EMPRUNT D'ANVERS.
ecclêsiastiques; vainemrnt, nionlrani la sla-
lue- de Charles-Albert, ïl s'éeria: Cerles,
messieurs, si Ie Roi Charles AlbertJinl
(image est iei présente, avail su comment
en cc jour on ose interpreter ses intentions
et ses acies, il aurail relire eelle main
y qu'il étend poor juror la Constitution; oui,
messieurs, il (aurail retiree! Nobles,
mais inutiles paroles; la lot fut votée.
Ce que vous avez fait chez vous, en Pié
mont, vous vous ét es liatés de Ie faire dans
les provinces violeinmeni annexées: el loute
eette oeuvre de spoliation fut eourunnée et
consOiiimce par les qualre lois suivantes;
1 J-Iiliet 1866, lui sur les corporations
reliifieuses et sur la conversion des biens
iinnienbles apparlenanl au.\ institutions ec-
clésiaslitpies;
15 Ai'fit 1867. loi sur la liquidation du
domaine de l'Eglise;
27 JiiTflet 1868, loi sur les pensions aux
membres des corporations rehgieuses sup-
prunées;
Enfin. 11 Aoüi 1870, loi sur la conversion
des biens des fabriques;
Je ne puis oublioi la loi qui sou mei les
clerus a la conscription militaire et rend im
possible Ie recrutenienl du saeerdoce.
A iisi nu plebiscite a lieu, counne loujours,
sous la pression de vosarmes; le roi aecepte
solenueilemenl ce plebiscite, mais en I accep
tant, que fail - il? II declare que la ferme
resolution de gouvernement est de gurun-
lir, par des mogi/is effictiws el durables
la liberie ei I independence spiriluelle du
Saint S.ége (I).
Bientöi il est question denommera nou
veau, el de réunir, a Rome mème, Ie parle
ment italien.. En proposant au Roi la convo
cation d une nouvelle diamine, les ininislres
rappelleiii la promesse do roi, qu'on vientde
lire, et iIs ajbutent euxmèmes:
«Cette promesse royale était la confirma
lion des voles du parlement ilalieu ei des
declarations faites, avani et aprés Centree
des troupes ilaliennesa Rome, parlegou-
verneinent de Voire Majeslé. au Sou ver-aio-
Pontifeetaux puissances catholiques.
Le gouvernement italien, poursuivenl
ils, veut repondrea (attente de (Europe el
a la cunfiaiice du monde calbolique.
Un reprocfie surlout qui les touche, el
qu'ils veulenl a tout prix repousser, c'est
que ce grand fait de la délivrance de
Roine, comme ils oscnl bjen (appeler,
codeslo grande fatlo della liberuziofie di
liut/iu, puisse ét re considéré comme une
main nose du lisc italien sur les biens de
I Eglise roinaine, una ripresa del fisco.
y Ils déclarenl en conséquence que le pètri-
moine de l'Eglise roinaine demeurera en-
lier entre lis mains de l'Eglise: il pulriuto
y nio delta Chiesa rumunu riinorra intero
y a/lu C/iiesu.
La nouvelle Chambre est réunie: dans la
séance du 30 Janvier 1871, M. Visconti Ve-
nosla n'oublia pas de dotuier encore au mon
de calbolique des assurances nouvelles:
Nous avons loujours déelaré que nous
voulions résoudre la .question romaine sans
oflenser le sentiment des catholiques el les
intéréts legitimes des au tres gouverne-
meuts. y
Enfin, pour en olïrir une dernière et irré-
cusable preuve, monsieur, vous vous hatiez
de faire voire fameuse Loi des garanties,
dans laqnclle vous proelamcz encore une fois
la liberlé pleiue et enuére du Souverain Pon-
life.
Voila done ce que le gouvernement italien
promelluil et voulait persuader au monde:
que, sous voire doiiiinalion, le Pape restcrail
bbre, que son gouvernement spirit nel nc
serail nulleinenl eulravé; qu'a Rome Its cor
porations ccclesiasliques el leurs biens se-
raiéflt conservés; en un mol, que lous les
intéréts catholiques seraient respeclés!
Tels ont eté vos engagements et vos pro
messes. VoyotiS vos actes.
(/'om/' elre continué.)
Les Rations catholiques ont voulu, a (oc-
casion du quatrième anniversaire de (entree
des Piémotilais dans la cite desPapes prou-
ver une fois de plus leur ailacbenient a Pie
IX.
VU nit a Cotiolica de Turin a pris la direc
tion de(oeuvre.Lesoffrandesont étédéposées
dans ses bureaux. Elles out atteint Ie chiffre
de vingl mille francs. Ils oni élé offerts au
Saint-Pére qui a béni de grand ceeur lous les
coopérateurs de l'ceuvre.
LES MARTYRS DE LA COMMUNE.
On sail que le P. Pillion, délégué de
l'Eglise de Paris et miuislre de la inaison
professe des jésuiies dans la méine vifie,
s'esl présenté naguére au Vatican oii il vient
d'^accompiir urie mission importante. II a
déposé aux pieds de Paugusle Pie IX, avec
les priéres que sa compagnie et tout iecler-
gé de Franee adressen', aujourd'hui au Ponli-
fe infaillible, puur haier la beatification de
nos prèlres inaityrisés sous la Commune, j
un dossier volumineux qui tend a étab'r,
a I aide de documents canuuiques, (évidente
saiuteie des PP. Ohvainl, Dueoudray, Cau-
berl, Clcrc, de Bcnzy. Ce préeieux dossier
cunt un i deja Ie procés de POrdiuaire et la
const a lu lion de lunacies auibeniiques ré-
cemmenl obleuus, dans l'éghse de la rue de
Sèvres, sur le tombeau de nos nouveaux
martyrs.
Le Pape, qui a placé sur les aulels tant de
saints francais et dont Pamour de preference
pour notre malheureuse pairie, necesse de
se trabir, a recu, avec sou doux el ineffable
sourire, des mains du P. Puhou, les nom-
breuses pieces relatives a cube nouvelle
cause de béatifieutiun. Eiisuite Pie IX se
serail écrié:
Eb quoi! nion fils, vous ètes done lou
jours les mèmes; les Francais, impaiienis,
nesavent pas attendre. Comme ils vont vite
en loute chose... Dcja le procés de l'ordi-
naire!
Très-Sa i n l- Pére, reprend (humble
Jésuite, pour les martyrs, la cause de beati
fication n'est pas longue a inslruire: le mar
ly re élablit par lui méine lusainteté.
Evideinineiit, mon tils; mais il n'y a do
vrai martyr que celui qui est mis a mort
pour le Christ, en haine du divin Crucifié,
notre Suuveur; est il bieu constaté que ce
soit /no Chi islo que vos (teres out souffert la
mort?
Oui, Saint-Pére, les pieces du procés,
que je vous offrc, en rnulliplient les preu
ves. que tons nous croyons évidciitcs; cl
c'esi bien la haine du Christ el de son Eglise
qui a versé a Pans le sang de nos héros!
Je le crois comme vous, mon fils, mais,
vous le savez. il fa ut ici tant de preu ves
authentiques. A Rome, on va lentement; les
jugeinenls se font bien aliendre.
Mais, Trés Saint-Pére, nos nouveaux
martyrs sont francais el, comme nous, im
patients. El vous verrez, dans les documents
que je vous remets, qu'ils ont fait des mira
cles sans inettre a de longues épreuves la
foi des fidèles. Les miracles ne suffironl-ils
pas pour élablir leur sainteté?
Sans doute. sons douie, mon fils....
Semainc lie li gin use de Cutnbrat,)
REPOS DOMINICAL.
Le repos du Dimanclie est pour le specia
leer snperficiel une des curiosjlés de Lon-
dres; pour les plnlosophes c'est one des
cause- de la grandeur de PAnglelerre.
Ecoulons ce que diseni a cel égard quel-
ques-uns des hommes les plus éminents de
ce grand pays:
Lord Mac.aieay. Pendant nne (industrie
est suspendue, que la cbarrue gil dans Ie
sillon, que la Buursc-est muette, que la ciie
tninée des fabriques est saus fumée, un autre
travail s'aeeuniplil. non nioins utile a la
rich esse de la nation. L'liomine. la machine
par excellence, se repare et se remonte, de
telle sorlc que le leiuleinain il retourne a
son labeur avec une intelligence plus ouver-
te, un esprit plus vil et une vigucur corpo-
relle plus énergiqne.
M. Gladstone. Une longue experience
d une vie de travail m'a profondémenl péné-
Iré de cette conviction que les alternatives de
repos et de labeur, consacrées par l'itisiitu-
lion du Ditrianebe, sont une nècessite (iour
(esprit et le corps de (homilie, et je cruis
qu'il est indispensable de dunner au people
la jouissarice d un jour de repos.
M. John Bright. Ua stabilitéet la force de
notie (tays et le progrès de la race dépendent
en grande partie du jour de repos qui seinble
indispensable aux besoins de rtiurnanilé.
Nous avons sous les yeux una déclaralion
analogue du président Abraham Lincoln,
contenue dans un ordre du jour adressé a
l année des Elats-Unis.
Du resle, ce que disent ces grands hom
mes, tout le monde le ressent et tout le mon
de Ie proelamerail bien hauten fjelgtque, si
la question politique ne se inélait a la ques
tion sociale.
Mais le libéralisme voudrait il consentir a
rèahser la cbose du monde la plus incontes-
tablement utile el desirable si son assen ti
men l était de nature a laisser croire qu'il a
quelq.uc respect pour la loi de Dieu!
LA PERSECUTION EN ALLEMAGNE.
Je reviens aux questions intérieures de la
Prussé; elles ne manqueiii jamais d'inlerèi.
Mgr Melchers, le vénérable archevèque de
Cologne, a quitté depuis quelques jours la
prison de cette ville, ou plutót la maison
de correction ou il était délemi. Les catho
liques notables de la ville se sont rendus
auprès de Parcbevèque dans son palais, el M.
Th. Wolf, dépulé au Reichstag, c'est fait
Fuiterpiéle des sentiments de lous dans une
petite allocution fort loucliante. La santé du
prélat est rclativemeul bouue.
Le cas de Mgr l'evéque de Treves est resté
longiemps en suspens, et son élargissement
a éle ajourné niulgre la decision du tribunal.
Mais on annonce ce soir que I'appel du pro-
cureura été rejelé el que Mgr Eberliard sera
Irés-procbaineuienl mis en liberlé.
Mgr l'évèque d'Hildescbeim a élé frappé
de plusieurs amendes, et il est menacé
d'autres plus considérables encore, s'il ne
procédé a certames nominations, ce qu'il est
dans l'inipossibiliié maiérielle de faire, vu le
mauque absolu d'ecclésiastiques.
A Posen, Mgr Janiszewski s'est entendu
condamuer a 6 mois de prison, el aussitót
apré-; il a dü reiourtier a Cozmin, d ou on
(avail amené. Pendant loul son voyage, le
prélat n'a pu oblenir qu'un peu de pain et de
fromage potir loute nourriture.
M. Rzezniewski, le curé de canton, qui a
exeoininunié l'apostal Kubeczack, a éle frap
pé de 100 tbalers d'amcnde pouravoir refusé
de remettre lus livres d'une église dont le
gouvernement s'est empai;é. Le landrail) a
fail saisir chez M. de Niegolewski la caisse
de fabrique de celle méine église.- et ce der
nier a ététnfin relaché aprés quelques j-urs
de captivité.
Un vicaire de Posen, M. Jarosz. a sa sortie
de prison, a élé exptilsé du district. Les
catholiques de la ville oni rcmpli de fieurs
el de bouquets la voilure qui 1'emportail et
l'ont accompagné de leurs priéres el de leurs
benedictions enlrecoupées par leurs sanglots.
LE CAS D'ARNIM.
Ou éeril de Berlin, 12 Ociobre:
La Germania a recu de Rome une cour-
te el bien curieuse correspondance d'ou
j'exirais ce passage relatif a (affaire d'Arnim:
Pie IX en apprenanl (arreslalion d'Arnim,
s'éeria: Ucco! Ecr.o! d'Arniin en prison,
comme inoi. Eb bien, il ne l'a pas mérité. Et
si cela pouvait liii être utile, je lui donnerais
un certificat comme quoi il a fait tout ce
qu'il était en étal de faire conlre mot et con-
tre l'Eglise.
Le correspondant de la fenille calbolique
de Berlin ajoute: Les historicus véridiques,
lorsqu'ils réglèronl le comte de M. d'Arnim,
jugeronl sévèrement sa conduite a Rome. On
sail aujourdTiui que ce fut lui qui, passant
le 4 Sepiernbre a Florence, s'y entendil avec
les miuistres italieus, et surlout avec Lanza,
Sella et Vehosta, sur (occupation de Rome
par Ie» Italiens. On sail aussi que, du 10 au
20 Sepiernbre, d'Arnim ne cessa de donner
au Vatican (assurance que les Italiens n'oceu-
peraient point Rome par la force des armes.
On sail enfin qu'il se rendil en voilure a
Selte Vene, pour presser Cadorna de venir a
Rome aussitót que possible.
Je crois devoir vous signaler un passage
de la correspondance franco italienne qui se
public a Rome et dont je ne connais pas le
caractére. Cette feuille coiitcnait dans tin de
ces deruiers nuniéros, qui a élé beaucoup
remarqné ici, ce passage: La diplomatie
pontificale a entre les mains bien des papiers
beaucoup plus compromcllants pour M. de
j Bisni.ük que tons les documents révélés par
le général La Marmora.
Nous lisons dans \Escaul d'/iwuers, du
17 Octobre:
La Deputation permanente s'est occupée
bier, en séance publique, des réclamations
en matiére de listes éleclorales. Elle a pro-
noneé la radiation d'un certain nombre de
décédés. de faillis dont les no nis figuraienl
sur la lisle dressée par le Collége éebevinal
d'Auvers; elle a fait de mème a (égard de
deux ou trois condamnés el d'un teneur de
maison de débauche.
Nous ne doulons pas que (honorable gou
verneur de la province n'ait élé surpris de la
facon de procéder des amis de l'homrne de
Rio qui (ïiainiiennent comme élecleurs des
faillis et des coudamnés, etc.
Le Journal d'Anvers nous apprend que,
dans cette séance, la deputation aadmis42
réclamations de radiation formulées par les
catholiquessur ol réclamations qu'ils avaient
présenlées. Elle a aussi adinis 32 inscriptions
sur 35 qu'ils avaient demandées.
II se produira sous peu a Bruxelles un
grand mouvement judiciaire. Le ministre de
la justice est en efJci décidéa présenter, dés
la rentrée des Chaiubres, un projet de loi
décrétant (adjunction d'une cinquiéme cham
bre a la cour d'a|i(iel de Bruxelles. Le nom
bre des affaires nècessite, dit-on, cette
iiicsute, ons dex iu<_z b.iu lc licmoussemcut
que l'organisation de celle chambre va oc
casioneel-. Que d'écbines vont se courier et
que de toges trouées, souillées el niaeulées
vont lacher de paraitre propres! Ou pourrait
dés niaintenant signaler des fils de Thémis
qui baltent lous les buissons politiques mon-
tranl partoul patle blanche et déclaranl a qui
veut (entendre que le jour n'est pas plus
pur que le fond de leur eoeur.
(Pairie.)
Avant-hier a eu lieu, au cimetiére béni
de Mont-Saint Amand, (enterrement de M.
Jules Motte, conseiller communal a Gaud,
décédé le 15 Octobre,. muni des dern iers
Sacrements de Notre Mere la Sainte-Eglise-
Conune feu M. Van Hecke, son colléguea
(Hötel - de -Ville, M. Motte obéissant a (aveu-
glemenl de (esprit sectaire, avait voté la
création du Get/zen hof-, comme M. Van
Hecke aussi, il a eu le bonheur de se recon-
uaiire avant de mourir, de se souvenir de
son baptême et de sa première communion,
et il n'a pas voulu que sa dépouille mortelle
füt ensevelie dans (enclos profane a (enlrée
duquel notre libérali.-me municipal n'a pas
iiiéiue toléré (image de N.-S. Jésus-Christ.
Voila done depuis nu an le scond membre
du Conseil communal gantois, qui, au seui|
de (éternilè, en face des suprème.- réalités de
la vie future, fait preuve de cette heureuse et
significative inconséquence!
Ainsf done pour le Progrès (on peul en
loute Iranquillité de conscience détrousser
les gens qui passent pour être riches.
Nous avons déja constaté plusieurs fois
combien les tableaux de M. Ch. Vankemmel
notre concitoyen, sont appréciés dans les
Expositions du pays et de (élranger, nous
apprenons que la Commission des Beaux Arts
de Courtrai vient d'acquérir pour la Tombo
la, Un coin de rue en Ftandre, charmante
petite luile concue avec originalité el d'un
effet trés piltoresque, un desjoyaux du Sa-
Ion de Courtrai.
Nous trouvons d'autre part, dans Impar
tial, revue arlistique, une appreciation qtfi
honore également notra concitoyen. Dans
son comple rendu du Salon de Gand, 17/n-
partial s'exprime ainsi: Nous venons de
voir trois excellentes tolle> de M. Ciiari.es
Vankemmel, artiste dont le talent se déve-
loppe avec rapidité. Jeudt-Suinl en Flun-
dre, AccapareurIntérieur dénotenl cliez
cel artiste des qualilés trés-remarquables.
Sa place est desormais conquise duns Ie
monde artistique.
Pa r arrèlé roval du 18 Octobre, Ia démi.s-
sion de M. E. Herten, de ses fonclions de no-
taire a la residence de Poperinghe, est ac-
ceplée.
h ro ii ine locale,
Le Progrès proclame vingt fois par an
que (efiseignement donné par Ié clergé est
inférieur, loujours et partoul, a (enseigne-
ment laïque. Les colléges ecclésiastiques ne
produisent que des buses, son collége com
munal ne prodnil que des aigles.
Arrive le concours, le collége communal
d'Ypres se trouve a la queue des colléges, et
tout le monde, hormis le Progrèsconstate
que ce sont généralemenl les colléges ecclé
siastiques patronnés, qui se trouvent a la
iele.
Voici entre a ut res le résultat pour le col
lége patronné d'Ostende:
CONCOURS (1)
Au concours de la Rhétorique, en langue
flamande, M. J. Vercoullie a obtenu le 2"
accessil (4C place) et aurail dü avoir un
prix, si le nombre de ces recompenses ri'avait
été limilé. M. R. Snoeks a obtenu la 2c Men
tion honorable.
Au concours de la Rhétorique en langue
latine, M. R. Snoeks a obtenu la 2u mention
honorable.
Au concours de la Rhétorique en langue
francaise, M. J. Vercouillie a obtenu la 3°
mention honorable.
Au concours de la Première profession-
nelle, section induslrielle et commerciale,
M. Ein. Perier a obtenu le lr accessil (la 2"
place), el le 2,: prix au concours des sections
réunies.
Au concours de la Troisiémc profession-
nelle, partie littéraire, M. A. Ysengrin a ob
tenu le premier prix, et le 4,; prix de la par-
lie scientifique.
Au concours de la Quatrième latine, en
mathémaliqiies, M. O. Van L-acker a gagné
le nombre de points voulu pour avoir un
prix (2); MM. E. Staeseus et E. Nulens, un
accessil; MM. A. Rruneel et F. Van Caillie,
une mention honorable.
CONCOURS
GÉNÉRAL DES ËCOLES MOYENNES.
M. G. Segaert a gagné le nombre de points
voulu pour la mention honorable.
CONSEIL AUX GENS RICHES.
Nous conseillotis aux gens qui passent
pour être très-riches de ne pas trop s'aven-
lurcr avec les disciples du Progrès.
L'halte vieul de racoriter (arreslalion d'un
prélat rornain, Mgr Theodoli, par des bri
gands qui lui ont extorqué pour sa rancon
la somme de 50,000 francs.
A cette bistoire a la Fra-Diavoloje Progrès
donne cette conclusion morale; En tous
cas si la police ne les (les brigands) découvre
pas, ils peuoenl se vanter d'uvoir fait un
beau coup el ils nauronlpas de remords,
reu Mgr Theodoli passe pour ètre trés:
richc. y
Par arrèlé royal du 10 Ociobre, M. A. De
Rrouxver, receveur des contributions direcies
el des accises a Watou, est. sur sa demande,
admis a faire valoir ses droits a la retraite.
Un arrèlé royal du 18 Octobre porie:
Art. lcr. La Belgique est divisée en deux
circonscriptions militaires.
La première circonscriptinn comprend les
provinces d Anvers, de la Flandre oriëntale
et de la Flandre occidentale.
La second^ circonscription se compose des
provinces de Brabant, de Hainaut, de Liége,
de Limbourg, de Luxembourg et de Namur.
Chaqne province est divisée en districts
militaires et ces districts sont eux-mèmes
subdivisés en cantons militaires.
Art. 2. Les chef- lieux des circonscriptions
militaires sont;
Pour la première: Anvers:
Pour la seconde: Bruxelles.
Art. 3. Chaqne circonscription sera com-
mandée par un lieutenant-général qui exer-
cera le commandement supérieur sur tontes
les autorités militaires et sur toutes les trou
pes stationnées dans la circonscription, sans
prejudice des attributions du commandant
supérieur de la cavalerie, des inspecteurs
généraux de ('artillerie, du génie et du ser
vice de santé el de (intendant en chef de
(armee.
Art. 4. Les commandants des circonscrip
tions militaires font exéctiler lous les mouve-
menls de troupes ordonnés par le départe
ment de la guerre; its sont responsables de la
discipline et de (instruction taclique des
troupes, du maihlien des effectifs prévus par
la loi du budget et de (observation rigou-
reuse des règlements militaires.
SOCIÉTÉ DE LA CONCORDE. Programme
des morceaux qui seront exécutés, le Jeudi
22 Ociobre 1874, a 7 1/2 heures, par la
Musique du 1r Régiment de ligne, sous la
direction de M. Ch. Simar.
Grande Marche, composée pour la fète an
niversaire du célébre poéte Schiller (Meyer
beer). Le Roitelet, polka pour fiüte (Le-
tellier). Souvenir de (opéra Fausl (de
Gounod), arr. par Ch. Simar. Fackel Tans
N" 1 (Meyerbeer). Le beau Danube bleu,
valse, arr. par Edouard Simar.
On sousct'it sans frais
Chez M. A. VONCK-CLËIVIENT,
a l'prcst
FAITS DIVERS.
(I) l'arolcs r.ippi'lées dans (exposé des motifs du
prujet de loi poui iVxlension a Home des lois citées
leus haul, présenié a la Clianihre des dépulés dans
l.i séance du "20 Noveuihre 1872, par le nniiislre de
lalco, de concert uvee tont le ministère.
l
ÉTABI.I PAR EF. GOUVERNEMENT ENTRE TOES EES
ATMÉNÉES, COLLÉGES COMMl'NACX ET PATRONNÉS.
ft) Sculemenl 14 élèves du collége d'Ostende ont
pris part au Concours et ils oni obienu 14 nomina-
lions. Il n'y avail pas d'élèves en Poésie. Voici
le cliiflie lotal des concurrents: au concours de la
Rliélorique: 2:18 élèves don) 126 oni pris part au
Concours spécial en langue flamande. Au concours
de !a première Professionnelle, 83 élèves; de la 3"
professionnelle. 223; de la 4" latine, 333 et de la 3'
Anuée moyenne, 337 élèves.
(2j Le nombre de ces élèves était limité.
eut-on avoir une idéé du bois qui se consomme
dans (Union?
Les seuls chemins de fer, qui d'ailleurs, on le suil,
ont déja plus de cent mille kilometres de dévelo|
pemeiit, en p oient annuellèmenl pour leurs besoins
de toutes soues, construction, réparation, matérie'
roulant, tout le bois que peut fournir, sans éne
surinehée, une lorét de quatre imllo hectares qui
n'aurait pas de clairières.