les. Evidemment, ils servenl une manvaise cause; el les infames moyens qu'ils em ploient pour combnltre l'Eglise fournisscnt une prenve de plus de la divinilé de ce qu ils détesieni. Mais les lecleurs des niau- vais jotiriiaux ue savenl plus discerner Ie bien du mal. Lps docilities, les fails, les évéoemenis, loui, dans leurs journaux, esl .présenté sous mi faux jour. Tout ce qm se dit, se fait uu s'éoril coulre le chris- lianisme, ces journaux Pannoncenl et l'exaltenl; l.ont ce qui se dit. se fait et s'ècrjt clans le christionisme. ces journaux le cacherii et le dénalurent. Comment s'é- tonner, aprés cela, que personne ne résisle .a la lecture habituelle d'un journal anti- clirétien? Dis-mni qui tu hun les. eljele dn ui qui lu es. Olie parole esl encore plus vraie des journaiix que des amis.» •{Mandement de Mgr Dechamps, nrcbevèqué de Malines, au clergé de sou dioeèse. De vitssiouibds in parochia inslUuendis, de pereersis dirariis el scholia1 OSoptembre 18lil).) Ce sont la des tableaux tracés d'après na ture. des porlrails d'uue ressemblance par- taile; il sera aisé de reoonnailre. dans ebaque pays et dans eliaque vil Ié, a quel les publica tions pénodiques ces pcinlures c.onvienneut. (/I conlinucr.) SCANOALE DE CHARLEROI. Nous lisons dans 1 'Union de Charleroi de Lundi: Suivant les prescriptions de.Mgr l'Evê- que de Tournai, bier aprés midi a en lieu dans l'église de la Ville Haute, une cérémo nie expialoire du scandille ré vol ta n t dont notre villi a élé témoin jeudi dernier. Un public noinbreux se pressail dansles nefs de notre église, oil lont le clergé de Charleroi s'étail réuni. Les families les plus honorables de notre ville y avaienl envoyé leur repré sentant. pour protestor haiitement, en leur nom, pont re la Immense profanation qui, paries nrdres de notre administration, a af'lligó tons ceux qui gardent dans leur co ur ramóuret le respect de leurs morts. Dans une courle allocution, pleitte de feu, de just esse el d'a propos, notre révérend doyen a retrace les tendances onvertes des ennemis de notre religion, rneharnement inonï que la franc-maconnerie apporte dans la guerre de vexation tpTelle a déclaréeanx catholiques dans ee qu'ils ont de plus cher et .de plus saeré. Le libéralisme, a l-il dit. di- ■gne rejeton de la loge dont il suil les ordres, «'attaque uniquement aux catholiques; il vent la promiscuilé. des sepultures; il vent qn'a icölé du plus grand des criminels on depose les restes de l'honnêle ouvrier; qu'anx ceudres de ceux qui ont eonservé le respect d'wi.x-mémes on njoute celles de gens abjects, de prostiiués et de suicides. Les vovez voos vos aïeiix. sortir de leur pous- sière et bonder d'indignation a l'aspeet de ces restes ludeux! vovez-vous vos femmes, vos amis reenter d'épouvante a l'approcbe du eadavre d'un liomme degrade! C'est ce (pii s'est passé Jeudi a Charleroi. L'adniinis- tralion communale, f'oulant aux pieds les lois divines el bumaines, évoquant un regle ment qui n'a pas élé a-pprouvé, a antorisé et mème ordonué I'lnhumation, au milieu des tombes des catholiques, d'un bommedonl je craindrais de prononcer Ie noin dans ce saint lieu. Celie conduite a sou levé une indigna tion générale dans les caws honnêles; voire presence, en si grand nombre, en ce moment, est une protestation éclatante; vous Ie deviez a ia eend re souillée de vos pères. Ces paroles pleines de fermeté, tombêes, des lèvres de notre venerable doyen, ont trouvé écho dans tous les occurs. Un grand nombre do personnes des famil ies le plus respectables de notre ville, parini lesquolles on reinaiquail des avqcals el des avoués. out voulu prendre part a la proces sion du Si Sacrement dans l'intêrieur de l'é glise. 'I'lus de quarante personnes ont suivi Ie cortege un Hani bean a la main, et sont al- lées s'agenouiller sur les dalles du chceur pendant que noire respectable doyen dounail la benediction a la nombreuse assistance. La fou'ie «'est écoulée Icntenient, vivement inipressionnce par cette cérémonie louchan- te. LA BOUTIQUE A SCANDALES. line feuille de trottoir, nommée la Chro- nique, publie ee qui suit: La Pair ie de Bruges reproduit eet article et I accompngne des lignes suivanies, aux- quelles applaudiront tous les cceurs honnè- tes. Clir»ii ine loca le, CONSEIL PROVINCIAL. M. Vereynde. MM., il y a trois ans, le Con- scil provincial a émis un voed tendant a la reprise des "chemins de fer et des canaux concédés. Une commission fut nominee pour Iran mellre le veen a M. le Minislre des tra- vaux publics. Le résuitat dus démarches a élé assez mitiime. En 187*2 on est revenu a la charge et le Conseil provincial a chargé la Députalion permanente de faire au prés du Gouverne ment, loules les démarches possibles a l'elfel de hater la solution de cetle importante question. L'année dernière, la queslion a de nou veau élé soulevee; la Deputation permanen te a déposé un rapport éeril, sur les démar ches qui avaienl élé faIles et sur le succés qui avaiteté obtenu ou non oblenu. Le Conseil a pris pour noiificalion ce rap port de la Deputation permanente, et a insis- té pour que ce collége ne laissal écbapper auctine occasion pour haler la solution de la question. Je viens done prier la Députalion perma nente de vpuloir faire, connaitre au Conseil les démarches qu'elle a falies et Ie résulial obtenu, et do fixer, si le Conseil Ie jugecon- venable, tin jour pour entendre les explica tions a cel égard. M. Surmont de Gheus.- Jesuis lont, prèt a donner dés mainlenanl les explications que i honorable M. Verlynde pourrait désirer. Vous avez pu voir, MM., par la discussion qui a eu Imu a la Chambre des rcprésenlants a propos de la discussion du budget des tra- vanx publics que celie qtresiion n'éinii guére avancée. La réponse do M. le Minislre des Iravaux publics a élé assez claire et assez précise pour que l'on put entrevoir qu'aucu- ne solution n'est possible dans l'élat actuel des choses. Pour les personnes qui connaissent ce que c'est que l'entrelien d'un chemin de fer, et qui doivent se rendre comple des grandes diflietillés que rencontre actuellement la reorganisation du réseati repris, par l'Elat, il est évident que celie question n'est pas en core mure. II esl difficile pour le Gouverne ment de l'entamer d une manière convena- ble. J'ai cependanl, en l'occasion de me rencon- trer avec M. le Minislre des iravaux publics; nous avons causé longtemps de la reprise des chemins de fer el des voies navigables; je lui ai encore soumis alors cette idéé de la repri sedes voics navigables comnie compensation donnée a la non reprise des chemins de fer; mais bien que cela parut enlrer assez dans ses idéés, il lui a éle impossible de se pro noncer. Je crois done que cette question ne peut pas êlre résolue aciuellemcni: mais j'ai l'in- limn conviction que M. le Minislre des ira vaux publics, qui a.pparlienl du resleacelte province par sa naiss'ance, ainsi qu'il me l'a declare, est auitrié a son égard des meilleu- res inteuliuus et tju'ii fera tout ce qui lui sera possible et qui sera compatible avec les inlérêls généraux de l'Elat. pour arriver a une solution qui sauvegarde les intéréts de la Province. Si Ie Conseil désire que j'enlre dans de plus longs détails, jeserai oblige de lui de- mander de me pcnnellre de b-s lui fournir a une prochaine séance, car il m'est impossible de trailer celie question a fond sans avoir jeté les yeux sur les documents que j ai pu réunir el dont j'ai, du reste, fait une étude assez longue. Je crois d'ailleurs qu'urie plus longue dis cussion serail assez oiseuse en ce moment. La solution ne depend pas de nous. Tout ce que nous pouvons faire, MM., e'est d'insister a«ipres dn Gouvernement. Eh bien, MM., voire commission ne né- gligera aucunti occasion qui lui sc a offerte pour faire trailer la Province sur un pied de parfaile égalilé, comparaiivemenl aux auires provinces quant a la reprise des chemins dé fer. Vous pouvez en êlre eonvaineus. M. Verlynde. Je remereje Llionorable M. Surmont des explications qu'il a bien voulu donner au Conseil; je remercierai également la Députalion permanenle des démarches qu'elle a fanes, dans le bul d'ahoutir a une soluliori; je doisavouer lonlefois, ipie, tpmnt au fond, ces explications ne me salisfonl en aucutie manièrg. J'apprends, par ce que vienl de nous dire l'honqrable M. Surmont, que nous en som mes aiijonrd'hiii a pen prés au mème point qu'il y a trois an!s. Tonjours, on nous fait des promesses qui ne se traduiseui par aucun résuitat praliqoe, el dont probablemerH nous attendrons encore longtemps la realisation, si, d'une facon queleonque, nous ne trou- vons pas le moyen de metlrc le Gouverne ment moralement eri demenre de reprendre les chemins de fer et les canaux concédés. En presence des explications qui nous ont été fournies, je nte réserve de soumetlre au Conseil une proposition ayant pour but de renouveler le veen qu'il a émis prècédem- ment en faveur de la reprise par l'Elat des chemins de fer et des canaux concédés, et de charger la Députalion de faire toutes les dé marches nécessaires pour arriver a un résui tat sérieux. Voici, au surplus, la proposition que je crois pouvoir formeler immédiaternent, el qui esl. congne, a peu prés. dam les meines termes que celles qui out été soumisesau Conseil les années précédentes. Cetle proposition est appuyée'. M. St.RMQNT de Giieus. Je crois inlilede vous dire qu'au. nom de la Députalion per manente, j'appuie de toutes mes forces la proposition qui vienl d'etre déposée. Cüiiime je le disais ton le a i'lieure, nous ne pouvons qu'insisler puur urrrVer a une soluliori, mais celie ei ne depend pas de nous; elle depend des intéréts généraux de LEiat. Je le répète: la Députalion permanente fe ra tout ce (ju'elle pourra pour arriver a une solution. M. le Président. Celte proposition est déja revêtue des signatures voulues. Le Conseil désire t-il entendre dc nouvefles explica tions, avant de decider l'examen de cette question par une commission; on bien est-il d avis de contineer iminédiatement la dis cussion? M. Van Dale-Crombet. MM., je prends la parole pour engager la Deputation a faire des démarches, non pas pour la reprise des canaux, mais pour la reprise sinniltunée des canaux et des chemins de fer. D'après ce qui vjenl de dire M. Verlynde, c'est la une chose trés utile; mais selon M. Surmonl-de Gheus, la reprise des canaux pourrait, a elle sen le, servir de compensation a la non reprise des chemins de fer. Une voix. Non! non! M. Van Dale Croxibet. C'est dans ce sens je crois. qu'il faut interprèter ce qui vient d'êlre dit. J'engage done vivemenl la Députalion pGniirf ncn lo in si.ster uuprès du Ciouverne- ment pour que la reprise des chemins de fer préeéde plutöl celie des canaux, et a de- mander. Ie cas échéant. que la reprise des canaux el des chemins de forse fasse simul- tanément. M. Verlynde. Nonobslanl toutce qui a élé dit les années précédentes, il me semble uti le néanmoins d enlrer dans quelques consi derations. Personne n'igtiore que la Compagnie des Bassins-Houillers exerce un monopole ly- rannique et absolu, en matiére de transport; que par ses larifs élevès, elle rancotine lè commerce et l'indnstrie d'une maniére into lerable, et qöe, par suite, une grande partie de notre Flaudre, notamment les arrondisse- ments d'Ypres, de Furnes et deDixmude se trouvent dans des conditions d'infériorilé que l'on a signalées cent fois. C'est la une de ces situations dont il faut absolument sortir; c'est la une de ces ques tions qui s'imposenl, qu'on ne saurail éviter, et qu'unjour ou l'autre il faudra bien finir pa r résqndre. Ce que demandenl nos populations, ce n'est pas une faveur, mais de la justice distri butive: car noire l'laudre a eonlrihué pour une large pari dans Ie paiemeni de tous les travaux qui out été exéeolés dans d'autres provinces el dont celles-ci reiirent aujonr- d'hui tous les profits. Nos populations ont le droit d'etre d'antant plus exigeantesque pen dant de longues années, elles out été surta- xées en matiere de contributions fonciéres, ct qu'elles ont ainsi payé a l'État des sommes considerables qu'elles n'anraienl jamais dii payer et qui, dil-on, s'élèvent a plus de Iren- te millions. De telle sorte que l'Elat en ropreriant les chemins de fer et les canaux concédés, nelerail que rest ituer en partie ce que nous lui avons payé en trop. C'est la un motif de plus pour que l'Elat nous frisse enfin justice el nous melle sur un pied de parfaite égalilé avec les autres pro vinces du pays. Aussi longtemps que nous nous trouverons sous le regime des concessions et des larifs exorbitants des sociétés, il esl évident que le commerce et I'industrie s'oxerceront diffici- lemenl dans les arrondissemenls d'Vpres, Furnes, Dixmude et attires loealilés, qui soul dcsservies par les lignes de chemin de fer concédóes. lout a I hen re, l'honorable M. Surmont a fail allusion aux difGcnllés que sernblc ren- contrer la reprise des chemins de f'er concé dés. II paraitrait que la société des Bassins- Houillers formule des exigences telles qu'il devient, pour le moment, impossible de trailer avec elle. Mais s'il est vrai qu'ac- tuellement I'Etat ne pent trailer pour la re prise des lignes corieédées, du moins rien n'empèebe ni ne doit Pempecher de trailer pour la reprise des canaux concédés. Si ion ne petit faire tout a la fois, que cepen danl l'on commence par faire quelque chose. Les canaux étant repris, les transports des Miairéres pondéreuses pourront s'efféeiuer an taux des tarifs de l'Elat. la navigation in- térieure, sera afïranchie des péages considé- raDies que l'on percoit aujourd'hui, et le commerce et I'industrie échapperont en grande partie au monopole rmneux exercé par les sociétés concession na ires de nos che mins de fer: de celie maniére on aura rendu a noire Flandre un service considerable. Pour ne citer qu'un exemple, aujourd'hui le iransport de IÜ.0UÜ kos de charbons de Alotis a Ypres coüte en moyenne 08 l'ranes, tandis que par voie d'eau, au laux dn tarif de l'Elat, les frais de transport ne seraient que de 33 a 34 francs. On pourrait objecter qn'une fois les ca naux étant repris Ie Gouvernement ne songera plus a reprendre les chemins de fer. Cette crainte nous parait chimérique; car, il doit êlre enlendu que dans le voeu que uous exprimerons, nous neséparons pas la reprise des chemins de fer de celie des canaux. Settlement uous demandons a l'Elat qu'il commence par faire quelque chose, s'il ne peut faire tout a la fois. Une autre ob jection qui pourra se produire, c'est que l'un des canaux concédés, celui d'Ypres a Comi- nes, n'est actuellement pas achevé. Cela est vrai. Mais que le Gouvernement examine la si tuation; qu il examine les causes qui pour le moment peuvent empécher l'achévement de ce canal; et s'il juge que les concessionnaires se som trouvés devant des obstacles conside rables que personne n'a pu prévoir, qu'il fasse alors estimer les travaux et qu'il re- prenne pour son compte l'achévement du canal, dont déja il est propriélaire a concur rence de parts. Si, au contraire, il constate que les con cessionnaires sont. en fame el que les obsta cles ai légués n'existent pas, dans ce cas qu'il les force d'achever le canal, ou prenne d au tres arrangements. Mais en tout état de cho ses, une solution est impérieusement requise et l'ou ne peut resler indéfinirnent dans la situation oü nous nous trouvons aujourd'hui. Nous devons travailler et insister avec opi- niaireté: sinon dans dix ans nous en serous encore oil nous sommes aujourd'hui, avec des chemins de fer concédés et des canaux inachevés. Je le répète done: rien n'empêclie que l'Elat fasse quelque chose. Voila les quelques mots que j'avais a dire a l'appui de la proposition. M. Van Dale-Crombet. MM., l'honorable M. Verlynde a parlé des difficultés a pen prés instirmonlables, qui s'opposent, d'après lui, a la reprise par l'Elat des chemins de fer concédés; mais il me semble que les mêmes difficultés existent quant a la reprise des ca naux dont l'un n'est mème pas achevé. Admettons pour un instant, que l'Elat ne reprenne que les canaux, il devra s'-imposer de ce chef, de grands sacrifices. Ne craignë'z-vons pas, MM., qu'il ne vien- ne ensuite nous opposer constamment ces sacrifices el qu'il ne renonce, a la reprise des chemins de fer C'est afin d'obvief a eet inconvenient pro bable que j'ai insisté pour la reprise simulta- uee des chemins de fer et des canaux, et dans tous les cas, pour que l'on donnat la préférencea la reprise d.es chemins de fer, qui me semble d'ailleurs beaucoup plus utile a la Province. M. Van Hee. MM., je demande la parole pour une simple motion d'ordre. Tout a i'heure, M. Surmont nous a annoncé qu'il était peu préparé a la discussion actuelle et qu£ s'il avail éléprévenu, il aurait pu four nir des explications plus élendues sur les dé marches laites et sur les résultals obtenus II me semble que nous nous lancons un peu u Limproviste, dans la discussion d'une question, qui, de l'a ven de tons; est cerlai- nemeiit vilale pour la province. D'acco.rd avec M. Surmont el. l'honorable auteur de la proposition, M. Verlynde, je propöserai au Conseil de fixer la discussion de eet objet important, a une autre séan ce li fixer par le Conseil. M. De Mulie-De Bien. Puisqu'nne proposi tion a" été déposée, elle sera probablement renvoyée li la commission qu'elle concerne. La discussion se présentera done lont nalu- rellement aprés la presentation du rapport. M. le Président. MM., vous vonez d'en- tendre deux membres, appuyés par plusieurs autres, qui vous proposenl de renvoyer l'examen de cetle proposition a la com mission au.x fins de rapport. II y aura lieu, en mème temps, d'entendre l'analyse des pieces que la Deputation peut mettre a la disposition des commissions. -Le Conseil consullé, decide que la pro position de M. Verlynde, sera renvoyée a l'examen de la 4e coinmission. A PUniversité de Louvain,M. Pabbé Arthur DeSchrevel, ancien éléve du collége episco pal d'Ypres, a brillammenl défendu ses the ses pour l'obtention du grade de bachelier en théologie. (Paine.) t M. Julien Legrand, de Vlamerlinghe, an cien éléve du collége Sl-Louis, étudiant a rUniversité catholique, vient de passer avec distinction, devant le jury de Gand-Louvain, son examen de candidal en médecine. VILLE D'YPRES. Programme des réjouissances publiques qui auront lieu a l'occasion de la Fete communale, dite Tuyndatj, le 2 Aoüt 1874 et jours suivanls. Concours de chant pour les pinsons. Grand Tir a Pare (a la perche) offert avec Ie concours de la ville, par la Société d'ar- chers, Ypres-IIoekjeaux amateurs du pays et de l'étranger. Grand Tir a la Cible chinoise offert, par la ville, aux corps armés du pays el de l'é tranger. Concours de jcux de boule. Grand Concours de pigeons voyageurs. Ce concours est ouven a toutes les sociétés co- lombipliiles du pays et de l'étranger, par la Société les Amis ne Noé, élablie ii l'aubêrae le Sud, rue de l-il lea Ypres. Dés programmes spéciaux feront connaitre les conditions de ce concours. Concert. Brillant Concert suivi d'un Bal donné par la Société royale de St-Sébastien. Jcux populaires. Grand Concours de Pêche a la ligne Grand Concert donné par les musiques du l1' de ligne et des Sapeurs-Pompiers réunis, sous la direction de MM. Cu. Simar et Cu. Otto. CÉRÉMONIE EXPIATOIRE. n Monsieur, Je suis fiére ile In fiiwille, el j'avais mon en fant dans u in - maisnn d education dirigée par les frê lesC-s niiinslrcs so soul livrés sur mon fils aux plus Hijames aiteutats. A qui faul-il queje m'adres- se puur la lépression de pareilles infamies? Un Pure désolé. H. Au procureur du Roi, monsieur. II fera ju ul-cUre réprimer; mais il ne reudra pas a 'voire enfant son uaioiiceiiee flótrie pai la lubrieité de ces bons pères. C'est vous-mème qui, en le conflant a lours pa uses mains, l'avez exposé a leur immondes eiilreprisos. Que voire exemple serve de legon a d'.nilres! ii Remarquuns que la Chromque ne désigne ui l'adresse de son correspundunl, ni la maison dedu cation oü le tail revoltant se serail passé. Nous pourrions conclure de lit que nous avons devant nous une. nouvelle inlaniie invenlée par nette presse immonde qui ne recuie devant auiuu exces. Mais quoi qu il en soit, ti laut que la luniièje se fasse. Ou il y a un coupable, et il doit être puni; Ou il y un ddlamaleur, et il doit I etre égale- ment. Nous nous adressons done, en leur envoy am ces lignos: 1° A M. le procureur du Hoi prés le tribunal de JJruxelleS; "2° A M. le procureur general piés la cour <1'appel de la mème ville; 3" A M. le minislre de la justice, lil nous leur disons; Ua journal publie les lignes que l'ont vienl de lire. S il du vrai, un crime a élé commis, et vo- tie devoir est de sévir. S'il en a impose, il impor- i> le qu on le saclie, et que le diffamaieur boive la a coupe de la bonte jusqu'a la lie. Nous n'en dou- >i tons pas, Messieurs, vous l'erez voire devoir jus-' qu au bout. ous ouvrirez, vous ferez ouvrir une enquête riuuuiieuse, et, quel que soit son tésullat, vous ,1e rendroz public, afin que tous sachent la vérité. Nous catholiques, nous avons la plus grand in- lérét a ce que la lOmière se fasse. Si une brebis galeuse s'est glissée parmt les frères qui se dé- vouent a renseigncmeni.de la jeunesse, elle doit en êlre éloignée, el la Ciiro'.niqüe' est tenue de la designer.Elle-inênte renvuie son correspordanlau procureur du Roi, el nous insisions dans Ie mème i' sens. Nous deniiuidoits la punitiori du coupable, eai il y en a un; a vous, Messieurs, de le décou- vir, et pour que cette lelt re ouverte soit revêtua de toutes les iormalités nécessaires,nous lasignons. Am and NEUT Maintenant a la justice l'accóinpliss'efiient de son devoir; le nótre est fait, et nous attendons. QUESTION T>£ LA REl'UISE DE NOS CHEMINS DE EER ET CANAUX. ii Les soussignés ont l'h'onncur tie proposer de i) renouveler aupiès du Gouvernement le vceu pour que l'Elat reprerme les cfie.mins de let et les i canaux concédés, et de charger la Députalion «..permanenle de transmellie ce voeu a M le Mints- tre des Travaux publics, en mème temps qne de faire toutes les démarches possibles en vue d'a- boutir enfin a un résuitat sérieux. Signé; S. Verlynde, E Van Hee, Bieswal- Hril, De Vos, De Meester; A. Van Eislapde, Horrie, Breyne De Vos, Tlierry. Malou, Iweiris-Slorm et De Mulie-De Bien. s 11 SAMEDI, 1' A OUT. A C lioures du soir. le carillon nnnoncera la fèle. A 7 heitres, la Musique du corps des Sapeurs- Pompiers se fera entendre sur la Grand' Place. D1MANCHE 2 AOÜT. Des prix en argent el des médailles seront donnés par la ville. L'inscription se fera a l'aubefge le Tigre. Des primes seront décernées, par la voie du sort, aux corps qui auront pris part a la féte. Eri outre des médailles de grand module seront offertes au corps venant du point le plus éloigné d'Ypres ainsi qu'ii celui qui réunira le plus grand nombre de tireurs. Ce concours est organise par la Société des vrais amis, ayant son siëge a l'auberge la Station. Des prix en argent et des médailles seront donnés par la ville. De midi a une heure, la musique du 1' régiment dc ligno exécutera, au Bare, plusieurs morceaux de son riclie répertoire. Les fètes de ce jour se termineront par un Les éirangers y seront admis sur la présentatioa d'un tnembre du la dite société. LUNDI 3 AOUT. Ces jeux auront lieu nu Znalhof, a 3 heures do l'après midi. Des prix seront décernés aux vain- queurs. organise par Ia Société élablie a l'auberge la Fontaine, au Bassin de Commerce. 1' PARTIE D1R1GÉE PAR M. Ch. SlMAR. 1° Festival, ouveilure par Leuiner. 2° Conjuration et Bénédtction des pnignards. (Meyerbeer.) 3° La Magicien-ne, valse. (1-abitsky 2' PARTIE DIIUGÉE PAR M. Ca. OtTO. 4° introduction et Cheeur de l'opéra Hamlet. (Ambroise Thomas.) Pot-pourri sur Guillaume-Tell, arrange par D. Goffin. 6° Pot-pourri national. (Van Calck.) Ce Concert commencera a six heures ct demie du soir; il aura lieu sur l'estrade dreusée, a cette fin, sur la Grand'Plaee.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2