On dit que les loups ne se mangent pas. (ie Femes, en remplacement de M. R. Adam,
Ccla n'est pas loujours exact. Les doctrinai- j décédé.
res el les gueux sonten train de se devorer
a Gand.
Cesdemiers viennent de fonder une asso
ciation politique particuliere, sous le nom
de Cercle progressisle.
II try a la rien qui nous surprenne, nous
réjouisse et nous donne des espérances quel-
conques. Le fait n'est pas nouveau dans I'his-
loire du libéralisme; c'est une sorte de jeu:
Los différentes fractions du libéralisme onl
des accoinlances, divorcent, se rapprochent
de nouveau, suivanl les profits qu'-eUes y
tronvent et conformémenl aux mceurs fibres
et aux traditions liberates..
Voici qui justifie pleincment la colère des
journaux libéraux centre le marécfial Bazai-
ne.
'Le fugitif de 1'ile de Saintc-Marguerite a
élé vu dimanche dernier a la rnesse du Bois
dc Brcux.
Pcut-on manquer ainsi de retentie? Cela
n'est-il pas contraire a la décence pubiique?
Plus de dottle. Bazaine est un grand cou-
pable el Ton peut fulminer lous les anatiiè-
mes con Ire lui.
Telle est la conclusion a lirer d'un article
qu vienl de publier l'organe de M. Frére-
Orban et que reproduironl domain lous les
écfios doctrinaires.
Un faiseur de bons mots résumé en ces
termes la situation de PEspngne:
Tout en exprimant aux puissances sa
reconnaissance pour la reconnaissance
qu'on lui fait cspércr, Ie marécfial Serrano
est force de reconnoitre qu'il n'est pas encore
rcconnu, et que, en fait de reconnaissances
il n'est certain, jusqu'ici, que de ceto de
l'armée de don Carlos,
Serrano (du haat de son Lalcon):
Citoyens, PEspagnc est reconnue!
Eb! bienelle a de la chance; car elle
n'est vraimenl pas reconnaissableJ
Un symptöme des plus alarmants pour le
gouvernement do Madrid, sympióme dc fai-
bles.se et de décrépitucle, est la conviction
dans laqucHo vivent les troupes serr'anistes
que c'est par la trahison que les carlistes se
rendenl mailro des places qui ebaque jour
lombenl en leur pouvoir. Nous nous rappe
lons cc qui eul lieu en France lors de I'inva-
sion allemande. Les 'érbees successifs furenl
attribués a des trabisons, alors qu'on les
devail a I'incurie, a I'incnpneitc et a la dé-
mence des hommes qui s'éiaienl emparés du
pouvoir et dirigeaient les armées.
Los villes d'Espagno ouvrent lours porles
au roi legitime Charles f!paree qu'elles
voient en lui Ie descendant glorieux d'une
race de rois qui fit la grandeur de ce pays,
paree qu'elles savenl que le droif, la légiti-
mité, l'bon.oeur national sonl de son cöté, et
que le salut du pays ne pent venir que de
lui seul.
Par arrèté royal du D Aoüt, le sieur
Aug. Hecht a éle noininé vice-consul de
Belgique a Bucharest.
Par arrèié royal du 3 Aoüt, le sieur J.
Hutier a élé nommé consul dc Belgique a
Jassy (Aio da vie).
Par arrèté royal de la mêmednle, le
sieur F. Van der Ilaegen a été nommé con
sul de Belgique a Sti.ttin, en remplacement
du sieur G. Marchand, décédé.
Par arrèté royal du 19 Aoüt, démission
honorable des fonclions de vice-consul de
Belgique a Stettin a élé accordée, sur sa
demande, au sieur P. Marchand.
Sous la date du 5 Aoüt,' le sieur A.
Mculemans a recu l'exequatur royal qui l'au
torise a exercer les fonclions de consul de
Républque de Venezuela a Bruxelles.
Sous la date du 11 Aoüt, le sieur A Van
Iseghem a recu 1 "autorisalion d'exercer les
fonclions d'agerit consulaire des Etat-Unis
d'Amérique a Ostende, sous la direction du
consul des Etals-Unis a Gand.
M. Aan Isegliem remplissait précédcmment
les fonclions de vice-consul des Etals-Unis a
Ostende,
Sous la date du 14 Aoüt, A Mculemans
a recu l'exequatur qui l'autorise a exercer
ies fonclions de consul général dc l'Elat de
Nicaragua en Belgique.
Sous la date du 20 Aoüt, le sieur E.
Roelandls de Beaucourla recu factorisation
d'exercer les fonclions de vice-consul de la
Républiquc d'Haïli a Gand.
Sous la date 21 Aoüt, le sieur V. Fran-
colte a recu l'exequatur qui l'autorise a exer
cer Jes fonclions de consul de ia République
dc Venezuela a Liége.
NECROLOGIE.
[fier matin, a 5 heures, est décédé a sa
campagne a Minderhout, prés d'Hoogslrae-
len, M. Edoiiard Jaequeinyns, ancien repré
sentant, officier de l'ordre de Leopold et dé-
coréde la légion d'honneur. M. Jaequeinyns
avail 05 ans.
Ou annonce également la mort de M.
Dusiré Vanderheydcn. ancien membre de
ia Deputation permanente de la Fiandre
opientale, uctuellcment juge de paix a Alost.
CONGRES DE BRUXELLES.
D'aprcs ics informations communiquées
4jux journaux par l'/lyence lianas, les seul
i délégtiés dc la conference dc Bruxelles qui
n'aicnt pas encore signé le protocole final,
soul eenx dc l'Angleterre et dc lajTurquie.
Ce renscigncmenl est exact. Ces délégués
altenden!, pour signer, les dernióres instno
tions de leurs gouvernemenls. Celles du
cabinet dc Saint James, relardées par une
excursion <le lord Derby cn Ecosse, sonl
allendues aujourd'huL
La pln>parl des délégués onl déja quitté
Bruxelles. M. Ie baron Jomini est parti bier
soir pour 'Vov-ey, en Suisse, oü se trouve ac-
tüellement S. A. Ie pri-nce Gortehakof, cfian-
celier de Bessie. \Re i\ord.)
ACTES OFFICIELS.
Par arrèté royal du 31 Aoüt, i'arrondisse-
ment de Hasselt est convoqué pour Ie 17
Septenibre 1874, a neuf lieures du matin, a
Poffel d'élire un memfire de Ia Chambre des
représentanis en remplacement ducomlede
Tbeux de Meylandl, décédé.
En cas de ballotage, si les operations ne
peuvent commencer, au plus lard, a lrois
heures, Ie ballolage aura lieu sans convoca
tion nouvelle des électeurs, le 24- Seplembrc,
a neuf lieures du matin.
Par arrèté royal du 30 Aoüt, M. J
Van den Kerckfioveest nommé écbevin de Ia
commune de Sainl-Georges, arrondissement
FUNERAILLES SOLENNELLES
DE M. DE TIIEUX.
Les funéraillos de M. le comle deTheux
ont élé célébrées hier a Hasselt avee une
pompe extraordinaire cl au milieu d'un
immense concours de monde. Les honneurs
rendus au défunl onl élé dignes a la fois du
rang éminent qu'il occupail dans l'Etal et
des services insignes que lui doivent la Re
ligion 3l la Patrie.
Le train spécial, parti de Bruxelles a 9
heures un quart, emportait lous les minis-
tres, sauf MM. Becrnaert, ministre des (ra-
vaux publics, et Ie général Thiebauld, mi
nistro de la guerre; les généraux Soudam
de Niederxverth el Dnpont, représentant la
maison du Hoi; M. le comte de Lannoy,
grand-mailre de la maison de la Reine; M.
le comte d'Oullremonl de Duras, représen
tant la maison du comle de Fiandre.
Le Sénat el la Chambre des Représentanis
comptaient dans le convoi une deputation
nombreuse. Nous avons remarqué MM.
d'Anellian, 'T Kint de Roodenbeek, le comte
de Robinno, Van Overloop, sénateurs; parmi
les représentanis: MM. Thibaut, président,
Vilain X1111de Haerne, Kcrvyn, DeLeliavè,
Snoy, Thonisscn, Jacobs, Coremans, Thien-
ponl, Van Cromphaul, Verbrugghen, dc
Moerman, Smolders, Scbollaert, de Liede-
kerke, Simonis, Wasscige, Moncheur, Meeus,
de Borchgrave. Verwilghem, 'TSerslevens,
etc.; pfiisieurs membres de la gauche, no-
tamment MM. Pirmez, Le Hardy de Beaulieu
et de Lhoneux.
MM. Cornesse, ancien ministre, M. Misson,
président de la Cour des comptes, le lieute-
nant-général Capiaumqnl, le général Renard,
le comte de Grune, ainsi qu'un grand nom-
bre de nolabilités apparlenant a la magislra-
ture, a l'armcc, au barreau, onl pris place
également dans ie train spécial.
Les principaux journaux de Bruxelles ont
usé des places mises a leur disposition.
Sousla conduite de M. l'inspecteur Mon-
genast, lc train est arrivé a Hasselt a onze
heures.
Le cortége a élé recu a la gare par M. Bo-
vy, gouverneur de la province, par M. Roe-
landt, bourgmestre, et par MM. Nagels el
[slas, échevins de Hasselt.
Le colonel Libert commandail les chas
seurs posies a la gare.
Treute-el-une voitures ont conduit les in
vités a l'bótel du gouvernement provincial,
d'oü le cortége s'est rendu a pied a l'église
collégiale dc Saint Queutin. Les chasseurs ct
ia gendarmerie fonnaient la liaie. Les rues
regorgeainl de monde; habitants el étran-
gers s'a-isociaient par leur altitude grave el
recueillic a ce grand deuil national.
Le service funèhre a commence a midi.
Mgr Dechamps, primal de Belgique, fait
son enlrée dans l'église, accompagné de ses
vicaircs-généraux, des chanoines Groelacrs,
Tfieys, Waaiers,- Schoolmeesters, et d'un
nomhrcux clergé.
L'église gotliique, toute tenduede noir,
présente un as[iecl des plus imposants.
C'csl Mgr Warblings, vicaire-générul délé-
gué par Mgr l'Evèque de Enige, qui officie,
li est ussisté de Mgr Fraiiekcn, archevèque
de Batavia inpanibus I.
La sociélé royale de Saiive-Cécile occupe
Ie jubé. Elle execute la messe de Requiem de
Mözart.
L'offrande a duré environ une demi-heure.
Lc deuil était conduit par M. Alfred de Tfienx
fiIs, el par M. le comte du Pare, beau frére
du rcgrellé défunl.
A la suite des corps conslitués, les socié
tés charilabies, conférences deSt-Vinccrit de
Paul, etc., etc. ont pris part a l'offrande.
Le saint sacrifice lerminé, Mgr Dechamps
a pris la parole, et de l'aulel mèmea adressé
a I'assistance émue une courte et éloquente
allocution.
II s'est fait l'interprêle de ia donleur pu-
bliqueeta rappe'lé a grands trails ia longue
el patriotique carrière dé M. de Theux. Son
nom, a-t il dit, est dèsormais inséparable de
notre fiistoire, et de tous les noms de notre
époque aucun n'arrivcra plus pur a la posté-
ri té.
L'éloquent prélat a insisté sur l'aceord
parfait qui exisle loujours outre la vie privée
et la vie pubiique du défunt, loutes deux
marquees du sceau chrétien. II voyait dans
l'Eglise la constitution vivanle du christia-
nisine, dont le Code est l'Evangile.
M. de Theux n'a rien négligé pour assurer
a l'Eglise toute sa liberie d'action. Au débul
de sa vie politique, il altacha son nom a un
acte hautemenl méritoire devanl Dieu: il
ma ntint, avec l'appui de Léopold lr, la
liberté de l'apöstolat qu'on voulait enlraver.
II lulta toute sa vie pour la liberté de l'en-
seignemenl calholique ct ne sépara jamais la
liberté de la foi.
Sa mort fut aussi chréticnne que sa vie, ce
fut le couronnement d'une carrière toute
I loine de bonnes cenvres et de mérites de
vanl Dien et devant les hommes.
Les absoutes ont suivi eet to allocution;
elles ont été dites par Mgr Dechamps.
La cérémonie s'esl terminée a une lieure
el demie.
CIi von j«a sic local**,
LES MENSONGES DU PROGRÈS ET
LEURS MA1GRES RÉSULTATS.
Après s'èlre fait caresser deux fois l'épi-
derme le Progrés n'y lienl plus: Pris en
flagrant délit ue mensonge et senlant son
atlachement a la vérité singulièrement com
promis, il vcut faire bonne mine a mauvais
jeu et s'échapper par la langenle.
II dit;
Le Journal d' Ypres nous prend sans
doule pour des niais, lorsqu'il nous som-
me de citer les penis fonclionnaires qui
sonl victimes de farbitraire cl de la ty-
rannio dc leurs supérieurs; croil-il, par
hasard, que comme lui, nons allons faire
le métier de débiteur? Nous lui laissons ce
röle, cl comme les Hots et les destins sonl
changeants, nous erigageons nos amis a se
rèsigner jusqu'Ürce que l'heure de la répa-
ration ait sonné....
Nous prendrons d'abord la liberté grande
de faire observer a ces Messieurs du Proyrès
que nous ne les prenons nullement pour des
niais: Ce terme, nous favons déja deux fois
fait senlir, est beaucoup trop bénin pour
qualifier une conduite dont rougirait leder
nier manant. Un niais après avoir élé induit
en erreur aurait le courage de s'amender dés
la première remonlrance; après avoir conté
des bourdes auxquelies personne n'ajoute
foi, il aurait toujours assez d'espril pour se
sauverd'un discrédil perpétuel en se retrac-
lant. Mais comme vous, Messieurs du Pro
yrès, lancer une absurdilé aussi solte que
mensongère et, mis au pied du mur, rccou-
rir a des échappaloires, c'est une petite
lacheté, un Irait de faux-bonhomme, et la
seulc épithóle qu'on puisse vous appliquer,
en se résignant a resler dans les limites du
langage parlementaire c'est de vous dire
comme nous l'avons fait et comme aujour-
d hm encore nous le fesons:
VOUS EN AVEZ MENTI.
Après quoi, s'il plait au Proyrès de nous
trailer de délaleurs il fcra bien de préciser
oü, qua/id ct comment il nous a jamas sur
plus a rein pi i r ce triste róle: Ceci soit dit
pour qu'il fasse au inoins une fois a ses
lecleurs le plaisir de dormer consistance aux
accusations ouyues donl il nous accable: Car
pour nous, sachant par expérience quele
Proyrès a I'habitude de mesurer les autres a
son aune el qu'il a la mémoire excessivemenl
courlo, nous lui pardonnons de parlor de
delation, sans que ce mol lui brüle les iévres,
el de ne pas se rappeler l'heureux temps oü
son chef n'éiant ni cassé, ni deslitué, il avait
encore quelque crédit.
Som me toute, èeux qui sonl le plus a
plaindrece sonl les malhcureux percepleurs
des bureaux de posies rurauxcréés pour
les besoins de la cause et tyrannisés pour le
bon plaisir des rédacteurs du Journal de la
Familie.
II y a quelques jours la digne et véridique
feuille amioncaiia-vec dus larmes dans la
plumequ'on nelaissail pas mème a ces
pauvres fonclionnaires le temps de prendre
leurs ra pas'. II
Et voila que dans son dernier numéro,
considéraiit que les (féls et les destins sont
changeants elleengnge ses aims les Fer-
cepteurs a se résigner... jusqua ce que
Pheure de la reparation uil sonné!
Ce qui veut dircjasq /'uu jour oü les libé
raux renlr er ont au pouvoir, ou, comme dit
nujourd'hui M. Behaegliel, jusquau jour oü
les crapauds auronl des uiles!
Vont-ils maigrir, ces Messieurs, vonl-ils
maignrü
OI1ÉPROGRES!
Le mystère du ConseilIer communal dé-
missionnaire ne cesse pas dc defrayer en
notre ville toutes les conversations.
On s'attend d'un moment a l'aulre a de
piquantes révélations.
A-t-il retire sa démission? Ne l'a-t-il pas
retirée?
Mystère!!
Le Proyrès pourrait bien, ce nous semble,
compléter aujóurd'hui SES renseiynements!
Ce silence du Journal de la Familie, aprés
le démenti trés-explicilc el trés-catégorique
que nous avons donné ses premiers ren-
seigneinents et surtout depuis qu'il est a
mêine de se renseigner la meilleure source
possible!!,.. Ce silence... devient inquiétant
et rembrunil élraugement le mystère.
M. Aimé Vande Weghe, d'Oostvleteren,
vient de passer avec distinction son doctoral
en médecine devant le jury de Gand Louvain.
Ou écrit de Courtrai:
Ou nous assure que toute une association
de braconniers est sur le point d'etre décou-
verte. II y a quelques jours, deux individus
se présenlaieiii chez un marchand de vo-
laihes, portenrs d'une, collection de perdreapx
dont ils désiraienl se déhurrasser. Un chas
seur, présent, aurait. saisi Ie moment favora
ble pour facihler farrestalion de ces hardis
malfaiteurs ct l'on certifie que la ju.-tice
serail déja sur la trace de nombreux affihes.
On écrit de Mouscron:
Les vols, les lentatives de vol et les atten
tats contre des personnes continuenl de plus
belle a Mont-a-Leux. Dans la n'uildu Mercre-
di au Juudi de la semaine derniére, des vo
leurs sout enlrós, en escaladanl la haie, dans
la cour de la maison occupée par le sieur
Parmentier, cordonnier. Le fils Parmenlier,
éveillé par les aboiements d'un petit chien,
descend en tonle bate et, dans l'obscurilé,
aporcoil nne masse noire: C'était fun des
voleurs. I! se jette dessus et une talie s'enga-
gea enlre le voleur et le fils Parmentier.
Pendant plus de dix minutes il se défend
courageusemenl appelant au secours. Aux
cris poussés, une femme du voisinage ac-
courl, mais le voleur, faisant un effort surhu-
main ct portant des coups redoubles a Par
mentier au moyen d'inslruments de menui-
sicr, parvienl a se retirer de ses mains el a
prendre la fuite. Cetle femme a dit'que deux
autres individus se trouvaient dans la rue.
Le fils Parmentier a recu de fortes blessures.
Le lendemain plaintc a élé faile a M. Ie
procureur du Roi. Espéronsquecemagistrat,
dans son zèle bien connu, saura mellre un
terme aux vols el autres crimes qui se com-
mellent tous les jours au Mont-a-Leux.
Les calholiqucs liégeois vont prendre, pa-
rait-il, ['initiatived'un mouvementen faveur
d'une solution de la question des cimelières.
Ce mouvement sera appuyé dans Ie pays
entier par lous les amis de la religion, par
lous les citoyens qui veulent sincéremenl ce
que l'on nomrne en Suisse la paix confes-
sionnelle.
Nous espérons que, cette fois, des mesu-
res seronl prises pour que les petitions abou-
lissent a un résultat pratique et durable.
On écrit de Liége, le 27 Aoüt
Au tirage au sort qui out lieu lc 31 Aoüt
1871 pour la designation des obligations do
l'emprunt de 7,200.000 francs do notre
ville, a rembourser la dile année, Ie gros lot
de GO,000 fr. fut allribué a l'obligalion por
tant le numéro 69,282. Jusqu'ici le posses-
seur de ce précieux litre ne s'esl pas encore
présenté a la caisse communale pour Ie réa-
liser. C'est assez surprenant.
II arrive que les personnes qui ont a expé-
dier des imprimés ou des cartes de visile
collent leur limbre-poste, moitié sur la bande
et moitié sur la carle ou l'impnmé.
On assure que les expeditions failes dans
ces conditions font taxer, dans la plupart
des departments francais, la carte ou l'im-
primé absolument comme le serail uneletlre
non affranchie. L'administration francaise
qui, du reste, est dans son droil, exige que
la carte ou l'imprimé puisse étre retire de sa
bande pour jouir du bénéfice de J'affrancbis-
seinent a prix réduit.
La Banquc de France prend, dil-on, des
mesures pour retirer de la circulation les
billets du vingt-cinq francs, comme elle a
déja presque complétemenl retire les coiqiu-
res de cinq francs.
Tous les coinploirs publics viennent d'etre
averlis de ne plus remetlre, autant que pos
sible, ces billets en circulation el do faire
tous leurs payements en or ou en argent.
On lit dans YAbcille rnédtcale.
L'hygiéne pubiique el privée a fait, de
puis une trentaine d'années, des progrés
considerables; c'est un résultat heureux que
tout le monde se plait a consla'ter. Mais ce
qui n'est pas aussi généralement reconnu,
c'est que ces progrés sont, dans les campa
gnes, je ne dis pas plus manifestes, mais
plus reels, plus posilifs que dans les villes.
Or, en voici la raison: dans les cités, pour
peu qu'elles aient quelque importance, l'or-
gueil de l'édililé se traduit, le plus souvent,
par des monuments somplueux, d'une utilité
[tarfüis trè-j-contestable, d'ungoüt douteu.x et
d'une dimension presque toujours exagérée.
Faire pénétrer l'air et Ia lumière dans
des rue! les ét roi les el fangeuses, bordées de
chambres hnmides, infectes, oü végétent
cnlassés des scrofuleux; des rhumatisés, des
phthisiques, est une oeuvre méritoire. mais
modeste, qui n'appelle pas sur son auteur les
faveurs minislérieiles, auxquelies on prétend
avoir dioil aussilöt que l'on a gaspillé des
sommes folies pour une construction telle
quelle, el que, par ce chef d'oeuvre, on a
ruiné la ville dont on avail mission de ména-
ger les ressources.
Notre administration municipale ne se re-
connait-olle. pas un peu a ce portrait? Nous
avons des réduits infects des petiles rues
qui sont devenues de véritables depots d'im-
mondices, au beau miljieu de la ville. On n'y
songe pas. II faut einbellir coüle que coüte
et l'on ne se préoccupe guère d'aisainir.
FAITS DIVERS.
CHARLES QUINT (dll kciUl du del):
an
il viant ilii mouriri Philadelphia un riclie
teur, Riber, dont voici le bizarre testament:
Je lègue a mon fidéle chien Sliock cent mille
francs, a mon singe Arthur soixamo qninze mille
francs, el a mon chat Tib une pension annuelle de
cinq mille livres sterling.
a Après la mort de mes trois hcriliers, celte for
tune reviendra a ma nièce, Elisa Nikely, qui est fort
pauvre. Notre notaire est chargé de veiller a l'exó-
cution de co testament.
R (-St question de construirc un chemin de fcr
jusqu'au sommet et tout proche du cratère du Vcsu-
ve. II parllrait de Naples. La distance jusqu'au cra
tère est de 20 kilometres. Les localiiés que cctie
Voie ferréo desservirait jusqu'au pied du volca'n sunt
en général célies qui approvisionneni Ie marclié do
Naples et qui contiennenl une population d'environ
10u,000 antes.
La caisse conlenant les lettres el le plan de
campagne du maréchal Concha adisparu pendant la
retraite de l'armée libérale de Pena Muro sur Taffal-
la. II s'y irouvait des lettres expliquant les moiifs
qui avaient engagé le gouvernemenl de Madrid a ne
pas seconder d'une manière plus eflicaco les effoils
du ntaréchal, qui se proponait dc proclamer dun
Alphonse a son entree dans Estella.