les. Evidemment, ils servenl une manvaise
cause; el les infames moyens qu'ils em
ploient pour combnltre l'Eglise fournisscnt
une prenve de plus de la divinilé de ce
qu ils détesieni. Mais les lecleurs des niau-
vais jotiriiaux ue savenl plus discerner Ie
bien du mal. Lps docilities, les fails, les
évéoemenis, loui, dans leurs journaux,
esl .présenté sous mi faux jour. Tout ce
qm se dit, se fait uu s'éoril coulre le chris-
lianisme, ces journaux Pannoncenl et
l'exaltenl; l.ont ce qui se dit. se fait et
s'ècrjt clans le christionisme. ces journaux
le cacherii et le dénalurent. Comment s'é-
tonner, aprés cela, que personne ne résisle
.a la lecture habituelle d'un journal anti-
clirétien? Dis-mni qui tu hun les. eljele
dn ui qui lu es. Olie parole esl encore
plus vraie des journaiix que des amis.»
•{Mandement de Mgr Dechamps, nrcbevèqué
de Malines, au clergé de sou dioeèse. De
vitssiouibds in parochia inslUuendis, de
pereersis dirariis el scholia1 OSoptembre
18lil).)
Ce sont la des tableaux tracés d'après na
ture. des porlrails d'uue ressemblance par-
taile; il sera aisé de reoonnailre. dans ebaque
pays et dans eliaque vil Ié, a quel les publica
tions pénodiques ces pcinlures c.onvienneut.
(/I conlinucr.)
SCANOALE DE CHARLEROI.
Nous lisons dans 1 'Union de Charleroi de
Lundi:
Suivant les prescriptions de.Mgr l'Evê-
que de Tournai, bier aprés midi a en lieu
dans l'église de la Ville Haute, une cérémo
nie expialoire du scandille ré vol ta n t dont
notre villi a élé témoin jeudi dernier. Un
public noinbreux se pressail dansles nefs de
notre église, oil lont le clergé de Charleroi
s'étail réuni. Les families les plus honorables
de notre ville y avaienl envoyé leur repré
sentant. pour protestor haiitement, en leur
nom, pont re la Immense profanation qui,
paries nrdres de notre administration, a
af'lligó tons ceux qui gardent dans leur co ur
ramóuret le respect de leurs morts.
Dans une courle allocution, pleitte de feu,
de just esse el d'a propos, notre révérend
doyen a retrace les tendances onvertes des
ennemis de notre religion, rneharnement
inonï que la franc-maconnerie apporte dans
la guerre de vexation tpTelle a déclaréeanx
catholiques dans ee qu'ils ont de plus cher et
.de plus saeré. Le libéralisme, a l-il dit. di-
■gne rejeton de la loge dont il suil les ordres,
«'attaque uniquement aux catholiques; il
vent la promiscuilé. des sepultures; il vent
qn'a icölé du plus grand des criminels on
depose les restes de l'honnêle ouvrier;
qu'anx ceudres de ceux qui ont eonservé le
respect d'wi.x-mémes on njoute celles de gens
abjects, de prostiiués et de suicides. Les
vovez voos vos aïeiix. sortir de leur pous-
sière et bonder d'indignation a l'aspeet de
ces restes ludeux! vovez-vous vos femmes,
vos amis reenter d'épouvante a l'approcbe
du eadavre d'un liomme degrade! C'est ce
(pii s'est passé Jeudi a Charleroi. L'adniinis-
tralion communale, f'oulant aux pieds les
lois divines el bumaines, évoquant un regle
ment qui n'a pas élé a-pprouvé, a antorisé et
mème ordonué I'lnhumation, au milieu des
tombes des catholiques, d'un bommedonl je
craindrais de prononcer Ie noin dans ce saint
lieu. Celie conduite a sou levé une indigna
tion générale dans les caws honnêles; voire
presence, en si grand nombre, en ce moment,
est une protestation éclatante; vous Ie deviez
a ia eend re souillée de vos pères.
Ces paroles pleines de fermeté, tombêes,
des lèvres de notre venerable doyen, ont
trouvé écho dans tous les occurs.
Un grand nombre do personnes des famil
ies le plus respectables de notre ville, parini
lesquolles on reinaiquail des avqcals el des
avoués. out voulu prendre part a la proces
sion du Si Sacrement dans l'intêrieur de l'é
glise. 'I'lus de quarante personnes ont suivi
Ie cortege un Hani bean a la main, et sont al-
lées s'agenouiller sur les dalles du chceur
pendant que noire respectable doyen dounail
la benediction a la nombreuse assistance.
La fou'ie «'est écoulée Icntenient, vivement
inipressionnce par cette cérémonie louchan-
te.
LA BOUTIQUE A SCANDALES.
line feuille de trottoir, nommée la Chro-
nique, publie ee qui suit:
La Pair ie de Bruges reproduit eet article
et I accompngne des lignes suivanies, aux-
quelles applaudiront tous les cceurs honnè-
tes.
Clir»ii ine loca le,
CONSEIL PROVINCIAL.
M. Vereynde. MM., il y a trois ans, le Con-
scil provincial a émis un voed tendant a la
reprise des "chemins de fer et des canaux
concédés. Une commission fut nominee pour
Iran mellre le veen a M. le Minislre des tra-
vaux publics. Le résuitat dus démarches a
élé assez mitiime.
En 187*2 on est revenu a la charge et le
Conseil provincial a chargé la Députalion
permanente de faire au prés du Gouverne
ment, loules les démarches possibles a l'elfel
de hater la solution de cetle importante
question.
L'année dernière, la queslion a de nou
veau élé soulevee; la Deputation permanen
te a déposé un rapport éeril, sur les démar
ches qui avaienl élé faIles et sur le succés qui
avaiteté obtenu ou non oblenu.
Le Conseil a pris pour noiificalion ce rap
port de la Deputation permanente, et a insis-
té pour que ce collége ne laissal écbapper
auctine occasion pour haler la solution de
la question.
Je viens done prier la Députalion perma
nente de vpuloir faire, connaitre au Conseil
les démarches qu'elle a falies et Ie résulial
obtenu, et do fixer, si le Conseil Ie jugecon-
venable, tin jour pour entendre les explica
tions a cel égard.
M. Surmont de Gheus.- Jesuis lont, prèt a
donner dés mainlenanl les explications que
i honorable M. Verlynde pourrait désirer.
Vous avez pu voir, MM., par la discussion
qui a eu Imu a la Chambre des rcprésenlants
a propos de la discussion du budget des tra-
vanx publics que celie qtresiion n'éinii guére
avancée. La réponse do M. le Minislre des
Iravaux publics a élé assez claire et assez
précise pour que l'on put entrevoir qu'aucu-
ne solution n'est possible dans l'élat actuel
des choses.
Pour les personnes qui connaissent ce que
c'est que l'entrelien d'un chemin de fer, et
qui doivent se rendre comple des grandes
diflietillés que rencontre actuellement la
reorganisation du réseati repris, par l'Elat, il
est évident que celie question n'est pas en
core mure. II esl difficile pour le Gouverne
ment de l'entamer d une manière convena-
ble.
J'ai cependanl, en l'occasion de me rencon-
trer avec M. le Minislre des iravaux publics;
nous avons causé longtemps de la reprise des
chemins de fer el des voies navigables; je lui
ai encore soumis alors cette idéé de la repri
sedes voics navigables comnie compensation
donnée a la non reprise des chemins de fer;
mais bien que cela parut enlrer assez dans
ses idéés, il lui a éle impossible de se pro
noncer.
Je crois done que cette question ne peut
pas êlre résolue aciuellemcni: mais j'ai l'in-
limn conviction que M. le Minislre des ira
vaux publics, qui a.pparlienl du resleacelte
province par sa naiss'ance, ainsi qu'il me l'a
declare, est auitrié a son égard des meilleu-
res inteuliuus et tju'ii fera tout ce qui lui
sera possible et qui sera compatible avec les
inlérêls généraux de l'Elat. pour arriver a
une solution qui sauvegarde les intéréts de
la Province.
Si Ie Conseil désire que j'enlre dans de
plus longs détails, jeserai oblige de lui de-
mander de me pcnnellre de b-s lui fournir a
une prochaine séance, car il m'est impossible
de trailer celie question a fond sans avoir
jeté les yeux sur les documents que j ai pu
réunir el dont j'ai, du reste, fait une étude
assez longue.
Je crois d'ailleurs qu'urie plus longue dis
cussion serail assez oiseuse en ce moment.
La solution ne depend pas de nous.
Tout ce que nous pouvons faire, MM., e'est
d'insister a«ipres dn Gouvernement.
Eh bien, MM., voire commission ne né-
gligera aucunti occasion qui lui sc a offerte
pour faire trailer la Province sur un pied de
parfaile égalilé, comparaiivemenl aux auires
provinces quant a la reprise des chemins dé
fer. Vous pouvez en êlre eonvaineus.
M. Verlynde. Je remereje Llionorable M.
Surmont des explications qu'il a bien voulu
donner au Conseil; je remercierai également
la Députalion permanenle des démarches
qu'elle a fanes, dans le bul d'ahoutir a une
soluliori; je doisavouer lonlefois, ipie, tpmnt
au fond, ces explications ne me salisfonl en
aucutie manièrg.
J'apprends, par ce que vienl de nous dire
l'honqrable M. Surmont, que nous en som
mes aiijonrd'hiii a pen prés au mème point
qu'il y a trois an!s. Tonjours, on nous fait des
promesses qui ne se traduiseui par aucun
résuitat praliqoe, el dont probablemerH nous
attendrons encore longtemps la realisation,
si, d'une facon queleonque, nous ne trou-
vons pas le moyen de metlrc le Gouverne
ment moralement eri demenre de reprendre
les chemins de fer et les canaux concédés.
En presence des explications qui nous ont
été fournies, je nte réserve de soumetlre au
Conseil une proposition ayant pour but de
renouveler le veen qu'il a émis prècédem-
ment en faveur de la reprise par l'Elat des
chemins de fer et des canaux concédés, et de
charger la Députalion de faire toutes les dé
marches nécessaires pour arriver a un résui
tat sérieux.
Voici, au surplus, la proposition que je
crois pouvoir formeler immédiaternent, el
qui esl. congne, a peu prés. dam les meines
termes que celles qui out été soumisesau
Conseil les années précédentes.
Cetle proposition est appuyée'.
M. St.RMQNT de Giieus. Je crois inlilede
vous dire qu'au. nom de la Députalion per
manente, j'appuie de toutes mes forces la
proposition qui vienl d'etre déposée.
Cüiiime je le disais ton le a i'lieure, nous
ne pouvons qu'insisler puur urrrVer a une
soluliori, mais celie ei ne depend pas de
nous; elle depend des intéréts généraux de
LEiat.
Je le répète: la Députalion permanente fe
ra tout ce (ju'elle pourra pour arriver a une
solution.
M. le Président. Celte proposition est déja
revêtue des signatures voulues. Le Conseil
désire t-il entendre dc nouvefles explica
tions, avant de decider l'examen de cette
question par une commission; on bien est-il
d avis de contineer iminédiatement la dis
cussion?
M. Van Dale-Crombet. MM., je prends la
parole pour engager la Deputation a faire
des démarches, non pas pour la reprise des
canaux, mais pour la reprise sinniltunée des
canaux et des chemins de fer.
D'après ce qui vjenl de dire M. Verlynde,
c'est la une chose trés utile; mais selon M.
Surmonl-de Gheus, la reprise des canaux
pourrait, a elle sen le, servir de compensation
a la non reprise des chemins de fer.
Une voix. Non! non!
M. Van Dale Croxibet. C'est dans ce sens
je crois. qu'il faut interprèter ce qui vient
d'êlre dit.
J'engage done vivemenl la Députalion
pGniirf ncn lo in si.ster uuprès du Ciouverne-
ment pour que la reprise des chemins de
fer préeéde plutöl celie des canaux, et a de-
mander. Ie cas échéant. que la reprise des
canaux el des chemins de forse fasse simul-
tanément.
M. Verlynde. Nonobslanl toutce qui a élé
dit les années précédentes, il me semble uti
le néanmoins d enlrer dans quelques consi
derations.
Personne n'igtiore que la Compagnie des
Bassins-Houillers exerce un monopole ly-
rannique et absolu, en matiére de transport;
que par ses larifs élevès, elle rancotine lè
commerce et l'indnstrie d'une maniére into
lerable, et qöe, par suite, une grande partie
de notre Flaudre, notamment les arrondisse-
ments d'Ypres, de Furnes et deDixmude se
trouvent dans des conditions d'infériorilé
que l'on a signalées cent fois.
C'est la une de ces situations dont il faut
absolument sortir; c'est la une de ces ques
tions qui s'imposenl, qu'on ne saurail éviter,
et qu'unjour ou l'autre il faudra bien finir
pa r résqndre.
Ce que demandenl nos populations, ce
n'est pas une faveur, mais de la justice distri
butive: car noire l'laudre a eonlrihué pour
une large pari dans Ie paiemeni de tous les
travaux qui out été exéeolés dans d'autres
provinces el dont celles-ci reiirent aujonr-
d'hui tous les profits. Nos populations ont le
droit d'etre d'antant plus exigeantesque pen
dant de longues années, elles out été surta-
xées en matiere de contributions fonciéres,
ct qu'elles ont ainsi payé a l'État des sommes
considerables qu'elles n'anraienl jamais dii
payer et qui, dil-on, s'élèvent a plus de Iren-
te millions. De telle sorte que l'Elat en
ropreriant les chemins de fer et les canaux
concédés, nelerail que rest ituer en partie ce
que nous lui avons payé en trop.
C'est la un motif de plus pour que l'Elat
nous frisse enfin justice el nous melle sur un
pied de parfaite égalilé avec les autres pro
vinces du pays.
Aussi longtemps que nous nous trouverons
sous le regime des concessions et des larifs
exorbitants des sociétés, il esl évident que le
commerce et I'industrie s'oxerceront diffici-
lemenl dans les arrondissemenls d'Vpres,
Furnes, Dixmude et attires loealilés, qui
soul dcsservies par les lignes de chemin de
fer concédóes.
lout a I hen re, l'honorable M. Surmont a
fail allusion aux difGcnllés que sernblc ren-
contrer la reprise des chemins de f'er concé
dés. II paraitrait que la société des Bassins-
Houillers formule des exigences telles qu'il
devient, pour le moment, impossible de
trailer avec elle. Mais s'il est vrai qu'ac-
tuellement I'Etat ne pent trailer pour la re
prise des lignes corieédées, du moins rien
n'empèebe ni ne doit Pempecher de trailer
pour la reprise des canaux concédés. Si
ion ne petit faire tout a la fois, que cepen
danl l'on commence par faire quelque chose.
Les canaux étant repris, les transports des
Miairéres pondéreuses pourront s'efféeiuer
an taux des tarifs de l'Elat. la navigation in-
térieure, sera afïranchie des péages considé-
raDies que l'on percoit aujourd'hui, et le
commerce et I'industrie échapperont en
grande partie au monopole rmneux exercé
par les sociétés concession na ires de nos che
mins de fer: de celie maniére on aura rendu
a noire Flandre un service considerable.
Pour ne citer qu'un exemple, aujourd'hui le
iransport de IÜ.0UÜ kos de charbons de
Alotis a Ypres coüte en moyenne 08 l'ranes,
tandis que par voie d'eau, au laux dn tarif
de l'Elat, les frais de transport ne seraient
que de 33 a 34 francs.
On pourrait objecter qn'une fois les ca
naux étant repris Ie Gouvernement ne
songera plus a reprendre les chemins de fer.
Cette crainte nous parait chimérique;
car, il doit êlre enlendu que dans le voeu
que uous exprimerons, nous neséparons pas
la reprise des chemins de fer de celie des
canaux. Settlement uous demandons a l'Elat
qu'il commence par faire quelque chose, s'il
ne peut faire tout a la fois. Une autre ob
jection qui pourra se produire, c'est que l'un
des canaux concédés, celui d'Ypres a Comi-
nes, n'est actuellement pas achevé. Cela est
vrai.
Mais que le Gouvernement examine la si
tuation; qu il examine les causes qui pour le
moment peuvent empécher l'achévement de
ce canal; et s'il juge que les concessionnaires
se som trouvés devant des obstacles conside
rables que personne n'a pu prévoir, qu'il
fasse alors estimer les travaux et qu'il re-
prenne pour son compte l'achévement du
canal, dont déja il est propriélaire a concur
rence de parts.
Si, au contraire, il constate que les con
cessionnaires sont. en fame el que les obsta
cles ai légués n'existent pas, dans ce cas qu'il
les force d'achever le canal, ou prenne d au
tres arrangements. Mais en tout état de cho
ses, une solution est impérieusement requise
et l'ou ne peut resler indéfinirnent dans la
situation oü nous nous trouvons aujourd'hui.
Nous devons travailler et insister avec opi-
niaireté: sinon dans dix ans nous en serous
encore oil nous sommes aujourd'hui, avec
des chemins de fer concédés et des canaux
inachevés.
Je le répète done: rien n'empêclie que
l'Elat fasse quelque chose.
Voila les quelques mots que j'avais a dire
a l'appui de la proposition.
M. Van Dale-Crombet. MM., l'honorable
M. Verlynde a parlé des difficultés a pen prés
instirmonlables, qui s'opposent, d'après lui,
a la reprise par l'Elat des chemins de fer
concédés; mais il me semble que les mêmes
difficultés existent quant a la reprise des ca
naux dont l'un n'est mème pas achevé.
Admettons pour un instant, que l'Elat ne
reprenne que les canaux, il devra s'-imposer
de ce chef, de grands sacrifices.
Ne craignë'z-vons pas, MM., qu'il ne vien-
ne ensuite nous opposer constamment ces
sacrifices el qu'il ne renonce, a la reprise des
chemins de fer
C'est afin d'obvief a eet inconvenient pro
bable que j'ai insisté pour la reprise simulta-
uee des chemins de fer et des canaux, et
dans tous les cas, pour que l'on donnat la
préférencea la reprise d.es chemins de fer,
qui me semble d'ailleurs beaucoup plus utile
a la Province.
M. Van Hee. MM., je demande la parole
pour une simple motion d'ordre. Tout a
i'heure, M. Surmont nous a annoncé qu'il
était peu préparé a la discussion actuelle et
qu£ s'il avail éléprévenu, il aurait pu four
nir des explications plus élendues sur les dé
marches laites et sur les résultals obtenus
II me semble que nous nous lancons un
peu u Limproviste, dans la discussion d'une
question, qui, de l'a ven de tons; est cerlai-
nemeiit vilale pour la province.
D'acco.rd avec M. Surmont el. l'honorable
auteur de la proposition, M. Verlynde, je
propöserai au Conseil de fixer la discussion
de eet objet important, a une autre séan
ce li fixer par le Conseil.
M. De Mulie-De Bien. Puisqu'nne proposi
tion a" été déposée, elle sera probablement
renvoyée li la commission qu'elle concerne.
La discussion se présentera done lont nalu-
rellement aprés la presentation du rapport.
M. le Président. MM., vous vonez d'en-
tendre deux membres, appuyés par plusieurs
autres, qui vous proposenl de renvoyer
l'examen de cetle proposition a la com
mission au.x fins de rapport.
II y aura lieu, en mème temps, d'entendre
l'analyse des pieces que la Deputation peut
mettre a la disposition des commissions.
-Le Conseil consullé, decide que la pro
position de M. Verlynde, sera renvoyée a
l'examen de la 4e coinmission.
A PUniversité de Louvain,M. Pabbé Arthur
DeSchrevel, ancien éléve du collége episco
pal d'Ypres, a brillammenl défendu ses the
ses pour l'obtention du grade de bachelier en
théologie. (Paine.)
t M. Julien Legrand, de Vlamerlinghe, an
cien éléve du collége Sl-Louis, étudiant a
rUniversité catholique, vient de passer avec
distinction, devant le jury de Gand-Louvain,
son examen de candidal en médecine.
VILLE D'YPRES.
Programme des réjouissances publiques
qui auront lieu a l'occasion de la Fete
communale, dite Tuyndatj, le 2 Aoüt
1874 et jours suivanls.
Concours de chant pour les pinsons.
Grand Tir a Pare (a la perche) offert avec
Ie concours de la ville, par la Société d'ar-
chers, Ypres-IIoekjeaux amateurs du pays
et de l'étranger.
Grand Tir a la Cible chinoise offert, par
la ville, aux corps armés du pays el de l'é
tranger.
Concours de jcux de boule.
Grand Concours de pigeons voyageurs.
Ce concours est ouven a toutes les sociétés co-
lombipliiles du pays et de l'étranger, par la Société
les Amis ne Noé, élablie ii l'aubêrae le Sud, rue de
l-il lea Ypres. Dés programmes spéciaux feront
connaitre les conditions de ce concours.
Concert.
Brillant Concert suivi d'un Bal donné par
la Société royale de St-Sébastien.
Jcux populaires.
Grand Concours de Pêche a la ligne
Grand Concert donné par les musiques du
l1' de ligne et des Sapeurs-Pompiers réunis,
sous la direction de MM. Cu. Simar et Cu.
Otto.
CÉRÉMONIE EXPIATOIRE.
n Monsieur,
Je suis fiére ile In fiiwille, el j'avais mon en
fant dans u in - maisnn d education dirigée par les frê
lesC-s niiinslrcs so soul livrés sur mon fils aux
plus Hijames aiteutats. A qui faul-il queje m'adres-
se puur la lépression de pareilles infamies?
Un Pure désolé.
H. Au procureur du Roi, monsieur. II fera
ju ul-cUre réprimer; mais il ne reudra pas a 'voire
enfant son uaioiiceiiee flótrie pai la lubrieité de ces
bons pères. C'est vous-mème qui, en le conflant a
lours pa uses mains, l'avez exposé a leur immondes
eiilreprisos. Que voire exemple serve de legon a
d'.nilres!
ii Remarquuns que la Chromque ne désigne ui
l'adresse de son correspundunl, ni la maison dedu
cation oü le tail revoltant se serail passé. Nous
pourrions conclure de lit que nous avons devant
nous une. nouvelle inlaniie invenlée par nette presse
immonde qui ne recuie devant auiuu exces. Mais
quoi qu il en soit, ti laut que la luniièje se fasse.
Ou il y a un coupable, et il doit être puni;
Ou il y un ddlamaleur, et il doit I etre égale-
ment.
Nous nous adressons done, en leur envoy am ces
lignos:
1° A M. le procureur du Hoi prés le tribunal de
JJruxelleS;
"2° A M. le procureur general piés la cour <1'appel
de la mème ville;
3" A M. le minislre de la justice,
lil nous leur disons;
Ua journal publie les lignes que l'ont vienl de
lire. S il du vrai, un crime a élé commis, et vo-
tie devoir est de sévir. S'il en a impose, il impor-
i> le qu on le saclie, et que le diffamaieur boive la
a coupe de la bonte jusqu'a la lie. Nous n'en dou-
>i tons pas, Messieurs, vous l'erez voire devoir jus-'
qu au bout. ous ouvrirez, vous ferez ouvrir
une enquête riuuuiieuse, et, quel que soit son
tésullat, vous ,1e rendroz public, afin que tous
sachent la vérité.
Nous catholiques, nous avons la plus grand in-
lérét a ce que la lOmière se fasse. Si une brebis
galeuse s'est glissée parmt les frères qui se dé-
vouent a renseigncmeni.de la jeunesse, elle doit
en êlre éloignée, el la Ciiro'.niqüe' est tenue de la
designer.Elle-inênte renvuie son correspordanlau
procureur du Roi, el nous insisions dans Ie mème
i' sens. Nous deniiuidoits la punitiori du coupable,
eai il y en a un; a vous, Messieurs, de le décou-
vir, et pour que cette lelt re ouverte soit revêtua
de toutes les iormalités nécessaires,nous lasignons.
Am and NEUT
Maintenant a la justice l'accóinpliss'efiient de son
devoir; le nótre est fait, et nous attendons.
QUESTION T>£ LA REl'UISE DE NOS CHEMINS DE EER
ET CANAUX.
ii Les soussignés ont l'h'onncur tie proposer de
i) renouveler aupiès du Gouvernement le vceu pour
que l'Elat reprerme les cfie.mins de let et les
i canaux concédés, et de charger la Députalion
«..permanenle de transmellie ce voeu a M le Mints-
tre des Travaux publics, en mème temps qne de
faire toutes les démarches possibles en vue d'a-
boutir enfin a un résuitat sérieux.
Signé; S. Verlynde, E Van Hee, Bieswal-
Hril, De Vos, De Meester; A. Van
Eislapde, Horrie, Breyne De Vos,
Tlierry. Malou, Iweiris-Slorm et De
Mulie-De Bien.
s 11
SAMEDI, 1' A OUT.
A C lioures du soir. le carillon nnnoncera la fèle.
A 7 heitres, la Musique du corps des Sapeurs-
Pompiers se fera entendre sur la Grand' Place.
D1MANCHE 2 AOÜT.
Des prix en argent el des médailles seront donnés
par la ville. L'inscription se fera a l'aubefge le
Tigre.
Des primes seront décernées, par la voie du sort,
aux corps qui auront pris part a la féte. Eri outre
des médailles de grand module seront offertes au
corps venant du point le plus éloigné d'Ypres ainsi
qu'ii celui qui réunira le plus grand nombre de
tireurs.
Ce concours est organise par la Société des vrais
amis, ayant son siëge a l'auberge la Station. Des
prix en argent et des médailles seront donnés par
la ville.
De midi a une heure, la musique du 1' régiment
dc ligno exécutera, au Bare, plusieurs morceaux de
son riclie répertoire.
Les fètes de ce jour se termineront par un
Les éirangers y seront admis sur la présentatioa
d'un tnembre du la dite société.
LUNDI 3 AOUT.
Ces jeux auront lieu nu Znalhof, a 3 heures do
l'après midi. Des prix seront décernés aux vain-
queurs.
organise par Ia Société élablie a l'auberge la
Fontaine, au Bassin de Commerce.
1' PARTIE D1R1GÉE PAR M. Ch. SlMAR.
1° Festival, ouveilure par Leuiner.
2° Conjuration et Bénédtction des pnignards.
(Meyerbeer.)
3° La Magicien-ne, valse. (1-abitsky
2' PARTIE DIIUGÉE PAR M. Ca. OtTO.
4° introduction et Cheeur de l'opéra Hamlet.
(Ambroise Thomas.)
Pot-pourri sur Guillaume-Tell, arrange par
D. Goffin.
6° Pot-pourri national. (Van Calck.)
Ce Concert commencera a six heures ct demie du
soir; il aura lieu sur l'estrade dreusée, a cette fin,
sur la Grand'Plaee.