2" A ne se livrer a aucune oeuvre servile et,
en particulier, a ne vendre ni acheter ces
jours.
3° A seconder de touteleur activité,de tont
leur zéle, les efforts de In Sociélé pour aine-
ner la reslauration des traditions chrétieones
sur ce point.
La Société s'occupera.
a He provoquer el dp rêpnndre des écrits
et des conférences sur cette matiére:
b De récompenser les auteurs par des
primes, des diplóincs d'lionneur, des médail
les etc.
c De signaler el d'lionorer les chefs d'io-
duslrie qui rcnoncenl voloniairement au tra
vail du Dimanche el portent Jeurs'ouvriers a
employer ce jour d'une maniére morale et
utile a leur familie;
d D'eneourager les «euvrcs particoliëres
qui fournissenl,lesDimanches et jours deletes,
des récréalions utiles el honnêtes a la classe
ouvriëre ou aux militaires;
De proiégcr et de secourir au bcsoin
les eu vriers ou les patronsqui se frouveraient
lésés dans leurs interets, par suite de leur
©béissance au précepte religieux.
LAÏQUES ET CONGRÉGAN1STES
Sous ce litre nouslisons dans TUnivers
quelques lignes pleines dënseignements, et
qui répondent par des fai'.s et des chi 11 res
aux diatribes, que la presse libre-penseuse
de tout non) el de tout dra peau, ne cesse de
vomir coutre les mailres chrétiens de ia
jeunésse et surtout contre ces /teiils frères,
qu'elle ne semble connaitre que pour leur
jeter la calomnic el l'outrage.
Voici ce que nous lisons dans la feuilte
parisienne:
Nous avoits sous les yeux le résultat
officiel du concours pour les bourses d ex
terne dans les écoles municipales supérieu
res de Paris. La commission ehargée de i'exa-
men étaii presidèe par M. Greard et a rendu
son jugemenl avant bier.
Cinq cent emq elévcs onl concouru. dont
233 apparleuanl aux écoles laïques el 272
aux écoles des Fréres. Ont été élimmés aprés
les premières épreuves: 25)2 candidats, dont
174 des écoles laïques et 118 des écoles
congréganiMes. Sur les 213adnns auxépreu-
ves délinilives, 154 éiaient done élèvcs des
Frères et 59 seulement éléves des laïques.
Enfin, des 185 bourses qui ont été accoidées,
les laïques iPeul out obtenu que 48, tandis
que les congi'éganislcs en ont obtenu 157.
Ces clnlïVes'soiil d'autanl plus éloquents que
les Fréres n'oni a Paris que 54 écoles, taudis
que les laïques en onl 78.
Cela est déja trés-beau; mais la supériorilé
des écoles cougreganisles éelate surtout dans
le classement general par ordre de mériledes
candidats délinuivemenl admis. Les quutre
premiers soul loi/s éléves (les 1'reces. Dans
les vinyl /nei/mus ne ligurent tpi un suut
élève laïque, en sorte q)ie, s il n y avail eu
que vingt bourses a dinner, les pongreganis-
tes en eusent obtenu di\-ueuf. Des cinquante-
cinq premiers, quarante-six sonl clevès des
Frères. Tres ra res dans les premiers numé-
ros, les nominations d'elèves laïques sonl
trés-fréquents' vers la fin. Les ciiu| derniers
sonl laïques.
De tont cela il résnlte que les partisans
de l'ignoranee peuveut seuls reelamer I in-
slruction l.dquc. Nous venous ce qu en dun
J Siècle.
Tous les Siècle* de la France el du monde
nën diront rien du lout. On peul en ctre
sur.
Voici sur le mème sujet un autre rensei-
c ne ment que nous trouvous dans un autre
journal francais:
Ce n'est pas seulement a Paris, mais
en province, en province surtout. que la
supériorilé de l'enseignement des Fréres de
la Doctrine chrélienne sur lënseigneinent
laïque se manifeste de la facon la plus écla
tante. Auconeours général des élablissements
primaires et li bres de Lorient sonl décernés
six prix et deux mentions honorables, sa-
voir:
4" Deux prix du département;
2" Deux prix de Parrondissement;
3° Deux prix el deux mentions du canton.
L'an dernier les éléves des Fréres rem por
taren t ces six prix et ces deux mentions. II
n"v avail plus rien a conquérir, sans cela ces
in fa ligables en lïi nis auraienl remporté de
nou velles vietoires.
Celte année les iqiioranlins,comme on les
appelle, par antipbrase probablement, ont
fait égaleïnent table rase. Parlout, sur toute
la liène, nous apprend le Journal du Mor-
hihaw, ils sont arrivés les premiers, et onl
obtenu les six prix et les deux mentions.
Ah! si les concours qui se font entre les
écoles officiel les et l'école des petits-frères
présentaienl plus de garantie d imparlialilé,
nous verrioiis. pour lënseignement laïque.-
des résultats infihiment plus écrasantsque
ccux qui onl été conslalés mille fois déja! El
si les personnages qui visilent a de rares
inlervallcs les ccules des Frères osaient dire
tout haul ce qu'ils pensent tout lias, ce qui
leur échappe dans un premier moment d é-
lonnement, on apprendrait dans le public
que telle école coüte moins au budget,
avee tout son personnel enseignant et ensei-
gné, qu'un senI directeur plus ou moins ti-
tré d'une institution officielle, surpasse de
cent coudées, sous tous les rapports, les
hommes et. les choses qui la jalousent, la ca-
lomnient, et ne la valenl d'aucune maniére.
Les examens de sortie viennent de se
terminer l'école normale des Dames de
St-André, a Bruges. Ou sail que cette école
est deslinée a former des institutrices ap
parleuanl a des congregations religieuses
vouées a Penseignement des fiIles. C'est la
troisième année consecutive que les cours
normaux de St-André subissenl les épreuves
du Jury officiel. L'épreuve qui vient de se
terminer est venue donner un nouveau té-
moignage de l'cxcellence de celte institution.
Qualre religieuses se sonl présentées devant
le jury. 'Pontes ont obtenu le diplome d in-
stitulrice, dont une avec la plus grande
distinction deux avee distinction et une d'une
maniére satisfaisante.
La semaine derniére se sont faits a l'Ecole
normale d'instilutrices dirigée a Thielt par
les Dames de la Ste F;i mille Instil ut Van Bier
vliet), les examens de sortie des aspirantes-
institutrices. Treize récipiendaires se sont
présentées a l'épreuve. Toutes ont obtenu
leur diplome, el deux parmi el les ont mérité
le diplome de premier degré, équivalanl a
tu plus grande distinction. Cëst un beau
succes pour eet établissement; depuis la créa-
tion de ses cours normaux, il a deja fourni
un nornbre considerable (Pinslilutrices qui,
dans les coininunautès religieuses el dans les
écoles laïques, rendeiit les meilleurs servi
ces a la grande oeuvre de l'éducation chré-
tienne des filles. Avec de pareïlles mailresses,
le lleau de la secularisation devicnl moins
redoulable.
CHRONIQUE JUDICIAIRE.
J. B. Brasson, ouvricr Lriquelier, (fugi-
tif); G. Van Meenen, id.; A. Coudoux, caba
retier, el Duviliez, tisserand.
Les audiences de Lnndi ei de Mardi onl
été consacrées, la première a la lecture dè
l'aele d'accusaliou et a Pinierrogaloire des
accusés, la seconde a Paudiiion du plus
grand nornbre des témoins. Auctin des trois
accusés qui comparaissent devant la Cour de
Bruges n'a des antécédants judtcinires et.
Pon a peine a cc figurer que ces trois jeunes
gens, surtout Van Meenen qui n'a que 19
ans, et plus particuliéremenl encore Duvil-
bez. dont la figure inibcrrbe semble êlre
celle d'un enfant, aienl po se livrer aux atro-
cilés qui leur sont reprochées par Facte
d'accusation.
A Pandiencede Mereredi. la Cour a conti
nué l'examen de Paccusalion de meurlrea
charge des trois pi'évenus. Aprés Paudiiion
des derniers témoins, l'aocusation a été sou
tenue par M. le chevalier Hynderick, substi-
lul du procureur du Hoi, qui occupait le
siége du ministère public. La defense de
Van Meenen a été présontée parM® De Clereq,
celle de Coudoux par M" Aug. Van der
Meerscb el celle deDuvilliez par Mc Adolphe
Claeys.
Aprés une suspension d'audience de quel
ques minutes out eu lieu quelques répliques.
Le jury a rendu un verdict affirmatie en ce
qui regardeVan Meenen et Coudoux el néga-
tifen ce qui regarde Duvilliez.
Aprés ce verdict, Mc Van der Meerscb a
demandé acte de ce que M. le chel" du jury
avail, pendant le cours desdèbats, manifesté
son opinion au sujet de Paccusalion dans
une des questions par lui posées a M. le juge
d'itislruction. La Cour. sur les conclu
sions conforines dn ministère public et pnr
un arret motive, a refuse de faire droit a la
demande du dél'enseur.
Le premier accuse a éle condamné a sept
ans de réclusion et le second a d'ix ans. Quant
a Duvilliez, M. Ie Président de la Cour. vu
la declaration négalive du jury, a prononcé
son acquiltemenl et ordónné sa mise en
liberté immediate.
Un chirurgien-denliste de Brnxelles ful
victime, au mois de Septembre 1873, d'un
accident de chemin de fer au moment ou le
train en parlance pour Bruxelles, sortait de
la gare deCourlrai. II fut blessé au front et
conserva une cicatrice adhérenle.
Voici quelles sonl les indemnités que le
tribunal de Bruxelles lui a allouées par ju-
gemcnt du 20 Juillel: 1° Trois inillc francs
pour trouble dans la clientèle du demandenr,
par suite de l'impossibilité dans laquelie il
s'est trouvé d'exercer personnellemenl sa
profession pendant le terme d'un mois; 2°
(juinze cents francs pour augmentation des
I'rais généraux de la maison, le demandeur
ayant du se faire suppleer par un autre chi-
rurgien den.tiste venu de Paris; qualre cent
cinquante francs pour soins chirurgicaux a
Courtrai et a Bruxelles; 4° douze cents francs
a raison des soulïrances endurées par la vic
time et de la cicatrice frontale qu'elle con
serve a la suite de Paccident. Ensemble
0,150 francs.
Cliron iue locale,
UN NËGBÉ A BLANCHIR.
II n'y a pas si longlernps, toule la presse
libérale depuis I 'Echo du Parlement
brevelé nagiiére par M. Rogier pour son
imbécillité, jusqu'a la plus infime fcuille de
trottoir prenait en main la défense de
noire Gouverneur et jurait de blanchir
ce ncgre, düt-elle y perdre son savon.
Notre miroilant Préfet ne pouvait être
coupablë: ses lumiilcux discours le prou-
vaienl a toute évidcnce.
Un jour, il esj vrai, i! se lanca dans la
voie des aveux el des injures; cesderniéres
occupércnt immédiatement une place des
plus insolentes dans les colonnes de ces cli-
gnes carrés de papier: mais quant aux aveux
d'irrégulurilés (l'euphémisme est de M. le
Gouverneur) la plupart sen souciérent com
me de Colin-Tampon. Quelques-unsnatu-
rellement Maine Progrèsi est du nornbre
jiirèrent lenrs grands .dieux que si le Gou
verneur était de chef coupable.... lu De
putation permanente ne l élait pus moins!
Et voila M. Vrambout justifiè!
Si aprés pareille demonstration on ne voit
la nettelé de la position du naturel dePope-
ringhe, c'est qu'on est trop uliramontain
poury rien comprendre.
Que les temps sont changés!
Aujourd'hui toutes ces grandes voix du
libéralisme sonl frappées du mutisme le plus
obstiné et le plus exemplaire. Le Journal de
Bruges'on sail d'oü lui viennent ses in
spirations prècha d'exenriple! Aussitót
toute la grande presse libérale
Oncques on ne vit pareille discipline! II
fant que les circonstances soienl bien graves
el la position de M. le Gouverneur bieD
compromise pour qu'on espére tout de la
conspiration du silence.
Heureusemcnt ia presse indépendante el
Popinion publique, sont la qui veillenl au
grain.
Avec. la première nous continuerons a
piotester coiilie les faits irréguliers qui oril
été posés dans noire province. Avec elle
nous ne cesserons de dévoder et d'établir la
vérilé que les feuilles libérales ont mission
pécuniaire de leiiir sous le botsseau.
Avec elle nous signalerons lout ce qu'il y
a d'inconvenanl et de faux dans la position
de M. Vrambout qui s'obstine a resler Gou
verneur.
Avec elle enfin nous obtiendrons son éloi-
gnement impérfeuSemenl exigé par la tran-
quillité et la praspérité de la province.
F.t dans celte poursuite de notre droit
nous avons avec nous Popinion publique
qui juge sévérement les agissemenls de M.
Vrambout.
Cëst avec elle que nous disons:
Voila un homilie qui occupe un poste
ou la dignvté el les convenances devraient
seules trouver aucès. Tout autre que lui
en entendant qualifier ses paroles iïatten-
loir es d la ilignilé du Conseil provincial
en provoquanl la demission en masse de
la Deputation permanent» dont cliacun
des membres declare que sa dignité ne lui
permet plus de siéger dans une réunion
dont il doit avoir la présidcnce, en voyant
cette mème Deputation réclue a une im-
inense majorité aprés avoir fait constater
par le Conseil provincial que celte réélec-
lion serail Capprobation pleitte cl entière
de tous les ucles quelle avail posés:
Tout autre que lui, disons-nous, eut senti
son honneur compromis el se fut retiré
devant cette manifestation en sauvegar-
dant ce qui lui restail de dignité! C'est ce
qu'il n'a pas fait! D'aulres interets le
tiennent rivé a ce poste ou il est forcé de
boire toute honte! Mainlenu ou destitué
son (léshonnonr est Ie mème!
Allons, MM. les Journalistes Iibéraux, tail-
lez vos meillenres plumes: reprenez voire
muvre. Avec nous la conspiration du silence
nc peut réussir! Essavez encore de blanchir
voire négre, mnis prenez garde de I'endmre
de trop de rnensonges pardon, de trop de
savon: II pourrait vous glisser entre les
doigls.
NOUVELLES ELECTORALES.
Les nou velles qui nous arrivenl (le Fur-
nes-Oslende, concernant l'élection sénalo-
riule du 25 Aoiït prochain, présagent un
brillant succés pour not re opinion.
Le candidal calholique, M. Bernard Du
Bus de Gisignies, est porleur d'un nom qui
s'impose ajj.x suffrages des électeurs. Les
immenses services rendus par sa familie aux
deux arrondissements el la popularité dont il
jouit a si juste titre sont pour lui la meilleure
des recommandations el pour nous le gage
le plus assure de noire triomphe.
AFurnes, ou en 1872 M. Bieswal échoua
pileusement, avec une minorilé de 110
voix contre Ie représentant calholique sor-
tant, M. Léon Visart, la majorité en faveur
du parti conservaleur n'aura fait que s'ac-
centuer surtout qu'aux dernières élections
provinciales les fanfarons Iibéraux n'osérent
entamer la luite.
Dans Parrondissement d'Ostende, le parti
soi disant liberal a vu, depuis quelques an-
nées, ses forces constamment faiblir et no-
tamment aux élections provinciales, le can
ton de Ghistelles répulé archi-libératre
a choisi comme mandataire un bomme
des plus considérés du parti conservaleur
de Parrondissement d'Ostende, Phonorable
M. Boutens.
Les rnérnes dispositions favorables se ma-
nifeslent dons tous les autres cantons el si
nos amis ne se laissent pas aller a une inac
tive sécurité par les prévisions d'une facile
victoire, si tous ceux qui peuvent pour une
part, quelque faible qn'elle soil, contribuer
au succés de la cause calholique, joignent
leurs efforts a Paction énergique des comités
de Furnes el d'Ostende, nous sommes per
suades qu'au 25 Aoül il ne restera plus dans
notre Fiandre qu'un seul sénateur liberal,
le nét re.
El pour celui-la, nous répondons du poste.
Cëst aujourd'hui, Mereredi, qu'a eu lieu
la distribution des prix aux éléves du Collé
ge épiscopal de notre ville. Un public nom-'
breux, un vrai public de familie était venu,
cctte année, comme les années précédentes,
assister a celte fèle de la jeunesse studieuse.
M. le Chanoine Van Ilove, inspecteur de
Penseignement moven et primaire du diocè-
se de Bruges, avail été délégué par Sa Gran
deur l'Evèque potir présider a la cérémonie.
Aux premiers rangs de ('assistance on remar-
qnait plusieurs notabilités de la ville el des
environs.
Ce n'est pas sans un vif intérét, sans émo-
tion que i'on assiste a des fétes de cette natu
re, quand lout y est si bien en harmonie avec
les besoins, les aptitudes et les sentiments du
jeune age. Quatre morceaux formaienl
le programme des exercices: Une jolie ou
verture en symphonie, sur les motifs d'Er-
nani; un cboeur, Judith ou le siége de Bè-
t/iulirchanlé par la société chorale du Col
lége et qui a beaucoup plu par ses fraiches
voix el par l'ensemble du chant: puis, quel
ques fables débilées par de jeunes éléves
avec autant d'intelligence que de grace en-
fanline, enfin, un drame, intilulé le Col de la
Mouzaïa ou le Triomphe de la Foi, admira-
blement inlerprèté par les éléves des classes
supérieures. Le succés de celte petite repré-
senlalion théatrale a été complet, s'il fauten
juger par l'impression qu'elle a produite sur
l'auditoire. Les jeunes acteurs étaient tous
pnrfailement les personnages de leur röle:
ils sa vent faire vivre ia scène, et rendent avec
un égal bonheur les situations les plus va
rices parfois les plus difficiles.
Le discours de remerciment a été dit par
M. Eniile Gaiinanl. lauréat de la rbétorique.
Le jeune orateur a dévcloppé dans un lan-
gage correct, élégant, élevé parfois et vrai-
ment éloquent, les avantages de l'éducation
morale et religieuse, comparèe a l'inslruction
parement scientifique. Nous voudrions pou-
voir publier in-exlenso ce remarquable dis
cours.
Nous donnons ci-après les noms des élé
ves qui ont obtenu le prix d'excellence dans
les difl'renles classes:
CLASSE ÉLÉMENTAIRE.
Seconde Division.
MM. Emile Boyarl, d'Yprés, Jules Pool, id.
Première Division.
MM. Emile Blanckaert, de Paris; Emile
Buyle, d'Ypres.
CLASSES FRANCAISES.
Troisième Cours. Seconde Division.
MM. Jules Breyne d'Ypres; Robert La
Grange, id,; Arthur Pool. id.
Première Division.
MM. Julien Braem, d'Ypres; Léon Doo-
laeghe, id.; Jules Peirscgaele, id.
Deuxième Cours. Seconde Division.
MM. Joseph Barbier, d'Ypres; Pierre Al-
laeys, de Poperinghe; Robert Froidure,
d'Ypres.
Première Division.
MM. Aloïse Heugebnert, de Diekebusch;
Emile Decacstecker de Sl-lenn-lez-Ypres;
Isidore Vanhove, de Langemarck.
Section commerciale et industrielle.
Première A nnée.
MM. Hector Raus, d'Ypres; Aimable Leu-
ridan, de I'loegsteert.
Deuxième Année.
M. Gérard Parmentier, d'Ostende.
CLASSES LATINES.
Sixième.
M. Gaston Leroux. de AVervicq.
Cinqutème.
M. Henri Vanacker, de Zillebeke.
Quatrième.
M. Gustave Wyeland, d'Ypres.
Troisième.
M. Auguste Ruyssen, de Beveren (Rous-
brugge.)
Poésie.
M. Jules de Schrevel, de AVervicq.
Rliélorique.
M. Emile Gaimant, d'Ypres.
INDUSTRIE LIN1ÈRE.
Le rouissage des lins avance rapidement,
une bonne quantilé de lins rouis qo11tent
journellement les bords de la Lys et passe-
ront d'ici a peu de temps au teillage.
Les lins, qu'on dit bien rouis sonl nom-
breux: cependant les lins pales ou striés de
veines blanchies, qu'on peut dire attaqués
par les eaux acidulées, se rencontrent en
grandes quanlités le long de la Lys.
Les rouisseurs des cötés de Menin el AVer
vicq surtout, sont très-éprouvés; encore le
rouissage de cette année est-il en grande
partie sauvegardé par le non activity de
plusieurs usines francaises, que la crise
commerciale que nous traversons a fait
chómer el qui n'auront pas envoyé journel
lement leurs acides sulfuriques el chlorby-
daiques a la Lys.
Nous avons I'espoir que le Cornice Linier,
soucieux des nombreux intéréts engagés,
s'occupe a chercher reméde a ce grand mal
que nous avons déja signalé et contre lequel
nos rouisseurs et les habitants des villes et
communes riveraines de la Lys, ont solbcité
par voie de pétilionnement aide el appuie.
Espérons que l'entenle commune pour la
retentie des eaux Francaises corrompues, et
Pécoulement a dates fixes, de ces dernières,
pourra être obtenue, et que le rouissage de
l'année prochaine sera mis a l'abri des pertes
incalculables que subissenl annuellement nos
rouisseurs.
Nous tiendrons nos lecteurs au courant de
cette grave question ou tant d'intérêls se
Irouvent compromis; nous espérons qii'une
heureuse entente couronnera les louables
efforts du Cornice Linier et de tons ceux qui
s'occupent de trouver reméde a la calamité
qui afllige l'industrie liniére depuis nornbre
d'années.
PÉLER1NAGE RELGE A N. D. DE LOURDES.
Depart de Mons, Dimanche 13 Septembre,
avec arrèt a Issoudun (N.-ü. du Sacré Cceur)
et a Buglose (patrie de St-Vincenl-de-Paul) et
séjour a Lourdes du Mardi matin jusqu'au
Jeudi soir.
Prix des trains, aller et retour, l,e classe,
170 fr., 2me classe, 150 fr.; 3mc classe, 75
fr.
Le comité organisatenr se chargera pour
Lourdes seulement de relenir a l'avancedes
logements. Le prix pour logement ei nour-
rilure durant le séjour a Lourdes est de 23
fr.
On souscrit jusqu'au 15 Aout, a Bruges,
chez MM. Duclos, sous-secrétaire de Févè-
ché, el De Laage, St-André.
Une seconde circulaire, aux souscripleurs,
fera connaitre toutes les dispositions prises
par rapport au pèlerinage.
l'occasion de la Fèle de l'As-
somplion le Journal ne parailra pas Samedi.
MKURTRE A DOTTIGMES. ol'ATttE ACCDSÉS.
O
M
Imiia son silence autour de lui rarigée!