II manqua done doublcment aux égards
dus au conseil en voulant étouffer I'exprcs-
sion d'un sentiment dicté par les convenan
ces et Ic devoir, et en censuranl indirecte-
temcnl 1c vote de l'Asscmblée.
ïoutc cel to. série de grossièrelés a él
couronnóe enfin par celle de samedi, qui
a oblige les membres dc ia deputation a
veng-or leur dignité méconnue en refusant
de siégcr encore a cölé d'un fonctionnaire
aussi oublieux dc ses devoirs, en consli-
tuant Ie conscil provincial juge enlre cnx
et lui. On connait la sentence de I'Assem-
ldée: un double blame a été in'fiigé a !\i.
Vrambout, et aprés une pareille sentence,
i1 est impossible qu'il soit conserve plus
lortgtemps encore a la tète de la province,
be gouvernement doit a lui-mème, au coo
séil provincial, a la deputation permanente
dc l'éloigner. 11 peul d'aulanl moins s'on
dispenser qu'il fant a tout prix regularise!' la
comptabililé provinciale, qui s'embrouille
de plus en plus.
Tonic la presse ehlliolique est d'accórd
avec nous pour n e arner l'eloigncment de
AL Vrambout des functions qu d oecupe a
1,truges: ce magistral s'est rendu impossible,
be conseil provincial a réélu sa deputation
permanente, donnant ainsi explicitement une
approbation pleine cl entiére des notes po
sés jusqn'ici par elle. be gouvernement peul
el doit s'mcliner devant cclte decision que
M. Vrambout a pr-ovoqwéc.
Le Hi en public admel la possibilité de la
dissolution du conseil provincial: celle dis
solution, Ie gouvernement nc peul la pro-
noncer. aucune loi, aucune disposition léga
le no iui donnant le droit. Quand les con-
seils pnovmci.aux out élé dissous en 18712,
c'élait en vertu d'une loi spéciale, une loi
de circGoslance, qui a cessé ses effets avec
le cas (Rabaissenient du eens electoral) qui
I'avail fait nailre. D'ailleurs, ie droit de
dissolution oxistorait que son cxercice ne
diminuerail pas d'une seule voix la majorité
ae.tuelle: bien au contraire: plus d'un mem-
bre de 1a minoriie, qui se componse de 10
conseil Iers sur 09, ne serait plus réélu. Mais
il est inutile d'insister sur ee point.
Eloigner M. Vrambout, tel est Ic soul par
ti a prendre.
M. VRAM-BOUT DÉFENDU PAR LA
I'll ESSE DU TROTTOIR.
Eel te presse, don l Ie libéralisme lui-mème
commence a seplaindre, lui quj s'ctnil
qiiasi-inféodé a elle, s^esl conslitue le
défensöur du gouverneur de la Eland re occi
dentale. Cela nous surprend médiocremenl:
M. Vrambout par'le, dans le conseil provin
cial, 'Ie lungage de cette presse; i| a des
expressions qu'elle cbérit, il donne a ses
phrases le ton écbeveló qu'elle cmploie, el
dés lors il est fort naturel que lejourna-
Jisme du trottoir lone M. le gouverneur. Ce
quelle admire le plus en lui, ce sont les
grossièrelés qui out amené, avec la demis
sion de 1a deputation permanente, le blame
du chef dc la province. Elle trouve que M.
Vrambout a dit cc qu'il devait dire el que
d'un excellent mol il a caractérisé les
attaques -dirigées coutre sa gestion.
II esl vrai que l'auteur de eet excellent
mot» voiulrait tie pas I'avoir dit et qu'il s'est
beaucoup gendarme con Ire la sténograpliie
qui l'avait annoté. Mais on n'est jamais I ra -
bi que par les siens, et la presse du trottoir
est bien compromeltante pour son héros.
Encore si elle disentail sérieusement le
cas Vrambout, si elle essayail de jnslifier
les lubricants de fausses fuclures el cettx
qui approuvent ces piéces; muis du fond
de l'aliuire, pas un mot, et il est remar-
quable que jamais un organe de la presse
libérale n'a osé s'avenlurer sur ce terrain;
jamais aucun d'ettx n'a écril une ligne pour
expliquer comment les sieurs llocke el Van
Troostenberghe certifient par écril avoir
vendu et livréa la province des glacés, un
lustre el (rots girandoles afors qu'tls n'a-
vaienl vendu el livré rien de semblable;
tltiI le pari nous n'avons lu une■explication
sur la cqprespontbince engagéu enlre la Cour
des jqinptes et ,M. le gouverneur, qui at'tir-
m'ait qui la livraispn des glacés avail fail
enre lui el llocke, «I'objel d'une co noen
Hon verbale préalable, alors ttie pareille
convention n'a jamais exisié el tie pouvatt
pas exister.
Comment M. Vrambout a-l il pu écrire
cela Ie 27 févner 18(11- a la Cour dos eomp
tos? Comment a l-ti o^ lui dtre alors que
le prix porie en ctnnpie par le sienr Moeke.,
du chef tbs glacés. éiait calculi; U'après
la dimension, el celui, des cadres d'uprès
la ric/iesse et les ornement», alors qu'il
savail que les glacés etaienl la au gouver
nement provincial, depuis buil ans, c'csl a
dire depuis 1856? li y avail, plus de cinq
ans qn'tl se mi ra tl dans ces glacés, et aux
objections do la Cour des comples il répoud
par des alliimaUons continues aux fails,
aux chiffers, aux dates! On sail quels ter
més employerait M. Rara s'il avail ajuger
pareil acte posé par un gouverneur caiholi-
que.
Ce n'est pas le sen! oöté reprehensible
de f'affaire: M. le gouverneur, en agissatq
ainsi, «onlrevènanl a la loi sur la couipla-
bililé: il ne pouvait, aux lertnes de l'ari. 16
de cette loi, accroilre par aucune ressour
ce particuliere le montant des credits mis
a sa disposition; ii lui êlait interdii de ven-
dre tnetne a la province ces glacés, ce lus
tre, ces girandoles sans autorisation du
gouvernement, et dans lotts les cas les fonds
en provenant ne pouvaient augmenler le
montant de son budget éeonoiqjque.
Voila des fails réels. authentiques. incon-
tesialales. Pout quoi la iires.-etjui defend M.
Vrainbput, ne les dtscuio t olie pas? l'our-
quoi aucun de ses organ es n'ose-i-il les
aborder? li y a plus, dans les leagues dis
cussions qui out en lieu a ce sujet dans le
conseil provincial,\l. Ie gouverneur lui même
n'a pas suivi ces contrudiclours sur le ter
rain.
II a pnyé d'audace, nié les choses les
mietix établies. déplacé la question, en se
dérobnnt a la elariq et au fondement des
raisons de ses adversaires. Dans la séance
du 25 juillel, M. Surmonl declare que le
procés-verbal ale la séance de la deputation
permanente du 11 février 1864 vise un
lustre el siv girandoles, cl, i'interrompanl,
M. Vrambout s'écrie: Je raas prouverai
le contraire; celle dénégation tl la répéte
trois Ibis; M. Surmonl produit Ie procés.
verbal qui lui donne raison, et son con tra-
«lietenr fuil le débat sur le point..
AL Snrmoiit ajoule: II y avail ordre,
il y avail decision d'aciieter un lustre el
six girandoles; il n'cn acltéle que h ois,
et je douie méme que si l'on en, cajculait
Ie prix, nous soyóns acqtièreurs de Irois
girandoles. Or, le douie éniis par
''honorable membre de In deputation per
manente est une réa li té. el il nous esl factie
de le proever par chiffres.
bes lustre el girandoles avaictil été ache-
lés le 27 janvier 1854, en venle publique a
(land, par ordre de M. de Vriére, alors gou
verneur. Voici les prix d'achal, tels qtt'ils
sonl consignes dans la declaration du rece-
venr de l'enregistremenf:
58° lot. Un lustre en fonte de fer doré,
12 lumiéres el 36 bougies gaz, composé
de 43 piécesfr, 800 00
59y, 60, et 6U lots. S x giran-
doles en foute de fer doré, de
Dix pour cent de f ra is 103 50
Total fr. 1138 50
II résulte de ces chiffres que le lustre,
fraiscQinpiis, cofite Ir, 880 00
Les 6 girandoles, frais compris,
coütenl238-50
Soit fr. 43-08 par girandole.
Somme égale 1138-50
Done AL Ie gouverneur en vendant Ie
lustre el trois girandoles a la province,devait
au prix d'achal porter a celle-ci en comple,
say oir:
Un lustrefr. 880 00
Trois girandoles127-25
Total fr. 1009-25
Or, il n'a fait payer que 938-02
de sorte que la province n'a acquis qu'une
girandole et donné un a-compte dc fr. 14-94
sur une deuxiétne.
Est-ce la celle comptabililé exacte, regu
liere, coordonnée, que le législateur a en -
tendn élablir? Est ce la le respect qu'un
gouverneur de province doit professer jiottr
la loi? El en definitive, comment sortir de
eet imbroglio, qui se eomplique du déficit
exiülaul. dans Ie budget écoimmupie? Ah!
si les grossièrelés Inticées a la deputation
permanente, au council provincial, avaient pu
résotidre la qtteslion, tl y a longlctnps
qu'elle n'exisierail plus; inais elles (tul en-
vcniiné Ie dilferend, et Ie débat esl aujour-
d'ltui enlre les élcelours qm ont conslitué
le conseil provincial el AL Vrambout. Or,
ce tie soul pas les premiers qui reculeronl;
le gouvernement lui-mème tioil en étre con-
vaincti at jour.d bui.
AEEAIRE FONTAINAS.
La cour «Rappel de Bruxellos a réformé
samedi le jugement «pie le tribunal correc-
tionuel de celle vtlle avail prononcé eotïlre
le nomine Funlainas, tpn, aprés avoir séduil
la soeur dc l'ingcnieur Lebembre, avail tué
celut-ci en duel. Les petues ont élé élevées,
et encore, selou nous, Ucx-écheyin chargé
de Umstruction publique, n'esl-il pas asscz
sévéremeni puni.
La cour a condatnné Fontainas a deux
ans do prison et 3000 francs (Ramende. En
lor instance il n'a vail eu qu'un an de prison
et 1000 fr. d atnande.
Les létnoins également ont vu leur peine
s'aggraver, et la cour a fait en cela oeuvre
salulaire, car si le législateur a voulu pros-
erire le duel en éiliclanl des peines, il
apparlienl aux cours et tribunaux de se
conder Raccomplissement de celle entre-
prise louable en frappant sévérement les
létnoins. Sans létnoins, pas de duel; done
eflrayons ceu.x-ci par les rigueurs de la jus
tice.
Au lieu d'un mois de prison el de 100 f.
d'ntnnnde, AL Delecosse, cohseiller commu
nal a Rruxelles est condaniné a qualre mois
d'emprisonnenient el uneainande de 400 fr.
AIM. le géuéral Vandevin, Alension et le
médecin militaire Herman sonl condamnés
chacuh a trois mois de prison el it 300 fr.
d'amende.
La cour élail composite de MM. Donnez,
président; De Rivay, rapporteur; Behaghel,
Delecourt et-Motte.
AL Melol, a vocal general, rem piissa it les
fonctions de ministère public. Le Journal
de Hruxe/les dit qu'il a mis dans son ré-
quisitoire autant de moderation que de di
gnité, tout en dédafgnant les artifices ora-
loires et les j'ongferiès de cour d'accises aux-
qnels M. Heyvaert a trop souvent recours.
La justice a done dit son dernier mot
dans cetle deplorable affaire. Lo conseil com
munal de DruXelles seul reste insensible a
la reprobation uuiverselle (jut a frappé Fon
tainas: ses iiiëiiibres ne se sentenl nulletnent
ofiusqués de siêger a cöté d'un horntne qui
a abusé de ses functions pour désfioiiorer
une jeune fille et qui, enstiite, a tué le fiére.
Souillure, sang el cadavre n'onl aucune pri
se sur leur élrattge libéralisme.
MiCROLOGfE.
AL Vermeulen, euré déinissionnaire d'EI-
verdinghe, est déeódé a Bruges, le 1cr aoüt,
a Rage de prés 82 ans.
AL Van Eccke, curé d'Ooslroosebeke,
est décédé le 3 aoüt, it lage de 60 ans.
M. Du Floer, curé de Zillebekc, est
décédc ie G Aoüt, a Rage de 72 ans.
t'lirosiiqiic inenii',
BS, A WBKSVSKÜ!
Nojusavons eu Roccasion, Samedi dernier,
de dire un mol du grrrrand fest'ival inlérmi-
ltonal
Alors encore nous ignorions qu'il ne lui
mattquerail.... rien! Aujourd'hui complèto-
niènt rehseignés sur lés elements inlernutio-
naux qui figureroril a la réjouissance pu-
bliqiie de detnain, nous lotions it cccur dc
reparer une omission. Saebez-le donevous
tons habitants de la bonne ville d'Yprcs!
Sacbez-le vous tons nobles élrangers!
II arrive!!!
Qui?
Tail Bleri'is!
ON DEMANDE DE LA DIGNITÉ.
Nous avons laissé au Progrès vingt-qua-
tre heures pour maudire les juges de son
Gouverneur.
Nous avons assislé non sans plaisir
aux évolutions très-pilloresfjues de haute
Literature qui devaienl u lout jamais sauver
d une position des plus irréguliere» le natu
rel de Fopenngbe.
Alfirmanl ce qu'avancait M. Janssens, em-
boilant solennellement le pas de son sosie le
Journal de IJ ui/es, niaiH les lails averés
avec non moins de «lésinvollure (pie noire
I'refet des Deux Glacés, Ie l'roijiès en élail
arrive a se croire lut-méine et a s'itnagtner
ipte I'aiui ice de ses dementis no oontribue-
rati pas pott a uror Al. Vrambout du mauvais
pas oil ses tnsullesa Regard du Conseil pro
vinciul el de la Deputation permanente
I'avaient engage.
Ilelas! Trois fois malheur!!!
Voila (pie pa rail le comple-rendu de la
séance du Conseil provincial du 25 Juillel.
Et ii s'y trouve constate que AL Vrambout
a traité les actus de la Deputation permanen
te, dan-. I'exercice d'un de ses principaux
devoirs, de denunciations plus ou //wins
culoui tlie uses.
El il s'v trouve élabli que, non content de
lancer cette injure aux honorables manda-
tai res du Conseil, il ne era int pas d'y asso
cier l'Assemblée tout entiére en disani: la
Deputation dr/nande </ue tout le Conseil
s^associé d cut acte. Au lieu d'un dénotich-
teurfen aumi peul-étre soixante.
El que reste-iI aprés cela des affirmations
cutè/joritjuesdes dementis les plus forme!s
du Gouverneur et de celui qui a Ypres a
mission de le defend re?
La bonte pour eux d'avoir commis une
vilenie. en affirmant sciem/nent le contraire
de lu oérité style Baraet la prcuve
qu'ils ont, Run et l'autre, grand besoin de
diynilé.
PLEURONSNOS EX CONSEILLERS
PROVINCIAUXU
Pauve mile dYpres! Quels mandatai-
res avez-vous la?
Ainsi géinil el pleure I'inconsolable Pro
grès et ses larmes ne pourrout tarir car en
1872 il a perdu ses Copseiliers proviuciaux
qui ne vont plus revivre!
Pauvre ville d Ypres! Seule pour ainsi
dire dc la Province elle jouissail de I'lion-
nèur d'envoyer Bruges des mandalaires
libéraux.
Et quels mandalaires!!
Ce n'était pas seulement noire échevin
Vanheule ce grand pourfendeur du cleri
cal! Alais le clievalier Bayard AUSSI
et Tileea, el Rabau, el dé Stoers!
Et tout cela, la volonté des électeurs l'a
change!
Ces grandes lanternes, depuis deux ans,
ne déversenl plus les flots de leur libérale
lumiére sur lours obscurs collègues!
Le corps electoral décida qu'au superbe
échevin sul'lii ait sa noble besogne dfexpul-
seur! An brave chevalier sans peur et
peut étre AÜSSI sans reproches,' une étude
apprpfondie sur l'emplpi des conjonctions!
Au Notaire-Bourgmestre, une revision
compléte de ses chefs-d'oeuvre oratoires au
Conseil provincial! Au Secrétaire de I'As-
socialion libérale, une rêverie tnélancolique
sur les desavabtages attaches au service de
trait d'union enlre Ie Progrès et I 'Opinion!
Au busé de Rousbi'ugge, qüelques efforts
de talent el d'osprit, pour arriver a coucher
correcteinenl sa signature sur le papier!
Pauvre ville cl'Ypres! quels mandalaires
aviez vous I a?
Pauvre ville d'Yprcs! Que vous avaient-
elles fait, ces icicles deca/Tora, pour ne plus
mériter voire adoration?
O Bayard O Rubau O Rabau O
B.iyard
Monsieur Cy rille Van Eecke, de Boesinghe,
ancien éléve du collége St Vincent de Paul
et étudiant a l'Univèrsifé caibolique vieut
de passer avec suceésson examen de candi
dature en sciences naturelles.
Alonsieur ThéOdulé Alasquelier de Messi-
nes, étudiant a l'Univèrsifé caibolique, a
subi avec succès Rexaineii de candidature en
médecine.
Monsieur Réné Colaert, de Poperingbc,
éludiaul a l'Uuiversité caibolique, vient de
passer avec succes son examen dc candidat
en droit.
AL Alphonse Veys de Vlamertinghe, éléve
du collége episcopal d'Ypres et étudiant a
rUniversilé catholique de Louvain, vient de
subir avec suceésson examen de philosophic
devant le jury combine dc Gand-Louvain.
La distribution des prix aux éléves du col
lége épiscopal d'Ypres aura lieu Merciedi
prochain, 12 de ce mois, a 9 1,2 heures, au
local des Halles. E:le sera prés idéé par AL Ie
Chauoine Van llove, inspecteur de l'enseigne-
ment primaire et moyen du diocése de
Bruges.
L'instruclion est sans doute une excellente
chose, lorsqu'elle est morale el religieuse.
Une instruction athée est le pirc de tous
les poisons.
Les catholiques s'elïorcent de propager la
première avec leurs écus.
Les libéraux ont la rage d'étendre la se
conde avec l'argent de tous.
De 1851 a 1857, la dépense pour construc
tion, acquisition, agrandisseinent, reslaura-
tion ou aineuhleinent d'écoles, a élé;
Pour les communes, dé fr, 2,681,468.49;
Pour les provinces, de fr. 487,890.64;
Pour l'Elat, de fr. 1,846,080.06;
Soit un total dc fr. 4,515,439.19.
De 1864. a 1869, les dépenses ont été bieu
plus fortes on va le voir:
Pour les communes, fr. 12,972,285.15;
Pour les provinces, fr. 5,134,086.55;
Pour l'Elat, fr. 8,345,847.80;
Ce qui donne un total de fr. 26,452,222.50.
Ainsi pour ces deux périodes quinquen-
nales, nous avons d'une part une dépense do
fr. 4 1 '2 millions, et d'autre pari une dé-
pensede fr. 20 12 millions!
Pour les périodes antérieures, inlermé-
diaires ou poslérieures, que nous passons
sous silence pour ne pas allonger ce tableau
on trouverait une progression it pen prés
semblable.
II ne faul pas s'étonner aprés cela de voir
ranconner continuellement les contribuables.
L'enseignemeni liberal nous ronge.
PÈLERINAGE BELGE A N.-D. DE LOURDES.
Depart de Alóns, Dimanche 13 Seplembre,
avec arrèt a Issoudun (N.-D. du Sacré Coeur)
el a Buglose (patrie de St-Vincent de Paul) et
séjour a Lourdes du Alardi matin jusqu'au
Jeu cl i soir.
Prix des trains, aller et retour: Dc classe,
170 fr.; 2e classe, 105 fr.; 3e classe, 75 fr.
Le comité oi ganisaleur se chargera, pour
Lourdes seulement, de retenir a l'avance
des logemeuls. Le prix pour logement et
nourriture, durant le séjour a Lourdes esl
de 23 fr.
On souscril15 Aoüt, a Bruges,
cliez AL Dnclos, Sous-Secrétaire de l'Evêchö,
et AL de Laage, St-André.
Une seconde circulaire, adressée aux
souscripleurs, fera connailre toutes les dis
positions prises par rapport au Pélerinage.
Uil arrélé royal du 31 Juillel porie que Io
collége electoral des arrondissements de
Furnes et d'Ostende est convoqué pour lo
25 Aoüt prochain, a 9 heures du matin,
I'elïel d'élire un sénateur, en remplacement
du vicoinlc Du Bus deGisignies, décédé.
Le bureau principal est élabli a Furnes.
En cas dc ballotlage, si les operations ne
peuvent commencer, au plus tard, a cinq
heures, Ic ballotlage aura lieu, sans convo
cation nouvelle des électeurs, lel' Septern-
bre prochain, a neuf heures du matin.
L !ndépendance et I'Echo du Parlement
annonceut que le candidat liberal pour la
place de sénateur a Oslendc-Furnes est AL
Behagel, bo-urginestre de Furnes.
Les cléricaux, ajoule IVndcpelulance,
annöncent vaguement l'inlenlion de Inner;
le bruit est peut-étre fondé, mais nous dou-
tons qu'il se maintienne.
Nous pouvons dissiper le douie de la
feuiHe juive: les cléricaux enlreronl brave-
ment en lulle el espéreni faire élire, pour
la première fois, un sénateur caibolique dans
l'arrondissèmenl Furnes-Oslende.
Dans son audience d'hier Ie tribunal cor
rectioneel dc Bruxellos a condarnné a 500 fr.
et a 200 fr. d'ameude deux ètudiants de
UKnipci eiii' est mort en bon rat-holique commr
tanl (l'aulics héros, conitne après lui Cambiouoe,
Bloncey, Drouot, Berlrand Itu im'me, et roinnia,
tie nos jours, l'illuslre Iltigemiil, lo vadium Sninl-
Arnautl. Cela tlonne ;i réfléchir.
Asstirénirnl, murinura le vétéran silenetetix.
Tout de même, lil le zouave.
Blits amis, reprit avec une nouvelle vivacilé
le jeune soldat-, permettez-moi de voos pariet' a
cociir onvei l, Vous éles Run el l'autre de braves rt
bonnêles pens. niais (pulque chose vous tnanque,
el ce quelque chose est hcaucoup est tont. Vous
erovez sincèreincnl en Dien. n'esl-il pas vrai;
comment n'y pas eroire? bh hint! la, fcanche-
menl, je fais appel it voire hou sens; se p<-nt il
que ce grand Dieu. dont tout nous alleste la
puissance cl l'infinie sapesse, nous'ail je lés au
hasard sur celle to re pour y, vivrc quckpies jours
dans l'anpoisse, et après.... rien, plus ricn?.... Se
peul-il que le corps tlans la fosse, tuut soit dit?
Quoipour le hou et le mééhanl même destiiice:
ui chatimciil, ni recompense? Mais de la pari du
Créalrur cc seiajl alroce, si s'élail possible. 1.evi
dence nouserte le contraire el continue ce que la
religion units réuMe: Due Dien nous a mis sur la
terrc thuis tin hul digne de lui, pour y mériter la
plus uiagnilique des recompenses aUachécs a l'ob-
vttlioit de sa loi révélée. N'avoir de cette bonté
de Dien nul souei n'est ce pas le comhle de l'iu-
Qi alitude tl de la dénience?
A COJfTISVER.
14 lu in iét cs235 00
Taul de ficl einre t il dans im proves verbal
v