Victor augüste Archevèque de Malines, Primal du Belgique Eh bien, cede grande mission, M. Iley- vaert n'a pas sn la remplir: celui qui se diss it avwr été fier lie compter Charles Fonlamas par mi ses amis, nous pa rait s'èlre trop souvcuu de culm compromedante amitié; il n'a pas eu un mot de pilié pour 1 infortuné Leliembre: sur la seduction i! a gardé un silence ldamable, et ovee le plus grand soin, il a tail ressortir la parfaite honorubiltlê des acteurs de re (frame, leur complete sincérité-, c'était a pen prés un défenseur de plus. En revanche. M. Ie poeureur dn Roi a eu des paroles vébéinenles contre la presse, cou- pable cfavoir redil ce que tout le monde savait, de s'étre fail l oj'gane ale ce dont les pierres parlaieul a HruxeJJcs; a die il a fait remonler la r-e.-qioiisaqititc de Tissue fatale nu dud, d il a parlé en parfait ignorant de la diarité évangclique invenlée on prê- rdiée par le Christ. Mais, dans son emporte- menl, M. IJeyvncrl n'a pas vu ipie les faits monies du procés lui doniiaient Ie démenti le plus formol: on diet, dés le 2 Janvier 1873, done seize mois a van l le (fuel, il y a provocation: deux tómoins avaienl cléchoi- sis: MM. Wicart et J'elitjean pour M. Lehem- hre. et MM. Wtlbaux et Van Humbeeck pour le sieur Eoniamas. M. Lehembre voulait fai re cesser les relations adultères exislant entre sa sceur et l'échcvin de Broxelles, el a cede époque, est ce que la presse a dit un mot de ce qui ctait déja un scandale public a Druxellos? Est-ee qu'elle a écrit une ligne sur la conduite honleusedu sieur Fontainas? Na-l-il pasfallu. pour qu'elle parlal, la fuite de ce dernier, de sa complice et sa retraite forcéc du collége éclicvinal? El en presence de ces faits aulhonliques, indéoiables. M. Heyvaert accuse la presse de conlribuer a Tabaisseinenl des caraclé- res! Oui, les caractéres s'abaissent, mais avant tont et surldut par la foute des hommes haul places, qui nesavent pas rem plir leur devoir, qui cedent a cerlaines in fluences. alors qu'ils ne dovraient obéir qu'a Tinfluence de la morale et de la loi. Oui, les caractéres s'abaissent et surtoul a Brtixellés, oil nous voyons s'étaler impuné- ment a cerlaines vitrines d'mfames nudités, qu'on ne lolcrerait pas a Paris. Oui, les caracléres s'abaissent dans la ca pital, dont quelques quarliers deviennent, a la nuit (omberde, de véritables lupanars publics, oü Ton corrompl el perverlit les fils de familie. Depuis quelques années, Ie mal va en augmentanl, cl nous ne voyons pas une digue s'élever contre ce déborde- menl de mauvaises mceurs et d'excilations a la débauche. A Paris se font de temps a autre des razzia de prosliluées; a Bruxellcs on ne songe pas memo a parcille mesure. Eh bien, si nous avions, commo M. Ie procureur du Roi, une nuéc d'agents judiciairesa noire disposition, Ie scandale public des nudités qu'on élale, du vice éhonlé qui prend le haul du trottoir, des lupanars ouverls loule la nuit, ce scan dale, dis je, disparailrait, et nousaurions des remercimenls pour la presse qui nous aurait signalé les Fontainas fricotant, a Tom- lire de Téctiarpe cchevinale, dans les écoles de demoiselles. Nous ne savons si, a Thcurc qu'il est, M. Heyvaerl no regrelle pas ses paroles impru- (lentes, inlempestives et injustes; mais quoi qu'il en soil, s'il a vonlu faire dévier le débat de sa ligne naturelle, il n'a pas réussi. Fa presse a montré qu'elle n'est pas disposée a Taccepler comtne pedagogue, et pottr une lecon qu'il a voulu dunner, il en recoil une vitiglatne trés-vertes et trés móritées. Palrie TOLERANCE LIBÉRALE. Encore une execution libérale a Gand: M. Ignaee Van Toers exercail depuis nombre d'aunées la place de receveur de Tuniversilé de celle ville a la satisfaction general el avec aulanldodésintéressemenl que d'abnégation: c'est un homme paisible, ne s'occupaul nul- lemenl de politique, mais ayanl des convic tions catholiques. Un professeur étrangcr a la vifle el écho d'un parti haineuxet tolérant, a dénoncé M. Van Toers au conseil académi- que, el par 15 voix contre 12 l'expulsion de M. Van Toers a élé décrétée. CeUe destitution brutale est un fait ignoble, cl que diraient done les meneurs du conseil académique si la majorité de la Chambre ré- pondail a cello provocation par lc rcjet des sommes allouées u Tuniversilé dc Gand? II auraient voulu el mérité ces jusles repré sailles. NECROLOGIE. Nous apprenons une nouvelle qui nous af- flige beattcoup: c'est celle de la mort de M. le vicomtc Bernard du Bus de Gisiguies, séna- teur de Tarrondissement de Dixmnde.M. de Rus est mort mardi a Ems. oü il s'était ren du pour rétablir sa santé. Cette mort est une perte réelle pour i'opiniou conservatrice et pour la science. On nous annonce aussi la mort de M. le comte G. de Meulenaere. représentant de Tar rondissement de Thiell, decédé hier a Rru- xelles. CIIRON1QUE JUDICIA1RE. Dans son audience du 6 .juillel, la cour de cassation, 2° chambre, présidée par M. le pré sident De Longé, a rejeté le pourvoi, formé par le nommé Charles Van Coppenolle, ren tier, it Oslende, contre Tarrêt de la cour d'as- siscs dc la Flandre occidentale du 18mai 1874, qui le condamne a la peine de mort pour assassinat snr la personne de sa fem me. LE PROGRAMME ULTRAMONTAIN D'APRÈS LE PROGRÈS ET LE PROGRAMME LIBERAL. Quand tant d'aulres pays sont en pleine perséculion religicuse, il importe d'ète atlen- tif aux aspirations de ceux qui chez nous prétendent au gouvernement. Ainsi peut-on se rendre compte du régime qu'ils inflige- raient a noire libre Belgique, le jour de leur avénement au pouvoir. En Italië, en Autriche, en Espagne, en Allemagne el en Suisse, partout ou le gou vernement est aux mains des libéraux, que voyons-nous? Partout nous voyons le gou vernement liberal travailler a Tanéanlis- semenl dc Ia Constitution divine dc TEglise; partout nous voyons TElat hbéral se subsli- tuer aux droits sacrés dc TEglise; partout nous voyons les ministres libéraux usurper la souveraineté spirituelle et s'emparer de l'empire des am'és, qui par le Christ a clé confié a TEglise seule. En Allemagne el en Suisse, les libéraux, plus cpmplétement mai- tresde la situation, confisqucnt et expuisent, emprisonnent et exilent a plaisir; Evèques, religieux. prétres n'ont qu'a choisir entre l'apostasie cl la mort civile ou peu s'en fuut; la, ces excellents libéraux remplacen! les prótres fidéles par de misérables intrus, la bonte du Sacerdoce et l'objet du mépris universel; laiIs déclarenlct tiennent vacants les évéchcs, les cures et autres posies ccclé- siastiques; ailleurs, ou le cultc calholique peut cncorc s'cxcrcer, ce n'est que grace a une tolerance arbitraire qui arbilraireinent peul clre supprimée duinaiu. Voila la situation faite a TEglise sous lous les gouvernements libéraux du continent; voila la situation a laquelle applaudissent lous nos organ es libéraux; voila la situation que loule noire presse libérale travaille a créer en Belgique mèmeper la propa- gandc incessante de mensonges et dc ca- lomnies de loule sorle. On ne se croit plus libéral qu'aulant qu'on pose en persé- cuteur ou en ami des persecutions.Les grands prophétes du libéralisme beige, les de Laveley, les Goblel et tutti quunti expo- seut, en lermes civils que Allemagne cl la Suisse nous c/onnenl des exemples buns d suture; les Erère, les JpUraud, les Bergé, j les Ba ra glorifient la persécution étrangére, 1 la déclarenl juste, raisonnable, nécessaire; j tous les scribes libéraux foul la paraphrase quolidienne des sentences des maitres, qui sournoisetiHfit eoumie iEioi/e, qui hrulale- menl comnie Ie Progrès et aulres gueux. Tous dépensenl loule ardetir a I oeuvre com mune. La persécution pour les catholi ques, c'est le soul régime doni veuille encore notre libéralisme!... Instruisons-nous aux échos qui nous vien- nent de partout. Ecoutons aujourdbui le Progrès, l'organe en litre du libéralisme yprois, k; Progrès, palronné el dtrigé par ceux qui president, palronnenl et dirigent nos écoles libérales de garcons el de lilies, le Progrès qui a pour mission, avec les con férenciers ltbres-penseurs et un theatre de libres-viveurs, de paracbever ici Téduca- tion libérale... Ecoutons, et instruisons-nous aux lecons du Progrès: Le programme ultramontain, lei est le litre de sa lecon du Jeudi 9 Juillet: L'ultramontaiiisme s'éleud partout com- me une laclie d'huile, mats partout aussi se léve la civilisation pour arréter celle invasion de burbures... qui ne recjile- raient devanl aticun mogen, gue/</u mfd- me quid pourruil direpour arriver a la domination du monde. Lc congres catbqlique de Mayenceémet franchement des pretentions lellernetU ex- orbitanlcs que leur realisation ne pour- rail s'uccomplir, qu'après une conflagra- o lion européennè, sur une tnonlagne de cadavrcs, duns une mer de sang. Le rélablissemenl du pouvoir temporel ne suffit plus aux convotlises des prélats allemands... Le congres declare que chez tous les peupleset dans tous les Etals le Pape et les Evèques peuvent se mettrc impnnément au-dessus des lois... que tous les gouvernements et tous les pen pies n'ont qu'a s'incliner du moment que le Pape et b leg évèques ont prononcé non-seulement dans le domaine spiritual; mais surlout duns lout ce qui louche au domaine politique. b C'est incroyable et c'esl pourtant ainsi.b Et la preuve, ProgrèsLes gatholi- ques de Mayence ne le disent pas ouverte- b ment. lis ont soin decacher leur vérilable b pensee sous une de ces phrases énigmali- b ques, qui disent tout précisément paree qiïelles tie disentrien. Comment ne b pas rcconnaitre la Téternelle argumenta tion du loup contre Tagneau? Mais avancons: Enfin ot pour couronner le tout, le con- b gres decide: lu de donner son approba- b tion pleine et entière a ('altitude des Evè- b ques et aulres ecclésiasfiques allemands. b Eh bien, quoi de plus juste et de plus chrétien?2° d'inviter tons les cathoii- b ques des autres pays a se joindre a I'as- socialion calholique allemande.» Eb bien encore,quoi de plus chrétien et de plus raisonnable?Un lémoignage de sentiment fra- terncl n'est-il pas du a nos lïéres perséculés, qui n'ont avec nous qu'un coeur et qu'une ame, et les catholiques, ne sont-ils pas lous les membres d'un tnème corps?. Mais cette charité mème que les catlwliques se doivent et se portent les uns aux aulres, c'est la le grand crime! Ecoutons encore: On le voit tout ceci tend a organiser une b Internationale noire, dont les mille ramifi- cations de Xavériens et de Zouaves ponti- b ficaux iraient envelopper Tbumanité tout entière. Cette colossale pieuvre vou- (trail nous sucer ie plus cluir de nos res- b sources et se faire une couchette des dé- bi is de nos liberies. b Ces pretentions extruvaguntès, ne b sont-elles pas bien fades pour justifiek les b mesures de rigueur dont les Evèques se b plaignenl? Travestir la vérito, noircir par le rnen- songe, calomnier pour opprimer, c'esl tuut ['arcane libéral! Tels sont les catholiques allemands, leis sont les catholiques beiges leurs complices. Les mesures de rigueur proclamces jusles pour les premiers, doivent êlre reconnues équilables pour les seconds. Si-Ia persécution est nécessaire contre nos fréres d'Afiemagne elle ne Test pas moins contre nous, leurs fréres de Belgique. Horreur! en attendant que voient nos libéraux. En Belgique, Pouvrier qui crie Vive la République!est traduit en Cour dèassises;a Rome, il y a quelques fa- b aaiiques qui vont saluer Fie l.\ du eri de: Vive le Pontife-Roi! et la police n'agd b pas!Lisez:au 28° anniversaire de Pie IX, 21 Juin, 20,000 Remains apercevanl Pie IX a une lenélre du Vatican le saluenl d'un litre que lus lots ilaliemics el les mèmes lui reciuinaisseiit, el la police sévit instantane ment contre cette explosion de piété filiale: uit grand nombre d'arrestations sont failes, et des condamnations sommaires a un et deux ans d'emprisonnement sont aussilót prononcées. Et les troupes, ila/ienries onl ilispersé le people qui vanuit troubler la digestion da Pape par les acclamations b de Vice Victor Emmanuel! Lisez encore: Au jofir de la féle patronale de Pie IX, dans la nuit du 24 Juin, 1,000 a 1,500 chenapans après avoir parcouru. sans intervention de la police, lous les grands quarliers de Rome en vociféranl: Mott u Pte IA'! Mort au Cardinal Vicuire! Mort aux l'rc/res! arrivérenl, burlanl ces cris de mort, sous les fenêlrcs du prisonnier du Vatican. Cette besogne faite, quelqnes- uns des manifestant» crièrenl: A bas Vic tor Emmanuel! Vive la République! Alois settlement la troupe intcrvinl et disporsa la cohue, et la police lil quelques atresia- lions. Voila la véracité libérale! Le Progrès continue: L'Angleterre elle rnéme, ce pays chts- b siqtie de la liberiea entendu, au sein de sön Parlement, une voix réclamer Cin- speet ion des couvents. La motion ne fut pas adtnise. Mais les fils d" Albion tiendronl a caiitériser la plaie par une surveillance sêvère, surveiu.ance dost la sécessité est De quoi se plaignenl les Anglais? b En Belgique, nous sommes littéralemenl envahis par les capucinières... La grande b majorité de la pa rite militante de cette sanile cohorte (de frocanls) nous vient de 8 l'élranger... Ces religieux qui ont bravé b les lois de leur pays, conspuent ici nos liberies, b Que font nos gouvernants!... Ils proté- b gent la propagande et ils hébergent les ré- b volutionnaires. Tandis que Victor Hugo, (qui réunissait chez lui, a Bruxelles, les communards el les pétroleurs de Paris) fut forcé a quit ter le pays, pour Mgr Mermillod il tiy a pas il'administrateur de la süreló pu- b blique! L'expulsion des religieux et des Evèques exiles, viclirnes de la persécution religieuse, voila ce que réclame notre libéralisme. L'applicalion aux couvents du régime excep- tionnel infligé aux maisons de lolérance!!... c'est sans doule la ce que le Progrès nomine faire rentrer les prêtres, les moines el les nonnellcs duns les Unities du droit com mon! Pour que personne ne se méprenne sur la portee de ce réquisitoire au pétrole, trans- crivons encore la dêclaration finale: Ces agissements sont de véritables dé fis por lés d opinion publque. b Si notre gouvernement clérical nepar- b vient pas d brider b (pour un ministère liberal ce serail bien vitefail) ne parvienl b pus a brider les éncrgumènes en soutane, ceux-ci finirontsous prétexte de servir Dieu en adorant les jésuites, par lancer lc pays dans une guerre fratricide. Oui, catholiques, aces lecons inslruisons- nous, et sachons accomplir nos devoire dans la vie publique commc dans la vie privée. UN PRÉDICATEUR INATTENDU. Quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez, rapportez tout d I)ieu. Que dans vos compositions comme dans Ia création b tout commence a Dieu. Croyez en lui com- b me les l'emmes et comme lesenfants. Fai- b tcs dc cette grande foi toute simple le fond b et comme le sol de loutes vos ccuvres. Qu'on les settle marcher fermemcnl sur ce terrain solide. C'est Dieu, Dieu seul, qui b donne au génie ces profondes lueurs du Vrai qui vous éblouissent. Sachez Ie done, penset)rs! Depuis qualre mille ans quelle rêve, la sagesse humaine n a rien Irouvé b endehors de Lui. Paree que, dans le som- j bre et inextricable réseau des philosophies, inventé par Thonime, vous voyez rayon- ner ca el la quelques vérilés élernelles, gardez-vous d'en conclure qu'elles ont mème origine, el que les vérilés sont nées b de ces philosophies. Ce serail Terreur des gens qui apercevraient les éloiles a travers b des arbres, et qui s'imagineraienl que ce sont lit les fleurs de ces noirs rameaux. Savez-vouscher lecleur, dc qui soul ces lignes? Elles sont de... Victor Hugo! Aujour- d'hui leur auteur a roulé jusqu'au fond de l'abime de l'iinpiélé. Triste mais frappant exemple de la faiblesse humaine! Le comité central des OEuvres Ponlifiealos vient de decider que, pour répondre aux dé- sirs exprimés par un grand nombre de per- sonnos, il y avait lieu d'organiser pour Ie 13 Septémbre prochain, un pélerinage a N. D. de Lourdes, avec •arret a Issoudun (sanctuai- re de N. D. du Sacré Cmur), et a Ruglose (palrie de Sl-Vincent de Paul). Le comité chargé de la parlie matérielle est établi a Mons, point de ralliemeut et de depart pour tous les pélerins de la Belgique. La circulaire détaillée paraitra sous peu de jours. Prix des places, aller el relourde Slons a Lourdres: l,e cl., 170 fr.;2e cl., 105 IV.; 3C cl.75 fr. Le comité orgnnisateur vient de recevoir de Mgr Descnmps, archevêqne de Malines, Tnpprobation suivdnte: J'ai fait Ie pélerinage de N. 1). de l'lm- maculée Conception a l.otirdres; j'ai étè lé- rnoin de Tabondance des graces (pie Marie obtienl a ceux ipti la visitont dans son sanc- luaire de predilection. Un trés grand nom bre denos oompatriotes s'y sont rendus de puis queh|ues années. mais c'est comme une deputation de la Belgique calholique qui part cette fois [tour Lourdes. Pélerins beiges, porlcz done a Marie nos veeux avec con fiance pour lc Saint-Père et pour TEglise universcllo, pour les peuples chrétiens et infidéles, el en particulier pour noire cliére palrie. b Mais n'oubliez pas la parole du divin Muitre: Cherchez premièrement le règne de Dieu pl sa justice, et tout le resle Virus sera donné par sat croit. On sail que le prochain tirage de TEm- prunt de 1874 tie la ville du Bruxelles aura lieu le 20 du ce mois. Nous croyons devoir faire remarquerque les obligations sur lesq oei les le versement exigible du 25 au 30 Juin n'aura pas été effectué avant le 20 Juillet, ne parlicipcront pas a cc tirage. FAITS DIVERS. suivant I hi.-toire, a l'aspect d'un cciireuil tombait en pamosion. Onésime n'avait point l'ame d'un Condé eapabje de surmonter sa faiblesse. Vaine- ment il deyinl Ie plastron de srs cainarades. dont plus dun ne Tahordait jamais saus lui dirc: Et voire santé, mademoiselle? vaiucment il sc vit miserable et ridicule, écrasé par le mépris de ses chefs, menace de la prison el du conseil de guère; après des mois entiers passés a la salie de police, rien n y (it, pas plus le clialiment que la raillerie. Si bien qiTatieint et eonvaineu de Tiufirmilé la plus faelu use pour un soldat, el parbonheur la plus rare, de pollronuerie rhronique et iucurable, il fut ignouiiuieusement eliassé de sou corps, ou, si Ton vent, après deux ou trois séjours a l'hópital, il obtiiil sou congé défiuilif de la pilié des supé rieurs. II quit la done Tinftrmcric sans rentrer a la ca serne, el rev int ïi la maison paternelle, Mais sa pla ce dans Irs bureaux depuis longtemps était prise et il ne ponvait soiilenir en face la vue d'un rasoir. Par bonheur sa plume lui restait, el sa helle main, toiijonrs aussi helle. Grace aux plumes de fer qui Ie dispensaient du cantif, il suivit Tcxemple a lui donné par Joseph Prndhomme. Eta l'heure qu'il est on le reumnme dans les pensions de demoisel les com ine professeur decrilure émérile. Si vous voulez son adresse.... ah! pardon, j'oubliais qu'il est dcinénagé d'hier et m'a recommandé la discré- tion sur son nouveau domicile, vu qu'on Tinquiète pour la garde nationale. Pauvre Onésime! .J'ai grand'peiir qu il ne rende plus d'une visite ii LHÓrEi. dYiluucots, eoiiiine dit moil concierge. (J !i r is i q si c lufiile, s b TllOP BI EN ÉTABI.IE PAR LA TRISTE EXPERIENCE b DES NATIONS DU CONTINENT. Excenh icilè Anylaise. Une jeune tille du non) de Richards, de Siugleton, piés de Bristol, voyant sun fièje embarrassé dans ses affaires, a irouvé un singulier moyon de vcnir a son secuurs: elle a parié tiO li vees stcc.l (1,230 Ir.) de parcourir mille milles cn mille heures consécutives, soit un mille toutes lus heures. Elle s'est mise en marche le 18 mai et vient de gagner heureusément son pari. La Reine Marguerite, i'augusie épousede don Carlos, s'est pour ainsi dire faite sceur de charité. Elle visite les blessés, s'installe au chevets de leurs lits, panse leurs blessures, et leur prodigue avec cette grace charmante qui est l'apanage. des Princes ses de la maison do Bourbon los soins ot les plus douces consolations. La filie de la ducbesso de Parme n'est pas moins empressée prés des blessés Tépublicains qne prés de ceux de Tarmée royale. Son affabililé lui gagne tous les coeuts, et la Reine Marguerite, depuis un mois a peine qu'elle a rejoint don Carlos, est déja popu laire en Espagne. On ne I'appeile que la Sainte. Chien de libre-penseurOn écrit de Glad- bacb au Courrier dc MaestrichlII vient de se pas ser ici un fait terrible el qui prodnit une émoiion que vous comprendrez. Un ricbe négociant N., libéral et rnembre de la loge, avail poussé si loin la Gaine re ligieuse qu'il avait tail fabriquer des vélements pon- lificaux pour son chien. Coniine il avait babillé Ta- nimal, celui-ci devint subitement enragé, sejeta sur son maitre ct lui fit plusieurs blessures. Le malheu- re.ux a été transportê a Bonn ou il est traité par des professeurs dc Tuniversilé. Les libres pensetirs ne verront Ié rien que de naturel; cependanl il y a des coincidences qui font réllicbir. Un bout de slalistique curieuse emprunté a I'Illustration Les économistes sont parvenus a se rendre comp te des variations du prix do la terre depuis la Invo lution jusqu'u nos jours. Tandis qu'en 1789 I'becta- re de terre valait en moyenne Ö00 francs, il montait, e.n'181», a 700 francs; en 1831a 1,200 francs. En d'autros tonnes, le prix de la terre en France a quadruplé depuis quatre-vingl-cinq ans, triplé de puis soixante, a doublé depuis quaranle. Ce cb iff re moyen donne plus de cent millards pour la valeur vénale du sol agricole de ce pays. - Voici une horrible chose distinée, a rendre complement enragés les gens qui ont un penchant a Tbydrophobie Savez-vous quand une vaclie peul entrer dans un jeu de cartes C'est quand ellc est lusse da tripe!!! Horreur! Un lord voyageait avec son do- mestique sur le chemin de fer de Londres a Dou- vres. Le train déraille; le maitre est jeté dans un fossé; le valet glisse sous le convoi. L'anglais: Conducteur, oü est Jonli? Hélas! milord, il vierit d'etre coupé en deux. bien, apportez le morceau oü se trouvent mes clefs.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2