Avec un tel roi el de leis soldals, on peul
prod ire que, Ie 1G juillet 1875, I'Espagne,
sauvée du cantonalisme, des ulopisles, fédé-
raux el autrcs, enfin des généraux pronun-
ciamienlos, sera rcnduc a la monarchie tra -
dilionnelle.
Le roi Don Carlos VII célébrcra cc second
anniversaire dans le palais de scs ancètres.
GUET APENS SACRILEGE.
On connail la triste fin de M. David, re-
présenlanlde Verviers, aujourd'hui rempla-
cé par M. Simonis; on connail le détail de
ses funérailles civiles el l'empressemenl qu'a
mis l'adminislralion du lieu a profiler de
l'occasion pour méconnailre une fois de plus
les droits des catholiques-et violer le terrain
bénil du cimetière, en y enter ra nl le cadavre
de ce libre-penseur.
Gardien sacré des droits rcligieux de ses
ouailfes, Mgr PEvêque de Liége se devail a
lui-même de protester corilre cel abus de la
.force; il le devail aux lidèles confiés a ses
soins; il le devail aux cnneinis meines de 110-
tre foi qui, dans des cas de celte sorte,
iious t'avons vu récemment au conscil com
munal de Liége, se leraient conlre l'Egli-
se mème, une arme du silence gardé par ses
pontiles.
Sa Grandeur a done adressé, il y a quei-
que dix jours, Ia leltresuivanlea M. lecuré-
doyen de Limbourg:
M. Ie doyen de Limbourg a donné lecture
de cello letire aux fidèles de sa paroisse, le
Dimancbe 12 de ce mois, et avant-hier, se
conformant striclement anx ordres de son
évêque, il a dfi commencer la lecture de
riustruction pastorale de Su Grandeur sur la
sepulture chiétienue.
Ca élé roccasiiiti d'un scandale inou'i el
d'un sacrilege attentat.
A la sortie de la messe, M. David fils alteu-
dait le vénérable doyen. Ce jeune liomme est
celui des membres de la familie qui, lorsque
son père fut a l'agonie, enlendaul uue per
sonne annoncer qu'elle allail appeler le
prêlre, répondii d'un ton dccommandemenl:
Je counais les intentions de mon père.
Aucun de ces charlatans ne pénéirera dans
la maison.
II fut fait comme il l'avait annoncé: M. Ie
représen tan I David expira sansqu'un prètre
fut admis a s'approcher dc lui, pour lui par
lor de repenlir, pour lui rappeler la vie
éternelle, pour s'assurer au moins de la vé-
rito des intentions dernières prèlêes a ce
malheureux.
C'était Irop peu pour cc fil.s égaré d'avoir
écarté ainsi la lui et le pardon de I agonie de
sou père; il lui fallail se sigualer par un lé-
moignagc plus odieux encore d'afi'ection fi
liale.
A la soriie de la première tnesse, disions-
nous, il a I lend 11 M. le doyen, el devant des
amis qu'il avail prévenus de ses projets, il se
rua sur le prêlre el lui asséna deux coups
de casse-têle, l'un au haul du front, l'aulre
tin peu en dessous de la tempe.
Si ce dernier avail porlé un cenlimélre
|ilus haul, le vieillard élail mort.
Les blessures henrensement soul moins
graves que ne paraissail Ie vouloirceforcené,
et le digne doyen pourra bienlöt, si ce n'est
déja fait, rcmoriier u FanlcI el prier Dieu
pour son bourreau.
La justice loulcfois ne pourra faire preuve
de la mème mansuétude: elle sévira conlre
l'altentat; elle ne permetlra point que des
moeurs digncs de la barbarie s'acclimalenl
au pays de Verviers.
Elle punira le forcené avec une sévérité
d'autant plus grande que les détails déja
imaginés par le Journal de Liége pour
innocenler le coupable sont plus compléte-
ment inexacts.
II est faux, comme on Pa vu, que Mgr
l'Evèque de Liége n'a it cherehé, dans sa
première lettre, qu'a jeler l'injure au déftinl.
II a charitableiniMit suppose a l'aduiinis-
tration locale plus d'ignorance que dc iné-
cbanceté;*il asimplemcnl rappeléaux fidèles
l'apprécialion tpie depuis dix-huil siécles
Jésus-Clirisl lui mème a faile de ceux qui le
ren i ent!
II est faux que non con tent de ccla, l'é-
vêque a fail lire hier, en ehaire, une nouvelle
diatribe pour vouer le défunt a Popprobre el
fanatiser les ignorants.
L'inslruclion pastorale dont Monseigneur
ordonnait la lecture est anlérieure mème a
la morille M. David!
II est faux enfin qu'il faille allribuer a
l'audition de ces prétendus outrages la
surexcilation de M. David fils.
Ce jeune liomme n'a point l'hnbilude de
fréquenter l'Eglise; c'est le cabaret qui, Di
mancbe, lui en a tenu lieu, el c'est de la qu'il
est parti pour assaillir sa victime.
Rien n'innoncenle Pallenlat; rien n'cn ex-
cuserail Piinpunité. {Gazelle de Liége.)
LE LIBERALISME CASSE-TETE.
Le croirail - on?.La presse libérale ap
prouve cetle infame agression; elle est mème
bien prés de irouver, coinnie les amis de V7.
David, que le calotin n'en a pas encore
eu assez. M. lc doyen, dil le Journal de
Guild après la Gazelle, ne irouvo personne
pour ie plaindre. Puisse celte lecou luïijuc
apporter quelque lempórament a la fougue
de sa sacrée eloquence!
Pour bien apprécier la portee de ces ex
pressions, II fan I savoirque, Dimancbe passé
liuit jours, lil. ledoyende Dolhain-Limbourg
avait, en execution de sa charge pastorale
el des instructions de Pautorilé diocésame,
proteslé conlre la profanation du cimetière
bénit par l'inhumalion d'une personne qui
avait eu le malheur de mounr en dehors
de l'Eglise.
Le vénérable ecclésiastique n'avail pro-
noncé aucun nom propre; il avail sitiiple-
ment rappelé un fait conslaté dans les
discours prononcés sur la tombe mème de
M. David: Fidéle aux convictions dc sa vie,
il est mort en iibrc-peuseur comme il a
vécu.
C'est a l'accomplissemcnt digne et calme
d'un devoir pastoral que M. Victor David a
répondu huil jours plus larden frappant
deux fois a la lête el d'une canne plombée,
Ie vénérable M. Heuschen.
Ch aliment exemplaire! dit la presse
libérale.
lgnoblq lacheté! répondra la conscience
publique.
II n'y a pas, en effet, d'aulre mot pour
caraclériser ce buior, ivre de haine et de
libéralisme, qui met sa gloire a battre un
prètre sexagénaire et a se signaler par ce lie!
exploit a l'admiration des Gazelles et des
Chroniques de tout formal!
Ajoulez-y le commenlaire par lequel M.
V. David a prétendu rebausser encore leclat
de son action: J'ai [rappé des chiens gui
valaienl mieux que lui. Que ces paro
les ont bien le cachet de l'éducation laïque,
progressive, entièrement souslraite a I'in-
fluence délétère du clergé!
Malheureuseménl, le cas de M. Victor
David n'est pas isolé, comme le téinoigne
assez d'ailleurs Fallitnde a|>probntive des
journaux du libéralisme. La haine du prètre,
la pélrophobie mauiaque sévit a l'élatcbro-
nique dans les rangs du parti libéral, inces-
samment attisée et surexcitée par Faiguillon
de la presse. Conlre le calotin tout est
permis, tout est approuvé d'avance. A son
égard, il ne faut observer ni convenances,
j ni justice. C'est la cible vivante de la presse
libérale, et il est fait, aprés tout, pour les
coups de plume!...
Nous espérons bien que la justice saura
réprimer efficacerhenl ce libéralisme sauvage
qui nous mènerait bien vitc aux scènes de
la Commune. Son action sera secondée par
l'opinion publique qui, Dieu merci, n'est pas
encore assez dépravée en Belgiqne pour
approuver el mêmepotir excuser cetle lache
brutal ité.
Nous saisirons aussi cetle occasion de re-
vcnir sur la question des cimetières ot de
presser le ministère d'en baler la solution.
Tons les jours les confiits se multiplient el
s'aggravent; tous les jours aussi s'accroit
l'outrecuidance du libéralisme.
A Dolhain-Limbourg non Seulement la loi
a élé violée avec la scandaleuse complicilé du
bourgmestre; mais lorsque l'autorilé ecclé
siastique opftose a celte violation de la loi
une protestation legitime, calme el mesurce,
on lui répond par des coups de canne plom
bée!
Est-co tolerable?... El ne faut-il pas avouer
qu'il est plus que temps que l'autorité supé
rieure iutervienne pour metlre un lerme a
uue aussi deplorable anarchie?...
ACTES OFFICIEI.S.
Cllii'oniqiie Soea !c,
LES MENSONGES ET LES GROSSIÈBETÉS
DU PllOGltÈS.
L'audace, la mauvaise foi et les brutalilés
du Progrès n'out pas de hornes. M. Surmont
ue saurait plus dire un mot au Couseii pro
vincial, sans que le Progrès n'altère el ne
traveslisse complélenient sa pensee et ses
paroles; a d'autres membros du Conscil, ie
Progrès lance, sans rime ni raison, par pu
re inéchanceté, des grossiéretés auxquelles
il est inutile de répondre. Le mépris du pu
blic fait justice des procédés du Progrès.
Nos leoleurs ont lu, il y a buit jours, le
compte-rendu stéuographique du débat au-
quei a doiiné lieu rmterpcllation de M. Ver-
lynde sur la reprise des chemins de fer et
des canaux de la Flandre occidentale. Ils ont
vu que M. Surmont, au nom de la Deputa
tion permanente, a appuyé de toutes ses
forces la proposition présenlée par MM. Ver-
lynde, Vanliée, Biesxval, Devos, De Meester,
Van Elslande. Horrie. Brcyne, Tberry, Ma-
l0u, lweius, De Mulic, propostlioa tcndanl
Bar arrèlé royal du 20 Juiilct, M. P. Van-
derrnarlière est nommé écbeviri de la coin-
niune de Zandvoorde, en remplacement dc
M. G. Debem, décéJé.
a Ia reprise simultanée de nos chemins de
fer et canaux.
Mais M. Surmont ayant fait connailre que,
passé quelques mois, en presence des impos-
sibilités*alléguées par le gouvernement pour
la reprise immediate tie nos chemins de
fer, il avail vivement insisté auprès du Mi
nistro des travaux publics pour la reprise
de nos canaux, afin (('assurer des avanla-
ges immédials a i'agriculture, au commerce
et a l'induslrïe el afin d'aplanir les obsta
cles qui empêchent, dans 1'ctat aeluel des
choses, la reprise des chemins dc fer,
le croirail-on,Ie Progrès prend lexte
de cetle déclaralion pours'écrier: «que M.
Surmont a méconnti les vceux et les inté
réts de scs commetlants! Si, en effet,
ajoule le Progrèson consullail ceux-ci
sur le projet de reprendre les canaux,
de preference cl comme compensation,
(c'est lc Progrès qui souligne) aux clte-
mins de fer, il n'y aurail certes pas un
conlribuable sur cent qui s'associerail a
cetle preference. Puis viennenl les quali-
ficalifs deaneries, etc., etc.
Nous le demandons, oil jamais s'esl il
rencontré pareilles alterations et travestisse-
ments de la pensee el dti langage de quel
qu'un! C'est le mensonge dans loute son
effponterie.
Non-sen lenient Ie Précurseur npprouve
Facte de ladle brutajité commis par M. i
David, mais il engage tous les libéraux a
iin iter cet exemple et a faire entendre rai- I
son a un clergé fanatiquc, a coups dc cra-
vache.
Quand le coup de cravaehe de Lim-
boiirg, dit- iIaura été imité quelquefois,
les ultramontains y regarderont a deux
fois avanl de se croire tout permis cn
cliaire.
II faul s'attendre a voir ces odieuses paro
les provoquer de nouvelles violences.
CONSEIL PROVINCIAL.
Navigabililé du canal d~ Ypres d C Yser.
M. De Meester, MM., par requèle, en date
du 14 Mai 1870, ('association agricole de
I'arrondissement d'Ypres a demandéque les
deux biefs du canal d'Ypres fussent recreu-
sés el approfondis, de maiiière a leur dormer
un tiranl d'eau égal a celui de l'Yser, afin
que la navigation y fut possible en loute sai-
son sans devoir se servir d'allèges.
Cetle demaiide a été favorablement ac-
cueillic p--r Ie Conscil provincial, en sa séan
ce du 19 Juillet 1870; mais depuis lors
quatre années se sont écoulées, sans que ces
iravaux aient recus un commencemeiu d'ex-
éculion. II est vrai que le rapport sur la
situation administrative, qui vient de nous
él re distribuée, porie qu' on s'occupe de
a la rédaclion des piéces nécessaires a la mi
ff se en adjudication de l'entreprise des tra -
vaux a affecluer pour le dévasemenl du
bief supérieur du canal d'Ypres a Yser, que
lu dépense de ces travaux a été évaluée a
a la soumie de 42.500 fr. et que le dépar-
tement des Iravaux publics intervienl dans
celte depense a raison 5/11.
Ainsi d'aprés ce projet, on ne ferait qu'un
simple travail de dévasemenl; et je me de-
mande si ce travail suffira pour approfondir
le canal d'Yper a l'Yser, de manièrc a lui
donner un li rant d'eau égal a celui de l'Yser
et a celui du canal de la Lys a I'Yperlée; car
telle est la portee de la decision quo le Cou
seii a prise en 1870; vous avez voulu, en ef
fet, que la navigation fut dorértavant possible
sur ce canal en loulc saison et saus qu'il fut
besoin d'allèges. Or. je d'ouie, MM., que ce
résuliat puisseètre atteinl en n'opéraiit qu'un
simple dévasemenl; d'aprés moi, il faudrait
recreuser le canal a vif el reconstruire l'éclu-
s de Boesinghe, dont le bnsc est trop élevé
et dont les porles permeltent un écoulement
continue et une perte d'une trop grande qua-
lité d'eau du bief supérieur.
J'espère que M. ringénieur en chef voudra
bien me fournir quelques renseignements a
cet égard. Je precise mon idéé: pour moi
un simple travail de déyasemeni ne serail
rienil n'aurail pas pour résuliat de donner
au canal d'Ypres a l'Yser le mème tiranl
d'eau qu'a l'Yser el de permettre ainsi la na
vigation eu toute saison.
Telle est d'ailleurs la portee de la decision
que vous avez prise en 1870 el j'espère que
celte decision recevra son entiérc execution.
M. [.'Ingénieur en chef. MM., au moyen de
de la soumie de 42,500 francs dont" on va
disposer, le hief supérieure du canal d'Ypres
a l'Yser sera noii-seulcment dévasé, mais ap-
profondi de .manière a donner au 11Infoud
une largeur 'de' 10 mét res el un tirant-d'eau
qui soil en rapport avec celui du canal de
Confines a Ypres, c'est a dire 2 mèlres, ce
qui permeltra une navigation de lm80. Ce
canal sera done aiisolument dans la condi
tion de navigabililé du canal de Comities a
Ypres et, par conséquent, de l'Yser qui ne
peul pas donner lieu a une navigation de
plus de l'"80.
Quant aux pieces nécessaires pour la mise
en adjudication, elles seronl fournics dans le
courant de la semaiiie prochame.
En ce qui concerne le canal de Boesinghe,
je ne pense pas qu'il puisse ètre question
maintenaul de reconstruire un ouvrage aussi
important qui, jc le reconnais, est certaiue-
ment défectueux par la grande chute qu'il
présente. II y a une forte perle d'eau, mais
son bnsc est a un niveau suffissant pour
permettre lu navigation et je necroispas
qu'il soit de nature a exiger une construction
immediate.
Je pense que ces explications seront de
nature a rassurer l'honorable M. De Meester
et qu'il sera convaincu que le travail qu'il
demande ne consisle pas dans un simple
changement, mais constitue un veritable
travail d'approfondissement du canal.
M. De Meester. Je rcmcrcic M. iTugénieur
en chef des explications qu'il a hien voulu
me donner. Nous no demandons qu'nne seule
cliose, c'esl que Ton puisse naviguersur |e
canal comme on le I'aisaii autrefois, en loute
saison; pourcela il faut de I'ean; or, M. p|n.
génieur nous dil que nous en anions comme
dans le canal de Comines a Ypres; mais il
peid de vue que ce canal n'en a pasdu lout.
Je demande a M. I'lngenieur qu'on laisse
échapper aussi pen d'eau que possible par
l'écluse de Boesinghe, ou il ne passe pas
heaucoup de bateaux et.ou on laisse I'eau
s'échapper en quaniité trop considerable.
M. Iweins appuie les observations elles
réclamations de M. De Meester et iusisle pour
que le canal sou tenu dans les conditions de
navigablité.
M. Reynaerl,ancien élévc du Collége épis-
copal d'Ypres et étudiant a ITJniversiléde
Loiivain, vient de passer avec distinction
l'examen de candidature en droit.
M. Oscar Poupart, ancien élévc du Collége
épiscopal d [ires ct étudiant a l'universiló
catliolique vient de passer son examen de
candidature en médecine.
On nous écrit de Wervicq:
Nous avons déja appeló l'atlenlion de
l'Administralion des Bonts et Chanssées sur
le nuisible élal des routes traversant la ville
de Wervicq et dont l'entretieri incombea
I Elat. Aucune suite n'a élé donnée a ces
justes réclamations. II est vrai que quelques
metres de la rue Flamande ont élé repavés,
mais les grés mis en oeuvre seniblenl être
des rebuts, ils sont difformes, en langue de
chien, ce sont des claveltes qui ne sauraient
tenir en place. Une parlie de la rue du Bont
a élé relevée, ici on n'a employé que de
vieux grés, mais ils sont proprement recon
verts de sable. Le canlonnier de la route pa-
rail avoir seul présidé a ces travaux. Une
visite d'ingénieurs rendrait pareils ouvrages
impossibles. Les bordnres ont besoin d'etre
relevées et redressées; les accotemenls sont
impraticables et offrent les plus grands dé-
sagrémeuls tant pour les piétoris que pour
les chevaux et le roulage.
Espérons qu'il suffira de signaler par les
voies de la pnbliciié cet étal de choses, pour
y metlre une bonne fin. Si les Administra
tions des villes et des communes iniéressées
aux travaux signalaienl ces défeeluosilés et
ces abus aux autorités supérieures, leurs
administrés ne s'en trouveraient queniieux.»
X.
La nuit du 20 au 21vers 11 beures, alors
que Ie sienr Angustin Comerlinke, fermier a
Bas Warnêton, étaii a la kermesse au centre
de celte loealité, et la porie d'entrée desa
deinen re éts n t reslée ouverle pour son re
tour, un voleiir. malgré ia presence dans la
cour de deux chieus relali veinenl méchants,
s'esl introduit par cute porie et est arrivé
sans obstacle dans la chnrnbre a coucherde
ee fermier, d'ofi il en a en levé un pupitre
contenant environ 90 fr. et quelques papiers
sans valeur. Le voleur est iuconnu.
Nous rappelons que l'on est actuellement
occupé dans les bureaux de l'adminislralion
communale a la révision des listes éleclora-
les. Dés mainlenani done les personnes qui
ont droit de fignrer sur ces listes et qui n'y
ont pas elé poneos, feronl bien de se présen
ter au bureau du secretariat, pour réclamer
leur inscription en produisanl la preuve
qu'elles patent le 'eens electoral cetle année,
et qu'elles l'ont égaVëment acquit té en 1878.
Cetle démai cite est indispensable pour les
habitants qui ne peuvenl parfaire le eens
electoral qu'au moyen de contributions
payees en dehors de la commune.
II faut payer en impóls directs, contribu
tions fonciéres, persouuelles et patentes au
profil de l'Etal, savoir:
Fr. 42 82 pour ètre portésur la lisle des
élecleurs généraux.
Fr. 20 pour ètre porlé sur la lisle des
élecleurs provineiaux.
Fr. 10 pour ètre porlé sur la listedes
élecleurs communaux et. n'ètre dans aucun
des cas d exclusion prévus par la loi élec-
torale.
BURGERSTAND VAN YbEREN,
e Monsieur le curé,
La sainteté de la religion et la dignité ainsi que
les droits des lidèles, tant vivanls que défunts, ont
egu une grave alteinteil y a peu do jours dans
voire paroisse, par J'inliutnation en terre sainle des
resles mortels d'un homme qui, depuis longlemps,
s'élait séparé de fait et notoirement de la communion
de l'Eglise, et avait ainsi renonce a Jésus Christ.
Cet acte de profanation du cimetière catliolique est
un sacrilege dont les auteurs auront a répondre
devant Dieu et qui charge leur conscience d'un
pêché très-grief. C'cst une chose tout a la fois de
plorable et odieuse que ces profanations commises
dans les cimetières et dans les seuls cimetières
caiholiqucs. Malgré la loi qui assure aux fidèles
catholiques un lieu distinct et particulier de sepul
ture, il se rencontre des magistials qui s'ob&tineht a
considérer et a trailer comme catholiques des
personnes qui n'avaient plus, au moment de
leur décès, aucun lien de communion avec les
fidèles catholiques. II est ét range que ces magis
trals ne comprennent pas comhien il est absurde
a eux (fattribuer Ie litre et les droits des fidèles
catholiques a des personnes que le Fils de Dieu
riotre divin Maitre, Jésus-Chrisfnous commande
de considércr comme des paiens, que l'Eglisetient
pour séparées de sa communion, lis ignorent done
que, pour cesser d'èlre de la communion catliolique,
et pour devenir apostat do la religion catliolique, il
n'est pas nécessaire de professer une autre religion,
de se faire protestant, juif, mais qu'il suflït de ne
professer aucune religion.
a Convaincu que la plupart des magistrals qu'
portent une si grave atleinte a la religion ct a leur
conscience par des inhumations profanatrices de la
lorre sainte, agissent plutöt par ignorance que par
impiété, el aima-nt a croire qu'il en a été ainsi dans
l'acte sacrilege qui vient d'nffliger voire paroisse, je
vou6 charge, Monsieur Ie curé, de lire la présente
lettre au próne, comme une prolestation publique,
ct de donner aussi lecture a vos paroissiens de I 'In
struction "pastorale sur la cimetière catliolique que
je viens d'adresser aux fidèles de la ville de Liége.
J'espère que la lumière se faisant dans les es
prits, grace a cetle instruction pastorale, les piofa-
nations sacrileges que nous déplorons si amèrement,
11e se commonront plus, et que le cimetière catholi-
1 iqtie sera désormais respectó, ainsi qu'il doit letre,
a l'ógal de l'église memo.
(S) TflÉODOllE, Evêque de Liége.
lours pl,linies.: .retail un navrant spectacle. Nos
soldals, dans lours bidons, avaacnl encore q«uel-
ques verros d'eau conservée puur iesnécessilés
extremes; ik les donncrent géncrcusonicnt aux
pauvres potits. Et le matin on sent rel u ait avec les
pèirs. Ei ranges vicissitudes de la guerre! nos
braves se trouvaieut maintcuant les protccleurs
cl les samen rs dc coux qu'ils avaieut fails pout-
ètre oi'pliclins.
Avant dn me taire, mes amis, je me reproche-
j-ais dc 110 pas donner un souvenir a celui que
lious appclions lc pètc Ibigeaud, ii cel illuslre
inaréclial si devotie aux soldals. qui le lui ren -
daient liicn cl dont nos soios (1) joyeuses ont
rendu célèbre le modeste képi,. qualifié du mot
pékin dc casquette. C'est lc maréchal Bugeaud
(honneur a celte vaillanie mémoire! dit ('invalide
en sc déeoiivrant) tjui disait noblcmenl: Oil
regarde en avant el non pas én arrièrel... mol
héroique qui a vain a la France la conquéte de
VAlgéric. Et ainsi lc maréchal a fait mentir cetle
audacicuse parole d'Alid-EI-Kader: Mon tróne
est la selle dc mon cheval; mes remparls sont les
monlagnes; le désert ost ma forleresse; j'ai ponr
artillerie le soleil. Je n'ai rien a craindre des
Francais.Les IIusses aussi, en Crimée, comp-
taient sur le général lliver.
(1) Chansons inilitaires ipii s'iinprovisenl pour
channel' les ennuis d'une longue route.
A CONTINEER.
van Jeu 17 tol den M July 1874.
GEBOORTEN.
Mannelyk geslacht 1Vronwelyk geslacht 3.
auWEI.YKEN.
Duhois Julius, hdiJeveuei-, en Devleessclmuwer
Virginia, uiensimcid.
STEI1FGEVALLEN.
Delaliaye, Natalia, 62 jaren, kantenwerkster on
gehuwd, 8' Jacobs nevens Ypre. Louw'vok
Joannes71) jaren, werkman, weduwunaer vhm
Maria Gouwy Hysselstrael. - Vanhecelaero
V iigmie 2f> jaren, kantenwerkster, ongehuwd
Meenenstraet. Book, Petrus, 80 jaren, advokael,
weduwenaer van Supliia Deburck, Sterrestraet.
kinderen beneden de 7 jaren.
Mannelyk geslacht 0. rouweiyk geslacht 1.