mainlici) de I'ordre materiel. La luehe veul
être prise de plus haul.
Le mal de soi est moral avant d'etre
matériel. Je no pai le pas de ee for intérieur
qui ne relëve que de la conscience: je parle
du mal moral extérieur qui confine au dés-
ordro materiel, qui esl ce désordre méine en
conjuration plus on moins ouverte. Le gou
vernement doit réprimor toules les incila-
lionsau mal, toutes les propagandes de men-
soiige et de corruption, tons ces empoison-
nements dela morale sociale: mauvais jonr-
naux, cents, cabarets, theatres, etc.; toutes
les sources publiques oti vient s'abrenver le
peuple. c'esl a dire les petits, les ignorants
et les faibles.
II est de droit criminel vulgaire que
celui qui. par des excitations ei des instruc
tions, aura facitrté un crime, soit puni conr-
me complice. Ce qui est ainsi vrai dans I'or
dre particulier ue saurait devenir indifférent
dans I ordre public. C'esl co que nos gouver
nements ne venlent pas com prendre depuis
longtémps. lis lachent le mal moral, ils le
laissent s'exercer dans les intelligences el
les amos, jusqu'au crime de la main exclu-
sivement ou inclusiveménl: cela depend du
degré oil de la logique. lis n'admettent pas
que l'idéc et la passion soient le fil et le
ressort de Taction, lis laissent charger la
mine. lis laissent s'accumuler la calomnie,
I outrage, la hajite, la menace; et lorsque,
échauffés par tons ces ferments, éclalent Tin
cendie et l'assassinat, alors seulement esti-
ment-ils que leur devoir commence, au ris
que de lirer sur les lewrs.... Et ce qu'il y a
L'évêque publitra utie leltrepastorale pour
revendiquer les droits de TEglise, blessés
par les actes arbitraires du bourgmestre,
celui-ci insultera Ie prélat et mettra obstacle
a Texercice. du culle: Tévéque sera le provo
cateur.
Un confesseur refusera Tabsolution a un
pén i tent, et cel ui cisous prétexte de pro
vocation, portera des coups de pied aó con
fesseur; en présence de ces brutalités. il y
aura un compère qui s'écriera: il a ce qu'il
a mérité, lecochon. El YEloile rossera
moralemenl. le confesseur qui l'aura déjit élé
physiquetnenl.
Un prélre refusera la sépultnre ecclésias-
lique a un individu mort dans Timpénitence
finale, el un mernbre de la familie du défnnl
invoquanl le prétexte inventé par YEloile,
portera un coup de couteau au prélre.
On le voit, le sysiéme de la fenille doctri
naire mèrie très-loin, el pour pen qu'elle
Télendeaux laïques, nousaurons une justice
brutale a cóté de la justice légale: cel le qu'on
se fcra a soi-uwème.
C'est la la conclusion nette et precise de la
doctrine de YEloile et, comme on Ta déja
dit, en appliquant cette doctrine aux ótages
de Mai 1871, la feuille libérale peul soutenir
qu'ils ont élé fusillés paree qu'ils avaient
provoqué les communards.
Et pourquoi pas?
\YEtoile et ses compagnons n'ont ilspas
prélendu que les évéques exilés de la Suisse,
leurs vénérables fréres et les prètres d'AHe-
magne, jetés en prison, avaient provoqué
o M. de Bismark? N'onl-ils pas écrit que le
P Pnpe el le clergé ont été spoliés par les vo
ces! un systeme, et un svstéme 1 1
forfaiture:
liberal. Nous avons entendu des chefs de
gouvernement, parfaite expression en cela
tie 1 esprit revoluiionnaire, professer que
I ordre moral ne les regnrdait pas, el que
I ordre materiel etait leur unique affaire.
Comme si I'ordre moral d'anjourd'hui n'èlail
pas I ordre materiel de demain. ou qu'ils ne
fiisseut qu'un gouvernement au jour et a
Theiire!
C'esl le contraire qui est le vrai. II faut
bien lolerer la liberté privée et passive dn
mal: jamais sa liberie publiqne ct active.
Dien le peut, paree qu'il a son jour élèrnel;
mais non les sociélés humaines, donl toute
Texisl.ence y es|engagée. surtout de nos
jours. En aiicun teh.qis Ie gouvernement n'a
du plus exercor ce que j'nppëflerai la police
morale. A.ujourd bui. en elfet. oil par la rup
ture du frein religieus qui rgtenait autrefois
ei par le déohaiuemeiil de loules les fausses,
idees et de tons les instincts pervers, de
ccux-ci a la main il n'y a qu'une élincelle
qui prend avec une rapidité fujmuianie, e est
la main mème qu'il faut prévenir et retenir
dans la propagation de la passion el de Tidée.
Par le trisle heritage d'impiélé et de demora
lisation que lui ont laissé les régimes anté-
rieurs, le gouvernement se trouve ainsi avoir
anjourd'bui chargr. (tantes, au méine litre
(juil a charge it ordre...
Donnons une conclusion a cos remarques
(Tune incontestable justesse. Cette conclusion
sera bien modeste suns doute el bien insuffi
santé; muis. trtise en pratiipie, el le pourrail
cependant ètre utile. Puisque le tribunal de
Tournai appliquele texte legal qui réprime
les publications malsatnes et les gravures or-
durières, c'est que ce texte est encore en
vigueur dans la Belgiipie eniiére. M. le mi-
nistre de la justice ne ferait pas mal, nous
semble I il, dYngngor ,\l\lles procureurs-
généraux et MM. les procureurs du Roi a s'en
souvenir. (Dien public.)
lours ilaliens paree qu'ils avaient provoqué
ceux-ci?
Avec le systeme de YEloile, on peut abo-
lir le Code pénal: toutes les viclimes auront
provoqué les assassins, les voleurs et tous
les autres coupabies qui auront lésé la per-
sonne ou les droits d'aulrui.
Palrie
LE SYSTEME DE UÊTOILE.
Les tri lm n aux de Verviers et de Dinanl
ont coiidaniné a de fortes ameudes le sieur
David, a cause de ses brutalités envers M. le
curé-doyen de Limbourg, et le sieur Vincent,
ex-bourgmestre de Biesmerée, pour immix-
tion dans Texercice du culle catholique et
pour menaces envers un inmisire de ce
culle.
LiEloite pretend que la justice a recon-
nu que les déljts ont été provoqués par la
conduite du clergé'et de Taulorité ecclésias-
tioue. Coite assertion est d'abord fausse
en ce qui concerne la decision des tribu-
naux, car s'il y avail eu provocation, ils
eussenl acq uit té les prévenus ou rendu la
peine insiguifianle} ensuite, si YEloile veul
excuser les debts et les brulabtés comme
inotivés par une prétendue provocation, il
n'v a Uncum- violence dont elle ne pourra se
faire Ie ilel'eiKeur.
Le curé inierdira a ses paroissiens la lec
ture dun mauvais livre ou d'un mauvais
Journal: l'aniènr de ce livre ou le publiciste
se tlira provoqué, s'armera d'une cravache
el frappcra Ie curé jusqu au sang.
A PROPOS D'UN HORRIBLE DRAME.
Un quadruple assassinat vienl d'épouvan-
ter Toulouse, lesjournaux de la localité ont
rapporti; les efTrayants détails. Cette effroya-
ble cliasse a l'homme parait évidemment
ètre Tceuvre d'un fou, et l'iustruction judi-
ciaoe qui se poursuil confirrnera saus doute
bi en tót cette opinion que les faits eux-mèmes
semhlent démonlrer de prime abord. Cepen-
dant la morale publique n'en est pascomplé-
leuicnt désinléressée. En signalant le
meurlrier comme un fou, les journaux ont
indiqué la cause de cette sanguinaire folie:
ce malheureux suivait depuis quelque lemps
un cours de spiritisme, et ila declare avoir
élé lourmenté par les esprits pendant la nuit
qui a précéde le crime.
II v a des lois rêpressives contre les
ma'giciens ei les sorciers, Ces lois ne s'appli-
queraient-elles pus aussi bien aux spin les?
Le spiritisme ne peut-il pas ètre considéré
avec raison comme une nouvelle forme de
la sorcellene ou de la magie? II faut croire
que, dans ia pratique, Taulorité ne le juge
pas ainsi, car le cours de spiritisme ou Tan-
leur du quadruple assassinat a trouve la
folie, avail lieu publiquement it Toulouse
depuis fort longlemps, dans une ntaiso'n du
boulevard de Strasbourg, n» 39, en un
duartier assez central pour ne point échap-
Poisons minéraux sur les organes; il en a
dctruit les faeullés essenlielles et les a rèdui-
tes a Tanéanlissement; desorte que Tinstinct
brutal a seul survécu, et qu'il est réel, com
me quelqu'un eut Ie courage de l'exprimer
dans un congres de démocrates: que Yhom-
me destilué de religion est la plus redoulable
des bêles féroces.
Je vais a une chasse de Chommerépon-
dait Bergés, Tauteur du quadruple assassinat,
a son voisin qui lui demandail ou il allait
avec son fusil.
II y a quelque temps, un hornrne du peu
ple qui exercait des cru'autés sur un cbat el
le faisait penr dans les flammes du pétrole
dont il l'avait euduil, rèpondait froidemenl
aux observaljipns des lénioms de cette scène
d'horreur, guit ne tralie ruil pas autremenl
certains hommesel gu it espéruil bien un
jour pouvoir se dunner ce plaisir.
Le fait dèiioncé par les journaux attira
Tattenlion de la police, mais ce mj^érabJe ne
fut pas trouvé et resta impuni.
Le lien rehgieux brisé, le lien social esl
plus qu'a moilié détruit quand sa force ne
reside plus que dans la loi civile qui ne peut
atteindre que les actes, el sera loujöurs
impnissante a les prévenir. La solidarité
humaine se trouve dés iors remplacée par un
individualisme tout bestial qui aboutirait
fatalement a Télai sauv-gge si cette déchéanee
de Thumanilé n'etail arrètée sur sa pente et
s'il ne restait plus de justes au milieu de cette
désorganisation pour fiéohir la col,ére de
hampfdu nouvel empire germanico prus-
sien. Le mème jour une plainte énergique a
été adressée au ministre de Tintérieur. Trois
personnes viennent d'etre arrêtées pendant
Ta prés midi de cette journée, qui sera tris-
lement memorable dans les annales du dio
cese de Treves, diocése qui a Tbonneur de
n'avoir donné aucun apostal a la sccte de
Reinkens.
Dieu.
(Union.)
LA TERREUR EN ALLEMAGNE.
Depuis quelque temps les journaux libé-
raux cherchem a donner le change au public
sur la persecution religieuse qui a lieu en
Allemagne. lis som memedevenus surce
CAS D'ARNIM.
La Gazette de la Cro>x publie une très-
curieuse leltre adressee par M. d'Arniui a un
de ses amis, leltre coufidentielle, mais que
l'ami a cru devoir Livrei:a.-la publicilé, dans
Tintéret du prévenu. M. d'Arnirn se defend
d'avoir jamais prispart a Paris ou aillenrs
a une spéeulation de Bourse quelconque. El
tl ajonie: Pour chaque thaler qu'on me
prouvera que j'ai gagné a la Bourse, je don-
uerai une piéce d or.
La leltre se termine par ce trail lancé a iVI.
de Biscriark. Restera-t-il quelque eJiose de
ces calumnies? Je n'en sais rien. Cela dépm
dra pour chaque individu du journal, par le
moyen duqiiel il a sa part de l'opmion
publique. Cette opinion est pour le moment
dans notre pays explohée par un fer mier
génèral (/ui. Iruvaille avec un capital si
considerable gu tl rig a rten d faire contre.
Yale. Signé: Uaiuiy
UN ÉCLATANT HOMMAGE.
Le Times de New York, journal ullra-
protestant, rend un éclatant hommage au
zéle el aux vertus de deux de nos compa-
Iriotes, les RR. PP. De Smet et Helias-d'Hud-
degliein, de la Compagnie de Jesus, qui
passérent leur vie a evangéliser les Indiens
de TAmérique du Nord. La droiture el la
loyaulé des appreciations du journal pro
testant contrasteiil singuliéreiiient avec les
sujet discrets comme la tombe. Ou leur a j sauvages élucubrations de noire presse libe-
defeudu de parler et ijs se taisent. Pendant
ce lemps les sbires tyrannisenl Ie clergé et
les catholiques allemands. Nous traduisons
du Mosel-Zeitung de Tréves Ie récil suivant.
II prouvera aux plus oplinristes que plus que
jamais le bismarkisme poursuit son oeuvre
de huine et d'oppression:
Trevesle 2 Novembre. Unaclede
terreur, digne de Tannée 1793, vient d'avoir
lieu dans Tégiise de Notre-Dame et St-Lau-
rent de notre ville. M. I'abbé Schneiders,
qui a été nommé vicaire de la due église
par noire vénérable évèque, MgrEberhanl,
venait de subir un emprisonnement dehuit
mois pour avoir céiébré la messe, prècbé el
baptise sans avoir été présente au président
supérieur de la province, comme Texigent
les fameuses lois ecclésiastiques dumoisde
Mai 1878. Le23 0ctobre dernier, M. Schnei
ders se rendait a l'école pour faire le caté-
chisme, lorsqu'en chemin il fut «npoigné par
la gendarmerie qui le conduisit a une dis
tance de 7 a 8 lieues sur les frontiéres du
cercle de Tréves. Deux jours aprés le coura-
geux vicaire était de retour a Tréves ou il
célébrait la grand'messe du Dunanche en
Sun église, ue voulanl pas abandoiiner le
poste que son evéque iui a coolie. C'est ce
qu it déclara au gouvernement lorsqu'on lui
signifia la sentence qui lui uiteidisait le
sejoura Tréves.
Mais arrive ia fèle dela Toussaiul el Di-
manche dernier, c'esl encore M. Schneiders
qui célébre la grand'ïncssé. II est vrai que
ce ne fut pas impunéinent. Voicicequise
passuAprés In Consecration trots gendar
mes, deux commissaires de police accompa-
gnès de plusieurs autres poltciers, entieiil
dans Teglise et se dirigent le casque en léte
vers le maiire-autel. La foule des fidéless'e-
ment, s'lndmne et s'avance égalemenl vers
per a la surveillance. Ce cours était done
toléré, le sera t-,1 encore aprés les terribles 1 clólu,e cü,nl,acle
résultais qu'il vient de produire?
Les fous de l'espéce de celui-ci sont d'au-
tanl plus dangereux qu'ils apparliennenl a
la categorie de la folie lucide, et qu'aucune
altéralion organique ne trahit leur état
dangereux avanl Taccomplissement d'un acte
insense.
Ce sont surtotH les époques tronblées et
révolutionnaires qui suscitent ces fous de la
fiire espèce, el ils abondenl dans la nötre
plus particulièrement, car jamais peut ètre
Tlrumaine raison n'avait élé soumise a de
plus cruclles épreuves, et le chaos social
n'avait atteint le degré de confusion et
d'obscunté ou nous sommes piongés. C'est
a présent que nous recneillong tous les fruits
amersdè l'arbre planté par nos péres.
Les crimes modernes ont un caraclére qui
marque au plus haul degré le désordre mo
ral de la societé. Ceux qui n'ont pas 1'intérèt
pour mobile sont raremenl le produit de
passions qui puissent sejustifier par quelque
cóté généreux; et, parmi les prévenus de
nos cours d'assiSes, il ne s'en irouverait peut-
èlre pas un qui put dire comme Oresle:
Four être criminel, me crois-iu sans vertu?
Le dissolvant révolutionnairé a fait sur
es antes des ravages analogues a ceux des
aulour tin sanciuaire, pour euipéeher des
mains profanes et armées de toucher a Ta ti
tel et aux saints mystèies. Fondant ce temps
les orgues se taiseni; on n'eniend qu un pro-
fond tnurmure, des cris, des pleurs. La poli
ce est a I'oeuvre. aux prises avec la foute. Le
table de'coimnunion, un clnï-d oeuvre en
marbre blant et noir, est renversee et hn-
sée. Le commissaire de police met le sabre a
la main el les agents de police fout de méuie,
les gendarmes dégaiuenl el les cotqis |ileu-
venl sur la foule.
Jusqu'ici on n'a pas encore pu conslater le
nombre total des personnes blessées. Le pre
mier banc de Tégiise ou -tin enfant a été
blessé a la main est tachéde sang. Un gen
darme et un commissaire ont été renversés
et foulés aux pieds en face de Taulel.
La messe finie. le vicaire resta a l'autel
tandis pue les enfanls de choeur se retirérent
dans la sacristie. C'est alors que le policeman
saisit le vicaire encore revètu des ornerbents
sacerdotaux et l'arréla. II daigna cependant
lui permettre de deposer sa chasuble et son
aube. Aprés quoi, la police, loujours le sa
bre a la main et frappant la foule, se fraya
un passage et conduisit le vicaire a la prison.
L'eglise, un des plus beaux monuments de
Tart gothique en Allemagne. profanée parle
sang, a éte ferinée. Elle devra ètre de nou
ye
ques
Voila done la pnroisse de Notre-Dame a
Treves pitvee de sun teiiqile par le kultur-
rale, '"qui ne sue que calomnies contre les
ordres religieux.
Voici I article du New- York Timesnous
I empruntons a une excellente feuille catho
lique de l'Orégon, la Sentinelle cutholi-
guc publiée a Portland:
II y a un pen plus de cinquanle ons
qu'une petite troupe de Jesuites missionnai-
res beiges, débarqua en Ainérique, dans le
hut avoué de consacrer leur vie a la conver
sion des- Indiens de nos plaines et de leur
apprendre a professer la religion du Christ,
f'lacés sous la conduite nu Pére De Smet.
Tun des hommes les plus remarquables
qu'ait possédés au dix-neuviéme siècle l'or-
dre fameux connu sous le nom de Compa
gnie de Jésus. ils commetieérent leurs tra-
vanx apostoliques parmi les Indiens cainpés
aux bords du Missouri, et s'élèndirenl gra-
duellement a travers tout le Nord-Ouest,
jusqu en 1840; le Pére Dé Smet pénélra dans
I Oregon, ou ses efforts fureut courotinés
des plus grands succes.
Affrnnchis des lenlations du monde, loin
des champs clos de la politique et a l'abri
des suggestions de l'orgueil, la petite troupe
de zélés ouvriers mena une vie remplie des
plus béroïques sacrifices; et grace aux ex-
emples tl une conduite pleine de dignilé et
tic sa ui tele, les cliarilables missiouriaires
firent un bien incalculable parmi les tribus
sauvages. Ils disparurenl de ce monde Tnn
apres I autre et lurent inbumès dans d'buui-
bles et ignorés lombeaux; et voila que Ta-
van! dernier de cette pieuse troupe vient de
quitter cette lerre, plein d'années el de bon -
nes (Btivres. Le Pére Hélias-d'Hiiddpiihem,
(pu mourul récemment a Taos, an Miss,Miri]
fut ie premier prélre qui celébra la Mcs-e
l'ouest de Saint Louis; duratit treme cmq
ans. il évangélisa avec une ardeur iiifaiura-
ble les sauvages habitants des plaines qui
s'élendent entre Saml-Louis et la Vill<- <le i
Kansas. Sa mémoire sera tendremeni clière
a tous les ciloyens de cel Etat, quelles que
soient leurs croyances religieuses, car il fut
vraiment un hoinme de^Dieu, et les cm-
quante années qu il passa parmi nous fnrent
reii)|/iis des actes du plus sublime héroïsme.»
NECROLOGIE.
Mgr Fruchaud, archevèque de Tours, qui
y a remplacé Mgr Guiberl, est mort hier a
l'age de 63 ans.
Cliroiiiquc locale,
RECOMMANDÉ AU PDOG11ÈS.
La plupart des journaux libéraux repro-
dnisent pour Tédification des dévotes le
fait suivant:
Le vicaire d un chef-lieu de canton
situé entre Troyes el Nogent-'sur-Seine
serait parli hier ou avant-hier, dans la
direction de Paris, suppose t-on, en enle-
vanl une jeune fille de seize a dix-sept ans,
dont la familie, a vrai dire mais ce
au consacrée par les autorités ecclésiasli- 1 n,esl ^as une excuse Pour le vicaire est
I d une moralite douteuse.
j li y a mille a parier contre tin que voici
encore une dc ces mechanics inventions
répandues par la presse libérale pour dilfa.
mer le clergé.
On remarquera en effet, que ni la localité
ou le scandale aurait eu lieu, ni la personna-
lité de celui qui Ta commis ne sont snffisatri
llion t déiignées pour pprmeitre de contröler
Texactitude du récil. On laisse seulement
entrevoir une soutane ei tin cotillon; c'est
assez pour diffamer le saccrdoce, mais c'est
insuffisant pour qu'on pnisse atteindre |a
calomnie, confondre et chalier la calomnia-
leur!
Quediraient nos ad versa ires si noususions
de représailles?... II ne serait pas difficile
cependant de fabriquer des romans a sensa
tion ou M. le juge de paix de X, M. Ie
bourgmestre de X. un conseiller communal
d'une impoi tante commune du Hainaul. etc.
ne jouera it pas le beau róle. II y a métne
assez de préeédents pour offrir de riches
ca nevus a ceux que tenlerait cette littéralure
dilfamaloire.
Le fait que nous relevons aujonrd'hui n'est
pas isolé; on peut en conslater la repetition
frequente dans la presse libérale et claris des
conditions telles, qu'elles impliquent évidem
ment un plan systématiquemenl poursuivi.
Que dire d'une polémique qui cberche de
pareils arguments? Que dire aussi de la
morale indépendante qui autorise de
pareils procédés?...
AUX PETITS FONCTIÓNNAIRES.
Si nous sounnes bien renseignés, dit
YEloileet nous avons tout beu de le croire,
le cabinet a prepare, pour ètre présentés a la
Chambre dés l'ouverture de la session legis
lative, divers projets de loi d iiiiérél genera,
et n ayant aucun caractcie politique, entre
autres celui relatil' a Taugmentation des
petils tra iiements'.
A la bonne heure! Nous aimons a voir le
gouvernement s'attacber a reparer deplus
en plus envers les peliis fonctionnaires, l'ini-
quité commise par le cabinet Frère-Bara, qui
les a laissés dans uri dédaigneux oubli. On
sail que les ministres doctrinaires n'ont fait
que majorter les gros' trailements pour s'atta
cber de plus en jilus leurs créatures.
L'Exposition nationale des Arts indus
trials, a Bruxelles, s'esi fi-rmée Lundi, a 5
heitres. Pendant moins de deux mois qu'elle
a duré, plus de 230,000 personnes soul ve
nues la visiter!
Pendant la seule derniére semaine,
dont la recette brute, on le sail, est géné-
leusement abandonnée aux panvres, le
nombre des visiteurs a encore dépassé
23,000. Lon peul done affirmer que cette
Exposition, organisée avec une si courageuse
audace, n'a pas cessé un seul instant de pro-
voquer dans tout le public le plus sympa-
thique empressement.
La plupart des exposanls se félicitenl Irés-
vivement des résultats qu'ils y ont obtenus.
Outre les venl.es nombreuses et importarites
qu ils out faites, ils out rencontré un accrois-
srment de clientele bien fail, pour encoura-
ger lours efforts el provoquer chezeuxde
nouveaux progrés.
L'un des plus grands sneeés de l'Exposi-
tion est la Tombola. Le nombre et Tiiïipor-
lance exceptloppelle desobjets acquis a cello
occasion et Ie guül sévèiequi a préside a
leur choix ne perineiiait nt pas qu'il en fut
aulremeiil. Aussi étail-il vraiment curieux
de voir I emproscmenl des visiteurs a enle-
ver les billets. Si bien que presque chaque
joupfl a fa I In en refuser, le leinps nécessaire
a leur confection eta leur conlröTè étani inal-
henreusetpenl un peu long. Les emplovés
ne pouvaienl suffire a la besogne.
L ensemble des lots gagnants formera a
lui seul deja uris petite exposition extréme-
ment remarquable qui va ètre inslallée au
local de la Bourse, a daler de Dtrnanchc [>ro-
chain, et qui sera visible tons les jours de 10
a 4 h., jusqu'au jour dn lirage qui esl fixé
au Dimancbe 29 Novembre courant.
En prévision du grand nombre de billets
qui se placeront encore d'ici la, la Commis
sion a désa présent désigné deja les objels
qui seront successivement acquis, a mesure
de la rentrée des recettes, donl le produit
net, il est bon de le rappeler, est integrale-
ment consaeré aux achats.
Les personnes qui désiraient obtenir des
billets pourront done s'adresser soil, a daler
de Dintanche 8 courant, au local de la Bour
se, soil direclement au trésorier, M. Charles
Evrard, 13, rue de Brabant, en lui adressant
le monlant des actions detnattdées.
Un arrêté royal du 4 Novembre approuve
un etat dc reparation arrêté par la deputation
(1 OlirBVrinli C Sl (1U6 C<^ li Pd na<2 la nnp i .-v
s 1 n V A VI J I A ia n n An a I I a a a I a A DJ I