Avec un tel roi el de leis soldals, on peul prod ire que, Ie 1G juillet 1875, I'Espagne, sauvée du cantonalisme, des ulopisles, fédé- raux el autrcs, enfin des généraux pronun- ciamienlos, sera rcnduc a la monarchie tra - dilionnelle. Le roi Don Carlos VII célébrcra cc second anniversaire dans le palais de scs ancètres. GUET APENS SACRILEGE. On connail la triste fin de M. David, re- présenlanlde Verviers, aujourd'hui rempla- cé par M. Simonis; on connail le détail de ses funérailles civiles el l'empressemenl qu'a mis l'adminislralion du lieu a profiler de l'occasion pour méconnailre une fois de plus les droits des catholiques-et violer le terrain bénil du cimetière, en y enter ra nl le cadavre de ce libre-penseur. Gardien sacré des droits rcligieux de ses ouailfes, Mgr PEvêque de Liége se devail a lui-même de protester corilre cel abus de la .force; il le devail aux lidèles confiés a ses soins; il le devail aux cnneinis meines de 110- tre foi qui, dans des cas de celte sorte, iious t'avons vu récemment au conscil com munal de Liége, se leraient conlre l'Egli- se mème, une arme du silence gardé par ses pontiles. Sa Grandeur a done adressé, il y a quei- que dix jours, Ia leltresuivanlea M. lecuré- doyen de Limbourg: M. Ie doyen de Limbourg a donné lecture de cello letire aux fidèles de sa paroisse, le Dimancbe 12 de ce mois, et avant-hier, se conformant striclement anx ordres de son évêque, il a dfi commencer la lecture de riustruction pastorale de Su Grandeur sur la sepulture chiétienue. Ca élé roccasiiiti d'un scandale inou'i el d'un sacrilege attentat. A la sortie de la messe, M. David fils alteu- dait le vénérable doyen. Ce jeune liomme est celui des membres de la familie qui, lorsque son père fut a l'agonie, enlendaul uue per sonne annoncer qu'elle allail appeler le prêlre, répondii d'un ton dccommandemenl: Je counais les intentions de mon père. Aucun de ces charlatans ne pénéirera dans la maison. II fut fait comme il l'avait annoncé: M. Ie représen tan I David expira sansqu'un prètre fut admis a s'approcher dc lui, pour lui par lor de repenlir, pour lui rappeler la vie éternelle, pour s'assurer au moins de la vé- rito des intentions dernières prèlêes a ce malheureux. C'était Irop peu pour cc fil.s égaré d'avoir écarté ainsi la lui et le pardon de I agonie de sou père; il lui fallail se sigualer par un lé- moignagc plus odieux encore d'afi'ection fi liale. A la soriie de la première tnesse, disions- nous, il a I lend 11 M. le doyen, el devant des amis qu'il avail prévenus de ses projets, il se rua sur le prêlre el lui asséna deux coups de casse-têle, l'un au haul du front, l'aulre tin peu en dessous de la tempe. Si ce dernier avail porlé un cenlimélre |ilus haul, le vieillard élail mort. Les blessures henrensement soul moins graves que ne paraissail Ie vouloirceforcené, et le digne doyen pourra bienlöt, si ce n'est déja fait, rcmoriier u FanlcI el prier Dieu pour son bourreau. La justice loulcfois ne pourra faire preuve de la mème mansuétude: elle sévira conlre l'altentat; elle ne permetlra point que des moeurs digncs de la barbarie s'acclimalenl au pays de Verviers. Elle punira le forcené avec une sévérité d'autant plus grande que les détails déja imaginés par le Journal de Liége pour innocenler le coupable sont plus compléte- ment inexacts. II est faux, comme on Pa vu, que Mgr l'Evèque de Liége n'a it cherehé, dans sa première lettre, qu'a jeler l'injure au déftinl. II a charitableiniMit suppose a l'aduiinis- tration locale plus d'ignorance que dc iné- cbanceté;*il asimplemcnl rappeléaux fidèles l'apprécialion tpie depuis dix-huil siécles Jésus-Clirisl lui mème a faile de ceux qui le ren i ent! II est faux que non con tent de ccla, l'é- vêque a fail lire hier, en ehaire, une nouvelle diatribe pour vouer le défunt a Popprobre el fanatiser les ignorants. L'inslruclion pastorale dont Monseigneur ordonnait la lecture est anlérieure mème a la morille M. David! II est faux enfin qu'il faille allribuer a l'audition de ces prétendus outrages la surexcilation de M. David fils. Ce jeune liomme n'a point l'hnbilude de fréquenter l'Eglise; c'est le cabaret qui, Di mancbe, lui en a tenu lieu, el c'est de la qu'il est parti pour assaillir sa victime. Rien n'innoncenle Pallenlat; rien n'cn ex- cuserail Piinpunité. {Gazelle de Liége.) LE LIBERALISME CASSE-TETE. Le croirail - on?.La presse libérale ap prouve cetle infame agression; elle est mème bien prés de irouver, coinnie les amis de V7. David, que le calotin n'en a pas encore eu assez. M. lc doyen, dil le Journal de Guild après la Gazelle, ne irouvo personne pour ie plaindre. Puisse celte lecou luïijuc apporter quelque lempórament a la fougue de sa sacrée eloquence! Pour bien apprécier la portee de ces ex pressions, II fan I savoirque, Dimancbe passé liuit jours, lil. ledoyende Dolhain-Limbourg avait, en execution de sa charge pastorale el des instructions de Pautorilé diocésame, proteslé conlre la profanation du cimetière bénit par l'inhumalion d'une personne qui avait eu le malheur de mounr en dehors de l'Eglise. Le vénérable ecclésiastique n'avail pro- noncé aucun nom propre; il avail sitiiple- ment rappelé un fait conslaté dans les discours prononcés sur la tombe mème de M. David: Fidéle aux convictions dc sa vie, il est mort en iibrc-peuseur comme il a vécu. C'est a l'accomplissemcnt digne et calme d'un devoir pastoral que M. Victor David a répondu huil jours plus larden frappant deux fois a la lête el d'une canne plombée, Ie vénérable M. Heuschen. Ch aliment exemplaire! dit la presse libérale. lgnoblq lacheté! répondra la conscience publique. II n'y a pas, en effet, d'aulre mot pour caraclériser ce buior, ivre de haine et de libéralisme, qui met sa gloire a battre un prètre sexagénaire et a se signaler par ce lie! exploit a l'admiration des Gazelles et des Chroniques de tout formal! Ajoulez-y le commenlaire par lequel M. V. David a prétendu rebausser encore leclat de son action: J'ai [rappé des chiens gui valaienl mieux que lui. Que ces paro les ont bien le cachet de l'éducation laïque, progressive, entièrement souslraite a I'in- fluence délétère du clergé! Malheureuseménl, le cas de M. Victor David n'est pas isolé, comme le téinoigne assez d'ailleurs Fallitnde a|>probntive des journaux du libéralisme. La haine du prètre, la pélrophobie mauiaque sévit a l'élatcbro- nique dans les rangs du parti libéral, inces- samment attisée et surexcitée par Faiguillon de la presse. Conlre le calotin tout est permis, tout est approuvé d'avance. A son égard, il ne faut observer ni convenances, j ni justice. C'est la cible vivante de la presse libérale, et il est fait, aprés tout, pour les coups de plume!... Nous espérons bien que la justice saura réprimer efficacerhenl ce libéralisme sauvage qui nous mènerait bien vitc aux scènes de la Commune. Son action sera secondée par l'opinion publique qui, Dieu merci, n'est pas encore assez dépravée en Belgiqne pour approuver el mêmepotir excuser cetle lache brutal ité. Nous saisirons aussi cetle occasion de re- vcnir sur la question des cimetières ot de presser le ministère d'en baler la solution. Tons les jours les confiits se multiplient el s'aggravent; tous les jours aussi s'accroit l'outrecuidance du libéralisme. A Dolhain-Limbourg non Seulement la loi a élé violée avec la scandaleuse complicilé du bourgmestre; mais lorsque l'autorilé ecclé siastique opftose a celte violation de la loi une protestation legitime, calme el mesurce, on lui répond par des coups de canne plom bée! Est-co tolerable?... El ne faut-il pas avouer qu'il est plus que temps que l'autorité supé rieure iutervienne pour metlre un lerme a uue aussi deplorable anarchie?... ACTES OFFICIEI.S. Cllii'oniqiie Soea !c, LES MENSONGES ET LES GROSSIÈBETÉS DU PllOGltÈS. L'audace, la mauvaise foi et les brutalilés du Progrès n'out pas de hornes. M. Surmont ue saurait plus dire un mot au Couseii pro vincial, sans que le Progrès n'altère el ne traveslisse complélenient sa pensee et ses paroles; a d'autres membros du Conscil, ie Progrès lance, sans rime ni raison, par pu re inéchanceté, des grossiéretés auxquelles il est inutile de répondre. Le mépris du pu blic fait justice des procédés du Progrès. Nos leoleurs ont lu, il y a buit jours, le compte-rendu stéuographique du débat au- quei a doiiné lieu rmterpcllation de M. Ver- lynde sur la reprise des chemins de fer et des canaux de la Flandre occidentale. Ils ont vu que M. Surmont, au nom de la Deputa tion permanente, a appuyé de toutes ses forces la proposition présenlée par MM. Ver- lynde, Vanliée, Biesxval, Devos, De Meester, Van Elslande. Horrie. Brcyne, Tberry, Ma- l0u, lweius, De Mulic, propostlioa tcndanl Bar arrèlé royal du 20 Juiilct, M. P. Van- derrnarlière est nommé écbeviri de la coin- niune de Zandvoorde, en remplacement dc M. G. Debem, décéJé. a Ia reprise simultanée de nos chemins de fer et canaux. Mais M. Surmont ayant fait connailre que, passé quelques mois, en presence des impos- sibilités*alléguées par le gouvernement pour la reprise immediate tie nos chemins de fer, il avail vivement insisté auprès du Mi nistro des travaux publics pour la reprise de nos canaux, afin (('assurer des avanla- ges immédials a i'agriculture, au commerce et a l'induslrïe el afin d'aplanir les obsta cles qui empêchent, dans 1'ctat aeluel des choses, la reprise des chemins dc fer, le croirail-on,Ie Progrès prend lexte de cetle déclaralion pours'écrier: «que M. Surmont a méconnti les vceux et les inté réts de scs commetlants! Si, en effet, ajoule le Progrèson consullail ceux-ci sur le projet de reprendre les canaux, de preference cl comme compensation, (c'est lc Progrès qui souligne) aux clte- mins de fer, il n'y aurail certes pas un conlribuable sur cent qui s'associerail a cetle preference. Puis viennenl les quali- ficalifs deaneries, etc., etc. Nous le demandons, oil jamais s'esl il rencontré pareilles alterations et travestisse- ments de la pensee el dti langage de quel qu'un! C'est le mensonge dans loute son effponterie. Non-sen lenient Ie Précurseur npprouve Facte de ladle brutajité commis par M. i David, mais il engage tous les libéraux a iin iter cet exemple et a faire entendre rai- I son a un clergé fanatiquc, a coups dc cra- vache. Quand le coup de cravaehe de Lim- boiirg, dit- iIaura été imité quelquefois, les ultramontains y regarderont a deux fois avanl de se croire tout permis cn cliaire. II faul s'attendre a voir ces odieuses paro les provoquer de nouvelles violences. CONSEIL PROVINCIAL. Navigabililé du canal d~ Ypres d C Yser. M. De Meester, MM., par requèle, en date du 14 Mai 1870, ('association agricole de I'arrondissement d'Ypres a demandéque les deux biefs du canal d'Ypres fussent recreu- sés el approfondis, de maiiière a leur dormer un tiranl d'eau égal a celui de l'Yser, afin que la navigation y fut possible en loute sai- son sans devoir se servir d'allèges. Cetle demaiide a été favorablement ac- cueillic p--r Ie Conscil provincial, en sa séan ce du 19 Juillet 1870; mais depuis lors quatre années se sont écoulées, sans que ces iravaux aient recus un commencemeiu d'ex- éculion. II est vrai que le rapport sur la situation administrative, qui vient de nous él re distribuée, porie qu' on s'occupe de a la rédaclion des piéces nécessaires a la mi ff se en adjudication de l'entreprise des tra - vaux a affecluer pour le dévasemenl du bief supérieur du canal d'Ypres a Yser, que lu dépense de ces travaux a été évaluée a a la soumie de 42.500 fr. et que le dépar- tement des Iravaux publics intervienl dans celte depense a raison 5/11. Ainsi d'aprés ce projet, on ne ferait qu'un simple travail de dévasemenl; et je me de- mande si ce travail suffira pour approfondir le canal d'Yper a l'Yser, de manièrc a lui donner un li rant d'eau égal a celui de l'Yser et a celui du canal de la Lys a I'Yperlée; car telle est la portee de la decision quo le Cou seii a prise en 1870; vous avez voulu, en ef fet, que la navigation fut dorértavant possible sur ce canal en loulc saison et saus qu'il fut besoin d'allèges. Or. je d'ouie, MM., que ce résuliat puisseètre atteinl en n'opéraiit qu'un simple dévasemenl; d'aprés moi, il faudrait recreuser le canal a vif el reconstruire l'éclu- s de Boesinghe, dont le bnsc est trop élevé et dont les porles permeltent un écoulement continue et une perte d'une trop grande qua- lité d'eau du bief supérieur. J'espère que M. ringénieur en chef voudra bien me fournir quelques renseignements a cet égard. Je precise mon idéé: pour moi un simple travail de déyasemeni ne serail rienil n'aurail pas pour résuliat de donner au canal d'Ypres a l'Yser le mème tiranl d'eau qu'a l'Yser el de permettre ainsi la na vigation eu toute saison. Telle est d'ailleurs la portee de la decision que vous avez prise en 1870 el j'espère que celte decision recevra son entiérc execution. M. [.'Ingénieur en chef. MM., au moyen de de la soumie de 42,500 francs dont" on va disposer, le hief supérieure du canal d'Ypres a l'Yser sera noii-seulcment dévasé, mais ap- profondi de .manière a donner au 11Infoud une largeur 'de' 10 mét res el un tirant-d'eau qui soil en rapport avec celui du canal de Confines a Ypres, c'est a dire 2 mèlres, ce qui permeltra une navigation de lm80. Ce canal sera done aiisolument dans la condi tion de navigabililé du canal de Comities a Ypres et, par conséquent, de l'Yser qui ne peul pas donner lieu a une navigation de plus de l'"80. Quant aux pieces nécessaires pour la mise en adjudication, elles seronl fournics dans le courant de la semaiiie prochame. En ce qui concerne le canal de Boesinghe, je ne pense pas qu'il puisse ètre question maintenaul de reconstruire un ouvrage aussi important qui, jc le reconnais, est certaiue- ment défectueux par la grande chute qu'il présente. II y a une forte perle d'eau, mais son bnsc est a un niveau suffissant pour permettre lu navigation et je necroispas qu'il soit de nature a exiger une construction immediate. Je pense que ces explications seront de nature a rassurer l'honorable M. De Meester et qu'il sera convaincu que le travail qu'il demande ne consisle pas dans un simple changement, mais constitue un veritable travail d'approfondissement du canal. M. De Meester. Je rcmcrcic M. iTugénieur en chef des explications qu'il a hien voulu me donner. Nous no demandons qu'nne seule cliose, c'esl que Ton puisse naviguersur |e canal comme on le I'aisaii autrefois, en loute saison; pourcela il faut de I'ean; or, M. p|n. génieur nous dil que nous en anions comme dans le canal de Comines a Ypres; mais il peid de vue que ce canal n'en a pasdu lout. Je demande a M. I'lngenieur qu'on laisse échapper aussi pen d'eau que possible par l'écluse de Boesinghe, ou il ne passe pas heaucoup de bateaux et.ou on laisse I'eau s'échapper en quaniité trop considerable. M. Iweins appuie les observations elles réclamations de M. De Meester et iusisle pour que le canal sou tenu dans les conditions de navigablité. M. Reynaerl,ancien élévc du Collége épis- copal d'Ypres et étudiant a ITJniversiléde Loiivain, vient de passer avec distinction l'examen de candidature en droit. M. Oscar Poupart, ancien élévc du Collége épiscopal d [ires ct étudiant a l'universiló catliolique vient de passer son examen de candidature en médecine. On nous écrit de Wervicq: Nous avons déja appeló l'atlenlion de l'Administralion des Bonts et Chanssées sur le nuisible élal des routes traversant la ville de Wervicq et dont l'entretieri incombea I Elat. Aucune suite n'a élé donnée a ces justes réclamations. II est vrai que quelques metres de la rue Flamande ont élé repavés, mais les grés mis en oeuvre seniblenl être des rebuts, ils sont difformes, en langue de chien, ce sont des claveltes qui ne sauraient tenir en place. Une parlie de la rue du Bont a élé relevée, ici on n'a employé que de vieux grés, mais ils sont proprement recon verts de sable. Le canlonnier de la route pa- rail avoir seul présidé a ces travaux. Une visite d'ingénieurs rendrait pareils ouvrages impossibles. Les bordnres ont besoin d'etre relevées et redressées; les accotemenls sont impraticables et offrent les plus grands dé- sagrémeuls tant pour les piétoris que pour les chevaux et le roulage. Espérons qu'il suffira de signaler par les voies de la pnbliciié cet étal de choses, pour y metlre une bonne fin. Si les Administra tions des villes et des communes iniéressées aux travaux signalaienl ces défeeluosilés et ces abus aux autorités supérieures, leurs administrés ne s'en trouveraient queniieux.» X. La nuit du 20 au 21vers 11 beures, alors que Ie sienr Angustin Comerlinke, fermier a Bas Warnêton, étaii a la kermesse au centre de celte loealité, et la porie d'entrée desa deinen re éts n t reslée ouverle pour son re tour, un voleiir. malgré ia presence dans la cour de deux chieus relali veinenl méchants, s'esl introduit par cute porie et est arrivé sans obstacle dans la chnrnbre a coucherde ee fermier, d'ofi il en a en levé un pupitre contenant environ 90 fr. et quelques papiers sans valeur. Le voleur est iuconnu. Nous rappelons que l'on est actuellement occupé dans les bureaux de l'adminislralion communale a la révision des listes éleclora- les. Dés mainlenani done les personnes qui ont droit de fignrer sur ces listes et qui n'y ont pas elé poneos, feronl bien de se présen ter au bureau du secretariat, pour réclamer leur inscription en produisanl la preuve qu'elles patent le 'eens electoral cetle année, et qu'elles l'ont égaVëment acquit té en 1878. Cetle démai cite est indispensable pour les habitants qui ne peuvenl parfaire le eens electoral qu'au moyen de contributions payees en dehors de la commune. II faut payer en impóls directs, contribu tions fonciéres, persouuelles et patentes au profil de l'Etal, savoir: Fr. 42 82 pour ètre portésur la lisle des élecleurs généraux. Fr. 20 pour ètre porlé sur la lisle des élecleurs provineiaux. Fr. 10 pour ètre porlé sur la listedes élecleurs communaux et. n'ètre dans aucun des cas d exclusion prévus par la loi élec- torale. BURGERSTAND VAN YbEREN, e Monsieur le curé, La sainteté de la religion et la dignité ainsi que les droits des lidèles, tant vivanls que défunts, ont egu une grave alteinteil y a peu do jours dans voire paroisse, par J'inliutnation en terre sainle des resles mortels d'un homme qui, depuis longlemps, s'élait séparé de fait et notoirement de la communion de l'Eglise, et avait ainsi renonce a Jésus Christ. Cet acte de profanation du cimetière catliolique est un sacrilege dont les auteurs auront a répondre devant Dieu et qui charge leur conscience d'un pêché très-grief. C'cst une chose tout a la fois de plorable et odieuse que ces profanations commises dans les cimetières et dans les seuls cimetières caiholiqucs. Malgré la loi qui assure aux fidèles catholiques un lieu distinct et particulier de sepul ture, il se rencontre des magistials qui s'ob&tineht a considérer et a trailer comme catholiques des personnes qui n'avaient plus, au moment de leur décès, aucun lien de communion avec les fidèles catholiques. II est ét range que ces magis trals ne comprennent pas comhien il est absurde a eux (fattribuer Ie litre et les droits des fidèles catholiques a des personnes que le Fils de Dieu riotre divin Maitre, Jésus-Chrisfnous commande de considércr comme des paiens, que l'Eglisetient pour séparées de sa communion, lis ignorent done que, pour cesser d'èlre de la communion catliolique, et pour devenir apostat do la religion catliolique, il n'est pas nécessaire de professer une autre religion, de se faire protestant, juif, mais qu'il suflït de ne professer aucune religion. a Convaincu que la plupart des magistrals qu' portent une si grave atleinte a la religion ct a leur conscience par des inhumations profanatrices de la lorre sainte, agissent plutöt par ignorance que par impiété, el aima-nt a croire qu'il en a été ainsi dans l'acte sacrilege qui vient d'nffliger voire paroisse, je vou6 charge, Monsieur Ie curé, de lire la présente lettre au próne, comme une prolestation publique, ct de donner aussi lecture a vos paroissiens de I 'In struction "pastorale sur la cimetière catliolique que je viens d'adresser aux fidèles de la ville de Liége. J'espère que la lumière se faisant dans les es prits, grace a cetle instruction pastorale, les piofa- nations sacrileges que nous déplorons si amèrement, 11e se commonront plus, et que le cimetière catholi- 1 iqtie sera désormais respectó, ainsi qu'il doit letre, a l'ógal de l'église memo. (S) TflÉODOllE, Evêque de Liége. lours pl,linies.: .retail un navrant spectacle. Nos soldals, dans lours bidons, avaacnl encore q«uel- ques verros d'eau conservée puur iesnécessilés extremes; ik les donncrent géncrcusonicnt aux pauvres potits. Et le matin on sent rel u ait avec les pèirs. Ei ranges vicissitudes de la guerre! nos braves se trouvaieut maintcuant les protccleurs cl les samen rs dc coux qu'ils avaieut fails pout- ètre oi'pliclins. Avant dn me taire, mes amis, je me reproche- j-ais dc 110 pas donner un souvenir a celui que lious appclions lc pètc Ibigeaud, ii cel illuslre inaréclial si devotie aux soldals. qui le lui ren - daient liicn cl dont nos soios (1) joyeuses ont rendu célèbre le modeste képi,. qualifié du mot pékin dc casquette. C'est lc maréchal Bugeaud (honneur a celte vaillanie mémoire! dit ('invalide en sc déeoiivrant) tjui disait noblcmenl: Oil regarde en avant el non pas én arrièrel... mol héroique qui a vain a la France la conquéte de VAlgéric. Et ainsi lc maréchal a fait mentir cetle audacicuse parole d'Alid-EI-Kader: Mon tróne est la selle dc mon cheval; mes remparls sont les monlagnes; le désert ost ma forleresse; j'ai ponr artillerie le soleil. Je n'ai rien a craindre des Francais.Les IIusses aussi, en Crimée, comp- taient sur le général lliver. (1) Chansons inilitaires ipii s'iinprovisenl pour channel' les ennuis d'une longue route. A CONTINEER. van Jeu 17 tol den M July 1874. GEBOORTEN. Mannelyk geslacht 1Vronwelyk geslacht 3. auWEI.YKEN. Duhois Julius, hdiJeveuei-, en Devleessclmuwer Virginia, uiensimcid. STEI1FGEVALLEN. Delaliaye, Natalia, 62 jaren, kantenwerkster on gehuwd, 8' Jacobs nevens Ypre. Louw'vok Joannes71) jaren, werkman, weduwunaer vhm Maria Gouwy Hysselstrael. - Vanhecelaero V iigmie 2f> jaren, kantenwerkster, ongehuwd Meenenstraet. Book, Petrus, 80 jaren, advokael, weduwenaer van Supliia Deburck, Sterrestraet. kinderen beneden de 7 jaren. Mannelyk geslacht 0. rouweiyk geslacht 1.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2