STOELRECHTEN
dans l'exercice de son magislère universel,
nc as basons noire foi sur les paroles meines
de Jésus-Chrisl, l'Auleur de not re foi.
Ma is oil done les fidéles de V Association
libérale puisent ils les motifs de leur crédn-
lité, de leur obcissance, de ^abdication mo
rale qu'on leur impose, sous peine d êlre
délachés du tronc liberal comme des bran
ches mortcs cl desséehéos?... Voilacequon
ne nous dit pas; voila ee qu'on nc saurait
nous dire avec sineêrilé, sous peine de dé-
inasquer, derrière les rigueurs d'une jalquse
orthodoxie, la suffisanee, la vanilé, I ambi
tion de quelques metieurs.
{Dien public.)
INAUGURATION DU CERCLE CATHOL1QUE
DE BRUXELLES.
L'inauguration du Cercle catholique de
la eapitab'. vienl d'avoir lieu: elle avail pris
cliez les ealholiqnes du pays enlier les pro
portions (Tun grand événement, témoin
leur alllueuee considerable dans la capitale.
On a commence la jotirnóe en invoquant
les benedictions divines sur Ie Cercle catho
lique, et après la messe solennelle célébrée
a 11 lieu res a Sic Gudule, Mgr Carluyvels,
vice-recteur de lUniversité deLouvain, est.
rnonlè en chnireel a prononcé nn éloquent
sermon pour recommander a ses trés nom-
breux auditeurs d'aimer la Iraternité-, selon
Ie precepte salulaire de St- PaulLe texte
dece beau discours sera publié.
A 5 heuresdu soir, environ :500 membres
du Cercle catholique de Bruxelles et des
divers Cercles de province élaienl réunis
dans une vaste salie de la rue de Brigittines.
Vers 8 hen res, M. Beckers a porté le toast
au Souverain l'onlife, salué par d unanimes
acclamations longtemps prolougées, pendant
que rorliestre jouait Pair de Grétry: Oü
peul-en ét re mieux.
M. le lieiitenani-général Capiaumont a
porté dans les merlleurs tennes la santé du
Hoi, de la Reine et de lours enfnnts. Toule
la salie s'est. levée et les cris de Vim le Roi!
vice la Reine! vivc la Familie royale! ont
reienti pendant plusieurs minutes. Le chant
de Pair national, soutenu par la musique,
complét a i l cetle palriolique et cordiale ova
tion.
Des télégrammos ont élê expédiés au St-
Pcre et au Roi. a Ardenne, pour leur porter
les veenx dc l'Assemblée.
Menlionnons rempressement avec lequel
le Roi a répoudu au télégramme noti-
fiant l'ovalion luiten beurs Majeslés et a LL.
AA. RR. Le Roi a rmiiercié cordialement les
ealholiqnes réuniscetle communication,
fa tie par M. le lieulenanl-général Capiau
mont, a été applaudie a tout rompre, et sa-
luéepar des crisenlhousiasies de: Wee le Roi!
Voici le texte du télégramme royal:
Alt general Capiaumontsalie de IVni-
vers, rue des Brigittinesa Bruxelles.
La Reine el moi, nous sommes trés-lou
ches dc I «ccneil que Ie Cercle cut hol'que de
Bruxelles vient de faire nu toast que vous
nous avez porté et des sentiments de devoue-
menl qu'il nous expriine par voire organe.
Veuil e/. èire noire inierprète auprès des
membres dn Cere.li; cadtol que et recevcz
nussi pour vous menie nos remerciments
siiicères.
(Sigué) LEOPOLD.
OUVERTURE DE LA SESSION LEGISLATIVE.
Mardi s'est ouverle, sans aucune solennité,
la session legislative de 187-4 187a.
Lu Sénat e> la Chatnbrc des représentant
réunis a une hen re, se tjpnl occnpés de la
vérificalion des pouvoirs des nouveaux élus,
A la Chambre, M. Beernaert, ministre des
Iravaux publics el depulé de Thiell, a été
proclamé membre sans opposition. 11 a prèlé
leserment consilutionnel.
Au Sénat, les commissions ont déposé leurs
rapports sur les diverses élections qu'elles
avaienl a examiner; puis il a été procédé a
la constitution du bureau définilif.
M. le prince de Ligne a été inaintenu a la
présidence. MM. deTornaco et d'Anelhan
ont été désignés comine premier et second
vice-présidenL
Le Sénat s'est ajourné jusqu'a convocation
ullérieure.
A Couverture de la séance du Sénat, deux
petitions ont été déposées sur le bureau.
L'une émanant d'électeurs de Gand, ileman-
dail la rectification des cliiffres du scrulin
par la restitution de certains suffrages, ridi-
culemenl el illégalement enlevés a certains
candidats.
Par l'organe du Baron van Delft, la com
mission a fait droit a celte requête. Elle s'est
étonnée entr'autres a bon droit el le Sénat
d (unanimitè a parlagé eet avis que,
dans une ville située en pleine province fla-
mande, il ait pu se trouver des Presidents et
des scrutaleurs 3ssez ignorants de la langue
flamande, pour ne pas savoir que Joost est
la traduction stride et grammaticale de Jos-
se. Avis a M. Prayon De Pauw.
Le rapport du baron van Delft s'est aussi
élevé avec vigucur conIre l'abus de l'annu-
lation des bulletins opérée sans motifs sufiï
sants.
De ces divers chefs la majorité des séna-
leurs élus s'est élevée de plus de 20 voix et
les cliiffres de leurs adversaires ont élééga-
Icmenl accrus de plusieurs suffrages qui
leur ont été justement reslilués.
La seconde pétilion élait dirigée conlre
l'élection de M. Balisaux, a Charleroi. Le
Sénat s'est séparé sans prendre de decision.
Le cas de l'élu de Charleroi est assez cu-
rieux. Ayant quitté en 1871 Charleroi pour
se fixer a Bruxelles avec sa familie, n'ayanl
conserve aucune propriélé dans la première
de ces villes oü il ne paie plus un centime de
contributions soil fonciéres, soil personnel-
les, soit mobilières, M. Balisaux peul-il
prétendre avoir conserve a Charleroi son
domicile reel? Si la question étail résolue né-
galivement il s'en suivrait que M. Balisaux,
ayant son domicile reel a Bruxelles, ne pent
figurer sur la lisle des éligibles du Hainaut,
el comme il ne paie qn'une somme de beau-
coup inférieure au cons senatorial, son élec-
lion serait entacbée d'une nullité radicale.
M. Balisaux est reslé inscril sur les lisles
électorales de Charleroi. Une demande en
radiation vient d'élre rojelée par la Deputa
tion permanente du Hainaui: il a élé inter-
jeté devant la Cour de Bruxelles dont la ju
risprudence constante est Ie conlrepied de la
decision que vient de prendre la Dépulation.
La Cour persistera-l-clle dans la doctrine de
ses nombreux arrèls anlérieurs ou trouvera-
t - ei le moyen de declarer que M. Balisaux,
qui paie plus de 1200 fr. de contributions
fonciéres el personnelles a Bruxelles, a sou
principalélablissernent la oü iln'esl paset
ou il ne paie pas un sou? C'esl ce que l'on
saura sous peu.
En attendant, sans préjuger la question et
sans se croire d'avance lié par l'arrèt qui
inlerviendra sur l'appel dont l'arrêlé de la
Députation permanente est l'objet., le Sénal a
remis a quelques semaines l'examen de l'é
lection de M. Balisaux.
Toutes les aulres élections sont validées.
ANGLETERBE.
On écrit de Londres:
On annonce que te ebef de la portion ca
tholique de Parislocralie angiaise, le due de
Norfolk, qui a le litre héréditaire dc premier
pair du Royautne Uni el grand maréchal
d'Angleterre, va entrer dans les ordres, et
joindre la congregation de l'Oratoire do
Sainl-Philippe-de-Nery, a Brompton. Le due
de Norfolk a 27 aus.
Ses litres et les proprièlés qui y sont atla-
chées passeronl a son jeune fiére, lord Ed
ward Bernard Howard, qui vienl d'alleindre
sa majorité. Le due de Norfolk acluel, est par
sa mère, neveu delord Lyons, I'ambassadeur
d'Angleterre a Paris. II a une sceur qui est
reiigicuse depuis quelques années.
NECROLOGIE.
L'honorable ecclésiasliquc qui a Irouvé la
morl dans I'accidcnt de chemin de fer qui a
eu lieu Dimanche au soir prés de Lonvain
est M. Felix Pierre, vioaire de Notre-Dame
aux Riches Claires, a Bruxelles. C'esl une
grande perle pour Ie clergé de la capilule.
Par son zele, sa piété el l'amémlé de son
caractère, M. Pierre s'élait atliré des sympa
thies universelles. Aussi peul-on dire quesa
mort est un véritable deuil pour la populeuse
paroisse oil il a exercé le saint ministère pen
dant 14 années.
CIi i*osi i i| ne locale*
A PROPOS DE L'ECOLE LA MOTTE.
Le Progrès et ses patrons se réjouissent
beaucoup de liouver au Moniteur un arrèté
royal qui remet a I'Administration commu
nale d'Erpe la geslion d'une I'ondalion d en-
seignement confiée, par teslamenl do sieur
Dunneels,au Bureau de bienfuisance d'Erpe.
Ils y Irouvent la justification devanl Dieu el
les hommes de ceux qui ont fail main basse
sur la fonda.ljon La Motte el enabusentou-
trageusement pour la mémoire de Mlle Van
Zuylpeene.
En admetlant l'assimilalion des deux af
faires, nous ne voyons pas comment une
seconde iniquilé justifierail une première.
Mais cclte assimilation nc résiste pas an moin-
dre examen.
La fondalion La Molle avail été faile sous
la garantie dc l'iiutorité publique; elle avail
élé légalemenl consacrée, et nous sontien-
tlrons toujours que sans iniquilé des lois
nouvelles ne pouvaient en allérer les caraelè-
res essentiels.
Par la fondalion Danneels le Bureau de
bienfaisance, qui n'esl qu'une emanation de
l'Adminislralion communale, élait chargé de
la geslion des biens. Par l'arrêlé roval celte
gestion esl Iransférce a 1'Administration com
munale. Administration communale, Bureau
dc bienfaisance nous apparaissenl ici comme
bonnet blanc et blanc bonnel. L'Admmistra-
lon communale ne nous semble offrir ni
plus ni moins dc garantie ponr l'exécution
des conditions iinposées par le fondaleur.
L'une comme l'aulre sonl moralement tenues
d'une maniére absolue au respect des con
ditions essentielies de la fondalion. L'une pas
plus que l'aulre n'esl aulorisée aux yeux de
Dieu et des honnêtes gens de faire d'une
école élablie sous la direction de religieu-
ses, une école Iaïque, d'une école catholique
une école libérale, de dresser des filles pour
le service du demi monde au lieu d'en
élever pour le service desjainilles honnêtes
el des Höpitaux.
Quoi qu'en pense le Progrèsnous conti
nuous a èlre inébranlablement convaincu
que ceux qui ont détruil ou dépravé la Fon
dalion La Molle n'ont pas paralysé ni sup-
primé l'Elernelle Justice et, qu'eussent ils
pour défenseurs MM. de Lanlslieere et Dol -
cour, leur cas n'en serail pas meilleur.
Ceci dit, abandonnons a la pitié des gens
sensés les soltises que les pairons du Pro
grès prennent sans doute pour de l'espril.
Nous citons:
Tons ceux qui onl coritribné a exécuter
l'arrêlé relaiif a la fondalion Lamolle peu-
vent done avoir la conscience bien tran-
quille, s'ils ont a rendre compte un jour
au souverain juge des actes posés par eux
en cetle occurence, ils auronl pour défen-
seur le pieux M. de Lanlsheere el trouve-
ront grace devanl le bon Dieu, en mème
temps que M. Delcour qui n'aura cerles
pas contresigné l'arrêlé du 2 Novembre
sans avoir pris l'avis et oblenu la permis-
sion de fhéologiens, aulrement compétents
que les rédacteurs du Journal d'Vpres.
IL N'Y A QUE LES ÉCOLES LAIQUES
- r QUI VAILLENT.
A Bruges a cólé de trois Ecoles primaires
laïqties, l'Ecole des Frères émarge trés-mo-
desleinent au budget de la commune. Tons
ses inslituteurs réunis empochenl moins
qn'un simple directeur d'école communale.
Pour parler plus correclement, ils n'cmpo-
chenl rien, atlendu que les bribes chétives
qui lombent dans leur gamelle ne suffisent
point a leur modique entreticnCetle école
cependanl vit el prospére; elle se trouve
trop élroile pour contenir les enfants qui de
loos cötés insistent pour y ètre admis; elle
se distingue par l'ordre et la discipline qui
v règuenl et ce qui mérite surtout d'etre
relevé, Ie niveau d'instruclion qn'elle donne
a ses élèves est de beaucoup supérieur a celui
des aulres écoles chèrement payees et splen-
didement enlretenues.
Tout cela, évidemment, pourrail fournir
sa glose. Entr'autres pelits problèmes, on
pourrait demander comment il se fail que
les pclils frères, comme on affocte souvent
do. les nommer, obtiennenl dans les concours
des succes qui reléguenl dans l'ombre loules
les écoles cominunales, si bien choyées par
l'adminislralion? Ainsi, au dernier concours,
inslitué par la ville et conlrölé exclusivement
par des examinaleurs a sa devotion, les 4G6
élèves des Frères onl obtenu un nombre de
nominations tout juste double de celui
qu'ont remporté les 1306 élèves réunis des
trois écoles cominunales. Comment cela se
fait-il?
Comment se fait il encore que Ia moyenne
des points allribués aux éléves des Frères
surpasse d'une maniére écrasante la moyen
ne des écoles ofiiciclles? Le rapport constate
les cliiffres. 11 signale l'effet, Pourquoi ne
remonte-d pas a la cause? Cetle évolution-la
eül élédigne l'espril pénétranlqui préside
a la direction de toutes nos ciioses d'école.
A l'inslar de ce qui se fait dans d'autres
pays, un tableau placé dans les stations
principals indiquera désormais au public
loul ce que ('administration sail dps retards
des convoiset de leurs causes. Cetle mesure
sera ires prochainement mise a exéeution.
II rie sera toulefois pas possible de donner,
au moins quant a présent, des renseigne-
ments sur les retards survenus aux trains
internationaux sur le parcours des lignes
èlrangéres, car I'adminislralion ne recoil
aucune indication ace sujet de la plupart des
compagnies dont le rcseau avoisine la Belgi-
que. C'esl ainsi qu'elle n'avail aucune con-
naissance des motifs du retard de 5 a 6
beures, dernièrement surveiiu a i'un des
trains de France el qui avail excite a Bruxel
les de vives inquièludes.
Des négociations sonl entamées sur ce
point avec les compagnies èlrangéres, et
i'adminislralion espére ies voir aboulir, de
maniére a pouvoir donnpr au public des
indications completes. {Moniteur.)
Par arrêlé royal du 9 Novembre, le sous-
lieutenant L. Kimpe,du corps dc discipline et
de correction, est nornmé chevalier de l'or
dre de Leopold, pour le courage el la ferme-
lé dont il a fail prcuve lors de la rebellion
des correctionnaircs du corps précilé.
Par arrèlés royaux, en dale du 9 Novem
bre, les démissions du grade et de Pemploi
qu'ils oc'cupetit dans l'armée, offertes par Ic
lieutenant. A. Ablay, du 2C régiment de gui
des, ei par le soAis-lieulenanl L. Kimpe, du
corps dc discipline et de correction, sont
acceplées.
Programme du grand concert donné par |!a
musique du corps des Sapeurs-Pompiers
de la ville de Poperingbe, sous la direc
tion de M. A. Maerlen, avec le Concours
de MM. L. Rédélé, F. Raelde, J. Monleyne
et A. Deraedl, Artistes-Amateurs, le Di
manche 13 Novembre 1874, a 6 heures
du soir, en la Salie de Régence.
Les Dragons de Villars, pot-pourri pour
fanfares. (Maillart). Les Puritains d'F-
cosse, air pour basse clwnlé par M. F.
Baelde. (Concone). Air Varié pourfiüle
exéculé par M. L. Rédélé. Grand air
de Zampa pour ténor chanté par M. J.
Monleyne. (llérold). Inlrodnclion el Po-
lonnaise pour bugle exéculées par M. René
Debergh, membre de la Sociélé.
Cbansonnelles dites par M. A. Deraedl.
Guillanme Tell, fantaisie pour fanfares.
(Rossini). Grand Air chanté par M. J.
Monleyne, (Faure). Fantaisie Variée pour
flute exécutée par M. L. Rédélé.
Les Mousquetaires de la Reine, duo, chanté
pnr MM. Baelde et Monleyne. (Halévy).
Cbansonnettes dites par M. A. Deraedl. ff).
FA1TS DIVERS.
RURGERSTAND VAN YpEREN,
van den 0 lot den 13 November 1874.
Vei'itaclifitig
der
in
ST-MAARTENS KERK,
binnen Ypre.
MAF.XDAG, 30 NOVEMBER 4874,
ont Q uren namiddag, in eene der
m'appelle son dada et me force a marcher devant
lui, tandis qu'il me donne des coups dans les
jamhes avec son petit fonet; cc qui me ra'ppelle
les jeuxdu roi Henri IV.
I.'enfant appelle ma cabine Pécurie; il m'y fait
rentrer "a ses volonlés, avec tine foule de pelits
mots gentils qui m'empéchent de m'insurger con-
tre sa jeune tyrannic. Quand sa mere surprend ce
manége, elle me fait des excuses et gronde son
enfant comine les mères savent gronder en
l'èmbrassant.
D'autres fois, ce cher amour vient sur mes ge-
nonx; quand ilest installé la, il faut que je lui fasse
des capneins de carles, des bonnes femmes des
bons-hommes, des chiens, qu'il appelle tons inva-
riahlement des croques-mitaines, personnage
faiilastique dont il n'a pas peur.
Qnand cc dclassenicnl me parait monotone et
que je refuse de m'associer plus longtemps a ces
jciix innocents, l't nfant m'enloure le cou de ses
dcHX bras cl me dit, de sa voix dargent:
Charles, ne ine contrarie pas.
11 n'v a pas nioyen dc résister a ces mignoneries
cnfantir.es. Je sithis alors sans murmnrer tont ce
qu'il lui plaii de m'infliger. D'aillenrs, je suis
huge.tnent recompense par ses saillies naives, et
par' les regards p'leins de gratitude de sa mère.
Ah' l - regards d'une mère fcraient de moi une
bonne d'eiifaut!
A CO.NTI.XCKR,
Londres, 11 Novembre.
Ilisloire d'un tableau. Un curieux procés a
élé inlenlé par M. L. Hymans a un soi disant pcin-
tre d'histoire sc nommant Leonard, qui s'élait livré
conlre M. Hymans a Ia diffamaiion par voie de
peinlure.
Voici des détails sur ce qui s'est passé: Le sieur
Leonard (ce nom est un pseudonyme), est un
pcintre liberal avancé, un radical a tout crins.
Exhihileur d'un musée, il s'était avisé de mêler
aux choses plus ou moins héléroclites qui compo-
saient ce musée, une toile, peinte a l'huile, oü M.
Hymans élait représenlé, en liviée de laquais^ frap
pant a la porte du cabinet de M. de Bismnrk Le
portrait, poussé a la charge par i'addilion de longues
oreiiles poiluesavait été fait d'après une pliotogra-
pliie; seulement comme M. Léonard n'était pas bien
sur de son taient d'artiste, et craignant que son
princcau maladroit ne trahit ses intentions de res-
semblance, il avait eu soin d'ajouter des emhlènies
qui ne laissaienl aucune place au doute. Le Inqnais
en iivrée rouge, aux grandes oreiiles, a l'épaule
timbrée de l'aigle russe, avait sous le bras une
liasse dejmméros de Echo du Parlement.
Ceci fait pour assurer selon lui la ressemhi; n-c,
rmitenr avait craint qu'on nc compiit pis son
intention. La Iivrée, les longues oroi los l'éc! i ie
courhée, le graltement honteux a ia porie du cabinet
do M. de Bismark, lout cela sufïi-;iit-iI a Wire
comprendre son idéé? De memo qu'il s'élait méfié
do l'liabileié de son piinceau, M. Léonard se méfia
de la dénrionslraiion de sa pensee, ei, ponr qn'elle
éclatiii bien nette et bien claire, ilécrivil au dessous:
A vendee ou a loner.
C'est ce qui lui a voulu hail jours d" prison.
Pas bete ce president! II n'y a pas long-
temps a la cour d'assises du Brabant, un jure a
voulu utiliser Ie mouvement flamand pour se faire
dispenser de siéger.
II a expliqué en excellent flamand an prési
dent, qn'il ne comprenaii pas un mol de francnis.
Le président, convaincu, lui a répoudu cn
excellent francais:
Monsieur, puisque vous nc comprenez absolu-
ment pas un mol de frangais, vous éles dispense de
siéger el vous pounez vous relirer.
La dessus le jure, sans dire un mot, a tourné sur
ses talons et s'est mis en demeure de gagner la
porte.
Ce qui a determine Ie président a le rappeler et
ii lui dire toujours en excellent francais:
Monsieur puisque vous avez eompris que
vous pouviez vous en aller, quoiquc jo vous I'aie
dit en francais, vous me coniprendrez aussi liien
inainienanl si je vous dis que vous dovez siéger.
Le jure a eompris et s'est assis résigné.
Voici un moyen original de donner une soiree
a bon marclie. Nous Ie -signalens sans Ie recomman
der.
M. Paul Dervaux, un Parisian avail résolu de
pendre une crémallière a l'occasion de sa récente
liaison avec M"* l.ucie Labricot. Le couple n'avait
pas beaucoup d'argent, mais est-ce un obstacle
quand on esl intelligent
II commande des tentures a un lapissier qui de
meure,26 bis, rue de I'Entrepöt, M. Bylae; des gla
cés a un palissier de la rue de Lancry, M. Daunont;
des lampes a un lampiste, Lampérière, eie etc.,
si bien qu'il y avail au moins quinzc fournisseurs.
Naturellement pendant touie la journée qui
précéda la petite fêle, ils envoyèrenl leur note:
I'riez voirp patron de venir tui mème, ce soir,
a neul'heures, fut-il Vépomlu iinilin niément.
De huil heures et denuc a neuf lieures, les palrons
arrivèreinciil tous; ie mailie de la maison les fu en
trer au salon les uns apiès Icsuulies, en les priant
d'allendie:
A dix lieuie-i, il y avait déja une Ir. nlaine d'invi-
tés d'arrivée el l'on cominempil a danser:
,1e voudrais bien luou argent, liasarda le pre
mier, le tapissier.
Cliui! niniisieur, lépiiiidit mystérieusi.'mem le
mirtlre de la maison. .I'ai ia des parents de province
qu'il ne faal pas ff irouclier. Amusez vous plulót.
Notre petite fêle est charmante.
J'étais venu. cnmnienca snntour le lampiste.
Je viens d'en causer avec mon oncle..dans
un instant Dansez done un peu en attendant.
- El ainsi de suiie. Les fout nisseurs prouanl leut
parli aitendirent; quetques uns meme se mirent
a danser, les aulres firenl lapisserie.
Mais vers deux heures du maiin ilyeut un horri
ble tapage. Les fonrnisseurs qui avaienl causé
ensemble et avaienl iint pat s'apercevuir dc la
mystification, vuuiurent élrangler M. Dei vraux
Les agents ont été obliges d'intorvenir M. Der-
vea-ux a élé conduit au violon
Une brave fille On lil dans le fait suivanu
dans le Glob^ Dimanche matin une lulle désespé-
rée a eu licu enire un voleur ei une Ie ngé<- de i-t
ans, a Hurst John Wallwork el sn familie élaient
allés a l'église dans la malinée, laissanl a in maison
celte fille avec un pelit enfant. Cello ci aliail dans ia
cour ponr chercher un lapis.
Tout a coup un liomine qui se tonait coiicbé sous
la fenêlre se précipile sur elle, la prend a la gorgea
el jure qu'il va la luer si elle ne lui iüdique pas
l'endroit oü esl l'argenl. Elle refuse, il la précipile
dans l'escalier de la cave et jette une chaise apcès
elle. Elle remonie el le voit montanl l'étage. Elle
pousse des cris, se met a sa poursuile el le tire-en
arrière par sa veste, i! se relourne, l'abat d'un
coup de poing, et la traine par les cbeveux sur Ie
carreau de la cuisine. II saisit ensuite une canne
dans le corridor, lui porte deux coups sur la têle et
plusieurs sur le dos Enfin, il la cloue conlre le
nrur du corridor et la crible de coups de pied.
Le vailianle fille pousse des cris el lultc avec une
énergie inébranlable. Enfin, le scélérat la jette dans
le salon, ferme ia porie et s'éloigne sans avoir pu
rien obtenir.
GEBOORTEN.
Mannelyk geslacht 2. Vrouwelyk geslaclii 3.
IIUWELYKEN
Julius Demev, conimissionnaris en Virginia
Baratlo, kantwerkster.Tlieophilus Carlier, steen
houwer cn Maria Vandamme, dagloonster.
STERFGEVALLEN.
Tavernier, Pliarailda. 47 jaren, kantenxverkster,
weduwe van Livinus Carpentier, Meenenstrael.
Marent, Carolns, 39 jaren, landbouwer, ongehuwd,
Lange Thouroulstraet. Noé, Alhinus, 21 jaren,
soldaet hy het lc linie regiment, Vleeschhouwer-
straet.
Kinderen beneden de 7 jaren.
Mannelyk geslacht 1 Vrouwelyk geslacht. 0.