mainlici) de I'ordre materiel. La luehe veul être prise de plus haul. Le mal de soi est moral avant d'etre matériel. Je no pai le pas de ee for intérieur qui ne relëve que de la conscience: je parle du mal moral extérieur qui confine au dés- ordro materiel, qui esl ce désordre méine en conjuration plus on moins ouverte. Le gou vernement doit réprimor toules les incila- lionsau mal, toutes les propagandes de men- soiige et de corruption, tons ces empoison- nements dela morale sociale: mauvais jonr- naux, cents, cabarets, theatres, etc.; toutes les sources publiques oti vient s'abrenver le peuple. c'esl a dire les petits, les ignorants et les faibles. II est de droit criminel vulgaire que celui qui. par des excitations ei des instruc tions, aura facitrté un crime, soit puni conr- me complice. Ce qui est ainsi vrai dans I'or dre particulier ue saurait devenir indifférent dans I ordre public. C'esl co que nos gouver nements ne venlent pas com prendre depuis longtémps. lis lachent le mal moral, ils le laissent s'exercer dans les intelligences el les amos, jusqu'au crime de la main exclu- sivement ou inclusiveménl: cela depend du degré oil de la logique. lis n'admettent pas que l'idéc et la passion soient le fil et le ressort de Taction, lis laissent charger la mine. lis laissent s'accumuler la calomnie, I outrage, la hajite, la menace; et lorsque, échauffés par tons ces ferments, éclalent Tin cendie et l'assassinat, alors seulement esti- ment-ils que leur devoir commence, au ris que de lirer sur les lewrs.... Et ce qu'il y a L'évêque publitra utie leltrepastorale pour revendiquer les droits de TEglise, blessés par les actes arbitraires du bourgmestre, celui-ci insultera Ie prélat et mettra obstacle a Texercice. du culle: Tévéque sera le provo cateur. Un confesseur refusera Tabsolution a un pén i tent, et cel ui cisous prétexte de pro vocation, portera des coups de pied aó con fesseur; en présence de ces brutalités. il y aura un compère qui s'écriera: il a ce qu'il a mérité, lecochon. El YEloile rossera moralemenl. le confesseur qui l'aura déjit élé physiquetnenl. Un prélre refusera la sépultnre ecclésias- lique a un individu mort dans Timpénitence finale, el un mernbre de la familie du défnnl invoquanl le prétexte inventé par YEloile, portera un coup de couteau au prélre. On le voit, le sysiéme de la fenille doctri naire mèrie très-loin, el pour pen qu'elle Télendeaux laïques, nousaurons une justice brutale a cóté de la justice légale: cel le qu'on se fcra a soi-uwème. C'est la la conclusion nette et precise de la doctrine de YEloile et, comme on Ta déja dit, en appliquant cette doctrine aux ótages de Mai 1871, la feuille libérale peul soutenir qu'ils ont élé fusillés paree qu'ils avaient provoqué les communards. Et pourquoi pas? \YEtoile et ses compagnons n'ont ilspas prélendu que les évéques exilés de la Suisse, leurs vénérables fréres et les prètres d'AHe- magne, jetés en prison, avaient provoqué o M. de Bismark? N'onl-ils pas écrit que le P Pnpe el le clergé ont été spoliés par les vo ces! un systeme, et un svstéme 1 1 forfaiture: liberal. Nous avons entendu des chefs de gouvernement, parfaite expression en cela tie 1 esprit revoluiionnaire, professer que I ordre moral ne les regnrdait pas, el que I ordre materiel etait leur unique affaire. Comme si I'ordre moral d'anjourd'hui n'èlail pas I ordre materiel de demain. ou qu'ils ne fiisseut qu'un gouvernement au jour et a Theiire! C'esl le contraire qui est le vrai. II faut bien lolerer la liberté privée et passive dn mal: jamais sa liberie publiqne ct active. Dien le peut, paree qu'il a son jour élèrnel; mais non les sociélés humaines, donl toute Texisl.ence y es|engagée. surtout de nos jours. En aiicun teh.qis Ie gouvernement n'a du plus exercor ce que j'nppëflerai la police morale. A.ujourd bui. en elfet. oil par la rup ture du frein religieus qui rgtenait autrefois ei par le déohaiuemeiil de loules les fausses, idees et de tons les instincts pervers, de ccux-ci a la main il n'y a qu'une élincelle qui prend avec une rapidité fujmuianie, e est la main mème qu'il faut prévenir et retenir dans la propagation de la passion el de Tidée. Par le trisle heritage d'impiélé et de demora lisation que lui ont laissé les régimes anté- rieurs, le gouvernement se trouve ainsi avoir anjourd'bui chargr. (tantes, au méine litre (juil a charge it ordre... Donnons une conclusion a cos remarques (Tune incontestable justesse. Cette conclusion sera bien modeste suns doute el bien insuffi santé; muis. trtise en pratiipie, el le pourrail cependant ètre utile. Puisque le tribunal de Tournai appliquele texte legal qui réprime les publications malsatnes et les gravures or- durières, c'est que ce texte est encore en vigueur dans la Belgiipie eniiére. M. le mi- nistre de la justice ne ferait pas mal, nous semble I il, dYngngor ,\l\lles procureurs- généraux et MM. les procureurs du Roi a s'en souvenir. (Dien public.) lours ilaliens paree qu'ils avaient provoqué ceux-ci? Avec le systeme de YEloile, on peut abo- lir le Code pénal: toutes les viclimes auront provoqué les assassins, les voleurs et tous les autres coupabies qui auront lésé la per- sonne ou les droits d'aulrui. Palrie LE SYSTEME DE UÊTOILE. Les tri lm n aux de Verviers et de Dinanl ont coiidaniné a de fortes ameudes le sieur David, a cause de ses brutalités envers M. le curé-doyen de Limbourg, et le sieur Vincent, ex-bourgmestre de Biesmerée, pour immix- tion dans Texercice du culle catholique et pour menaces envers un inmisire de ce culle. LiEloite pretend que la justice a recon- nu que les déljts ont été provoqués par la conduite du clergé'et de Taulorité ecclésias- tioue. Coite assertion est d'abord fausse en ce qui concerne la decision des tribu- naux, car s'il y avail eu provocation, ils eussenl acq uit té les prévenus ou rendu la peine insiguifianle} ensuite, si YEloile veul excuser les debts et les brulabtés comme inotivés par une prétendue provocation, il n'v a Uncum- violence dont elle ne pourra se faire Ie ilel'eiKeur. Le curé inierdira a ses paroissiens la lec ture dun mauvais livre ou d'un mauvais Journal: l'aniènr de ce livre ou le publiciste se tlira provoqué, s'armera d'une cravache el frappcra Ie curé jusqu au sang. A PROPOS D'UN HORRIBLE DRAME. Un quadruple assassinat vienl d'épouvan- ter Toulouse, lesjournaux de la localité ont rapporti; les efTrayants détails. Cette effroya- ble cliasse a l'homme parait évidemment ètre Tceuvre d'un fou, et l'iustruction judi- ciaoe qui se poursuil confirrnera saus doute bi en tót cette opinion que les faits eux-mèmes semhlent démonlrer de prime abord. Cepen- dant la morale publique n'en est pascomplé- leuicnt désinléressée. En signalant le meurlrier comme un fou, les journaux ont indiqué la cause de cette sanguinaire folie: ce malheureux suivait depuis quelque lemps un cours de spiritisme, et ila declare avoir élé lourmenté par les esprits pendant la nuit qui a précéde le crime. II v a des lois rêpressives contre les ma'giciens ei les sorciers, Ces lois ne s'appli- queraient-elles pus aussi bien aux spin les? Le spiritisme ne peut-il pas ètre considéré avec raison comme une nouvelle forme de la sorcellene ou de la magie? II faut croire que, dans ia pratique, Taulorité ne le juge pas ainsi, car le cours de spiritisme ou Tan- leur du quadruple assassinat a trouve la folie, avail lieu publiquement it Toulouse depuis fort longlemps, dans une ntaiso'n du boulevard de Strasbourg, n» 39, en un duartier assez central pour ne point échap- Poisons minéraux sur les organes; il en a dctruit les faeullés essenlielles et les a rèdui- tes a Tanéanlissement; desorte que Tinstinct brutal a seul survécu, et qu'il est réel, com me quelqu'un eut Ie courage de l'exprimer dans un congres de démocrates: que Yhom- me destilué de religion est la plus redoulable des bêles féroces. Je vais a une chasse de Chommerépon- dait Bergés, Tauteur du quadruple assassinat, a son voisin qui lui demandail ou il allait avec son fusil. II y a quelque temps, un hornrne du peu ple qui exercait des cru'autés sur un cbat el le faisait penr dans les flammes du pétrole dont il l'avait euduil, rèpondait froidemenl aux observaljipns des lénioms de cette scène d'horreur, guit ne tralie ruil pas autremenl certains hommesel gu it espéruil bien un jour pouvoir se dunner ce plaisir. Le fait dèiioncé par les journaux attira Tattenlion de la police, mais ce mj^érabJe ne fut pas trouvé et resta impuni. Le lien rehgieux brisé, le lien social esl plus qu'a moilié détruit quand sa force ne reside plus que dans la loi civile qui ne peut atteindre que les actes, el sera loujöurs impnissante a les prévenir. La solidarité humaine se trouve dés iors remplacée par un individualisme tout bestial qui aboutirait fatalement a Télai sauv-gge si cette déchéanee de Thumanilé n'etail arrètée sur sa pente et s'il ne restait plus de justes au milieu de cette désorganisation pour fiéohir la col,ére de hampfdu nouvel empire germanico prus- sien. Le mème jour une plainte énergique a été adressée au ministre de Tintérieur. Trois personnes viennent d'etre arrêtées pendant Ta prés midi de cette journée, qui sera tris- lement memorable dans les annales du dio cese de Treves, diocése qui a Tbonneur de n'avoir donné aucun apostal a la sccte de Reinkens. Dieu. (Union.) LA TERREUR EN ALLEMAGNE. Depuis quelque temps les journaux libé- raux cherchem a donner le change au public sur la persecution religieuse qui a lieu en Allemagne. lis som memedevenus surce CAS D'ARNIM. La Gazette de la Cro>x publie une très- curieuse leltre adressee par M. d'Arniui a un de ses amis, leltre coufidentielle, mais que l'ami a cru devoir Livrei:a.-la publicilé, dans Tintéret du prévenu. M. d'Arnirn se defend d'avoir jamais prispart a Paris ou aillenrs a une spéeulation de Bourse quelconque. El tl ajonie: Pour chaque thaler qu'on me prouvera que j'ai gagné a la Bourse, je don- uerai une piéce d or. La leltre se termine par ce trail lancé a iVI. de Biscriark. Restera-t-il quelque eJiose de ces calumnies? Je n'en sais rien. Cela dépm dra pour chaque individu du journal, par le moyen duqiiel il a sa part de l'opmion publique. Cette opinion est pour le moment dans notre pays explohée par un fer mier génèral (/ui. Iruvaille avec un capital si considerable gu tl rig a rten d faire contre. Yale. Signé: Uaiuiy UN ÉCLATANT HOMMAGE. Le Times de New York, journal ullra- protestant, rend un éclatant hommage au zéle el aux vertus de deux de nos compa- Iriotes, les RR. PP. De Smet et Helias-d'Hud- degliein, de la Compagnie de Jesus, qui passérent leur vie a evangéliser les Indiens de TAmérique du Nord. La droiture el la loyaulé des appreciations du journal pro testant contrasteiil singuliéreiiient avec les sujet discrets comme la tombe. Ou leur a j sauvages élucubrations de noire presse libe- defeudu de parler et ijs se taisent. Pendant ce lemps les sbires tyrannisenl Ie clergé et les catholiques allemands. Nous traduisons du Mosel-Zeitung de Tréves Ie récil suivant. II prouvera aux plus oplinristes que plus que jamais le bismarkisme poursuit son oeuvre de huine et d'oppression: Trevesle 2 Novembre. Unaclede terreur, digne de Tannée 1793, vient d'avoir lieu dans Tégiise de Notre-Dame et St-Lau- rent de notre ville. M. I'abbé Schneiders, qui a été nommé vicaire de la due église par noire vénérable évèque, MgrEberhanl, venait de subir un emprisonnement dehuit mois pour avoir céiébré la messe, prècbé el baptise sans avoir été présente au président supérieur de la province, comme Texigent les fameuses lois ecclésiastiques dumoisde Mai 1878. Le23 0ctobre dernier, M. Schnei ders se rendait a l'école pour faire le caté- chisme, lorsqu'en chemin il fut «npoigné par la gendarmerie qui le conduisit a une dis tance de 7 a 8 lieues sur les frontiéres du cercle de Tréves. Deux jours aprés le coura- geux vicaire était de retour a Tréves ou il célébrait la grand'messe du Dunanche en Sun église, ue voulanl pas abandoiiner le poste que son evéque iui a coolie. C'est ce qu it déclara au gouvernement lorsqu'on lui signifia la sentence qui lui uiteidisait le sejoura Tréves. Mais arrive ia fèle dela Toussaiul el Di- manche dernier, c'esl encore M. Schneiders qui célébre la grand'ïncssé. II est vrai que ce ne fut pas impunéinent. Voicicequise passuAprés In Consecration trots gendar mes, deux commissaires de police accompa- gnès de plusieurs autres poltciers, entieiil dans Teglise et se dirigent le casque en léte vers le maiire-autel. La foule des fidéless'e- ment, s'lndmne et s'avance égalemenl vers per a la surveillance. Ce cours était done toléré, le sera t-,1 encore aprés les terribles 1 clólu,e cü,nl,acle résultais qu'il vient de produire? Les fous de l'espéce de celui-ci sont d'au- tanl plus dangereux qu'ils apparliennenl a la categorie de la folie lucide, et qu'aucune altéralion organique ne trahit leur état dangereux avanl Taccomplissement d'un acte insense. Ce sont surtotH les époques tronblées et révolutionnaires qui suscitent ces fous de la fiire espèce, el ils abondenl dans la nötre plus particulièrement, car jamais peut ètre Tlrumaine raison n'avait élé soumise a de plus cruclles épreuves, et le chaos social n'avait atteint le degré de confusion et d'obscunté ou nous sommes piongés. C'est a présent que nous recneillong tous les fruits amersdè l'arbre planté par nos péres. Les crimes modernes ont un caraclére qui marque au plus haul degré le désordre mo ral de la societé. Ceux qui n'ont pas 1'intérèt pour mobile sont raremenl le produit de passions qui puissent sejustifier par quelque cóté généreux; et, parmi les prévenus de nos cours d'assiSes, il ne s'en irouverait peut- èlre pas un qui put dire comme Oresle: Four être criminel, me crois-iu sans vertu? Le dissolvant révolutionnairé a fait sur es antes des ravages analogues a ceux des aulour tin sanciuaire, pour euipéeher des mains profanes et armées de toucher a Ta ti tel et aux saints mystèies. Fondant ce temps les orgues se taiseni; on n'eniend qu un pro- fond tnurmure, des cris, des pleurs. La poli ce est a I'oeuvre. aux prises avec la foute. Le table de'coimnunion, un clnï-d oeuvre en marbre blant et noir, est renversee et hn- sée. Le commissaire de police met le sabre a la main el les agents de police fout de méuie, les gendarmes dégaiuenl el les cotqis |ileu- venl sur la foule. Jusqu'ici on n'a pas encore pu conslater le nombre total des personnes blessées. Le pre mier banc de Tégiise ou -tin enfant a été blessé a la main est tachéde sang. Un gen darme et un commissaire ont été renversés et foulés aux pieds en face de Taulel. La messe finie. le vicaire resta a l'autel tandis pue les enfanls de choeur se retirérent dans la sacristie. C'est alors que le policeman saisit le vicaire encore revètu des ornerbents sacerdotaux et l'arréla. II daigna cependant lui permettre de deposer sa chasuble et son aube. Aprés quoi, la police, loujours le sa bre a la main et frappant la foule, se fraya un passage et conduisit le vicaire a la prison. L'eglise, un des plus beaux monuments de Tart gothique en Allemagne. profanée parle sang, a éte ferinée. Elle devra ètre de nou ye ques Voila done la pnroisse de Notre-Dame a Treves pitvee de sun teiiqile par le kultur- rale, '"qui ne sue que calomnies contre les ordres religieux. Voici I article du New- York Timesnous I empruntons a une excellente feuille catho lique de l'Orégon, la Sentinelle cutholi- guc publiée a Portland: II y a un pen plus de cinquanle ons qu'une petite troupe de Jesuites missionnai- res beiges, débarqua en Ainérique, dans le hut avoué de consacrer leur vie a la conver sion des- Indiens de nos plaines et de leur apprendre a professer la religion du Christ, f'lacés sous la conduite nu Pére De Smet. Tun des hommes les plus remarquables qu'ait possédés au dix-neuviéme siècle l'or- dre fameux connu sous le nom de Compa gnie de Jésus. ils commetieérent leurs tra- vanx apostoliques parmi les Indiens cainpés aux bords du Missouri, et s'élèndirenl gra- duellement a travers tout le Nord-Ouest, jusqu en 1840; le Pére Dé Smet pénélra dans I Oregon, ou ses efforts fureut courotinés des plus grands succes. Affrnnchis des lenlations du monde, loin des champs clos de la politique et a l'abri des suggestions de l'orgueil, la petite troupe de zélés ouvriers mena une vie remplie des plus béroïques sacrifices; et grace aux ex- emples tl une conduite pleine de dignilé et tic sa ui tele, les cliarilables missiouriaires firent un bien incalculable parmi les tribus sauvages. Ils disparurenl de ce monde Tnn apres I autre et lurent inbumès dans d'buui- bles et ignorés lombeaux; et voila que Ta- van! dernier de cette pieuse troupe vient de quitter cette lerre, plein d'années el de bon - nes (Btivres. Le Pére Hélias-d'Hiiddpiihem, (pu mourul récemment a Taos, an Miss,Miri] fut ie premier prélre qui celébra la Mcs-e l'ouest de Saint Louis; duratit treme cmq ans. il évangélisa avec une ardeur iiifaiura- ble les sauvages habitants des plaines qui s'élendent entre Saml-Louis et la Vill<- <le i Kansas. Sa mémoire sera tendremeni clière a tous les ciloyens de cel Etat, quelles que soient leurs croyances religieuses, car il fut vraiment un hoinme de^Dieu, et les cm- quante années qu il passa parmi nous fnrent reii)|/iis des actes du plus sublime héroïsme.» NECROLOGIE. Mgr Fruchaud, archevèque de Tours, qui y a remplacé Mgr Guiberl, est mort hier a l'age de 63 ans. Cliroiiiquc locale, RECOMMANDÉ AU PDOG11ÈS. La plupart des journaux libéraux repro- dnisent pour Tédification des dévotes le fait suivant: Le vicaire d un chef-lieu de canton situé entre Troyes el Nogent-'sur-Seine serait parli hier ou avant-hier, dans la direction de Paris, suppose t-on, en enle- vanl une jeune fille de seize a dix-sept ans, dont la familie, a vrai dire mais ce au consacrée par les autorités ecclésiasli- 1 n,esl ^as une excuse Pour le vicaire est I d une moralite douteuse. j li y a mille a parier contre tin que voici encore une dc ces mechanics inventions répandues par la presse libérale pour dilfa. mer le clergé. On remarquera en effet, que ni la localité ou le scandale aurait eu lieu, ni la personna- lité de celui qui Ta commis ne sont snffisatri llion t déiignées pour pprmeitre de contröler Texactitude du récil. On laisse seulement entrevoir une soutane ei tin cotillon; c'est assez pour diffamer le saccrdoce, mais c'est insuffisant pour qu'on pnisse atteindre |a calomnie, confondre et chalier la calomnia- leur! Quediraient nos ad versa ires si noususions de représailles?... II ne serait pas difficile cependant de fabriquer des romans a sensa tion ou M. le juge de paix de X, M. Ie bourgmestre de X. un conseiller communal d'une impoi tante commune du Hainaul. etc. ne jouera it pas le beau róle. II y a métne assez de préeédents pour offrir de riches ca nevus a ceux que tenlerait cette littéralure dilfamaloire. Le fait que nous relevons aujonrd'hui n'est pas isolé; on peut en conslater la repetition frequente dans la presse libérale et claris des conditions telles, qu'elles impliquent évidem ment un plan systématiquemenl poursuivi. Que dire d'une polémique qui cberche de pareils arguments? Que dire aussi de la morale indépendante qui autorise de pareils procédés?... AUX PETITS FONCTIÓNNAIRES. Si nous sounnes bien renseignés, dit YEloileet nous avons tout beu de le croire, le cabinet a prepare, pour ètre présentés a la Chambre dés l'ouverture de la session legis lative, divers projets de loi d iiiiérél genera, et n ayant aucun caractcie politique, entre autres celui relatil' a Taugmentation des petils tra iiements'. A la bonne heure! Nous aimons a voir le gouvernement s'attacber a reparer deplus en plus envers les peliis fonctionnaires, l'ini- quité commise par le cabinet Frère-Bara, qui les a laissés dans uri dédaigneux oubli. On sail que les ministres doctrinaires n'ont fait que majorter les gros' trailements pour s'atta cber de plus en jilus leurs créatures. L'Exposition nationale des Arts indus trials, a Bruxelles, s'esi fi-rmée Lundi, a 5 heitres. Pendant moins de deux mois qu'elle a duré, plus de 230,000 personnes soul ve nues la visiter! Pendant la seule derniére semaine, dont la recette brute, on le sail, est géné- leusement abandonnée aux panvres, le nombre des visiteurs a encore dépassé 23,000. Lon peul done affirmer que cette Exposition, organisée avec une si courageuse audace, n'a pas cessé un seul instant de pro- voquer dans tout le public le plus sympa- thique empressement. La plupart des exposanls se félicitenl Irés- vivement des résultats qu'ils y ont obtenus. Outre les venl.es nombreuses et importarites qu ils out faites, ils out rencontré un accrois- srment de clientele bien fail, pour encoura- ger lours efforts el provoquer chezeuxde nouveaux progrés. L'un des plus grands sneeés de l'Exposi- tion est la Tombola. Le nombre et Tiiïipor- lance exceptloppelle desobjets acquis a cello occasion et Ie guül sévèiequi a préside a leur choix ne perineiiait nt pas qu'il en fut aulremeiil. Aussi étail-il vraiment curieux de voir I emproscmenl des visiteurs a enle- ver les billets. Si bien que presque chaque joupfl a fa I In en refuser, le leinps nécessaire a leur confection eta leur conlröTè étani inal- henreusetpenl un peu long. Les emplovés ne pouvaienl suffire a la besogne. L ensemble des lots gagnants formera a lui seul deja uris petite exposition extréme- ment remarquable qui va ètre inslallée au local de la Bourse, a daler de Dtrnanchc [>ro- chain, et qui sera visible tons les jours de 10 a 4 h., jusqu'au jour dn lirage qui esl fixé au Dimancbe 29 Novembre courant. En prévision du grand nombre de billets qui se placeront encore d'ici la, la Commis sion a désa présent désigné deja les objels qui seront successivement acquis, a mesure de la rentrée des recettes, donl le produit net, il est bon de le rappeler, est integrale- ment consaeré aux achats. Les personnes qui désiraient obtenir des billets pourront done s'adresser soil, a daler de Dintanche 8 courant, au local de la Bour se, soil direclement au trésorier, M. Charles Evrard, 13, rue de Brabant, en lui adressant le monlant des actions detnattdées. Un arrêté royal du 4 Novembre approuve un etat dc reparation arrêté par la deputation (1 OlirBVrinli C Sl (1U6 C<^ li Pd na<2 la nnp i .-v s 1 n V A VI J I A ia n n An a I I a a a I a A DJ I

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2