re: voici Ia proporlionoblenaedansles grands cantons lïbérauxUruxelles 72 j). c., Liége 70, Mons 68, Tournai GO, Gand 64, Charle roi 63. Ainsi, Aubel l'emporle sar Liége, Mons, Tournai, Gand el Charleroi, cl n'est distance par Bruxelles que de 1 p. c. Encore no par- Jons-nous que do la villede Bruxelles seulet car, comparée a I'agglomeralioii bruxelloise, cest Aubel qui a le premier prix. Allons, messieurs les gens éclairés, tin pen de bonne foi ei nil pen tie prudence, s'il vous plait. Ne cricz done pas si haul que le parti catholique ne so compose que d'un las de ruslres ct ipie vous avez le monopole de toules les qualités de resprit ct du coeur. Bappelez-vous qu'il laut (Her la poutrc de son propre ceil, avaot de criiiquer la paille qui se trouve dans I'ceil du proehain. Happelez- vous aussi cette parole de TocqucyiHe, que vous feriez bien de médiler, paree qu'elle s'applique peul-êlre a quelques-uns d'enlre vous: It y a tutte pap ula lion europcenne dontl'incrèdulit'é'tTesl égalée que par Ca- brutissement el T ignorance (llironiij lie liK'iilr. LE PROGkÈS CT CA TUYNDAG D'YPRES. Ce Progrès a donné, Merc.redi dernier, vn article de son cru! D'ordinaire il se con tente de servir a ses lecleurs qiii, fautc de grives,.mangent si souvent des merles qnelques extrails bien clioisis du Journal de Bruges et de la Gazette de Petrus: Sous ce rapport lout Ie monde convienl que s'il a jiiréde verifier le proverhe: Mais aujonrtrimi grand changement a sa denxième page! Maitre l'rogrèsje ne sais quel diable Ie ponssant, dcvicnt ambitieux. II croit qu'il est plus que temps de donner raison a sa devise: Vires acquirii eundol II decide done qu'il écrira: il a écrit. Nous ne résislons pas au désir de faire connailre ccttc haute production a nos lec- teurs: Voila ce qu'on appcile router tin adver- saire! Si aprés cela Ie ministère est encore de- bout... c'est la faule a Wasseige. Mais il ne sera pas dit que Particle du cru du Progrès n'aura servi a rien. Puisqu'il nous y engage, parlous un pen de la hennesse d Ypres et de son pillar esque! Trés-piMoresques en cl'fel, nos fètes et rèjouissances publiques. Nous trouvons par exemple au'program- meofficie!, s'il vous plait, que le Martli, 4 Aoüt, aura lieu une fêle champètre au local d'été dc la Société de la Concorde. El d'une! Bonne recompense a celui qui prouvera la part que prend la Vitte a cette réjouissan- ce chorégraphiqué, toujours si suivic et tou- jourssi pitlorcsquc! Mais ce n'est pas tout: Le Mercredi, 6 Aoüt, distribution des prix aux élèves du collége communal el de l'ócole moyenne de l'Elal. <El du deux! Piltoresqtie, n'est-ce pas, contribuables réjouis? Ne eilons que pour mémoire les concours de pinsoiis, de jeux de boules, etc., el pas sous iminéÜinleinciil a la piece de resistance, au grand Festival international d'harmonie et de fanfares,auqucl, cVffJe Toekomst qui rannoriee, prendront part 9 (nous disóns neuf) rnU'siques. II circule sur cette pénurie de concurrents,, d'éirangcs icoin' mentaircs, trés-pén flaneurs po'ur'ups Mai'tU dors grands éi petils, el qui ne le cédenl en rien aux expressions de joie de nos bou- liquier's et de nos höichers. Pour Ouvrir, clöiurer, agréinenter toules ces pillornsques rèjouissances, la Musique des Sapeurs Pompiers se fora si fréquem- ment entendre que ions Yproiset étran- gers comprcndront enfin qu'au plus beau jour de sa vie on puisse jurer... de mourir Pompier. N. II. Un communiqué sans doute offi- ciel nous apprend qu'une regreitable la cune s'est glissée dans la rédacliondu pro gramme des fèles. Qnelques éleclours ayant rappelé au Couseil communal tonics les pro messes falies lors des dcrnières elections, on aurail decide, pour ajouter encore au réjouissant et au pilloresque de notre ker- messe, qu'il tiendrail, le Jeudi, 6 Aoüta G heures de rclëvée, une séance en plein air. Electeurs, soyez contents. CONSEIL PROVINCIAL. M. Surmont de Gurus. MM., a roccasion de cechapitre, concernant la voiric vicinale et les pouts el chaussées, je me permetirni d'adresser a M. l'Ingénieur en chef une in terpellation et une recommendation. E'interpellation a trait aux Iravaux de dé- vasement relalifsati canal d'Ypres a l'Yser. Je demanderai nu en sont les Iravaux, et si nous pouvons espérer de les voir bienlöl adjuger. Eu second lieu, je recommande a M. I'ln- génieuren chef, i'cntretion des routes. Dans l'arrondissement d'Ypres. notamment, I'en- treticn des routes de l'État et de la Province laissent beaucoup plus a désirer que dans d'aulres arrondissements. Je recommande done a M. l'Ingénieur en chef de tenir la main a ce que cot entretien se fasse convennblement, et surtout en temps utile. II est a désirer que les entrepreneurs chargés de l'entrelien des routes, exécgtent fidélement les stipulations du cahier des char ges. J'ai recti, il y a deux mois au moins, En vis qu'un jour serail désigné pour la reprise des matériaux nécessaires aux travaux ordinai- rcs. Jusqu'a présent, il ne m'a pas paru <|ue les matériaux fusscnl amenés a pied d'ceu- vre. Le saison est avancêe, et bienlöl il n'y au ra plus nioyen de faire les choses sérieuSe- ment. Je recommande celte question a la bien- veillante solicitude de M. l'Ingénieur en chef, afin que les routes soieul cntreleriues comme elles doivent l'ètrcjel- que Pon ne voie in ces accötemenls, ui ces l'ossés non cures, pour lesquels les cnnlonniers poucraient ètre ii li Io nian t employés. M. l'Ingénieur en chef. MM., pour ce qui concerue le premier -point- soulevé-par l'ho- norable M. Surmont, je puis lui annoncer que les pieces, nécessaires a la mise en adju dication des travaux d'approfondissemefit du canal d'Ypres a l'Yser out été adressées a M. le Gouverneur, il y a qnelques jours. Par conséquent, il ne resle a la Deputation permanente qua approuver le travail cl it le meltre en adjudication publique. Quant au second point dont il a parlé, je veillerai a Pentretien des routes et a ce qu'il soit fait siiivanl les conditions des devis. Mais si, dans l'arrondissement d'Ypres com me dans lunt d'aulres, peut-él re, l'entrelien dos routes laisse parfois a désirer, cola pro- vient surtout de l'insuffisanco des sommes dont oil dispose; depuis que la Province est sillonnée de cbomins on a réd uit l'entrelien des routes au stride nécessaire. L'entrelien et le lerrassemenl ne font plus l'objet d'un forfait impose a l'entrepreneur; il sc fait par les canlonn'iers; or, un canlonnier qui n lia i biluellement deux ou trois lieues de route a surveiller ne peut pas enlretenir les lerasse- ments d'une maDière parfaile, surtout dans un arrondissement comme celui d'Ypres, oü 1'on a l'habitude de parcourir les aceóle- menls. Les voitures circulent sur ces accöle- ments qui, étant formés dans un sol argi- leux souffrent beaucoup de cette circulation; les canlonniers ne peuvent pas les enlretenir d'une manière convenable. Dn reste, je re- commenderai que Ton entretienne ces ac cötemenls de la maniére le plus convenable possible. M. Surmont-de Gheus. Je remercie M. I'ln- génieur en Chef des renseignements qu'il vient de me fournir et je me perineural de lui recommander spécialement l'entretien des routes qui font partie du l'arrondissement d'Ypres, routes que je connais plus particu- liérement qued'autres. II y en-a qui oiïrent des dangers réels, notamment la route d'Y pres a Menin. II y a un certain endroit oü Ie niveau du pavé est inférieur de Ibcenlimé- tres au niveau de l'accóteinent.ll est impossi ble de passer dib pavé sur raccötenienl sans prendre les plus grandes precautions pour éviter des malheurs. II est en outre pres- (|u'iii)|iossible de deseendre de l accotemenl sur le pavé. M. De Since Roni.s. [.'agriculture est inté- res'sêe a ce qtié lós ar lires disparaissenl le long des routes dés qu'ils out acquis un eer- tam degré de maturité. En cffel, oü l'ou pliinte des canadas, par exemjil'e', ct "oil iIs p.ietiiiciil un trap grand dèvé1oppeirienin.4<j.s.;ivivorains éproiiveni un tori considérable.',. Lort qii'ou subit sans la inoilidiv coinpeiisaiHiii: Ou peul laissergrandir lescanadas jusqu'a GO ans, on bietvoti. peut faire deux coupes, au lieu d'un a.rbyeeu GO.uns.on peut en abal- tre eri'lrente ank. Ce deruier systéuie me parait preferable et tout aussi avanlageux aux Intéréts de la Province el ne, peul pas piirter le inoindre prejudice aux Intéréts de l'agricullure. En clTct, il est évident qu'un arbre, quia une forte dimension, qui a une grande co-uroti ne, projetlë une ombre immense el fait beau coup plus de ibrt que n'en occasionnerait un jeune arbre. M. SniMONT Ük Gheus. Nous' avons pris une decision d aprés laquelle les arbres sont vendus a t-'age de 36 ans en moyenne. Mais il est impossible de determiner aprio- ri, qu'un arbre sera mür a 30 ou a 40 ans. II faut pouvoir apprécier. Certains arbres sont vendus a 30 ans, conune d'aulres le sont a 40 ans; si un arbre ne va ut pas 30 ou 40 fr.il est inutile de le inetlfe eu vente; a moms que la plantation ne profile pas et qu'il y ai'l un avantage ree! a en faire une nouvelle. Quant au lort queceln peut faire aux agri- culleurs i! est permis de faire remarquer ipie ceux qui souffrent le plus de cette situation, ce sont les riverains de la route. Mais ils out aussi l'avaniage de pouvoir disposer de la toute et peuvent efïectuer leurs transports d'une maniére plus commo de que ceux qui habitent l'intérieur des ter- res; c'est la une compensation Irés-sérieuse el qui justifies amplemenl la plantation des canadas le long des routes provincialen. Si nous deviousnous en tenir a des essences comme celles recommandées par M. Peers, nous diminuerions singulièrement les res sources de la Province. M. IweiNs,_ MM., l'honorable M. De Sninck a prisa cceur les intéréts de l'agricullure. Je le suivrai dans le ménie ordre d'idées. Je demanderai, si a l'avenir, i! ne serail pas bon de ineflre une plus grande distance enlre les plantations d'arbres. On obtiendrait ainsi deux rés.ullals: d'a- bord les riverains auraieut moins a se plain- (Ire; d'un autre cóté, je me deinande si l'ar- bre ne gagnerail pas en valeur, en se trou- vanta une distance plus grande. Je soumets ceitc observation a la Deputation permanente pour qu'elle en premie acte. M. DÉ Vos, C. MM., je me joins a l'honora- rable B"n Peers, .pour recommander a la Deputation permanente les observations qu'il a faites relativement a la plantation des canadas Ie long des routes; cos essences sont trés nuisibles a l'agricullure, non seulement a cause de l'ombre qti'elles projettenl, mais a cause de leurs racinus qm s'avaucenl trés loin dans lés lerres et fuut ainsi un tort im mense aux récoltes. Je ne puts ad met t re l'ofiservation de M. le H°" Surnioniqui consistc a dire que les rive- rams Iroiiveift une coinpensation dansles l'a- cilités qu'ilsiont d'elïecluer leurs transports. Cette compensation n'est pas sufiisante, eu égard aux partes qui résultenl pour ces rive rains des iitcQiivén ienls que ton roccasion nen t les plantations des canadas Ie long des routes. Je recommande cel objet a la bienveillan le solicitude de la Deputation permanente* M. Sr ii li o.nt de Gheus. Depuis longtemps l'on s'occup.e de l'agrandissemenl de ia mai- son d'aliétrés d'Ypres. Cette niaison est abso- lumciil insuffisante eu égard au noinbre d'a- liénes qu'elle renferme. Malheureusemenl ce nombre augmenle dans une proportion assez considérable el les locaux qui existent dans la Province sont insuffisants. 11 laut qui ces locaux soieut augmenlés. La niaison d'aliénés a Ypres doit étre mo- difiéö. La ville inlervient pour tin part sé- riiiiisc-, 6.000 fr. et les hospices pour 38,000 fr. environ. Le déficit qui est de 60.000 fr. environ, devrail ej re par la gé eritre PÉial de la Pro vince. l'État réclame de la Province, la moi- tié de ce déficit. Celte pretention me parait réellement ex orbitante. Je crois que l'intérèi provincial n'est pas engagé d'une facon, aussi conside rable et ne juslifie pas une intervention aussi élevée. Mais je crois aussi que le chiffre porlé a voire budget,8,000 fr. comme il i'élait dé- ja en 1872, ne permettra pas de donner a cette question, une solution convenable. La maisori d'Ypres restera dans le mème état ou sera supprimée. Les aliénés qui s'y trouvent resteront mo- mentanément dans un élal plus ou moins satisfaisant. La solution de cette question ne dépend pas du Conseil; mais je crois que ce dernier répondrait aux besoins réels en augmentant sa part d'intervention. Parmi les aliénés retenus a la niaison d'Ypres, il y en a une centaine environ, appnrtennnl a la ville d'Ypres. lis sont tuos a la charge ex- clusivement de'cette ville. Celte question a élé longuemenl débntlue ici. il y a deux ans et plusieurs d'enlre vous, MM., doivent se rappeler les arguments qu'on a fait valoir, a l'appui d'une proposition qui tendail a inscrire au budget 26.000 fr. corn- ;ne part d'intervention de la Province. Mon intention n'est pas d'aller aussi loin; mais je propose d'inscrire au budget 10,000 fr. au lieu de 8,000 fr. L'liondrable M, Van den Abeele combat l'amendemeul que j'ai eu l'honneur de pré senter en disant i]uc i'intérêt provincial n'est pas engagé dans ce service. Je pourrais mettre l'honorablc meinbro en contradiction avcc lui-méme. J'ai coinbatlii le crédit qui a élé accordó j aux sociétés de inusique, paree que j'ai trou- vé qu'il n'avnit pas un caraclére provincial; je me rencontre done avec l'honorable M. Van den Abeele. Je ne vois pas que des écoles de musique aient un intérét provincial. Au- I jourd'hni cependa.pt l'ócole de musique de Bruges est subsidiéeet les subsides qu'elle I recoit out élé appuyés par l'honorable mem- bre. A mon tour, je demande au Conseil non pas de vouloir céder aux pretentions du Gou vernement mais de majorer le subside de fr. 2.000, pour résoudre une question des plus intéressantes, dont la solution est bien né cessaire, puisqu'en definitive rétablissement de la ville d'Ypres doit ètre complélement remanié. II y a la une question d'humanilé, de cliarilé qui prime toules les autres. Je ne puis done trop insisler pour que l'autorité provinciale fasse preuve de sympathie a l'é- gard de l'établissement d'aliénés de la ville d'Ypres. M. De Mn iE-Dt Bien. Les hospices de la ville d Ypres comme tons les élablissements out pour devoir d'eniretenir leurs aliénés. Si les lmspie.es d'Ypres ont jugé convenable de faire un établissement, c'est qu'ils y ont vu un avantage, c'est qu'ils out voulu pou voir mienx soigner leurs malades. ou qu'ils oni éle guides par une consideration écono- mique; peu imporle du reste, le mobile qui les a luit agir. Les ressources des hospices de la vilfe d'Ypres sont suffisantes pour leur perniellre de construire un établisse ment ayant d'aussi vastes proportions et il es' jusie, dés lors, qu'ils en supportent les charges. Si les hospices d'Ypres ont élendu, comme ils 1'ont fait, leur établis sement d aliénés, c'est qu'ils ont l'intention d y adinellre des aliénés étrangers, a la condition que ceux-ci leur paienl de ce chef une soinme proportionnée a leurs frais d'entretien. II ne peiit done résulter de ce chef potir les hospices d Ypres aucune charge qui puis se motiver de leur part une demande d'in tervention de ia Province, qui n'a aucnn in térét a siibventionner eet établissement. M. Lagae. Je fais la proposition de rayer du b'udgel le clnlïre de 8.000 fr. et je do- mande qu'il soil statue stir ma proposition par appel nominal. M. Iweins-Storm. Je viens appnyer les con siderations qua lait valoir l'honorable M, Sunnont au sujet de la maison d'aliénés de la ville d'Ypres. En ma qualité de mernbre du comité d'inspeclion, j'ai pu tne convain- cre aussi de 1'insuffisance des locaux; le co mité pennauenl d'mspection a conslaté la mème chose et nous uous trouvons dans cette situation ou bien de fermer rétablisse ment ou bien d'y faire de grandes améliora- lions. Les ameliorations ayant été jugées néces saires on s'cst adressé au gouvernement qui s'est montré excessi vemen I favorable aux demandes ipii.Jui ont été adressées. Si la Province se rèliiseanous prêterson concours, il est évident (|ue les Iravaux ne pöurronl pas s'exécuter. Je Ironvo que M. Sunnont est excessive- inent modéré en nous demandant de porter a 10,000 fr. le chiffre proposé par la Dcpu- lalioii. Ou. dit: les hospices de la ville d'Ypres sont riches. Mais au bout du, compte, ils lër- meront leur établissement et placeront leurs malades ailleurs. II y a un trop plein partout; on ne cesse de le dire; par conséqubnt, la fermelure de cel établissement serail une cause de pertur bation. Car, ainsi que I'a dit M. Sunnont, il y a dans cct établissement 60 a 80 aliénés apparlenant a la Province. J appuie done de toules mes forces la proposition faite par honorable membre. M. Ie Gouverneur. MM., il est vrai que la ville de Bruges a eu pendant longtemps le monopole de ces espéces d'établissements. Etait-ee un bien ou un mal? S'ils étaient bièn géréscela pouvait-ètre un bien. Maisc étuit réellement un mal, paree qu'il fallait faire voyager les aliénés en les faisant venir du lond de la Province. L'établissement était appelé a rendre des services; les habitants de la Province avaiem la facilité de colloquer leurs malheureux aliénés, non loin de cbez eux. II est claii- que si Ie monopole de ce service était repris par l'État, celui ci ne ponrrait se contenter (je créer un établissement sur un point déterin,, né; il faudrait qu'il créat un établissement (Jans cbaque arrondissement, La ville d'Ypres a créé un établissement d'aliénés; il s'est agi ensuile de I'agrandir pour pouvoir y accepter non-seulemcni |ys aliénés de la ville mais ceux de la Province et ceux qui arrivaienl de la frontiére. Je pen! se qu'il n'est pas utile de supprimer cel éta blissement. (.'administration des hospices est la moins intéressée a voir mainienircetétablissenieni- car s'il était supprimé, les hospices feraien't de bonnes affaires, ils enverraienl leurs alié nés soit a Bruges soit a Courtrai. Le Ministre a vivement insislé non-seule- ment pour la non suppression de eet établis sement, mais pour qu'au contraire, il füt amélioré. Ces maisons d'aliénés, doivent ètre l'objet de la sollicitude de tout le monde. Est-ce a dire qu'il faille maintenir eet éta blissement tel qu'il est! Non! II faut l'amélio- rer. Et je demande l'amélioration de tous les élablissements d'aliénés de la Province. Je plaindrais les Hospices, s'il devait en- trer dans leur intention de se faire une sour ce de revenus en faisant reconstruire et agrandir leur établissement d'aliénés; mais je plaindrais davantage encore les aliénés. II est done dans I'intérêt provincial d'in- tervenir dans l'organisation de eet établisse ment; I Élal demande que vous interveniez a ce titre. L'intérét de Ia Province el celui dc l'État sont expliqués par les considerations que l'on a fait valoir ici, dans le temps, ct par la lettre de M. le Ministre. Si vous ne voulez pas augmenter le crédit, comme le demande la Dépntation permanen- le, je vous propose au moins de le laisser subsister lel qu'il est; nous insislerous auprés du gouvernement pour qu'il suppléc a 1'in suffisance de ce crédit. S'il ne veut pas accé- der a noire demande, au moins n'aurez- vous pas commis I acte imprudent de faire disparaiire un crédit qui figure au budget par rappel. M. De Mülie-De Bien. A l'hospice d'Ypres on pa ie Ie prix le plus élevé pour les person- nes élrangéres a la ville. M. le Gouverneur. Ce n'est pas un mal! M. De Muue-De Bien. On a l'airdedire qu'on recoil ces personnes'a titre gratuit! M. le Gouverneur. Je n'apprécie pas du tout le prix que l'on paie pour l'entretien des aliénés. L'amendemenl de M. Surmont est ain si concu: J'ai l'honneur de proposer au Conseil de porter a 10,000 fr. ff-crédit inscril a l'art. 67. Signé: Surmont, Iweins, J. Malou, De Meester et Breyne-Devos. II est procédé au vote par appel nomi nal sur eet amendement. II est rejeté. M. le Président. [I reste maintenant a sta tu e r sar Partiele 67. M. Lagae, rcnoncez-nous a votre proposition"? M. lagae. Non M. le Président. Je demande l'appel nominal. II esl procédé au vote, par l'appel na- minal sur Partiele 67. II est adopté par 23 voix contre 17. Done Ie subside de 8,000 fr. est maintenu. La Fédéralion des Associations conserva trices de Belgiques sest réunie dimanche a Bruxelles. Les délégués des diverses Asso ciations étaient trés nombreux: on en comp- tait de 80 a 90. M. le comte Léon de Robiano, sénateur, présidait; M. le comte de Grunne remplissait les fonctions de secrétaire. Le bu reau élait presqu'au complet. L'Association de Malines a présenté un ex cellent et intéressant rapport, dont ia lecture, fade par M.Franz Broers,a été trésapplaudie. Une vingtaine de membres ont successi- vcinenl pns la parole pour appder l'alten- lion de leurs collégues sur diverses mesures it prendre dans I intérét de la cause catholi que. Bonne note a éte prise de toutes les re- commandations fai-tes. et nul doule que, mises eu pratique, elles serviront efficace- inent cette cause. Ce que nous avons consla té avcc plaisir, c'est la ferme volonté de tous les délégués de travailler partout a l'organi sation sérieuse des forces catlioliques. Les provinces wallounes ne resteront pas en ar- riere. Ce que nous avons appris, nous rassure pleinement a eet égard. Quand M. Simonis, Ie représentant deVer- viers, s'est levé pour dire quelques mots" irois salves vigoureuses d'applaudissernents lontsalué. Sur la proposition de M. Woeste, i| a élé decide que sous peu de jours, le bureau de la Federation des Cercles catholiques et celui de la Federation des Associations conserva trices se réuniront a Bruxelles, a I'effet d'avi- ser aux mesures que commandent les cir- conslances. Un sot irniive toujöwrs mi plus sol qui I'admire, il ne pent rnieux réuSsir. On lit dans le Moniteur Beige du 26 Juillet: Par arretc royal du 23 Juillet 1874, sont nom- nies, dans le balajllon de la garde civique non acti ve de Langemarck (arrondissement d'Ypres): Lieutenant adjudant-major De Landtsheere; lieu tenant quai tier-maitre le sieur Beernaert. Serait-ce a ses collogues de la justice et des tra- vaux publics que M. Ie ministro de l'intérieur vient de décerner le panache? En ce cas, quel honneur pour la milice cito.yenne dc notro arrondissement! et si M. I'ndjudant-major ])e Landtsheere (retour de Dixmude),et M. le lieu tenant quartier-maitre Beernaert (retour de Thiolt) daignaicnt sc montror la scmaino prochaine en gran- do tenue a Ypres, pendant noire hennesse, leur presence relèverait singulièrement le piuoresque ta- bleatfde noire champ de foire. voila ces jésuitks que cerlaincs gens, même a présent encore, réeompensent de leur dévoucment par la diffamation et la calomnie. El il est de pnn- vres mats pour croire It ces détestables rncnsonges. Mes amis, voycz vous bien. si noire armee in vulnerable a triomphé de l liiver, comtne la mala- die, comme des ennemis, oil! c'est que, forte d<;ja de la justice de sa cause, olio iva pas cotnplé que su'r cite- nierne, et que ces vaillanU sold,its élè- venl ii lYnvi vers Ie nel leurs mains armées du sabre et du fusil. TJn brave general la procla- mé hautement, Ie général do Gardarens... - Gardarens, un africain, je conuais, dit le zouave. Le general dc Gardarens a dit en propres ter- mes: <i (.'est paree que la France el son armee sont chréliennes, que Dieu nous aiineet nous protege visibleiiient. Ktaprès lui, j'ose mouter: Si cette guerre, toute glorieuse dans son principe, se fait noblement, humainement, admirablement, et s'of- frira plus tard a l'étonnement de la postérité com me une guerre modèle, c'est que le souffle d'en haul, qui passe incessamment sur ces vaillantes legions., les péhètre, les purifie et les exalte. Aus si, chose consolsnte! au lieu des inevitables cala- mités quYntraine avcc lui ce grand fléaii de la guerre, on n'a eu a déplorer aiicnne violence, au- cun excès commis par nos soldats. Le sang versé par leurs mains n'a cotilé que sur le champ de bataille; et partout ailleurs leur fidéle protection couvre I etre sans defense, la femme, ('enfant, Ie ■vieillard, le prisonnier. fians cette guerre si glo rieuse, j'ose dire que c'est la ce qu'il v a pour la France de plus glorieux. A CONTINUES.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2