Le nonce du Pape doil ètre chassé, II faul pendre les calholiqnes. II faul bailor les couvenls el les moines.» Je suis Ie bourgmcslre de II... el je me f... de vous. Ceux qui sent assez fades pour croire on.v miracles el aire des pèlerinages tie sont bons qua ètre rosxés. (J. de gand). Aprëscela si vous n'adinettez pas que le parti liberal est le type accompli de la tole rance et de l'urbaniié, vous èies bien diffici le. Citron i ue locale. ASSEMBLEE GÉNÉRALE ANNUELLE be 1.'Association jmj Coi.iLge St-Vincent de Paul. Banquet. 28 Septembke 1874. Nous avons it rendee eotnple de la pre mière Assemblee générale annuelle de cette Association et du Banquet qui I'a suivie. Nous lacherons de noter rapidement nos impressions et succintement nos souvenirs. Le 29 Septembre 1873, fut installée l'As- sociation nouvelle. Tous se rappellen! avec quel bonlieur et quelle jubilation anciens professeurs et anciens élèves se rencontrè- rent, se reconnurent et renouèrenl ces ex- cellentes et cordiales relations, que l'éloi- gnement relache maïs que la distance et les ans n'anéantisseiit pas, chez ceux qui out gardé 1'intégrité des traditions chrétiennes. Ouand ou a vécu de cette lieureuse vie commune, qu'on ne rencontre que dans nos institutions calholiques, le cceur en garde ;t jamais le plus beureux souvenir. Dans ces souvenirs de collége, il y a tout un trésor deconfiante sympathie, de loyale amitié et de réciproque estime. Nous l'avons éprouvé et constaté cent fois. II y a un an, tous les cceurs done étaient en fête; il y a un an, on se disait au revoir et, le 28 Septembre 1874, on s'est revu nombreux, unaniines et. comptant avec joie bea u co up de nouveaux veiitis, apparteiiant aux époques, aux positions, aux carrières les plus diverses. Qui nous moutrora une institution libéra le, oü cette unité de sentiment et d'esprit se perpétue a travers les ages de la vie et se retrouve it cinq, dix, vingt, trente ans de distance, avec la même vivacité et le même charme que si ces relations étaient nées d'hier et n'avarent en it traverser ni saisons, ni événements, ni épreuves? E'unité ne se trouve que dans le vrai et le bien. Au collége St-Yineent, on ne pi-o- f'essa et on n'apprit que les lepons de la vérité; on ne donna et on ne regut que l'exemple du bien. La science et la religion y l'urënt ioujours unies, et le dévouement des professeurs y fut. Ioujours paternël et veritable, la reconnaissance des élèves fi liale et sincere, les relations d'amilié fra- ternelles et siires. Tout y lut vérité et chn- rité chrélienue. Lit, comme partout, la vérité et la cliarité donnèrcnt des fleurs immortelles! Ueureuses les maisons et les reunions cmbaumues de ces viviliantes sen- teurs! Eli bien, e'est attiré par cette atmos phere saine et pure qu'on s'est retrouvé, éette année encore, si nombreux dans cette seconde maison paternelle. On s'v est retrouvé non-seulement pour jouir; on s'y est retrouvé pour agir, pour assurer et dé- velopper de plus en plus l'teuvre des teu- vres, l'lbiivre de l'enseignement et de l'édu- cation catlioliques! All i i heitres, la séance fut ouverte par de fibaleureuses paroles de bienvenue adres- sées it tons les membres de l'Assemblée. Le Président, M. Eugène Struye, rappela en- suite brièvenient que l'Association d'Vpres n'est pas tut simple rendez-vous d'amis, mais que, dès l'origine, elle se eonstitua en oeuvre; que tous ses membres se déclarè- rent résolus it détendre et it propager l'en- seignement et 1 education catlioliques; que, faibles isolément, ils comprirent que l'as- sociation fèrail leur force; que cette force est et restera au service de l'Eglise et de la Patrie! De cbaleureux applaudissements ratiiièrent cette profession, eet acte de foi social. M I .(luis Piebnyek fit alors connaitre, en termes' tris-homciix, la man lie et la situa tion de l'OEuvre; il en montra les premiers fruits et siguala, sur l'arbre nouvellement planté et qui ne doit pas connaitre d'hiver, des bourgeons et des fleurs, promesses d'une plus abondante récolte.DéjiirAssocia- tion a determine Tentrée de quelques jeunes gens au collége; elle en fera entrer davan- tage dans un prochain avenir. La parole est donnée au Secrétaire, M. Victor Begerem. Analyser son discours élo quent et facile, tout exubérant de belles idéés, de généreuses aspirations etdeviri- les resolutions, ce serait ternir des pages qui doivent, selon le voeu de l'Assemblée, ètre reproduites en entier. Non-seulement elles charmeront l'esprit, mais elles irout au coeur et jusqu'aux profoudeurs de l'ame dc la jèunesse 'ealholique. Le jeune ofateur a traité de La mission de la jeunesse en é- sence de La lulle sociale engagée au XIX' siècle. Le Président soumit. ensuite aux délibé- rations de l'Assemblée plusieurs proposi tions sur lesquelles la Commission direc trice n'avait cru pouvoir définitivement pro- noncer. Aprés une discussion féconde en judi- cieuses observations, il a été decide que non-seulement des fractions de bourses seraient aecordées a des externes dont, la situation en ïnême temps que les capacités et la conduite justilieraient cette collation; mais que des subsides plus considerables pourraient ètre alloués a des internes i-éu- nissantles conditions statutaires. Ainsi les habitants d'Vpres ne seront point seuls bénéficiaires de l'Association. L'assemblée délibéra ensuite sur la crea tion d'une Médaille d'honneur it décerner cbaque année par l'Association au Lauréat de Hliétorique. Après quelques objections puiséës dans fappréhension de distraire a la propagande de l'éducation catholique une part ie des ressources sociales, deux anciens professeurs, qui occupent actuelle- uient une place distingnée dans le clergé diocésain, se levèréut pour assurer pendant six ans, it leur compte personnel mais au nom de l'Association, cette Médaille d'hon neur, un des plus puissants stimulants des études humanitaires. L'Assemblée tont enlière applaudit a cette générosité et la Médaille fut vo'tée par acclamation. Enfin, le projet de fonder, au profit de notre Enscignement catholique, YOEuvre des vieux papiers fut unanimement approu- vé. Cette oeuvre ne doit rien coüter it per- sonne; elle purge moralement ou malériel- lement les armoires et les bibliothèques, assainit les maisons, les intelligences'et les cceurs; grace au pilon et it la meule, elle transt'orme souvent le mal en bien, l'ancien en nouveau; elle place les livres et publica tions utiles, en dole les bibliothèques chré tiennes, pourvoit de classiques les élèves besogneux; elle converlit en denier d'en- seignement tout ce qui est de rebut, depttis le timbre poste macule, jusqu'aux lettres, euveloppes et bandes déehirées. L'lioin- nte de devoucment nécessaire pour l'in- stallalipn et la marclie de l'teuvre était de la réuition. A cette ÖEuvre qui fleurit déjit en niaint endroit, nous souhaitons ici bonne vie et ample moisson. Vers midi trois quarts,la séance fut levée. La satisfaction, le contentement, la joie de tous était évidente. Avec le sentiment de l'amitié cltacun avait le sentiment d'avöir fait un peu de bien. On avait vu s'élargir le champ de 1 Association: cltacun se promet- tait d'assister, en un an, a une plus riclte moisson. A 1 beurc, quatre-vingts membres envi ron se réiiiiirent au Cerele catholique dans desagapes Iralernelles. Quelques proiecteurs ou amis du Collége, i user its comme mem bres honoraires, se joiguirent aux membres efleclifs. Monsieur le Chaitoiue Boone, Doyen d'Ypres, fut invité a présider Ie Ban quet. Dés le commencement la plus frauche el la plus cordiale animation régna toulau- tour de la table. Partout il n'y avail tpie des amis, partout un coeur et une atne! M. Ie Doyen d'Ypres porta le toast a Ptc IX, a I Itninorlel Pontife, au Docleur infailli- ble, au plus grand caractére et au plus grand homme du XIX" siècle; au Prison- nier du Vatican, intrépide défenseur de la vérité, de la justice, du droit el de la vraie liberlé? Des acclamations el desap- plaudissements euihousiaslcs inlerrompirent souvent et couronnérenl ce toast, dont nous regretlons de ne pouvoir reproduire que les graudes ligues. M. Ie Baron Arthur Surmont porta erisuile Ie toast au Roi. L'amour de la Religion et Pa moor de la Patrie son t iiuiissolublemenl unis: qui dit bon catholique dit généreux palriote. Ati Roi, symbole vivanl de la Patrie! Au Roi, commis par Dien pour régner avec sagesse et équité! Au Roi, ministre de Dien pour le bien! Puisse-t-il assurer a son people la vraie liberlé! Puisse-t-il donner son noun a une époque de sage progrès et de chréjienne émancipation! Ces paroles vibranles de patriotisme el de sentiment ehrélien sont accueillies par les oris répétés de: Vive ie hoi! et par des applaudisse ments prolongés. M. Eugéne Struye, Président de l'Associa- lion, fit le toast a l'Evèque. A l'Evèque, Père de notre Collége catholique, pére dans toute la largeur et la profoiideur du num. Au di gue successeur de Monseigneur Boussen qui nous sauva du inonopole liberal; au digne successeur de Monseigneur Maloti qui nous sauva de la fusion libérale et ouvril ici a la jeunesse du dehors un internal tnodéle; a Monseigneur Faict, vigilant Gardien de la sécurité religieitse et morale des families, au Prótecteur de la jeunesse! A l'beureux Pére de cette grande familie catholique ici réunie aujourd'Jitti! Que le champ du Pére de familie s'étende d'annóe en an née; que la moisson y soit toujours plus riehe et plus belle! Que notre Collége soit toujours cette source abondante, d'oü décou- leut, sur les generations,des flols de plus en plus presses de science, de vertu et de dé vouement! A noire Evéque, reconnaissance, au nom de nos populations catlioliques! En notre nom, fidélité et vaillanle coopéra- tion! En ces letnps troubles el décisifs, sui- vons, la main dans la main, notre Evéque, pas a pas, sur le terrain des intéréts catholiqties; suivons-le dans la defense de tous les droits de Dieu et de l'Eglise! Encore une fois, a notre Evèque, a se longs jours, a l'accomplissement de tous ses voettx! En même temps, Messieurs, a notre devoue- ineut a toutes les saintes causes!! Ce troisième toast fut également couvert des applaudissements les plus énergiques. M. Napoléon Meersseman, Vice-Président, but a la prospérité du Collége St-Vincent. II fit Phisloire des origines, des épreuves, des triomphes, des bienfaits du Collége. Encore arbrisseau, le Collége fut baltu par le vent libéral; ainsi secoué, ses racmes poussêrent plus avant dans le sol el l'arbrisseau devint arbre! Les prémices de ses fruits furentcon- sacrées au Seigneur el lui valurenl les béné- dictions du Ciel. Les ramcau.x de l'arbre se sont élendus, cbaque année sa floraison est plns belle, ses fruits plus abondants, bien des ceuvres catlioliques ont pris naissance a son ombre, el ses sentences fé- condes, jetées par les vents du Ciel le long de tous les chetmns, se lévent pour assainir et orner les diverses régions de l'activité humaine. L'iiition permanente, faction commune des calholiques, autrefois isolés ici et perdus, sera la couronne de gloire du Collége St Vincent de Paul! M. l'Abbè Houtave, Principal du Collége, répondil a ces paroles pleittes de vérité et d'espérance, en célébrant dans un langage éloquent, la puissance et les bienfaits des Associations; il fit reconnaitre dans les Asso ciations chrétiennes la forme que la Provi dence semble avoir choisie pour l'exercice de son action réparatrice dans le monde. II souliaita prospérité et longue vie a cette Association nouvelle, qui a tous les litres lui est si chêre; et dans la pureté des origines, il trouve le gage d'un fécond avenir! M. l'Avocat Louis Biebuyck rendit ensuite hommage au Principal el aux Professeurs ac- luels.a la science, aux vertus,au dévouement de ces vrais instituteurs de la jeunesse;a leur cordial attachement pour ceux qui furent,anssj bien que pour ceux qui sont encore,leurs élè ves; a leur heureuse et persistnnte influence sur le présent et sur l'avenir de la jeunesse! II en attesta, dans un langage ému, les plus hautes distinctions et les grades obtenus, des succés partout grandissant et se multipliant; il en altesla 1'intégrité de Ia foi, des moeurs, des traditions chrétiennes, gé- néralement si bien gardée il en attesta enfin cette confianle et inalterable amitié qui se perpétue entre anciens maitres et anciens élèves, el dont l'Association, pour étre la manifestation poblique et solennelle, n'est pas l'expression la plus louchanle.et presque quolidienne! Pour répondre au sentiment de ce corps professoral tnodéle, M. Biebuyck a bit a la fois au bonheur des professeurs et des éléves acluels du Collége Sl-Vincent de Paul. M. Victor Begerem, le brillant étudiant de I'Alma MaterIe vaillanl Secrétaire de l'As sociation, porta un toast spécial aux Profes seurs d'aulrefois, aux anciens de ce corps professoral dont M. Biebuyck venaitde faire un si juste el si bel éloge. Ce qu'esl Ie corps professoral aeluel le corps professoral du Collége St-Vincent Ie fut toujours. Témoins tous ces Anciens de l'enseignement qui par leurs correspondances ou leur presence at- lestent les indissolubles liens qui les attachent a cette institution et a leurs anciens élèves. Le personnel des Professeurs et des Eléves change, l'esprit dameure toujours le mème. Tel est le Collége aujourd'hui, tel il fut dés les commencements, tel il restera. Parmi tant de témoignages sympathiques recueillis par l'Association, il ne sa n ra it y cn avoir de plus précieux que le souvenir paternel de M. Denys, le vénérable Doyen de Tliielt, le pre mier Principal du Collége catholique d V- pres. A la santé done, d'abord, de.M. Denys. qui personnifie si parfaiiemenl le passé si fecond du College, ce passé qui a si bien pré paré le présent; a la santé aussi de ses dignes auxiliaires ou succcsseurs venus, en si grand nombre, honorer notre heureuse réuition! Oui, ils soul aimés les hommes de fettsei- gnetnenl catholique! Notre amour pour eux n'a d'égal que la haine libérale.... Des libéraux loutefois, metlleurs pères que libé- raux conséquents, rendent souvent a l'en seignement catholique de significalifs hom mages... Le jeune orateur nota ensuite vive- ment de saisissants conlrasies entre les institutions catlioliques el les institutions li- bérales, entre les patrons des écoles libérales et les hommes de principe qui président a nos écoles catlioliques. Ce toast fut hu avec Ie plus vif entrain, et chacun se plaisail a reconnaire que les émé- riles du Professoral si bien loués par les vigueurs de cette jeune et fibre parole,le sont encore mieux par l'excellence de leurs ceuvres. M. l'Abbé Achilie Samper, interprête des membres successifs du corps professoral, remercia les anciens étudianis loués, comme il l'observa, encore mieux que leurs anciens maitres, purees succés et ces distinctions de toute sorte, dans les examens, dans les carrières, les professions et les élats les plus divers, et aussi par des ceuvres de dévoue ment religieux et patriotique. L'orateur les loua avec une verve et une humour du meilleur aloi, mais surtout avec cette cor- dialité propre aux hommes du plus loyal et du plus absolu dévouement. Enfin M. Boets, cure de St Pierre, tressa une couronne de lous les toasts réunis, il y ajoutaun dernier fleuron enbiivaulau Cercle catholique.Au Cercle, qui creé paria volonté des anciens eludiants du collége St-Vincent ofl're a lous les calholiques ce foyer perma nent ou s'enlreiienl le feu de l'ainilié et ou s'allume la flainine de lous les dévouements. Puisse Ie Cercle ealholique d' Vpres concourir efficacement u la Renovation chrelienne, qui, doit sauver les peuples et l'ordre social! M, Spillebout, President du Cercle, répondit par une improvisation chaleureusea cegrand et noble vceu el adressa a la jeunesse catho lique des paroles de felicitation el d'encoura- geinenl. Loyaulé el franchise est une devise catholique. Amitié effective, confiance réci proque est une maxime catholique. De la le charme de nos Associations; de la leur in fluence croissante; de la la puissance du Cercle pour le bieu a defendre et pour Ie bien a conquérirh Le Banquet se termina, comme il avait commence par la priére. La fèie ofiicielle, qui n'avait Xofjiciel que le mot, était lermi- nee; a téle de l'amitié se prolungea long- lemps encore, el chacun emporta de cette excellente reunion le plus charmant souve nir. Ajoutons, pour ètre juste en vers tousles membres de l'Association, que M. Bernard Cuvelie-Pauwelyn, aux bons soms duquel le banquet avait été eonfié, s'acquitta comme toujours, avec bonneur el a la satisfaction générale de cette parlie de sa tacbe. LE TONNEAU DES DANAIDES. II y avait une fois dit la mythologie un roi d'Egypte qui s'appelait Danaüs el qui avail cinquante lilies. Comme ce monarque .était riche.bien riche, il réussit a trouver un époux pour cbacune d'elles: eelait alors lage d'Or. I.a lerre était heureuse et tous les dieux gagnaienl en embonpoint. Mais arriva bieniói une ére de malheurs; Lage de Ii:r. Les peuples, ne parvenant plus a s'eniendre, s'entredéchiraient dans d'effroyables gnerres el même, disent les annales de ces temps reculés, Jupiter, le grand Jupiter, quand il venait faire sa méri- dienne ici - bas, avait l'air maussade. Mais rien alors n'était comparable a la tristesse des pauvres Danaïdes! Elles, qui ne rèvaient que Ie bonheur de leurs maris, elles étaient condumnèes a voir ces malheureux en proie a la plus noire desolation! Vnlcain, qiioique boileux, les prenait en pitié! Aussi espérant que leur sort serait plus prospère dans l'Elysée, ces épouses affligées recouru- rent toutes a un moyen quclque peu extréme et Itièrenl leurs marispour qu'ils se portassent mieux. Le Destin ce dieu aveuglc conlre Icqnel Jupiter lui-mème ne pouvait rien jngoa autrement leur coupable forfait: Elles furent toutes assignées a comparoir devant le Tri bunal des Grands, Demis et Pelils Dieux el condamnées dans ffiTartare, a remplir d eau un tonneau saus fond. Or done, pour Ie lecleur curieiix qui se sera déja peul-ètre demandé comment ceite histoire antédiluvienne nous est revenue en mémoire nous dirons que: VAssociation lifaérule de notre villa a tetiu Samedi dernier son ussemfalée générale annuelle. C'est ainsi que l'annonee le ProgrèsCom me on le voit la lecon de l'autre jour lui a profité el sa plume ne lache plus le mot obligatoire. II y a été procédé au renoavellemcntpar- liel du comité: les membres sortants ont été réélus d Cunanim'té, mains leur propre vuix. Duuze nouveaux membres ont udmis. Ce bloc enfariné de candidals réélusque le Moniteur officieux ne nomine pas ne nous dit rien qui vaille. Peul-ètre, si la di gne feuille avait consenli, a livrer leurs noms a la bénédiclion de la postérité eta notre souvenir, cel ensemble bétérogéne, nous eüt-il dit moins encore. Mais nous n'in- sistons pas: II est descharges qui trai nent déja a leur suite assez de désagrétnenls a l'avantage de ceux qui en sont obli- gatoirement alïublés, pour qu'on s'explique le soin que mettent les comparses a leur épargner d'autres déboires. L'Assemblée a adoplé aussi, après une longue discussion, un projel de règlement portant organisation dun denier libéral desliné a toutes les mesures qui seront ju- gées propres a assurer le triomphe du libé ralisme el notamment d faire face aux dé- penses êleclorales. Un denier libéral destine a toutes les mesures qui seront jugées propres a assu- rer le triomphe du libéralisme!!! Voila immédiatenient expliquée la longueur de la discussion! Parmi ces mesures une des plus prönées aujourd'hui c'est Eunion impossible de toutes les nuances iufinies du libéralisme! On comprend qu'un règlement appelé a rafistoler ceux qui l'elaborent avant qu'il puisse servir a racoinmoder ses adver- versaires, coüte de la peine a ètre présenté et presentable! El puis, le Progrès ne pou- vant s'einpècher de nous dévoiler que ce denier est notamment desliné a faire face aux dépenses êleclorales la longueur de cette discussion n etonnera plus personne! Pourvu que les regards du Président ne fus- sent trop larouches, nous sommes persuadé, qu'en enlendant ce sort réservé a ses deniers, plus d'un libéral aura declare que les candi date ne feraient pas trop mal vu surtout leurs chances.... d'msuccès de payer eux-uièmes la carte electorale!! Des lisles de souscripiion seront prochai- nement raises en circulation et nous espé- rons qu elles se couvriront des signatures de tous les hommes qui s intéressent sincè- rernent au triomphe de I opinion libérale. Des lisles de souscripiion!!! Pour un moyen de batlre monnaie, en voila un!! Mais, il y en avait d'autres et de plus ingé- nieuxü Si nous avious été meinbre de la susdite association nous n'eussions pas hésité a proposer la niise en vente de tous les nu- rriéros non placés du Progrès! C'élait un fonds lout trouve et des plus Iticralifs enco re!! Ou bien, nous eussions proposé d'écrire aux promoleurs du Denier des Ecoles, pour les prier de vouloir, mainlenant qu'ils ont couvert le pays de leurs Institutions Mo- déles, mettre a la disposition do l'Association le restant de l'argent pour le faire servir au succés de la bonne cause a Ypres! La créalion dun fonds libéral est du reste une mesure dont la nécessilé semble apprè- ciée par lous les libéraux el nous sommes heureux de pouvoir constaler que son orga nisation a été réglementée sur des bases qui out recu Cadhéston ununime des membres de Association. Bien vrai, n'est-ce pas, Progrès? Ces bises ont recu 1 adhesion unanime des membres de l'Association?? Allons tant mieux! Doré- navant nous pouvons dormir sur les deux oreilies, avec I assurance.... que ces bases ne valeiil rien. (Formules exmiies rles feu i I les doctrinaires el de lours allies.) (Paroles ditos par tin mnïour liltoral a M lo ministro Delcour, a la garo do Dolltain.) DES ANCIENS F.l.EVES ET PROFESSEURS c? ft

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2