des campagnes, c'est la fermeture de toutes
les éeolcs primaires dirigées par des Frères
ou des See irs, donl les supérieurs sont éta-
blisen dehors dë TAIIemagne.
Fa Sociélé des Frères de Marie, dont Ie
siége central est a Paris, a, depuis cinquante
ans., .rendu des services immenses a PAlsnce.
Tons les sujels a pen prés dècelle Société
qui enseignaient en Alsace sont Alsaciens,
aussi bien que lesSoeurs de la congregation
de Porlieux, qui dirigeaicnl les écolesdes
filles, sont AJsaciennes. On force done ces
religieus el ces rcligietises a quitter leur
pays ou leur congregation. C'estévidemment
ce dernier bul qu'on vent atteindre; reudre
les Frères el les Sceurs paijures, puisqu'on
leur ofl're de leur laisser leurs écoles, a con
dition qu'ils quillenl leurs congrégations et
par suite leur costume religieus.
Les mèmes propositions out élé faifes aux
religieuses de Saint-Charles, de Nancy, et de
Ja doctrine chrétienne, qui tiennerit deux
pensionnats a Strasbourg. Les convents de
Notre Dame a Strasbourg et a MoMioim
seront également fermès Ie l" Octobre,
paree que la maison mére de cette congre
gation est a Paris (les Oiseaux.)
Les Peliles-Sceurs des pauvres ont a leur
tour rec.u Fordre de quitter Ie pays, leur
convent se trouve a Hennes.
Voila ce qui se passe cn Alsace Lorraine.
Comment les libóraux jtislifieronl ils cette
manière de dépoiiiller l'Eglise et la familie de
leurs droits les plus sacrés dans l'inslruction
el l'éducalion des enfants?
Aprés cela, comment s'étonner des mau-
vnises dispositions qui animent les popula
tions envers l'Allemagne ct des regrets qu'el-
les témoignent de ne plus appailemr a la
France?
pie; a cello de Dimanche dernier, quatre-
vingls étudinnls de l'Unïversité, appartenanl
aux premières families du pays et a la haute
aristocratie étrangère, avaient solbcilé Tlion-
neur de porter le dais du Saint-Saeremrnl.
L'apparition de cette magnibque jeunesse,
distinguéo de toutes les manières, rayon
naulc d'intelligonee et pietisement recueilbe,
a produit un eff'et immense sur toutes les
classes de la population louvaniste. II y ent
des moments ou le baldaquin n'était porlé
que par des princes. Lps lémoignagcs de
Fentbousiasme populaire s'élevaieni partout
aprés le passage de ce brillont collége.
Iloiineur a cette vaillanle jeunesse qui sail
se monlrer fiére de sa foi! Cette escorte
d'hunneur est une avant-garde: ei le annonce
Favenir; et déja Diinanclie defiiier elle a pu
recueiihr dans le murmure d'admiration cl
de sympathie qui s'élevait partout sur son
passage, le témoignage de l'impression pro-
fonde produite par cel acte de foi sur Ie
peuple tout entier.
Le comité central des OEuvros Pontificates
vient de decider que, pour répondre aux dé-
sirs exprimés. par un grand nombre de per
son nes, il y a lieu d'organiser pour le
6 Septembrc procbain, un pèlorinage a N. D.
do Lourdes, avec arret a Issoudun (sai riet na i-
re de N.-D. du Sacié Coeur), et a Buglose
(patrio de Sl-Vinceiit de Paui).
Le comité chargé de la pai lie malériclle
est ét a bl i a MonsJ point de rallieliienl et de
depart pour tons les pèlerins de la Belgiqne.
La circulaire detaillée paraitra sous peu de
jours.
breux, mais elle n'en est pas moins ralifiée
par le bon sens el par la conscience.
La théorie de YEloile conduit a declarer
les-majorités non-sculemenl infailliblcs mais
impei'cables et irresponsrbles. C'est Topolo
gie som ma i re de toutes les violences, de tou
tes les iniquilés déorétécs ii la pluralité des
voix.
Eh bien! nous Tavons dit el nous le répé-
tons; la loi chrétienne est incompatible avec
ce félichisme du nombre qui n'est au fond
que l'hypocrite idolatrie de la force.
Si c'est étrc ultramontain que de ne pas
fléchir le genoti devant l'idole pléhiscitaire,
devant la déessc Majorilé, devant le dieu
Nombre, nous sommes fiers d'etre ultranion-
tains pour ètre vraiment hommes et pour
demeurer vraiment Iibres.
NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES.
Mgr l'Evèque de Bruges vient de noinmer
cures:
De St-Jean, a Poperinghe, M. de Muynck,
cure deNolre-Dame, a Ostende;
De Notre Dame a Ostende, M. Brulois, cu
re a Lauwe;
A Lauwe, M. De Wilde, vicaire de St-
Martin, a Courtrai;
A Molendorp (Breedéne), M. de Meule-
meester, vicaire a Tbouroul;
A Oostkerke (arr. Dixmiidej, M. Van Wal-
leghem, vicaire de Ste-Anne, a Bruges.
LES FETES
DU SAINT-SACREMENT DE MIRACLE ET
LA JEUNESSE CATHOLIQUE.
Les fèles religieuses qui onl ou lieu en
Téglise collégiale de SainI Jacques, a Louvain,
a Toccasion du cinquième jnbilé séculaire du
Sainl-Sacrement de Miracle onl élé aussi
splendides qu'émouvnntes. La Gazelle de
Louvain en dunne un comple rendu com
plet; nous en exlrayons ce qui snit:
Le dernier jour de la nenvainè, les com
munions onl été si nombretises que les pré-
tres onl distribué Tbostie sans interruption
depuis einq lieures jusqu'a buit, et qu'a dix
heures la table sainle élaiteucorc encombrée.
L'activilé tl un elergé bien connu pour son
zèle avail peine a suflire a cos demonstra
tions ferventes de la foi el de la piélé des
fidéles.
Mais Ie Iriomplic ne devail passe ren-
fermer dans Tintérieur du temple. Deux fois
il s'est déployé au grand jour, a travers la
cité pavoisée, au milieu de Fenlhonsiasme
religieux de la population lout entiére. Quel
le description ne palirail a cófé du magnifi-
que spectacle donné par cet incomparable
corlége!
Lo Très-Saint Sacrcment était porlé sous
un dais flottant desoie blanche, a la première
procession, par Mgr Cartuyvols, vice-recteur
de l'Université catholiquc; a la derniére,
par Mgr Anlhonis, évèqnc de Constance,
remplacanl Mgr Tarchevéque de Marines.
Le baldaquin était soutenu par une élite
tout a fail distinguéo des jcunes gens de
rUniversité.
Derrière le dais marchail, lors de la
première sortie du cortége, le recteur magni-
fique de l'Uni versité, Mgr Naméche, escorté
d'une deputation de professeurs appartenanl
aux diverses facultés.
A cette première procession, unequin-
zaine de jeunes gens avaient donné I'exeni-
riu'oidqtic 3
Le Proyrèsa la suite de I'Eloile, jotte
des cris de paon effaré, en signalanl a lepou-
vante de ses Iccteurs 1 article si plein de bon
sens, de raison, de vérité que nous avons re
produit du Bien public, Dimonehe dernier,
article ou se trouvait exposé cet axioine élé
mentaire:
Le nombre ne fait pas le droit, ni la
justice, ni la vérité. Personne ne con teste a
la majorilé le droit de gouverner ou de légi-
fércr, mais ce qu il faut absolnmcnt lui con-
tester, c'est le pouvoir de légiférer el de
gouverner selon son bon plaisir.
HEloile beige reléve cette proposition
pour montrer oü en est arrivée la presse
ullramontnine appuyée sur le Syllabus!
La feuille libérale ajoute:
II est instructif de signaler au pays ces
tendances qui s'aflirmerii dans la presse
catholiipie et se propagéntdans une panic
des Flandres. Lejour viendraou ces ten-
dances jetleront I nupiiétude dans les po-
pulations, elalors line reaction palriotique
se manifestera plus énergiquement dans les
scrutins conlre des manifestations que ces
populations svpporlenl encore aujonrd liui
parce qu'clles out trop de confiance dans
Ie bon sens public pour supposer qu'elles
puissent jamais dég.iger leurs funcsles con-
sequences.
Nous avons bean rolire la phrase dénon-
cée par 1 Etode\ nous avons meme beau par-
courir Particle d'ofi eetie phrase est èxtraite,
il nous est impossible d'expliqu'er l'éinolion
de la feuille bruxelloise et les coinmentaires
que cette emotion lui dicte.
II est trés vrai que le Syllabus affirme que
la majorilé ne créc pas le droit, la justice, la
vérité; mais il nous semble que le bori sens
proclame cette maxime tout comme Ic Saint-
Siege. Lc droit,' la justice, la vérité sobi cn
clTcl basés sur des principes fixes, imnnia-
bles, absolus, supérieurs par conséquent aux
variations, aux caprices, aux oscillations de
la majorilé,
II suil encore de la que la majorité n'est
ni omnipotente, ni infaillible, qu'elle n'a pas
le droit de gouverner selon sou bon plaisir.
Nous concevons que cette conclusion ré-
pugne au I b rafisme, Irop enclin a s'incliner
devant la r.uson du plus lort et du plus nom-
Examinons avec soin les tendances chaque
jour plus accusées du parti liberal. Partout,
dans ses prétendues apologies de la liberté,
nous le voyons défendrc les pires exces du
despotisme, be voici mairitenant qui confond
le droit avec fe nombre, afiinne Tinfaillibilité
du scrutin et proclame qu'il suffil. pour êlre
le parti le plus juste, d'etre le parti le plus
nombreux, c'est-a-dirO le plus fort!
On devine sens peine a ipielles consequen
ces conduiraicnt ces odieuses maximes si Ie
libéralisme redevenail majorilé et voulail
monlrer a la minorité cnlholique qu'elle ne
coin pie plus pour non. Rapprochons une
fois de plus ce programme politique de I'ad-
miration qu'excileni dans Ic parti liberal les
perséculions soulevées en Allemagne el en
Suisse. Nous en verrions de belles si YEtoile
et ses amis avaient Toccasion Wimiter cet
exemple!Sans doule ce journal de la
conciliation, de la moderation et parfois mè-
me de la fusion, serait le premier a sonner
la charge et a pppuyer les mesures du com
bat que M. Goblet d Alviella préconisait na-
guere duns la Revue de Belgique!
Puisque YEtoile s'en éxneut el semble s'y
inléresser, nous ne deuiandons pas mieux
quede reprendre notre tbése de Tautre jour
et do montrer combien le Syllabus de 1804,
cn réprouvanl les dogmes odieux de la sou-
verainètéde la force et de la sduverainelé du
nombre, a puissamment servi la cause de la
civilisation chrétienne et de la vraie lilmrlé.
Au mérite de' l'actualité, ce sujet joint
d'ailleurs celui de l'ulililc praiiqiie. II est
bon, en eflel, d armer solidement les caibo-
les bases fragiles et fansses dn svslémeqne
nous venons de combattre, y snbstituent ce
qu'ils appellent la souverainelé de In raison.
A leurs yeux, il ne suffit pas que les pou-
voirs publics s'appuienl sur le nombre, il
fuut encore qu'ils obéissent u certaincs régies
supérieures de justice et de vérité dont la
raison seule peut, d'après eux, fournir Tim-
inuable et irrécusable formule.
La première partie de cette tbése est juste:
oui il est vrai que Tautorilé sociale, quelle
que soit son origine et son mode d'action, a
pour premier devoir d'etre juste; la seconde
partie de cctlc tbése, au contraire, est faus-
sc: il n'est pas vrai que la raison stifiisca
formuler le code précis el complet de la jus
tice sociale.
Et le motif de cette insufiisancc de la rai
son est bien simple. De mème que la morale
indépendanle ne suffit pas a cliacim de nous
pour régler la conduite de sa vie, par la rai
son que chacun, dans de telles conditions,
se fait sa morale a soi-meme; par un
motif identique, la morale indépendanle nc
suffit pas a présidcr aux relations sociales.
Dans cede sphere aussi, et peul-ètre davan-
tage encore, elle s'assouplirait également a
lous les caprie.es, ;i toutes les eonvoitises, a
tons li s despot ismes. La raison de cliaeun
de.-.ienl trop facilement la passion de cliaeun,
pour se iranslornier bioniöt, comme sous le
régime de Tavengle souverainelé du nom
bre ou de la puissance malérielle, en la rai
son du plus fort.
Ces deductions dont il nous pnrnit difficile
de réenser lajuslesse, nous raménent done
eri face de la solution dont Ie Syllabus, résu
mé de l'criseignemcnt constant de i'Église,
coiitieni la substanlielle formule. Cela rfevbmt
a dire que Ic caiholicisme ctant la vérité ab-
solue est aussi la vérité sociale el que l'Egli
se, déposi I a i re et inlerpréte de ces vérités,
est non-seiilement le guide des indivfdüs,
mais aussi la lumiéreel Tnistitutriee des na
tions.
Le grand crime el la funeste erreur des
sociétés niodernes est d'avoir méconnu ce
principe générateur de Tordre chrélien. Leur
cbatirnent est d'avoir perdu leur voie et de
flutter a tout vent de doctrine, jetées tour a
tour par les lenipéles révolu I ion na ires dans
les convulsions de l'anarchieet sous le joug
du despotisme. L'Europe moderne s'inclme
devant Taudace, devant le succes de la force,
devant les lailset les forfaits accomplis, elle
adore tout excepté Celui qui seul doil èhe
adoré... Lindiez les événemenis, inlerrogez
liques conlre lessoph ismes perriieieiix sur les ruines des trönes et la poussiére des pen
ce cuite moii-
la légalilé qui
lesquels on essaie delayer
slrueux et superstitieux de
sert aujourd-hui de prétexte et d'abri au plus
intolerable despotisme.
On a attribué a" M. le prince do Bismnrk
ce mot digne.de lui el Irop souvent vérifié
hélas! par les événemenis contemporains:
Lu force prime le droit.
Mais il fa ud ra it a M. le prince de Bismark
lui-rnéme une audace supérieure ;i la sienne
pour défèndre doctrinalemcnt cet axiome
devenu, se.mble-t-il, une des bases du droit
des gons en nolrc óre dc civilisation et de
progrès.
La souverainelé de la force brutale répu-
gne, en effet, si instinclivement a la nature
iiumaine qu'il est impossible d'cn faire accep
ter une justification intrinséque et absolne.
Pour lui créer une légitimilé l'actice, il
faut Taccoler au.nombre, ct Km arrive ainsi
a formuler en ees termes la théorie moderne
de la souverainelé: Ce que decide la majo
rité est iiéeessairement juste el vrai; par
conséquent la force au service du nombre
est aussi la force au service du droit.
Voila pourquoi, disous-le cn passant, les
usui'paleurs les plus scandalensemeiit iniipies
ont demandé aux suffrages pppiilaires Tam-
nislie de leurs violences, voila pourquoi.
par exemple, le spoltaleur du Saint Siége a
essavé. en 1870, de laver les souilbires de
son crime dans les eaux bourbenses d'un
plebiscite monteur!
Po'ur faire justice de ce sysléme tiés-accré-
dité dans le libéralisme, il suffit d'opposer
aux fictions d'une prélendue légalilé, la sim
ple réalité des fails.
Nous considérons done comme acquis
que la souverainelé du nombre, que le dog-
me libéral de Tinfaillibilité des majorités
peuvent ètre qualifiés de flagranles absurdi-
tés, et c'est avec une curiosité mèlée d'impa-
tience que nous altendons que YEtoile nous
démontre le contraire.
Pour le moment, nous poursuivons Tex-
posédenos principes el nous nous adressons
a cette classe de libcraux qui, rëconnaissanl
pies el deriiandez-jpur ce que la sociélé con
temporaine a gagné. depuis plus de quatre-
vingts ans, a cette rest a u ra t ion du paganis-
I me!...
Pour notre pari, il nous pa rait urgent dc
remonler les penles de la tradition chrétien
ne et de ramener les individus d'aljord, les
sociétés ensuile sur les glorieux et immua-
bles sommels de la justice chrétienne d'ou le
hhéralisme, c'est a-dire la politique païeniie
les a fail déchoir. Hie opus, hie labor! C'esl
la le champ vraiment fécond dans lequel
doivent s'exercer 1'apologétique el, la contro
verse chréliennes. Trop heureux si nous
pouvions, scion la faible mesurc de nos for
ces, crcuser et élargir les sillons le long
dcsquels germe déja et se lèvera, quehpie
jour, la moisson du Christ, Sauveur et Ré-
deinpleur de Tllumanilé!
Dans In derniére session de la Federation
des CereIes catholiques a Gaud, il fut decide
qu'on insisterait fires de tons les Cercles
fédérés, afin' que des sections littéraire?,
scienlifiqiics ou artistisques fii'ssent fondées
dans leur sein. Le Cercle catholique d'Anvers
a voulu ètre.le premier parmi les Cercles ré-
cemment fondés pour réaliser cette bonne
idéé, el récemnient, il a formé une section
littéraire fiamande qui comple déja tine soi-
xantaine de membres. Dire que M. Aug.
Suieders, Ie vaillant rédacteur en chef du
Handelsbladest le president de cette sec
tion, c'est assurer a celle-ci un plein et
prompt sucées.
MM
F/andre occidentale, dont fouvertura
aura lieu le 3 Aodt, sous la présidence
du conseiller Meclielynck.
E. De Coninck, conseiller communal
llarelbeke.
J.,Seghers, render, Courtrai.
J. Veys, notaire, Vlamerlirighe.
E. Fraeys, riotaire, Mouscron.
I). Verbeke, négociant, Courtrai.
V. Van den Bussche, hourgmeslre, Ar-
doye.
C. Vercruysse, particulier, Courtrai.
D. De Caluwe, particulier, Bruges,
F. Crabbe-Plaelevoel, enltivalcur.Locre
E. De Ceuninck, marchand, Ostende.
T. Haman, courtier, Ostende.
A. De Lorge, négociant, Avclghem.
F. Rosseeuw, Marchand, Courtrai.
P. Van Sleeiihiiyzc, nolaire, Aelbeke.
F. Carpentier, brasseur, Courtrai.
L. Jonckheere, négociant, Beveren.
Ch. Van Steenkiste, chirurgien. Bruges.
L. Van Campenhoul, orfèvre, Iseghem.
E. De Thiebauld de Boesinghe, docteur
en droit, Bruges.
Ch. Forge, nolaire, Dottignies.
Cli. L. V.erriesl, hourgmestre, Deerlyk,
J. De Crombnigghc, docteur en droit,
Bruges.
Veys-Pavot, propriétoiro, Bruges.
E. Kveins, hourgmeslre, Zonnebeke.
J. DeCodt, propriélaire, Ypres.
J. Van der Moere, marchand, Beernem.
B. Verlez, nolaire, Moorslede.
B. Baert, négociant, Dixrnude.
A. Gheyssens, négociant, llarelbeke.
Casteleyn-Bartsoen, conseiller provin
cial, Avelghem.
Samedi il a été procédé a Thötel du gou
vernement provincial a Bruges aux adjudica
tions suivantes:
1° Des travaux de construction d'un pont
tournant métaIIiquo, a Boesinghe, en rem
placement du pont levis existant sur Ie bief
supérieur du canal d'Ypresa TYser.
Le détail estimatif s'élevait a 13,400 fr.
Ont soumissionné: MM. II. Lapiere-Van de
Vyvere et J. Etienne, a Ypres, 14,060 fr
P. Vallaeys, a Ypres, 14,724 fr. P. De
Swarte, a Nieuporl, 13,603 fr.; Ch. Pavot, a
Ostende, 13,98 0 fr.; P. Do Maere, a Gand,
16,200 fr.; VaJcke-Huge a Ypres, 16,300
fr.
2° Des travaux de construction d'un pont
tournant niétallique. a Steenstraete, en rem
placement du (lont levis existant sur le canal
d pres a i\>er et de redressement de ja
route provinciale, d pres a Dixmude aux
a ho I'd.du dii ponl.
Le détail estimatif s'élevait a 13,100 fr.
Out soumissionné: MM. II. Lapiere-Van de
Vyvere el J. Et.ienue, a Ypres, 14,160 fr.;
F. Vallaeys, a Ypres, fr. 14,624-90 c.; P.
De Swarte, a Nieuport, 13.347 fr.; Ch.
Pavol, a Ostende, 13,700 fr.; S. Valcke-
Ilage, it Ypres, 16,100 fr.
Nous informons les intéressés que les ac
tions de la Vindobona donneront uneréparli-
tion de 200 11. ct seront échangées raison
de deux actions de ladile Société conlre une
action de la Vorschusbank. Pour pouvoir
opérer cet échange, les intéressés doivent si
gner la lettrequ'ils ont recue el faire légaliser
par un nolaire sans autre formalité.
(Joamal de Bruxelles.)
Lisle des jurés de la lre série cle la 3e ses
sion de 1874, de la cour d'ttssiscs dc la
LA COM ETC.
La Coméle de Coggia continue a se rap-
pi other rapidemeiii du soleil ct de la lerre,
entre lesquels elle viendra passer.
Depuis le commencement de Juillet, cet
ast ie intéressant est visible a Tccil nu, le soir,
(lés la firi du crépuscule. Pour I'aporcevoir,
il faut se lourner du cole du nord et regar-
der dans la portion du ciel siluée entre la
voie lactée et la Grande Ourse.
Le 2. la coméle brillail d'un celal compa-
lable a celui des petitos éloiles visihles alors
dans le ciel. Mais on voyail liien qu'on avail
devant soi un coiqis celeste d'une autre na
ture, car son disque avail des dimensions
notables.
II était de plus acconipagné par une queue
dirigée vers Ie bord du chariot de la Gran-
de-Ourse et dont le prolongement passait
veis le point de I horizon ou le soleil vonait
de disparaitre. Cette queue était droite, légé-
reniont épariouie et d'une longueur dequel-
(jues degrés.
Elle ressemblail parfailemenl a une ai
grette analogue a celle (pie le shah de Perse
portaiI au-dessus de sa lèle. Le 4, au soir,
I éclat [a augmènlé environ d'un quart. II
était comparable a celui d'une étoile de troi-
siéme grandeur. La longueur de la queue
était plus grande. II n'est pas probable
quelle prenne déja de courbureapparenle.
L astro sapproche en ce moment de la
lerre et du soleil. En deux jours, la distance
a la lerre aura diminué d'environ un million
de lieues.
D aprés les calculs qui onl été fails par M.
Hind, la coniéte rn^lcra dans 1'oibc de Vénus
JUP.ÉS T1TUI.AIRES.