flétris bicnfól, contre cctte autre couronne i
impérissable que les anges out tressée des
lis iinmorlels.
Espérons que Ie saug innocent de Louis
crie en quelque sorie et intercede afin que la
France recoiinnissë.et déteste sou obstinalion,
et qu'elle se souvienne des clidtirnents ef-
froyables qu'un Diea juste, vengeur des
forfaitsa souvent infligès d des peuples
gut avaienl cammis des attentats bi-en moins
épouvantables.
Les chatiments e/frogab/es que prévoyait
Pie VI sonl venus, et depuis la mort de
Louis XVI, la France n'a pas ou tin moment
de paix vérilablemetil ebreiienne. La Révo-
lution avail décapité l';inlorilé. La France
est allee follement, comine une femme ivre
qui ne jouil plus de sa raison el qui n'y voit
plus.
II y a done des foules, ces foules que nous
voyons sillonner la France et courirdans les
sanctuaires, qui comprennenl que l'unique
remede a leurs maux est Ie rétablissemenl
du principe divin de ('autorité, et du sein de
ces foules surgtesent des hommes qui se per-
suadent avec raison que Ie meilleur moyen
doblenir du Ciel ce rélahlissement serail de
soumetlrc au Saint Siége leur désir de voir
la cause du roi martyr mtroduile canonique-
inent.
De la vient que s'est formèe une com
mission pour examiner s'il y a lieu et uppor-
lunité de solliciter de l'Eglise Finlroduction
de la cause de béatification et de canonisa
tion de Louis XVI roi de France.
Nous avons sous les yeux Ie rapport im-
primé de cel to commission, et nous ne dou-
tons pas que les prólats a qui appariient
Finitiative des démarches en cour de Rome,
n'accueillenl favorablemerit ce rapport. Ces
prélats soul Mgr l'Archevèqiie de Paris'et
Mgr FEvèque de Versailles; Fun. ce dernier,
paree que Ie roi Louis est né dans sa ville
episcopale, l'autre, paree que sa ville a été
témoin du inartyre.
II n'y a point ici de question politique ni
de tendance politique: la causerie la reli
gion, de Fautorité divine et d'un martyr est
supérieure aux preoccupations vulgaires.
Ainsi, l'accueil que Notre Saint-Père Ie
Pape Pie IX fera a la demande des évéques
est a pen prés assure par Ie lémoignage que
rendit Pie VI au roi-martyr.
Ce lémoignage suflit pour que la France et
le monde clirélien puissenl espérer.
LES POINTS NOIRS.
L'astrc de M. le prince de Bismark palil et
se voile de images.
C'eslau Nord que se montrent les points
noirs qui doivenl déja snsciteraux augu-
res de FEmpire germanique les mauvais
réves qu'ils inspiraient naguére aux dervi-
cbes de FEmpire napoléonien.
Eblouie parses victoircs sur Ia France el
jalouse d'élendre sa suprematie sur FEurope
enliére, FAIIemagne aspire évidemment a
prendre conime puissance maritime le rang
que lui out conquis sur le continent ses
armes de lerre. Cette préoccupation, trés
naturelle d'ailleurs, est hautement avouée
dans le récent discours prononcé a Kiel par
FEmpereur Guillaume.
Or, il suflit dc jeler un regard sur Ia car
te pour reconnaitre que la configuration
géograpliiipie de FEmpire d'Allemagne est
un obstacle, pour ainsi dire insurmontable,
au développemenl de sa puissance maritime.
Le littoral assez reslreinl se prêle pen a de
vastes cl multiples installations maritimes
qui, par leur situation rnéme seraient, en
mème temps que la fiotle allemande, com-
mandées et en quelque sorte cernées par la
marine russe et par celle des Etats scandina-
ves.
L'annexion dn Panemarck est le seul
moyen de sorlir de cette impasse et de
franchit' ce eerde. Elle donnerait a FAIIema
gne les clefs de la nier du Nord et de la 13aI-
tique. ,,S'il faut en croire une dépêche que
Fofficieuse Agence /lavas tienl de bonne
source, M. le prince de Bismark y a songé.
Des ouvertures auraienl mème étéfailesau
roi de Panemarck pour Fattirer dans la Con-
fédéralion de FAIIemagne du Nord. La com
pensation de cette vassalité eül été la solu
tion de la question du Sleswig-Holstein,
conformément aux pretentions du gouver
nement danois. Malheureusement pour l'er-
mile de Varzin, ces propositions ont été
énergiquement repoussées a Copenhague, et
dénoncées aussilöt par le roi de Panemarck
a la cour de Russie, cl les ont provoqué a
Sainl-Pélersbourg un méconlenlement bien
naturel.
Cel incident, venant s'ajouter au dissenli-
ment qui s'est produit enlre FAIIemagne et
la Russie au sujet de la reconnaissance de la
serrariarchie espagnole, ri'est point fait pré-
cisément pour flatter le susceptible amour-
propre du prince de Bismark.
11 serait saus aucun doutc peu judicieux
et mème lémérairc de se baser sur des
symploines encore incertains et mal définis
pour predire un revirement décisif et pro-
chain dans la politique européenne. Cequ'il
est permis de constater, a loeiI nu pour
ainsi dire, c'est qu'une réaction se dessine
contre la suprématie allemande. Les intéréts,
a défaut des principes, poussent a tine re-
constitution de l'équilibre europeen, détruit
par Félévation soudaine de la Prusse et par
Fabaissement de la France. C'est ce qui peut
se remarquer tout particuliérement a Loii-
dres et a Sainl-Pélersbourg. Un avenir, peu
éloigné peul être, permellra d'apprécier la
portee de ce mouvement. Nous nous bor-
nons pour le moment a l'iijdiquer a ceux
qui suivent d'un oeil attenlif les évolutions
de la politique. Derrière les causes secondes,
il est souvent facile d'apercevoir la cause
universellc el première: ce gouvernement
tern porei de la Providence qu'il n'apparlient
ni aux usurpaleurs dc délröner, ni a la force
de désarmer.
Quand on a de parcilles poulres dans les
yeux, il est malscanl et ridicule des'exclamor
sur la paille qui d'aventure s'est miseduns
l'ceil du voisin.
LA PAILLE ET LA POUTRE.
Les feuilles Iiberales relenlissent depuis
deux jours de récits ou l'on représente (in
honorable conseiller communal de Herve se
livranl a tous les e.xcès qui jusqu'ici étaient
Ie profiredesOrtmans-Hauzeur,des David Ills,
et des autres gentlemen donl le parti libéral
s'honore. II s'agit d'une scène qui anrail eu
lieu, il y a quelque temps, dans la salie des
séances du couseil communal, a Ilerve. Au
cours d'une altercation, M. Delize, conseiller
communal catliohque, aurail couché par ter-
re M. Dewandre, bourgmeslre liberal du beu,
qui, aprés Favoir rappelé a l'ordre, avail
empoigné le conseiller pour l'expulser.
Les feuilles libérales ont arrangé le dialogue,
les décors, les entrees, les sorties, les r'epli-
ques et les aparlés, de facon ti douner loutes
les ombres a M. Defize, a l'empoigné et
tous les rayons a F empoigneur.
Or voici, dit le Nou veil isle de Verniers.
ce qui s'est passé. Nous suivons dans ce récit
les détails donnés par Union libérale elle-
mème:
M. Dewandre, bourgmeslre de Herve,
rappela a l'ordre M. le conseiller Defize, qui
est en mème temps juge de paix. Celui-ci,
dans l'ardeur de la discussion riposta: Je
vous rappelle a l'ordre vous-mème. Alors
le bourgmeslre, au lieu de provoquer un vote
de blame, ou de prendre une autre mesure
digne de sou caraeiére de président, s'il
croyail M. Defize dans le cas d'etre rappelé
a l'ordre, s'emporta jusqu'a le Iraiter de
polisson.
il alia plus loin II s'oublia jusqu'a exi-
gér que le conseiller sortil de la salie; il se
mil en oeuvre de l'expulser de la salie des
dèlibé.rations!
A cel effet, il alia qnérir lui-méme le
garde-champètre, rentra dans la s.ille, don
na l'ordre au vieillaid qui fait la police
d'cxpulser M. le conseiller Defize, qui resta
tranquillement debout devant son siége, les
mains dans les poches.
Le garde-champètre n'osant exéculer
l'ordre absurde du bourgmeslre, celui ci mil
lui-mêrne la main sur Fhonorable conseiller
pour lui faire violence et le trainer dehors.
Alors M. Defize sait>il M. le bourgmeslre qui
est d'une constitution très-fréleet... le bourg-
j mestre tomba tout de son long. enlrainanl M.
Defize avec lui sur le parquet. Cela n'a duré
qu'un éclair; les deux adversaires se relevè-
renl; on enlraina M. Dewandre, qui ne paria
plus d'expulser personne.
Voila les fails dans leur scrnpuleuse exac-
tilitude.
lis sont regreltablessans doule, mais com-
me le fait trés-bien remarquer le Nouoettisle,
tout le lort est du cöté de M. Dewandre,
dans le cerveau de qui a gerrné cette idéé
baroque de vouloir expulser un conseiller
communal hors de la salie des délibératiöns.
Pour exécuter cel ordre arbitraire qu'i|
donnail, il se mil a employer la violence.
Or, il ne peut y avoir de doule sur ce point:
on peul résister rnéme par la force a un
agent de police qui agit en dehors de ses
droits. M. Defize a résislé; il ne pouvait faire
aulremenl sans compromettre sa dignilé de
mandataire du corps électoral qti'un agent
de police ne pent mettre a la porie.
Commc le dit M. Defize, dans une Lellre
que publie le Nouvellisle, injurié sans motif
par M. Dewandre, provoqué dans sa dignitè
d'homme el de conseiller communal, enfiu
attaqué et violenté par lui, M. Defize s'est
borné a se défendre.
On conviendra, aprés eet exposé des fails,
que les chevaliers du coup de poing et les
solidaires de la cravache (nous verrons bien-
töt revivre les compagnons du talon ferré du
temps des Sans-culolles) ont mauyaise grace
de faire les indignés el de crier au scandale.
LE CAS FONTAINAS.
Nous lisons dans le Coumer de Bruxel-
les
Au temps oü nous vivons ou assistea
de vrais miracles d'inouïsme et de cynisme.
A propos de la peccadillo de M. Fontainas et
des petitions qui, parail il, se signerit a
Bruxelles pour obleuir la grin e de ce héros
de la morale independanle, nous nous ét mus
Bemande si M. Anspach, bourgmestre de
Bruxelles,qui avail été prevent! du duel
de M. Fontainas avec M. Lehenibre, qui au
ra it pu el dü l'einpécher avail signe, lui
aussi, ces petitions.
UEloile, organe doinesliipie du pre
mier magistral de la ville, nous appreiul
aujourd bui que le collége éehevmal s'est
rendu hier, a 1 h. 1/2, au palais póur solli
citer du Roi la remise du restant de la peine
de tl. Fontainas. A 2 h. 1/2 le college a été
également recu par M. Ie mmislre de la jus
tice.
De l'audace, de l'audaee, toujours de l'au-
dace, disail Danton, et l'on sail que Danton
prenait d'alroces liberlés avec les rois.
M. Anspach en prend aussi. Le ministre
de la justice, qui sail le röle qu'a joué M.
Anspach dans l'affaire Fontainas Lehembre,
saura, nous Fespérons, résister a d'aussi
èlrauges obsessions.
Le bruit court depuis ce matin qu'un ar-
rète royal vient de faire remise de la peine
d'emprisonnement prononcée contre l'é-
cbevin de l'instruetion publique, M. Fon
tainas. et les quatre lémoins du duel Fontai
nas Lehembre. L'amende serait doublee.
On dit que le personnel de l'inslitution
Gatii se piopose de faire également une dé
marche auprès du Roi.
On parle a Bruxelles de ponrsuites qui
seraient intentées contre le fangeux carré
de papier anversois qui a édilé les sinistres
Litanies du pélroledont les horreurs ont,
il y a quinze jours, épouvanlé lant d'honnè-
tes gens. 11 est certain que ce serait le cas ou
jamais pour Fautorité supérieure de montrer
de l'énergie et de prouver, par un acte vi-
goureux, que ce n'est pas en vain qu'on
publie en Relgiquc des écrils destructifs de
l'ordre social.
Sans être ennemi de la liberlé, on doit,
désirer que l'on réprime impitoyablemeiil
loutes los alteintes portèes a l'ordre public.
C'est par une longanimilé Irop grande que
l'audace des gredms se fortifie et qu'elle
donne lieu a Feffroyable licence qui régne
aujourdhui dans cerlaiiies légions de la
presse. II est temps et plus que temps de
drainer celle-ci. Nous n'avons pas le droit
de tolérer ce qui, en Anglelerre et en Atné-
rique, serail réprimé /tic et nunc.
NECROLOGIE.
M. J. B. Loosveldl, fondalcur de la Ga
zelle van Tkieltest décédé en cette ville, a
1'age de 71 ans. L'bonorable défunl a bien
mérité du parti calliolique en enlreprenant,
il y a vingl-cinq ans, la fondation d'un jour
nal calliolique au milieu d'un pays rudement
éprouvé par loutes sortes de revers. La
Constance qu'il a mise a consolider son ceu-
vre a trouvé sa récompense dans l'attacbe-
ment inviolable de l'arrondissernent de
Thiell aux principes callioliques.
NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES.
Mgr FEvèque de Bruges a nommé direc
teur de Ste Anne, prés Courlrai, M. Baelen,
vicaire a Thiell. II est remplaeé a Thiell par
M. De Geelere, profésseur au collége St-
Louis, a Bruges.
Citronl<ime locale,
Dans son dernier numéro, le Progrès
s'échine unguibus et roslro a établir
un para Héle entre l'enseignement laïque
et l'enseignement congrèganisie ce qui
veut dire en francais plus franc et plus ac
ceptable, enlre l'enseignement liberal et
Fenseignemenl calliolique
Le Progrès qui en fait d'audaces de
toutes sorles neconnail plus d'égal arrive
ie plus sérieusenieul du monde a la conclu
sion que seuls les insliluteurs de l'Eiat ou
des Communes sont capables «d'apprendre
a la jeunessea chérir la pa trie, a aimer la
liberlé, a développer son esprit dc facon a
se reudre utile plus lard a ses eouci-
toyens!
Nous ne ferons pas aux phrases creuses
du Progrès plus d'honneur qu'elles ne mé-
rilent: Les réfuler nous-mémes, ce serail
leur donner une importance qu'intrinsèque-
ment el les n'ont pas. Qu'il nous suffise de
renvoyer notre cher confrère a ces nom-
breux libéranx VOIRE MÈME A CES DE -
FEXSEURS EN TITRE DE L'ENSEIGNEMENT
LAIQUEqui con lien t leurs enfantsanos
excel lentes maisons d'éducalion religieuse!
La du moins il pourra reeueillir a une
souree qu'il ne saurait répudier la ma-
tiére d'un parallèle qui, avec le mérite de la
vérilé, aurail le caraeiére du plus pur libéra
lisme. lis lui diront, ces Messieurs, éclte-
vins, consei/lers communaux et autres
'incontestable solidité des études que font
leurs enl'ants dans ees élablisseinents congré-
ganistes et la supériorilé évidente de l'édu-
eaiion qu'ils y reemvont, et ils ajouteronl les
motifs pour lesquels, eux, gat devraie.nl
pro/éger notre enen collége communal., ils
n'ont a lui offrir en partage qu'une repu
gnance hautement avouée el une aversion
publiqiiement affiehée!
Le Progrès aime les declamations. Nous
préférons, nous, les fails.
Nous venons d'affirmer Fincontestable
supériorilé des études faites dans les é'a-
blissements c.ongrégunisles Les succés
obtemis celle année par notre collége Sl-
Vineent de Paul conlirment cette assertion.
Au concours enire les éléves des colléges
épiseopaux de ce diocése, l'établissernent de
celle ville obtient trois nominations: M.
Arthur Pleitinck le accessit, M. Jules La
Grunge le (3,; accessit et M. JulesGarmyn le
10" accessit, eu version laline, sur 176 con
currents.
Dc la rhétorique sorlante, deux éludiants,
MM. Alois Bniynsleen et Polydore Blomme
ont subi avec plein succes. I'examen d'enlrée
au cours de Philosophic du Pelit-Séminaire
de Roulers: Les trois autres éléves de ce
cours, MM. Emile Gaimanl, Hector Ruyssen
et Achille Vandamme ont passé d'une ma-
nière non moins britlanie le 1r son examen
de gradué en lettres, les deux suivants l'é-
preuve préalable a 1'e.xamen de candidal en
pharmacie.
Enfin les succes aux examens universitai-
res viennent dignement clólurer celle longue
série de distinctions.
En théologie, M. l'abbé Arthur de Sclire-
vcl. ancien élévede notre collége épiscopal,
a si brillamment défendu ses tbéses pour
l'oblenlion du grade de bachelier, que ce
litre lm a été accordé aux applaudissements
du Jury el récemment encore sa Grandeur
Monseigneur FEvèque de Bruges, a désigné
M. l'abbé Placide Haghebaert, qui lui aussi
a terminé ici ses études, pour suivre les
cours de FUniversité catholiqiie.
MM. Jules Vermeulen, CyriLie Van Eccke,
Alpbonse Veys et Oscar Poupart, ont passé,
d'une maniére satisfaisante, leurs examens
respectifs de candidat-notaire, de candidal
en sciences naturelles, de candidal en phi
losophic et lettres et de candidal en mé-
decine.
MM. Bené Duruttc, Emile Reynaert et
Arthur Gaimant ont subi, avfx distixction,
leur examen respect if de dooleur en sciences
poiitiques et adminislra'ives, de candidal en
droit et de candidal en pharmacie.
M. Victor Begerem a oblenu, dans sou
examen de premier doctorat en droit, la plus
Voila notre réponse!
Aprés quoi nons aussi, Progrès. nous di-
sons aux péres et mères, chefs de familie,
chargés d'ames c/ioisissez!
Mais nous n'avons pas besoin, cotrime
l'ous, d'ajouter ce cri de délresse
Ou, s il n en est plus temps pour celle
annéeéludiez ce qui va se passer dans
l'esprit de votre enfant, et lachez qu'il ne
soit pas Irop lard pour prendre un autre
parti annéeprochame.
Traduction lïbre: cette année, pour mon
cher collégeils sont trop verts!
maitre de ces sujots et qu'il pos=éde une
science profonde de la nature qu'il analyse
en artiste consommé.
Unequantilé d'ceuvres trés-remarquables
sous tous rapports; composition, vérité de
coloris el. finesse, jushfient pleinement la
réputation de M. Rofiiacn qui est du reste
un artiste consciencieiix, n'nsanl pas du faire
accroire, ni de pelil.es ficelles pour obteoir
de ces faciles résullats, lant recherchés par
le faux mérite qui, malbeureusemeni eom-
me nous ('avons déja dn préeédemmenl, j
propos de la point ure de genre, se trouve
être au gout du jour.
EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
1873.
Dans les documents el rnpporls <los jnrés
et délégués beiges, XXIII" fascicule, Art
ecclósiastigue, page 3(1. on lil ce qui suit:
La seule verrière religieuse, provenaht
de Belgique dont nous avons eu a nous
occuper était due a M. Dobbelaere de
Bruges, En re prod ui sant l'arbre légen-
diaire de Jessé, l'nrtisie choisissail un sujet
bien conforme au style dans lequel il traite
ses vitraux. Peui-èire atirions-nous aimé
que Ie bleu des fonds fut moins l'oncé, que
les Ileurons se delacliassent avec moins de
durelé; mais {'exposition défavorahle de
eetle fenètre gollnque ombrail probable-
ment des tons que doit, relever Fecial d'u-
ne exposition au midi ou au levant.
Ce que tous ne peovent que loner, ce
sont les figures largemenl dessinées, colo-
riées avec tact, d'un caraeiére grandiose.
C'est bien de la grande peinture et une
entente sagace du genre spécial auquel
s'est appliqué l'artiste beige, dont notre
pays et i'élranger possèdent déja bon
nombre d'muvres du premier mérite.
Cette appréciation due a des hommes com
pétents fait irop d'honneur a M. Henri Dob
belaere et a la ville qui Fa vu naitre, pour
que uous ne nous fassions pas un devoir de
la mettra sous les yeux de nos lecteurs.
ACTES DE COURAGE ET DE DÉVOUEMENT.
Médaille de 2C classe: J. Landtslieere,
garde-champètre a Langemarck. Lange-
marek, 25 Aoüt 1873. S'est particuliérement
dévoué dans un incendie. A. Voyez, sous
brigadier a Houplines (France). Ploegstecrt,
nuit du 14- au 15 Décembre 1873. A sauvé,
au péril de sa vie, un homme qui se noyait
dans la Lys. A. Trenleseaux, ouvrier de
fabrique a Menin. Menin, 10 Juin 1874.
Trenleseaux a mwntré beaucoup de courage
en aidant a sauver un jeune bomme qui se
noyait dans les eaux de la Lys, en amont des
écluses. Ch. Van Elslande, garde-cham-
pétre a Boesinghe, et E. Dhaeyer, sergent-
majorde police a Ypres. Boesinghe, 19 Juii-
lel 1874. Se sont dévoués dans un incendie.
Médaille de 3C classe: F. Van Coillie, ou
vrier de fabrique a Menin. Menin, 28 Mars
1874. S'est dévoué dans un incendie.
50 francs: S. Van den Berghe, scieur de
long a Oostvleteren. Oostvleleren, 21 Juin
1874. A sauvé un enfant tombé dans l'Yser.
A. Lemabieu, cabaretier a Dickebusch, et
Eng, Van Damme, journalicr, ibid. Dicke
busch, 14 Aoüt 1874. Deux jeunes geris
étaiant en danger de se noyer dans l'étang
de Dickekusch. Lemahieu et Van Damme
venus a leur secoursen barquetle, eurenl le
bouheur de les sauver.
L'Impartial., journal arlistiquc, apprécie
commc suil deux tableaux exposés par un
de nos oonciloyens au Salon de Gand:
M. Roffiaen (Francois), dont le succes est
toujours grand a chaque exposition, a par-
fademenl rendu les deux paysages qu'il
expose au Salon de Gand. Son Village
d lselttoald, au bord du lac de Brienz,
(Suisse), plait beaucoup; mais il n'y a ia
nen d'élonnant, M. Roffiaen élant un artiste
connu et estjmé, dont les ceuvres sonl jusle-
menl apprécié»s par les connaisseurs el le
public.
Son tableau Pnysage en Campine nous
prouve une fois de plus que M. Roffiaen est
Par divers arrètés royaux, en date du 26
Septembre, des nominations onl eu lieu
dansles différents services de l'armée. Nous
notons entre autres:
Dans la cavalerie.
Capitaine en second de lc classe. Le
capitaine en second de 2C classe: J. Clep, du
2" régt. des guides, détaché a l'école d'équi-
lation.
FAITS DIVERS.
GRANDE DISTINCTION.
m
Une jol ie coquillle.dans un petit ouvrage relatif a
la dernière guerre el au siége de Paris:
La ville avail été aussi abondamment pourvue
qu'elle pouvait l'étre. Mais la longeur du siégedevait
dépasser toutes les provisions.
Le podomèlre. II existe un petit instrument
nommé podomèlre el qui a pour but de faire savoir
le chemin parcouru pendant une marche et quelle
distance a été frairchie au bout de lajouinée. Un
opticien ingéhieux.M.bifonlaine.a fait du podomèue
un petit appareil commode; c'est gros comme une
montre; cela s'attache a la boutonnière ou au goussel
et, une fois l'instrument aceroclié, on ne peul faire
un pas sans qu'il soit noté. Jamais l'instrument ne
se remonte, il est toujours prêi a fonciionner. On
marche vite et il va vile; la vilesso se ralentit, et it
va plus doucemenl-
Le secret de ce petit controleur de nos déplace-
ments est lacile a lévéterimaginez une monire en
argent, une seule aiguille se promenant sur Ie
cadran; les divisions, au lieudc marquer lesbeures,
marquent des kilometres. V'oila l'aspecl extérieur.
A l'iméiieur, concevez un pelit uiaiteau disposé