Elles sont pures el Ton peul sans danger ies
proposer en exemple a 1'adniiralion de la
poslérilé.
II s'opére en ce moment tine vraie révolu-
tion par:lique toutofoisdans Ie per
sonnel des cliemins de fer. posies et lélégra-
phes, et cela par sum- des apparitions que
M. Beernaert, Ie mimsire des travaux pu
blics, fait sur les differents points du pays.
Sans crier gare, I'honorable nnnfslre va voir
ce qui se passe, se fait rendre comple de
toni et exerce ainsi ceite excellente influence
qui s "attache a I'oeil du tnatire. Bienveillanl
et juste, il est sévére pour Ies abus et ceux
qui eberchent a les perpétuer.
Qu'il continue dans cette voie, et avant
pen I'administration de nos chemins de fer
pourra rendre des points a celle des voies
ferrées anglaises. On avail exploité la longa-
nirnité de M. Moncheur. Cette exploitation a
cessé, el la camarilla occulte qui tronail au
ministère des travaux publics et dom la loge
maniail Ies ficelles, s'affaiblit visiblemont.
Encore quelques mois, et elle aura passé de
vie a trépas.
II s'est rencontré un homme en Belgique
pour trouver bien exagéré I'hommage rendu
par la nation enliére a la inémoire du grand
et vertueux citoyen qu'elle vient de perdre.
Le correspondant bruxellois de la Meuse fait
ce qu'il peut pour rapetisscr les mérites
éminents de M. le comle de Theux, et il
pense que ce qui restera de mieux de eet
homme d'Etat, e'est son portrait point par
Gallait. L'équipée est pitoyable, mais ilsem-
ble qu'on aurait tort de s'en émouvoir.
Quand I'histoire saura que ce témoignage
s'il arrive jnsqu'a elle émanedu petit
homme d'Etat en disponibilité qui fut Ie dé-
tracteur des Bollandistes et I'auleur de:
Sonnez tambours! lenez pour certain
qu'elle ne fera pas autrement attention.
(La Dyle.)
Le libéralisme est fier.
II a hué les pélerins de Verviers, i! a crié:
A has la calotte! il a répondu aux litanies de
laSainle Vierge par la Marseillaise et par les
refrains de Madame Angol.
C'est une victoire pour le parti de la
tolerance et des lumiéres.
Toute entrave portee a la liberlé religieuse
des calholiques est en effel un acte méritoire
de libéralisme.
Injurier 1111 prêlre, c'est bien; !e frapper,
c'est mieux: l'emprisonner et le bannir, c'est
maghifique; le fusilier on lui couper la têle,
c'est le comble du libéralisme, du purS3 et
tine victoire decisive de la raison sur la
superstition... La Commune parisienne nous
a ramené ce progrés: malheureusement, elle
a eu le tort de mèler quelques fracs bour
geois aux soutanes des prètres et aux frocs
des moines.
En attendant de meilleures occasions et
pour se faire la main, les libéraux doctrinai
res et avancés de Verviers, se sont unis,
malgré leurs dissentiments, pour huer et
pour sifller les pélerinards. L'autorilé,
représentée par M. Orlmans-Boxeura lais-
se faire. Les calholiques ont été insullés;
mais les libéraux n'ont-ils pas le droit de
manifester leur opinion mème par des in
sullés? lis doivenl s'estimer Itcureuxde n'a-
voir pas été rouós de coups!
L Independence espére bien que, grace
aux manifestations lapageuses de ses amis,
nous voila delivrés pour jamais des pèle-
rinages.
C'est en quoi elle se trompe: les calholi
ques ne soni nullemenl d'htimeur a se lais
ser déposséder de leurs droits par les brail-
lards du libéralisme. Nous sommes mème
persuades que eeux-ci seront les premiers
fatigues d'un rólequi 11e denote ni beaucoup
dï'ducalion, ni beaucoup de courage. Dans
tons les eas, il faudra autre chose que des
sifflets el des Imées pour supprimer en Bel
gique l'exercice public de notre culte. Conire
de lelies agressions le mépris suffil; mais si
nous avions a subir des acles plus sérieux.
ils nous irouveraient prêls a défendre lé-
galement mais energiquement notre liberté
religieuse. Avis a 1 dndépendancea
1 "Echo du. Parlementa I'Eloile el a loule la
presse libérale.
Le comité de l'Association libérale de
Furnes vienl d'adresser aux clubs assermen-
tésdu pays une lellre-circulaire qui donne a
tomes les declamations des fenilles doctri
naires. au sujet de la victoire de nos amis
dans l'arrondissernpnt d'Oslrndr Funics, un
démenii calégorique. lin de ces journaux 1
avail sou ten u que l'éleclion de M. le vicomle
du Bus n'éiail due qn'a une homonymie
et que c'etail la victoire du calemhotir po
litique. Tel n'esl pas l'avis des doctrinaires
furnois. qui, après s'ètre décerné quelques
éloges banals, constalenl qu'un échec dans
une contrée des Flandres 011 relalivenienl un
grand nombre d'élecleurs campagnards sont
indépendants et instruits, prouve coinbien
la domination cléricale fait des progrés rapi-
des.
On le voit, le scrutin du 25 Aoüt avait une
signification politique bien accenluée. Nos
adversaires eux-inêmes en conviennent, du
resle, lorsqu'ils disent que le travail électo-
ral a élé fait par eux avec une diligence
scrupuleuse; que l'appui des associations
übérales et des libéraux ne leur a pas fait
défaut. Et des hommes aussi actifs, aussi
bien épaulés auraient élé dupes d'une ho
monymie, d'un calembourg! H est
ridicule de le prètendre.
Le factum des doctrinaires furnois élablit,
a n'eo pas douter, que nos amis out le droit
de revendiquer la nomination de M. du Bus
comine une belle victoire de l'opinion con
servatrice. II ne sert de rien de faire appa-
railre l'hydre de la domination cléricale
nos Fiandres el l'arrondissemenl deFurnes-
Ostende, en particulier, ne veulent pas des
recettes des empinques doctrinaires, el plus
que jamais ils sont convaineusquela politique
conservatrice est la seule qui soit conforme
aux aspirations et au tempérament du pays.
UNE CONVERSION BEMARQUABLE.
Un événement qui vient de metlrc toute
l'Anglelerre en émoi, c'est la conversion au
cat hol icisme du marquis de Ripon, grand-
inaiiré des francs-macons.
II y a quelques jours, pour des motifs im-
périeux, ie marquis envoyail a l'ordre sa
déinission de grahd-maitre; lout le monde se
demandail avec étonnemerit quels motifs
avaient pu" le determiner a prendre cette
étrange el inexplicable resolution. La Pull
Mall Güzettc fut la première a soulever le
voile; aujourd'hui, il n'y a plus de doute. et
le Times en jette les hauls cris.
II ne peut concevoir qu'un homme dans la
force de l'age, et au faité des honneurs et de
la fortune, un homme de la plus haute hnbi-
Jelé, qui a renipli dans l'Elat des fonctions
éminentes el pouvait él re apjaelé a les rem-
plir encore, qu'un lel homme renonce a lous
ces brillants avanlages poor sesoumettrea
la direction dn clergé catholique.
Le Times ne peut assez se lamenter de ce
qu'il considère comme une abdication de
toute independance, et mème de toute pen
see individuolle; allant mème plus loin, il
n'hésile pas a qualifier one conversion, dans
de parodies cireonsiances, d'acte de faiblesse
etde travers de tempérament.
II serail facile de rétorquer I'argumont du
Times contre lui mème, etde lui répondre
en renvei'snnt la proposition que c'est préei-
sémeift dans de parodies circonslanees,
qn'un homme a besom de tont son courage
pour accotnplir un acte, qui I'exposera, il le
sail d'avance, a touies ies injures a tous les
blames.
La conversion de I'honorable marquis est
une preuve des progrés fails par le catholi-
cisme, et I'influence et Ies richesses du mar
quis de Bipon 11e pourront que Ies favoriser
encore davantage.
En politique, le marquis, après avoir élé
un radical tiés-aceentné pendant sa jeunesse
en étail arrivé par degrés a devenir fianclie-
ment liberal, mais ennemi de la commotion
violente dans I'Etat et la socielé.
La politique du gouvernement Gladstone
avail touies ses sympathies, et il Fappuyait
de lout son ponvoir. II est a présumerque
son changement de religion n'exercera au-
cune influence sur ses opinions en maliére
de politique gouvernementale.
I'ËI.EBINAGE DE LOURDES.
L'on nous informe que tous les pélerins
Beiges pour Lom des, au nombre de prés de
mille, pourront la ire partie de la caravane.
Le comité a obleuu l'organisation de deux
trams, qui qui Herent Mous, dimanche 13 de
ce mois, l'uu vers midi, l'autre trois quarts
d'heure après. Les pélerins du premier train
arriveronl a Lourdes le Mardi matin versdix
heures; ceux du second vers onze hcures.
Les coupons vont être adressés aux per
sonnes inscrites. Les voyageurs feronl bieu
de se munir settlement des bagages qui peu-
ventètre placées sous les banquettes et de se
munir de quelques provisions de botiehe, le
Comité pouvant bien engager les restaura
teurs des bullets a s'approvimonitei'. mais ne
pouvant faire des commandes qu'il devrail
payer.
POSTES.
Depnis le 10 Jtiillet'dernierle public est
admis a se servirde la voie des mandats poste
pour IVxpédition aux Étals-Unis de sommes
d'argent ne dépassant pas 50 dollars.
Cette expedition, pour laquelle I'administra
tion beige emprunle Finlermédiaire des pos-
les suisses, est pavée par l'envoyeur a raison
de 50 centimes par 100 fr., représentant la
taxe belgo suisse; la taxe suisso-ainéricaine,
qui est fixéea 20 centimes par 10 fr., est, en
outre, déduile dn montant a payer au desli-
nalaire américain.
L'administralion beige n'a adopté ce mode
<le transmission qu'aprés avoir vu décliner
les propositions qu'elle avait présentées a
l'offiee américain pour Uétablissement d'un
échange direct de mandats, eet office esti-
manl que le service n'aurait pas l'importance
nécessaire pour couvrtr les frais d'échange
et de comptabilité.
Plutót que de laisser le public entiérement
privé du moyen d'employer la posle pour les
envois d'argent aux Etals-Unis, I'administra
tion a cru devoir lui assurer cette facililé
dans les conditions imparfaites que lui im-
posaienl les cireonsiances.
Dans l'état des relations postnlns établies
enlre les Elats-Unis et I Europe pour les en
vois d argent, le service des mandats suisso-
amérieams a élé reconnu le plus avanlageux
et le plus facile a emprunler, tanl au point
de vue du tarif qu a raison de l'identilé des
monnaies beiges et suisses, et il est a remar-
quer que ce service étail déja employé en
sens inverse pour les envois d'argent adres
sés des Etals-Unis en Belgique.
La communication rapide élablie entre
Bruxelles et Bale réd u i t da il leurs a peu prés
le retard a ce qu'il eül élé par les autres
voies indirecles.
CHRONIQUE JUDICIAIBE.
L'affaire Jaumart sera appeléele23courant
devant la Cour ^'assises de Liége.
Lesiégedu ministère pnblicseraoccupé par
M. Ernst, procureur général, assislé de M.
Desoer, substitut. La Cour ne sera plus com-
posée comme a Namur, de trois conseiilers
de la Cour d'appel.
Elle sera eomposéede M. leconseiller Du
bois. président, el de deiix presidents du tri
bunal depremièrei nstance en qua li té d'asses-
seurs. M. le grriïier Lemoine y remplira ses
fonctions habiluelles.
Le loca) de la Cour d'assises, beaucoupplus
convenablement disposé que celui de Namur,
reeevra quelques arrangements afin d'y main-
lenir facilement l'ordre et. la circulation. La
partie de la salie réservée au public sera di-
visée par un couloir, qui donnera libreaccés
aux témoins el aux membres de la magis-
liaime et du barreau.
Cent el sppianté-cinq téi-iioins a charge ont
élé eniendtis devant la cour d'assises de Na
mur.
II parait que cenomhre sera réd uit environ
anx deux tiers, ce qui permet d'espérer que
('affaire se lerminera vers le 15 0ctobre.
BIBLIOGRAPHIC.
VAvant-Propos, placé en tête de la Vie
de Frère Philippe par M. Potijoulat, dunne
une idéé de l'importance du livre; nous le
reproduisons en attendant que nous puis -
sions rendre compte de I'ouvrage:
Les malériaux du livre epic nous offrons
au public étaient èpars dans les dépots et
les archives de l'institul des frères des Eeoles
chréliennes. Ils ont été mis a noire disposi
tion avec un empressement obligeant et une
complaisance inéptiisable: que les vénérables
fréres recoivent nos remercirneojts. lis nous
ont ainsi aide dans notre dessein de meltre
en pleme lumière la grande vie du supérieur
qu'ils out perdu, et de servir la cause du
bien par le reeil de tanl d'aqles généreux, de
taut de services r'eiidus a la religion el au
monde. Heureux si cel ouvrage pouvait
n'èlre pas trop au-dessous de leurs espéran
ces et devenir pour eux une consolation!
Heureux encore si notre travail répondait au
deuil religieux el national qui a fait cortége
au cercueil du Frère Philippe,et s'il profitait
anx intéréts sacrés dont il fut l'apölre! Nous
avons mis notre cceurdans ce livre; ce n'est
pas loujours assez pour réussir.
Nous aurions pu faire des volumes, tant
les matériaux abondaieril; mais notre récit
cut perdu en inlérèt ce qu'il eül gagné en
élendue: les compilations oflïenl peu d'al-
I rails el nous von lions que lout Ie monde pul
fleur ties ehoses, tout en allant au fond des
questions et en ne négligeanl rien. Le Frère
Philipe n'éiail pas connu seuleinent d'une
classe d'hommes; il a élé en possession d»
la popularilé la plus universelle et la plus
pure de ce temps. II importail done qu'un
ouvrage consacrc a sa gloire fut de nature a
rencontrer le plus grand nombre possible de
lecteurs.
L'homme ici-bas scnlpte lui-même sa vie;
Ie Frére Philippe, sans y penser. a sculpté
la sienue: puisse son cenvrc respirer en
quelque sorte dans ce livre.
Cli mil i<| ne locale,
CHOSES ET AUTRES.
Le Progrés ne revient plus sur les chan
ces de succes auxquelles peut aspirer M.
le baron.
Son silence est des plus significatifs après
notre dernier article.
Ce n'esl certainement pas l'envie dejaser
qui lui manque.
Mais M. Mazeman, aprés deliberation chez
Alphonse, aura compris qu'un article du
Progréspas plus qu'une affiche barrinlée,
ne sauve du discredit et que, puisqu'il faut
périr... pas n'est besoin que Fagonie com
mence dés maintenant.
Dans I'indigesle larlineque, sous prétexte
dn distribution des pri.x aux éléves des éco-
les communales, M. I'écbevin Vanheule a
fail avaler au Progresst a son public, nous
cueillons la phrase suivante:
L'instilution, ainsi transformée et com-
plélée ne pent manquer de réussir et de
prospérer, si nos amis prêchenl d'e.rumple,
et si nous rencontrons de'leur part un con
cours aussi énergique que nous avons ren
contré d'ardeur chez nos adversaires pour
arrèter I'essor donné a 1'enseignemenl pu
blic et a étouffer dans son germe torde insti
tution deslinée a arracher des dines a Tigno
rance.
Nous ignorons si ce vieux cliché de jour-
na I liberal, destine a arracher les dmes des
speclaleurs... a Cinsornnie, a produil son
effot.
Mais ce qui est certain, c'est qu'il aura
désagréableiTienl évcillé les susceptibililés de
l'autre éebevin! Bigre! Entendre ainsi mal-
mener I'enseignement clerical auquel on
a le bon-beur de confier l'éducalion de ses
enfarils!
Ce n'esl pas amusantmème pour un
Major de la Garde eivique qui, par [irofes-
fession. doit avoir lame fortcment trempée.
On ne se inaliraile pas plus gcniiment..,.
enlre éebevms libéraux.
A propo^ (Censeigneincnl le Progrés pour-
raii il nous dire Ie röle qn'a joué ce grand
cheval de ha taille dans le rngslère de la de
mission retiree d\n de tios Cau
se diers co m m tt va ur?
Entendu dans un eslaminet de Ia Grand'
Place.
Entre catholique et liberal on eausait élec-
lion.
Le cathomque. Vous ne parvenez pas a
vous expliquer nos viotoires suceessives!
Pourtanl c'est bien simple. D'abord, par le
temps qui court, il n'esl plus un soul vilrier,
qui trouve plaisir a voter pour un candidal
doctrinaire.
Le liberal. Al Ions done! N'avons-nous
pas ici méme, a Ypres...
Le catiioliqle. Laissez-moi done dire.
Bien que bons libéraux, les vitriers, en géné
ral ne sont pas dépourvus de perspicacité et
ils sa vent bien que du moment qu'un candi
dal catholique réussit a se faire élire, vous
en rendez imperturbable,ment responsa-
bles... nos carreaux de vilres!
Le liberal. Vous aulres, vous êtes lou
jours les nièmes! On diruil que vous n'ose-
nez jamais rien détruire, tandis que, en
Le catholique. Oh! Oui! En mainte oc
casion nous trouvons plaisir a casser... vos
candidats!
A partir du 13 Septembre courant eten
verlu d'une decision ministérielle, le bureau
des posies d'Ypres est autorisé a supprimer
les Dimanches el jours fériés, la dernièie
distribution qui se fait actuellemenl vers 7
heures 15 du soir.
Le public peut, ces jours-la, réclamer sa
correspondance au guiciiet de 7 h15 j 7
Ij. 30 du soir.
JARDIN PUBLIC. Programme des rnor-
ceaux qui seront executes le Dimanche
13 Septembre, de midi a une heure, par la
inusique du corps des Sapeurs- Pompiers,
sous la direction de M. Cli. Olto.
Polka (L. Ba ratio). Fanlaisie sur Phile
mon el Baucis, arc. par Cli. Otto, (Gounod).
L'Amilié, valse, (Ch. Oüo.) Pol pour-
ri populaire (Weber).
En cos de manvais temps, ce concert au
ra lieu aux Halles.
SOCIÉTÉ DE LA CONCORDE. Program-
me du Concert qui sera donné par la Musiqne
du lr Régiment de ligne, le Dimanche, 13
Septembre 1874, a 5 heures du soir, sous
Ia direction de M. Ch. Simnr:
La Bohémienne, ouverture, (Balfe.)
Duo du Pirate pour piston et trombonne
(Concone.) Gaieté de cceur, polka, (L.
Boone.) Grande scène el finale d'Ernani,
pour tuba et bugle, (Verdi.) Sturm! ga
lop, (arr. Mornard).
F A ITS DIVERS.
POL'JOIILAT.
a a
II nous revient que i'Unieersité catholique
horresco referens au rail eu l'heur de
provoquer ceite insubordination reprimée.
Oü allons-nous?
Jusqu'iei nous sommes sans nouvelle ,au-
cune (Jes percepleurs de bureaux de posle
ruraux.... au service du Progrés.
Out ils Ie temps de prendre leurs repas?
Ne Fuut- il pas?
Mvsiére el inensomre!
D
Aux jeunes chasseurs. Un lièvre qui fille
droit (toil otre visé sur l<; dos, vers la nuquu, eulre
les deux oreilles; de cuile manièro le coup de I'tisi
Ie couvre lo.ul eniier, il tombe en faisnnl le bouchon.
Un lièvre en Havers est difficile a toucher: le
plomb Irappe juste au point oü la Iiyrve de mire se
croise avec celle suivi par I'animal Si vous touchez
vous frappez le ventre, le cceur oü la tote, et Ie lièvre
est roulé. Done Ie lièvre que vous lirez a cinquante
pas, en plein travers, est tout aussi facile a luer
qu'un lièvre en cul, a vingt pas, en supposant Ies
deux coups également bien lirés.
Si Ie lièvre vienl droit a vous, tirez bas, sous Ies
panes de devant; s'il se retourne après vous avoir
vu,tirez haul, a ia têles'il file en travels, visez Ies
épaules.
Le verre sohdi/ié. On écrit de Pont-d'Ain,
24 aoüt, a la Ih'cenIrglisatiun:
i' 11 n est bruit dans notre region que d'une mer-
veilleuse tlécouverte qui est vaisemblabl'ement appe-
lée a'opérer mie vériiable involution dans I'indus-
strie.
M. de la liastie qui habile la commune de
Priay, a trouvé lesecrcld'uiie coniposiliencbimique,
dont la prcipricié est 'le communique!' au verre une
solidilé extraordinaire.
lirimergé'dans un bain de cette composition, i'
acqinen un iel degré de coliésion qu'il oppose
ensuite au choc des corps dors ou a I'actoin du feu
une lorce d-- resistance dixit quiuze fois supérieure a
celle du verre ordinaire.
On voit quelle» c.onséquenseé découlent de ce
fail.
«Ca grêle ne brisera plus ni les vilres de nos
fenélres, ni celles des gares de cbemin de fer; la
flamme ne fera pins éclaler les vertes de lampes
qui pourront mème loihber sans danger de plusieurs
inèlres de baüteur.
Ajoutez a cela les mille applications qu'il sera
possible de faire du verre, désormais a l'abri de sa
friigilité actuelle, et vous aurez un apercu du vaste
cbampqui s'ouvredevant la nouvelle industrie.
Si cette découverte tienl tout ce qu'elle promet,
on doit léliciter l'tieufeüx inventeur, qui, lout en
exploitant a sun profit une riche mine d'or, rendra a
son pays et a la sociéiédesservicesincontestables.
Une chasse au lAon. Le R. P. Scheuer
mann, missionnaire au Zanguebar, envoie, sous la
date du I Mars 187 le trés curieüx récit qui suit
aux Missions catholiques: Depuis longtemps, 011
p.irlnit d un lion qui rödail dans les campagnes de
Kaole, et avait dévoré plusieurs hommes et quantité
d'animaux
Le 31 Juillet dernier, if vint nous faire sa pre-
mière visile et tua un jeune hceuf.
II nous laissa tranquilles du rant environ un moisi
puis, nou vel fes apparitions. Ce fut d'abord dans la
campagne d un scheich oü, loutes les nuits, il tava-
geail le pare. Ine lois, il iaissa deux vacbes intacles
après les avoir tuées.
Comme je les avais achetées pour notie approvi-
sionnement, les enfarits les purièrenl a la maisori.
Mais qu'arriva t-il? Pendant la nuil, le Iron,suivant
la pioie qu'on lui avait enlevée, vim chez nous, fit
sauter trois ou quatre planches du pare, tua deux
ane», et en blessa un qui mourut quelque tetrips
apiès. L urie des trois victimesétail un des vieux
serviieurs de la mission.
Nous installaines a la bate un système de barri-
ques défoncées qu on pouvait, ii l'aide de poulies»
bisser sur des cocotiers a une humeur voulue. La
11 uit suivante, blottis dans ces g^érites aéiiennes,
nous noüs mimes, le F. Oscar el moi, a gneiter la
venue du terrible visiteur. Con inie oppot, nous
avions déposé les resles d'un dus anes laissés la
veil le par le lion.
Veis minnit, j'entends un léger ciaquement de
nu; puis, plus rien;sdence com-