i lj'alnis est flagrant, et ce n'est pas la pre
mière fois que les journaux callioliques en
sont victimes. Tout récemmenl encore la
Voix du Luxembourg avail a se défendre
centre les exigences exorbitantes du journal
liberal d'Arlon, qui réclamail d'elle pour
{'insertion d'un jug-ement tin prix plus élevé
que n'efit coülé la publication du mèine ju-
gement dans tons les journaux de Bruxeiles
réunis. Si de telles pretentions devaienl avoir
gain de cause, autani vaudrait dire qu il
apparliendra désonnais aux journaux libé-
raux d'aggravet a leur guise les peines qui
viendraieot a Trapper leurs adversaires.
Nous -disons les journaux libéraux car
its out le monopoly de ce procédé peut déli-
cat., el il n'y pas d'oxempfg d une feuille
catholique qui ait,' en pared casv exigé plus
que son do.
le remcde a eet etal de eboses serai! que
lc tribunal lui-mème limilat les frais d'inser
tion exigibles dans cliaque cas particulier.
C'csl ce qui a été fail réccminent an profil des
NouveUes du Jourcondamnées a une repa
ration judiciaire onvers Ai. Pabbé Benard,
qtt'elles avaient outrogeuscmcnl 'Calonaiié.
le jugement porte que les frai-s d'inscrtion
ne pourronl pas dépasser 150 francs.
De deux eboses Pi-we pourlaiil: ou cctle
limitation n'a pas de raison d'etre, ou «He
devrait profiler aussi, dans 1'occurrcnce aux
feuilles catfioliques.
Nous le réclamons formelTcment, et ccla
dans rintérèt de la justice elle-même, qui nc
doit pas s'exposer au grave reproebe d'avoir
deux poids el deux mesmes.
SECOüHS POUR LES BLESSES ESPAGNOLS.
Nous reconimandons it la dia ri té de nos
lecleurs les blesses espagnols des deux
camps et les quatorzc sol-dals carl isles jclés
sans ressources sur le territeirc beige.
I.F.S noxs SONT recus:
A Bruges, ebon Ai. lecomle Aljilionse Van
dé Wal Ie;
A Vpres, cbez MM. Slruye el M. Biebtiyck;
A Ostende, chez M. Aimé De Smet;
A Tbielt, chez M"M Priem;
A Dixmude, chez les dames du comité
local;
A Furnes, cbez MM" De Bussdterel Bies-
wnl Bril;
A Tlrouroul, chez M. Frédéric Delplace.
N O MI NATIONS ECG LÉSIA ST IQ U ES.
Mgr EEvèquc de Bruges nnommécuréa
Gaster, M. Macs, surveillanl au collége Sl-
Louis a Bruges, en remplacement de M.
Delrue qui a donué sa démission;
Cure a Zonnebeke, M. Victor lluys, vicai-
rc de Wervicq;
Cu ré a Oostroosebeke, M. Vramboul, curé
;i ILnidsaeme;
A (landsacme, M. De Poorter, professeur
de philosophic au petit Séminaire de Rou-
lors.
NECROLOGIE.
Au moment de mcltre sous presse
il nous arrive line bien triste nouvelle.
M. le Comte de-Theux de .Meylandt,
député ca'holiquc de Hasselt et chef
lionoraire du Cabinet, est mort bier
matin a dix hcures au dhatéaii de Mey
landt.
Ea mort de eet liomme de bien est
une grande perle pour I'opinion con
servatrice et pour le pays lout entier.
('{tniiiitilie locale,
L ÉCOLE LA MOTTE.
Mercredi dernier les principales rues de
not re ville présen'laicflt soudain un aspect
des plus aiiimés: Des allroupements nom-
breux se fonnaieni pour voir défi'er lesen-
fants de cVtie école que, malgré les brulali-
tés et les affiches oflieiclles de nos Matadors
communaux, nolve religieuso population
continue dappeler I Lcou: La Motte, alors
que I'attiu; sur laquelle cliaque jour nous
apporte des détails plus édifianls, - se
trouve stigmaliséo. par un nom, synonime
de bonte el de mépris.
Ce jour la il y avail fèle a l'Ecole La Motte:
Ses 392 éléves (IVntondez-vous, Progrès
irois cent nonante deux) se rendaient sur
invitation de M. le baron el de M"1C ia
baronne Surmoni, au chateau de \oorme-
zeele oü un aceueil des plus gracieux les al-
lendail el ou une après-dinée de fèle venail
répandrc .la joie et Pallégressc dans lous les
cceu rs.
Mais ce qui frappail surloul duns ce défi
lé, c'élail le calme et la relenue chez les
enfants cl les marques non équivoques de
sympathie que les dignes Sceurs recueillaient
parloul sur leur passage.
C'élait une protestation nouvelle contre
l'acte ignoble devanl lequel n'apasreculé
PEehcvin-Expulseur, en attendant que l'heu-
re de la complete reparation ait sonné.
Cctte heure nous la saluons a vee joie dans
un avenir prochain.
Bientöl, dans cette mime rue de Ltlle,
s'élèvera une nouvelle école: L'ECOLE LA
MOTTE.
Elle sera la bravant vos fureurs impuis-
santcs, M. Vanheule.
Elle sera la l'expression la plus haute el la
plus sent ie dc la reprobation universelle qui
flétril voire oeuvre.
Elle sera la plus suivie. plus prospère,
plus digne quë jamais de la sympathie de
nolre catholique population.
UNE INCROVABLE TYRANNIC.
Dans notre dernier Numéro nousavons
fait oourte el bonne justice des élucubrations
énigmatiques du Journal de la Familie a
propos de Tcmbarrassant cas-Bruneel.
11 nous roste cependant a revenir sur une
phrase du Progrès qui nous avail frappé par
son impudence.
Une incroyable lyrannie est c.xereéc sur
lous les pètits onctionnairessurtout
lorsqu'ils'sont,suspects de libéralisme.
Esl-ce assez impudent?
Et est-ce bien vous, Progrès, qui osez
commetlro ces paroles?" Avez-vous done ou
blié quTin jour nous vous avons démonlré,
preuves et fails a I'apptti, que voire César
peut se faire honncur de résumcr ses con-
naissances dans Tart inique de tyraniser les
pauvres gens? Faul-il que nous réveillions
le souvenir des actes dc ce Voltaire au petit
pied, qui, abusanl dc ses functions, voulait
forcer les nccessileux, par lo refusdesse-
cours dc l'assislance publique, d'envoyer
leurs enfants a vos écoles officielles.... qui
onl liélas! grand besoin d'un moyen aussi
déloynl de recrutemenl. Et vous viendrez
parlor dc lyrannie exercée sur les pelils
fonclionnaires!
Mais jetez done les regards autour de
vous! Régardez voire Conseil communal! Ce
n'est pas de lui qu'on dira qu'il est compose
de pelils fonclionnaires! N'onl-ils pas lous,
vos qctnzë .MUETs, pardon, quatorze: nous
ne pouvons oublier qu'il y en a un en ruptu
re de ban la grande fonction d'incliner
affirmativement la lèle sur ordre et avec
méthode.
Nous avouons que ce serail les calomnier
bien indignement que d'oser dire qu'une
incroyable lyrannie est exercée sur lous ces
grands fonclionnairesAu dernier renouvel-
lement du Conseil Eélément progressisle
avail réussi son cnlrée! Désormais nos vieux
doctrinaires n'avaienl qu'a se bien lenir!
L'nvocat radical ne manquait pas de les
fustigcr ferme et fort et Ie médecin progres-
siste se gardcrail bien de leur porter les
secours de son art. C'en était fait! Ypres
étail sanvó!
Hélas! le Progressisle propose et J'Homme-
Ficclle dispose! Quiconque aujourd'ltui a Ie
courage d'assisler a une séance de nos Pères-
Conscrits et qui parvienl a vaincre le som-
meil qui nécessairement i'envahit, peul voir
le radical avocat fesant de l'ceil au conseiller
beau el courtcourt surtout depuis qu'on
lui a arraché pubhquemenl tin noble de
el le médecin progressisle,
Ah! que nous aurions lort de crier a in
croyable lyrannie!
Que nous aurions lort de vouloir décou-
vrir la ficelle qui fait jouer tons ces panlins
de canon, ent re les mains de l'homme
auquel nos l'ougtieux rouges avaicnl declare
une guerre acbarnéeavant qu'ils n'eus-
senl perdu leur Opinion.
O eomédie doctrinaire! O palinodie pro
gressisle!
O incroyable tyrannic qui force l'écrivas-
sier du Progrès a tonner menleusement con-
Ire la lyrannie exercée sur lous les pelils
fonclionnairesalors qu'il a de si vives
démangeaisons de démontrer ce que valent
nos radicau.x.
Mais la peur d'etre cassé aux gages!!!...
Avanl-hicr soir, vers Imit lieures, le toe-
sin et les oris au feu venaient jeler l'émoi
dans noire paisible population. Un incendie
venaitde se declarer a proximité de la ville
et avant que les premiers secours pussenl
ètre organises deux meutes de blé élaieni
devenues la proie des flammes. Un jeune
enfant en jouant avec des allumcttes avail
occasionné le sinislre. On évalue la perle a
800 fr. Bien n'élail assure.
C'est Mercrcdi dernier, qu'a eu lieu la
distribution des prix aux éléves des Dames
de Rousbrugge.
Lc nombreux et sympathique auditoire,
qui cliaque année vient jouir de cette fèle
scolaire, élail de nouveau a son posted a
riieurc fixée la solennité cominenca par une
valse' inlilulée les Rosesun six mains pour
harmonium et piano, execute par des éléves
de 1'élablissemenl, d'aulrcs inorceaux de
mtisique et de chant out été exéculés et vive-
inent applaud is; on a surtout remarqué un
duo anglais: What are the wild waves
sayingrendu par Miss Barker, de Londres,
el .Ml'0 Vylein, d'Ypres, avee beaucoup de
précision et de Detlelé.
La piece francaise était tin drame en deux
actes, la Dante ABlmc/ie, composition d'un
mérite sérieux, et qui a vivemenl intéressé
Eauditoire. La maniére dislinguce donl les
éléves ont interprets les nombreux pcrson-
nages du drame, enlremèlé d'aillcurs de
nombreux niorceaux de chant, n'u pas pen
contribué a ce résultat.
Bref, Eensemble des exercices denote un
enseignement suTVi el complet ainsi qu'une
education bien réglée et du meilleur ton.
La solennité a eti son complement d'usage
dans la distribution et la remise des prix;
el celle jolie lèle de familie s'est icrminée
par un CIncur de circonslatice, chant vif et
animé com me un déparl en vacances.
Nous faisons des vceux pour que cetle
excellente maisoii d'éducalion continue a
marcher dans la voie de prospérité dans la
quelle elle est entree.
Nous voici dc nouveau dans cette atmos
phere religieuse qui est le veritable milieu
de l'ccole, au Icnioignage de lous les meil-
leurs esprits.
II s'agit cello fois de la distribution des
prix aux nombreuses éléves de (a Sainle Fa
milie. Pous dormer une idee dc cetle char
mante solennité; nous deviïons parcourir
tout le programme trés nonrri el trés-lieu-
reusement exécuié par les jeunes éléves des
différentes sections. Nous ne dirons un mot
que de la jxMite piece a spectacle, portant
pour titre: La vie et la mort de Ste- Julie.
C'est un petil drame on I'on rencontre pour
le style et pour Pageucement des scenes, de
remarqnables qualués et donl les péripéties
sonl suivies par I'auditoire avec un vif inté-
rcl; cette jolie piece, pleine de beaux senti
ments, appropriée a Page des jeunes éléves
et entremêlée de chants, obtienl d unanimes
applaudisserrients, mérités d'ailleurs par
beaucoup d'entraia et une bonne diction.
L'institut dc la Sainle Familie, dont les
éléves deviennenld'année en année plus nom
breuses, justitie a lous égards la confiance
des parents. Nous osons lui prédirc des suc
ces croissants.
Le 17 Aoüt dernier a eu lieu la distribu
tion des prix au pensionnat de jeunes filles
a Moorslede. La solennité, remaiquable par
le choix des exercices aiusi que par l'assis
lance nombrcusc et distinguée, a dignement
maintenu Pexceliente reputation don't jouil
depuis de longues amices cette bonne mai-
son deducaiion. Tous les nuinéros du pro-
gramme seuiblaieiil coirimandés également
par l'utilité des éléves et par rintérèt de
I'auditoire; le ehoix do drame ccpendaii1
mérite aux Steurs directrices des felicitations
tout a la it spéciales. Dans une pièee commc
ccile-ia, Martij) e dê Tu Viet ge Fulalie,
les éléves savent par Ier de conviction; paree
qu'une telle pièee respire lés nobles senti
ments de la piéié et les doux élans de l'a-
mour divin qui ne soul pas inconnus aux
personnages du drame. Barement aussi on
a pu, cliez de jeunes éléves, tant admirer la
véritédc l'expression, a cóté de la purelé et
de l'élégance de la diction. Nous engageons
les Sceurs directrices a persévérer dans la
voie dans laquelle elles ont fait un si brillant
début. De nouveaux succés viendront cerlai-
nemenl récompenser leurs généreux et in
telligents efforts.
M. J. Sioen, de Poperinghe, vient de su-
bir avec succes l'e.xamen de pliarmacien,
devanl le jury de Gand Louvain.
Le Moniteiir de ce matin publie un arrêté
royal du 1 I Aoüt qui approtive le budget de
la province de Flandre occidentale pour
l'excrcice 1875, sous la réserve que la solu
tion des questions soulevées par les créances
d recouvrer (fr. 13,220-90 c.) qui font l'ob-
jet dc 1'arl. 35 des recettes, n'est pas préju-
gée.
Voici une bonne nouvelle qui sera dos
plus agreabies aux callioliques de tout Ie
pays: le Cercle cal/iolitjue de Bruxeiles est
constitué: j'ai devanl moi le projet de régie-
ment qui me parait trés bien concu, élaboré
el rédigé. En voici les deux premiers ar
ticles:
Art. 1II esl-établi a Bruxeiles une So-
eiélé sous la denomination de Cercle catho
lique.
Art. 2. Lo bul de la Sociélc est de
fournir aux callioliques de Bruxeiles el des
faubourgs, un lieu de réunion commnn,
des recreations mêlant l'utile a l'agréable,
un moyen de se mieux connaitre, desli-
muler Paction commune, de permctlre
en un mot aux forces des callioliques bru-
xellois, de s'unilier, de s'organiser pour
toutes les ceuvres qui sont de leur compe
tence.
Les adhesions sont très-nombrcuses,
malgré les vacances, et dés que celles-ci
seront terminées, sans nul doute, tousles
callioliques de Bruxeiles et des environs
considércront comme un devoir de se faire
admettre dans le nouveau Cercle. Les sym
pathies de la province ne feronl pas défanl
aux fondaleurs du nouveau Cercle; chacun
voudra conlribuer a la création el a la pros
perity d'uiie sociélé plus nécessaire encore a
Bruxeiles qu'ailleurs.
Tous les journaux du pays ont annoncé
que des bijoux adressés a la princesse Alice
de Ilesse, de séjour a Blankenberghe,
avaient élé volés a la station de Bruges.
Nous nous sommes abstenus de reproduire
celle nouvelle, car il importe de savoir que
c'est a Bruges seulement que Pon a constalé
que ces bijoux qui devaienl venir de Bru
xeiles n'étaient pas arrivés, lis n'avaient
d'ailleurs pas la valeur qu'on leur a altri-
buce. II n'y en avait que pour 250 francs
et ils n'étaient pas assures.
Le local des Halles centrales, a Bruxeiles,
présente actuellement Ie mouvement le plus
animé par l'arrivée des colis destines a
I 'Exposition nationale des arts industriels
depuis Lundi. en effel, ont commence Ie dé-
ballage et Pinsiallation des objels. Un poste
de police et de pompiers veille jour et nuit
a la garde de ce monde de produits de loule
sorte, et la precaution n'est pas inutile, car
Pon n'évalue pas a moins de deux a Irois
millions la valeur des ohjets admis. D'autre
pari, les rappoijsdes membres du jury d'ad-
mission proinettenl un ensemble lies-bril-
lanl, capable de donner la plus favorable
idéé des progrès realises par nos différentes
industries
La date de I'ouverture de ['exposition
reste irrévocablement fixée au Septenibre.
ACTES OFFICIALS.
Par arrètés royaux du 17 Aoüt, sont nom-
més dans Pordre de Leopold:
Officier. M. C. Blondel, président du con
seil provincial d'Anvers.
Chevaliers'. MM. L. De Wael, bourgmeslre
d Anvers; Mgr Sacré, cure doyen de N.-D.
a Anvers; A. De Meester ancien président de
la commission des hospices civils d'Anvers;
L. Berger el G. Dc Clercq. ingénieurs en
chef directeurs dus ponts el chaussées; G.
Anion ld, ingénieur principal des mines;
J. B. Hurcair, ingénieur des ponts et chaus
sées pensionné; F. Groulard, conducteur
principal des ponts el chaussées; I. Jacquet,
B. èertrand, II. Hantet C. Demanet, inspec
teurs a l'adminislralion des chcmins de fer,
etc.; J. Van der Eist, chef de division el A.
Dubois, ingénieur en chef a la méme admi
nistration; A. Tournay, percepteur des pos-
les; Ilochstrass, chef de station au chemin
de fer de l'Elat; C. Copis, chef de section
principal a Pad ministration des cheminsde
fer, etc.; H. De Hertoghe, contre-maiireau
chemin de I'Etat; J. Sieburgh, consul de
Bclgique a Amsterdam.
Par arrètés royaux de diverscs dates,
il est accordé aux officiers suivantsdes pen
sions annuelles el viagéres de retraite sur
l'Elat, savoir: 2,090 fr. a l'officier d'admi-
nistration L. Camillon, en non-activité; fr.
1,591 au capilaine J. Eeisenbach, du 3«
régiment chasseurs a pied; 5,000 fr. a I'in-
specleur general P. De Caisne, du service
de santé; 3,000 fr. au colonel G. Schum-
mer, de Parlillerie de la 2e et 3e division
territoriale; 3,600 fr. au colonel comic J.
Van der Slralen-Ponlhoz, du 3e régiment
d'artillerie, aide-de-camp du Roi; 2,726 fr.
au colonel A. Massart, de Parlillerie, inspec
teur des poudres dc guerre; 2,109 fr. au
capilaine Teughels, des grenadiers.
REVISION DES LISTES ELECTORATES.
L'époque de la revision des listes électora-
les est arrivée. C'est du lcr au 14 aoüt que
le collége éclievinal doil procéder du 15 au
30 aoüt inclusivement el définitivemenl clü-
turées le 3 septembre; les observation doi-
venl ét re adressées au College avant It; 3t
aoüt, el les léclamalions a la Deputation
permanente du Conseil provincial an plus
lard le 25 septembre; l'appel des decisions
de la Deputation permanente cl oil ét re inler-
jclé a la Cour d'appel, dans les hint jours de
la notification de la decision.
Nous faisons suivie ici quelques extraits
du Code electoral qu'il est important de ne
pas perdre de vue.
iV. B. La condition du eens doit exister
avant la cloture definitive des listes II est
done important, pour les personnes qui out
faire valoir une delegation de mère veuve,
de jtislifier de leur droit a l'liótel de ville
avant le 31 aoii.
Nous engageons inalamment nos conci-
loyens cons'érvateurs ti bien se pénétrer de
l'ifnporlance de la revision des listes et a agir
en consequence.
La révision, c'est le dénombrement des
combatiants qui prendronl part aux luttes
futures, oü tant cl de si graves intéréts se
ront en jeu, el il y a tout a la fois une ques
tion d'honneur et de devoir pour lous a
revendiquer leur place dans les rangs. Que
chacun s'assure done de son inscription stir
les listes ou veille a s'y faire porter en adres
sant a Paulorité compétente, en temps utile,
une reclamation appuyée des pièces justifica-
lives, el qu'on veille aussi cela est essen-
tiela faire rayer des listes quiconque y
serait inscrit contrairemenl a la loi.
SOC1ÉTÉ DE LA CONCORDE. Program-
meduConcerlquiseradonné par la Mtisique
du 1' Régiment de ligne, le Dinianche, 23
Aoüt 1874, a 6 heures du soir, sous la
direction de M. Ch. Simar:
La Dame blanche, ouverture (Boëldieu.)
La Savoyarde pour Itaulbois et piston.
a a
Imilant de Conrnrd le silence prudent.
Pour ètre électeur general, il faut:
1° Lire beige de naissance ou avoir obtenu la
grande naturalisation;
2" Eire agé de 21 ans accomplis;
3° Verser au irésor de I'Etat, en contributions
directes, paientes comprises, la somiue de 42 francs
32 centimes
Pour ètre électeur provincial, il faut:
1° Eire belgc de naissance ou avoir obtenu la na
turalisation,
2" Eire agé de 21 ans accomp'lis;
3" Verser au trésorde I'Etaten contributions di
rectes paientes comprises, In somme de 20 francs.
Pout ètre électeur communal, il faut:
1° Eire beige de naissance ou avoir obienu la na
turalisation;
2" Eire agé de 21 ans accomplis;
3" Verser nu trésor de I'Etat en contributions
directes paientes comprises, la somme de 10 francs.
L'óleciorat se constate par I'inscription sur les
listes d'éleoteurs,
Les conditions d'indigénal et do eens doivent ex-
ister avant la cloture dcfinilive des listes; la
condition d'age, avant l'époque ou elles servent aux
elections.
Les centimes additionnels per<;us sur les contri
butions directes. au profit des provinces ou des
communes, ne sont point comptés pour former le
eens électoral.
Nul n'est inscrit sur les listes électorales, s'il n'est
justilié qu'il possède le eens pour l'année de I'in
scription et qu'ii a effectivement payé le eens pout'
l'année antórieure.
La contribution personnelle et les patentes n'en-
trent en compte que lorsqu'elles sonl imposéös pour
une année entïère; l'impöt foncicr et la redevancé
sur les mines sont comptés a l'acquéreur a partir du
jour oü la mutation peul ètre opposée aux tiers.
Sont comptés au successeur par suite de décès les
contributions dues et les payements faits par son
auteur.
Sont comptées au mari les contributions de sa
femme, sauf le cas de separation de corps, et au pè-
re celles de ses enfants mineurs. Toutefois, pour
I électoral géneral, les contributions de ses anfants
ne seront comptées au père que pour autant qu'i|
ait la jouissance des biens sur lesqnels elles por
tent.
Pour les élections provinciates et communalcs, la
veuve payant le eens penile dcléguer a celui de
ses fiIsou a défaut de fils, a celui de ses gendres
qu elle désigne, s'il réunit d'ailleurs les autres con
ditions requises pour ètre électeur.
La déclaralion do la mère veuve est faite a l'au-
torité commuuale: elle peut toujour ctre révoquée.
Pour les éleetions communalcs, le tiers de la con
tribution foncière d'un domaine rural cxploité par
un fermier est compté au locataire, suns diminution
des droits du propriétaire.