STOELRECHTEN dans l'exercice de son magislère universel, nc as basons noire foi sur les paroles meines de Jésus-Chrisl, l'Auleur de not re foi. Ma is oil done les fidéles de V Association libérale puisent ils les motifs de leur crédn- lité, de leur obcissance, de ^abdication mo rale qu'on leur impose, sous peine d êlre délachés du tronc liberal comme des bran ches mortcs cl desséehéos?... Voilacequon ne nous dit pas; voila ee qu'on nc saurait nous dire avec sineêrilé, sous peine de dé- inasquer, derrière les rigueurs d'une jalquse orthodoxie, la suffisanee, la vanilé, I ambi tion de quelques metieurs. {Dien public.) INAUGURATION DU CERCLE CATHOL1QUE DE BRUXELLES. L'inauguration du Cercle catholique de la eapitab'. vienl d'avoir lieu: elle avail pris cliez les ealholiqnes du pays enlier les pro portions (Tun grand événement, témoin leur alllueuee considerable dans la capitale. On a commence la jotirnóe en invoquant les benedictions divines sur Ie Cercle catho lique, et après la messe solennelle célébrée a 11 lieu res a Sic Gudule, Mgr Carluyvels, vice-recteur de lUniversité deLouvain, est. rnonlè en chnireel a prononcé nn éloquent sermon pour recommander a ses trés nom- breux auditeurs d'aimer la Iraternité-, selon Ie precepte salulaire de St- PaulLe texte dece beau discours sera publié. A 5 heuresdu soir, environ :500 membres du Cercle catholique de Bruxelles et des divers Cercles de province élaienl réunis dans une vaste salie de la rue de Brigittines. Vers 8 hen res, M. Beckers a porté le toast au Souverain l'onlife, salué par d unanimes acclamations longtemps prolougées, pendant que rorliestre jouait Pair de Grétry: Oü peul-en ét re mieux. M. le lieiitenani-général Capiaumont a porté dans les merlleurs tennes la santé du Hoi, de la Reine et de lours enfnnts. Toule la salie s'est. levée et les cris de Vim le Roi! vice la Reine! vivc la Familie royale! ont reienti pendant plusieurs minutes. Le chant de Pair national, soutenu par la musique, complét a i l cetle palriolique et cordiale ova tion. Des télégrammos ont élê expédiés au St- Pcre et au Roi. a Ardenne, pour leur porter les veenx dc l'Assemblée. Menlionnons rempressement avec lequel le Roi a répoudu au télégramme noti- fiant l'ovalion luiten beurs Majeslés et a LL. AA. RR. Le Roi a rmiiercié cordialement les ealholiqnes réuniscetle communication, fa tie par M. le lieulenanl-général Capiau mont, a été applaudie a tout rompre, et sa- luéepar des crisenlhousiasies de: Wee le Roi! Voici le texte du télégramme royal: Alt general Capiaumontsalie de IVni- vers, rue des Brigittinesa Bruxelles. La Reine el moi, nous sommes trés-lou ches dc I «ccneil que Ie Cercle cut hol'que de Bruxelles vient de faire nu toast que vous nous avez porté et des sentiments de devoue- menl qu'il nous expriine par voire organe. Veuil e/. èire noire inierprète auprès des membres dn Cere.li; cadtol que et recevcz nussi pour vous menie nos remerciments siiicères. (Sigué) LEOPOLD. OUVERTURE DE LA SESSION LEGISLATIVE. Mardi s'est ouverle, sans aucune solennité, la session legislative de 187-4 187a. Lu Sénat e> la Chatnbrc des représentant réunis a une hen re, se tjpnl occnpés de la vérificalion des pouvoirs des nouveaux élus, A la Chambre, M. Beernaert, ministre des Iravaux publics el depulé de Thiell, a été proclamé membre sans opposition. 11 a prèlé leserment consilutionnel. Au Sénat, les commissions ont déposé leurs rapports sur les diverses élections qu'elles avaienl a examiner; puis il a été procédé a la constitution du bureau définilif. M. le prince de Ligne a été inaintenu a la présidence. MM. deTornaco et d'Anelhan ont été désignés comine premier et second vice-présidenL Le Sénat s'est ajourné jusqu'a convocation ullérieure. A Couverture de la séance du Sénat, deux petitions ont été déposées sur le bureau. L'une émanant d'électeurs de Gand, ileman- dail la rectification des cliiffres du scrulin par la restitution de certains suffrages, ridi- culemenl el illégalement enlevés a certains candidats. Par l'organe du Baron van Delft, la com mission a fait droit a celte requête. Elle s'est étonnée entr'autres a bon droit el le Sénat d (unanimitè a parlagé eet avis que, dans une ville située en pleine province fla- mande, il ait pu se trouver des Presidents et des scrutaleurs 3ssez ignorants de la langue flamande, pour ne pas savoir que Joost est la traduction stride et grammaticale de Jos- se. Avis a M. Prayon De Pauw. Le rapport du baron van Delft s'est aussi élevé avec vigucur conIre l'abus de l'annu- lation des bulletins opérée sans motifs sufiï sants. De ces divers chefs la majorité des séna- leurs élus s'est élevée de plus de 20 voix et les cliiffres de leurs adversaires ont élééga- Icmenl accrus de plusieurs suffrages qui leur ont été justement reslilués. La seconde pétilion élait dirigée conlre l'élection de M. Balisaux, a Charleroi. Le Sénat s'est séparé sans prendre de decision. Le cas de l'élu de Charleroi est assez cu- rieux. Ayant quitté en 1871 Charleroi pour se fixer a Bruxelles avec sa familie, n'ayanl conserve aucune propriélé dans la première de ces villes oü il ne paie plus un centime de contributions soil fonciéres, soil personnel- les, soit mobilières, M. Balisaux peul-il prétendre avoir conserve a Charleroi son domicile reel? Si la question étail résolue né- galivement il s'en suivrait que M. Balisaux, ayant son domicile reel a Bruxelles, ne pent figurer sur la lisle des éligibles du Hainaut, el comme il ne paie qn'une somme de beau- coup inférieure au cons senatorial, son élec- lion serait entacbée d'une nullité radicale. M. Balisaux est reslé inscril sur les lisles électorales de Charleroi. Une demande en radiation vient d'élre rojelée par la Deputa tion permanente du Hainaui: il a élé inter- jeté devant la Cour de Bruxelles dont la ju risprudence constante est Ie conlrepied de la decision que vient de prendre la Dépulation. La Cour persistera-l-clle dans la doctrine de ses nombreux arrèls anlérieurs ou trouvera- t - ei le moyen de declarer que M. Balisaux, qui paie plus de 1200 fr. de contributions fonciéres el personnelles a Bruxelles, a sou principalélablissernent la oü iln'esl paset ou il ne paie pas un sou? C'esl ce que l'on saura sous peu. En attendant, sans préjuger la question et sans se croire d'avance lié par l'arrèt qui inlerviendra sur l'appel dont l'arrêlé de la Députation permanente est l'objet., le Sénal a remis a quelques semaines l'examen de l'é lection de M. Balisaux. Toutes les aulres élections sont validées. ANGLETERBE. On écrit de Londres: On annonce que te ebef de la portion ca tholique de Parislocralie angiaise, le due de Norfolk, qui a le litre héréditaire dc premier pair du Royautne Uni el grand maréchal d'Angleterre, va entrer dans les ordres, et joindre la congregation de l'Oratoire do Sainl-Philippe-de-Nery, a Brompton. Le due de Norfolk a 27 aus. Ses litres et les proprièlés qui y sont atla- chées passeronl a son jeune fiére, lord Ed ward Bernard Howard, qui vienl d'alleindre sa majorité. Le due de Norfolk acluel, est par sa mère, neveu delord Lyons, I'ambassadeur d'Angleterre a Paris. II a une sceur qui est reiigicuse depuis quelques années. NECROLOGIE. L'honorable ecclésiasliquc qui a Irouvé la morl dans I'accidcnt de chemin de fer qui a eu lieu Dimanche au soir prés de Lonvain est M. Felix Pierre, vioaire de Notre-Dame aux Riches Claires, a Bruxelles. C'esl une grande perle pour Ie clergé de la capilule. Par son zele, sa piété el l'amémlé de son caractère, M. Pierre s'élait atliré des sympa thies universelles. Aussi peul-on dire quesa mort est un véritable deuil pour la populeuse paroisse oil il a exercé le saint ministère pen dant 14 années. CIi i*osi i i| ne locale* A PROPOS DE L'ECOLE LA MOTTE. Le Progrès et ses patrons se réjouissent beaucoup de liouver au Moniteur un arrèté royal qui remet a I'Administration commu nale d'Erpe la geslion d'une I'ondalion d en- seignement confiée, par teslamenl do sieur Dunneels,au Bureau de bienfuisance d'Erpe. Ils y Irouvent la justification devanl Dieu el les hommes de ceux qui ont fail main basse sur la fonda.ljon La Motte el enabusentou- trageusement pour la mémoire de Mlle Van Zuylpeene. En admetlant l'assimilalion des deux af faires, nous ne voyons pas comment une seconde iniquilé justifierail une première. Mais cclte assimilation nc résiste pas an moin- dre examen. La fondalion La Molle avail été faile sous la garantie dc l'iiutorité publique; elle avail élé légalemenl consacrée, et nous sontien- tlrons toujours que sans iniquilé des lois nouvelles ne pouvaient en allérer les caraelè- res essentiels. Par la fondalion Danneels le Bureau de bienfaisance, qui n'esl qu'une emanation de l'Adminislralion communale, élait chargé de la geslion des biens. Par l'arrêlé roval celte gestion esl Iransférce a 1'Administration com munale. Administration communale, Bureau dc bienfaisance nous apparaissenl ici comme bonnet blanc et blanc bonnel. L'Admmistra- lon communale ne nous semble offrir ni plus ni moins dc garantie ponr l'exécution des conditions iinposées par le fondaleur. L'une comme l'aulre sonl moralement tenues d'une maniére absolue au respect des con ditions essentielies de la fondalion. L'une pas plus que l'aulre n'esl aulorisée aux yeux de Dieu et des honnêtes gens de faire d'une école élablie sous la direction de religieu- ses, une école Iaïque, d'une école catholique une école libérale, de dresser des filles pour le service du demi monde au lieu d'en élever pour le service desjainilles honnêtes el des Höpitaux. Quoi qu'en pense le Progrèsnous conti nuous a èlre inébranlablement convaincu que ceux qui ont détruil ou dépravé la Fon dalion La Molle n'ont pas paralysé ni sup- primé l'Elernelle Justice et, qu'eussent ils pour défenseurs MM. de Lanlslieere et Dol - cour, leur cas n'en serail pas meilleur. Ceci dit, abandonnons a la pitié des gens sensés les soltises que les pairons du Pro grès prennent sans doute pour de l'espril. Nous citons: Tons ceux qui onl coritribné a exécuter l'arrêlé relaiif a la fondalion Lamolle peu- vent done avoir la conscience bien tran- quille, s'ils ont a rendre compte un jour au souverain juge des actes posés par eux en cetle occurence, ils auronl pour défen- seur le pieux M. de Lanlsheere el trouve- ront grace devanl le bon Dieu, en mème temps que M. Delcour qui n'aura cerles pas contresigné l'arrêlé du 2 Novembre sans avoir pris l'avis et oblenu la permis- sion de fhéologiens, aulrement compétents que les rédacteurs du Journal d'Vpres. IL N'Y A QUE LES ÉCOLES LAIQUES - r QUI VAILLENT. A Bruges a cólé de trois Ecoles primaires laïqties, l'Ecole des Frères émarge trés-mo- desleinent au budget de la commune. Tons ses inslituteurs réunis empochenl moins qn'un simple directeur d'école communale. Pour parler plus correclement, ils n'cmpo- chenl rien, atlendu que les bribes chétives qui lombent dans leur gamelle ne suffisent point a leur modique entreticnCetle école cependanl vit el prospére; elle se trouve trop élroile pour contenir les enfants qui de loos cötés insistent pour y ètre admis; elle se distingue par l'ordre et la discipline qui v règuenl et ce qui mérite surtout d'etre relevé, Ie niveau d'instruclion qn'elle donne a ses élèves est de beaucoup supérieur a celui des aulres écoles chèrement payees et splen- didement enlretenues. Tout cela, évidemment, pourrail fournir sa glose. Entr'autres pelits problèmes, on pourrait demander comment il se fail que les pclils frères, comme on affocte souvent do. les nommer, obtiennenl dans les concours des succes qui reléguenl dans l'ombre loules les écoles cominunales, si bien choyées par l'adminislralion? Ainsi, au dernier concours, inslitué par la ville et conlrölé exclusivement par des examinaleurs a sa devotion, les 4G6 élèves des Frères onl obtenu un nombre de nominations tout juste double de celui qu'ont remporté les 1306 élèves réunis des trois écoles cominunales. Comment cela se fait-il? Comment se fait il encore que Ia moyenne des points allribués aux éléves des Frères surpasse d'une maniére écrasante la moyen ne des écoles ofiiciclles? Le rapport constate les cliiffres. 11 signale l'effet, Pourquoi ne remonte-d pas a la cause? Cetle évolution-la eül élédigne l'espril pénétranlqui préside a la direction de toutes nos ciioses d'école. A l'inslar de ce qui se fait dans d'autres pays, un tableau placé dans les stations principals indiquera désormais au public loul ce que ('administration sail dps retards des convoiset de leurs causes. Cetle mesure sera ires prochainement mise a exéeution. II rie sera toulefois pas possible de donner, au moins quant a présent, des renseigne- ments sur les retards survenus aux trains internationaux sur le parcours des lignes èlrangéres, car I'adminislralion ne recoil aucune indication ace sujet de la plupart des compagnies dont le rcseau avoisine la Belgi- que. C'esl ainsi qu'elle n'avail aucune con- naissance des motifs du retard de 5 a 6 beures, dernièrement surveiiu a i'un des trains de France el qui avail excite a Bruxel les de vives inquièludes. Des négociations sonl entamées sur ce point avec les compagnies èlrangéres, et i'adminislralion espére ies voir aboulir, de maniére a pouvoir donnpr au public des indications completes. {Moniteur.) Par arrêlé royal du 9 Novembre, le sous- lieutenant L. Kimpe,du corps dc discipline et de correction, est nornmé chevalier de l'or dre de Leopold, pour le courage el la ferme- lé dont il a fail prcuve lors de la rebellion des correctionnaircs du corps précilé. Par arrèlés royaux, en dale du 9 Novem bre, les démissions du grade et de Pemploi qu'ils oc'cupetit dans l'armée, offertes par Ic lieutenant. A. Ablay, du 2C régiment de gui des, ei par le soAis-lieulenanl L. Kimpe, du corps dc discipline et de correction, sont acceplées. Programme du grand concert donné par |!a musique du corps des Sapeurs-Pompiers de la ville de Poperingbe, sous la direc tion de M. A. Maerlen, avec le Concours de MM. L. Rédélé, F. Raelde, J. Monleyne et A. Deraedl, Artistes-Amateurs, le Di manche 13 Novembre 1874, a 6 heures du soir, en la Salie de Régence. Les Dragons de Villars, pot-pourri pour fanfares. (Maillart). Les Puritains d'F- cosse, air pour basse clwnlé par M. F. Baelde. (Concone). Air Varié pourfiüle exéculé par M. L. Rédélé. Grand air de Zampa pour ténor chanté par M. J. Monleyne. (llérold). Inlrodnclion el Po- lonnaise pour bugle exéculées par M. René Debergh, membre de la Sociélé. Cbansonnelles dites par M. A. Deraedl. Guillanme Tell, fantaisie pour fanfares. (Rossini). Grand Air chanté par M. J. Monleyne, (Faure). Fantaisie Variée pour flute exécutée par M. L. Rédélé. Les Mousquetaires de la Reine, duo, chanté pnr MM. Baelde et Monleyne. (Halévy). Cbansonnettes dites par M. A. Deraedl. ff). FA1TS DIVERS. RURGERSTAND VAN YpEREN, van den 0 lot den 13 November 1874. Vei'itaclifitig der in ST-MAARTENS KERK, binnen Ypre. MAF.XDAG, 30 NOVEMBER 4874, ont Q uren namiddag, in eene der m'appelle son dada et me force a marcher devant lui, tandis qu'il me donne des coups dans les jamhes avec son petit fonet; cc qui me ra'ppelle les jeuxdu roi Henri IV. I.'enfant appelle ma cabine Pécurie; il m'y fait rentrer "a ses volonlés, avec tine foule de pelits mots gentils qui m'empéchent de m'insurger con- tre sa jeune tyrannic. Quand sa mere surprend ce manége, elle me fait des excuses et gronde son enfant comine les mères savent gronder en l'èmbrassant. D'autres fois, ce cher amour vient sur mes ge- nonx; quand ilest installé la, il faut que je lui fasse des capneins de carles, des bonnes femmes des bons-hommes, des chiens, qu'il appelle tons inva- riahlement des croques-mitaines, personnage faiilastique dont il n'a pas peur. Qnand cc dclassenicnl me parait monotone et que je refuse de m'associer plus longtemps a ces jciix innocents, l't nfant m'enloure le cou de ses dcHX bras cl me dit, de sa voix dargent: Charles, ne ine contrarie pas. 11 n'v a pas nioyen dc résister a ces mignoneries cnfantir.es. Je sithis alors sans murmnrer tont ce qu'il lui plaii de m'infliger. D'aillenrs, je suis huge.tnent recompense par ses saillies naives, et par' les regards p'leins de gratitude de sa mère. Ah' l - regards d'une mère fcraient de moi une bonne d'eiifaut! A CO.NTI.XCKR, Londres, 11 Novembre. Ilisloire d'un tableau. Un curieux procés a élé inlenlé par M. L. Hymans a un soi disant pcin- tre d'histoire sc nommant Leonard, qui s'élait livré conlre M. Hymans a Ia diffamaiion par voie de peinlure. Voici des détails sur ce qui s'est passé: Le sieur Leonard (ce nom est un pseudonyme), est un pcintre liberal avancé, un radical a tout crins. Exhihileur d'un musée, il s'était avisé de mêler aux choses plus ou moins héléroclites qui compo- saient ce musée, une toile, peinte a l'huile, oü M. Hymans élait représenlé, en liviée de laquais^ frap pant a la porte du cabinet de M. de Bismnrk Le portrait, poussé a la charge par i'addilion de longues oreiiles poiluesavait été fait d'après une pliotogra- pliie; seulement comme M. Léonard n'était pas bien sur de son taient d'artiste, et craignant que son princcau maladroit ne trahit ses intentions de res- semblance, il avait eu soin d'ajouter des emhlènies qui ne laissaienl aucune place au doute. Le Inqnais en iivrée rouge, aux grandes oreiiles, a l'épaule timbrée de l'aigle russe, avait sous le bras une liasse dejmméros de Echo du Parlement. Ceci fait pour assurer selon lui la ressemhi; n-c, rmitenr avait craint qu'on nc compiit pis son intention. La Iivrée, les longues oroi los l'éc! i ie courhée, le graltement honteux a ia porie du cabinet do M. de Bismark, lout cela sufïi-;iit-iI a Wire comprendre son idéé? De memo qu'il s'élait méfié do l'liabileié de son piinceau, M. Léonard se méfia de la dénrionslraiion de sa pensee, ei, ponr qn'elle éclatiii bien nette et bien claire, ilécrivil au dessous: A vendee ou a loner. C'est ce qui lui a voulu hail jours d" prison. Pas bete ce president! II n'y a pas long- temps a la cour d'assises du Brabant, un jure a voulu utiliser Ie mouvement flamand pour se faire dispenser de siéger. II a expliqué en excellent flamand an prési dent, qn'il ne comprenaii pas un mol de francnis. Le président, convaincu, lui a répoudu cn excellent francais: Monsieur, puisque vous nc comprenez absolu- ment pas un mol de frangais, vous éles dispense de siéger el vous pounez vous relirer. La dessus le jure, sans dire un mot, a tourné sur ses talons et s'est mis en demeure de gagner la porte. Ce qui a determine Ie président a le rappeler et ii lui dire toujours en excellent francais: Monsieur puisque vous avez eompris que vous pouviez vous en aller, quoiquc jo vous I'aie dit en francais, vous me coniprendrez aussi liien inainienanl si je vous dis que vous dovez siéger. Le jure a eompris et s'est assis résigné. Voici un moyen original de donner une soiree a bon marclie. Nous Ie -signalens sans Ie recomman der. M. Paul Dervaux, un Parisian avail résolu de pendre une crémallière a l'occasion de sa récente liaison avec M"* l.ucie Labricot. Le couple n'avait pas beaucoup d'argent, mais est-ce un obstacle quand on esl intelligent II commande des tentures a un lapissier qui de meure,26 bis, rue de I'Entrepöt, M. Bylae; des gla cés a un palissier de la rue de Lancry, M. Daunont; des lampes a un lampiste, Lampérière, eie etc., si bien qu'il y avail au moins quinzc fournisseurs. Naturellement pendant touie la journée qui précéda la petite fêle, ils envoyèrenl leur note: I'riez voirp patron de venir tui mème, ce soir, a neul'heures, fut-il Vépomlu iinilin niément. De huil heures et denuc a neuf lieures, les palrons arrivèreinciil tous; ie mailie de la maison les fu en trer au salon les uns apiès Icsuulies, en les priant d'allendie: A dix lieuie-i, il y avait déja une Ir. nlaine d'invi- tés d'arrivée el l'on cominempil a danser: ,1e voudrais bien luou argent, liasarda le pre mier, le tapissier. Cliui! niniisieur, lépiiiidit mystérieusi.'mem le mirtlre de la maison. .I'ai ia des parents de province qu'il ne faal pas ff irouclier. Amusez vous plulót. Notre petite fêle est charmante. J'étais venu. cnmnienca snntour le lampiste. Je viens d'en causer avec mon oncle..dans un instant Dansez done un peu en attendant. - El ainsi de suiie. Les fout nisseurs prouanl leut parli aitendirent; quetques uns meme se mirent a danser, les aulres firenl lapisserie. Mais vers deux heures du maiin ilyeut un horri ble tapage. Les fonrnisseurs qui avaienl causé ensemble et avaienl iint pat s'apercevuir dc la mystification, vuuiurent élrangler M. Dei vraux Les agents ont été obliges d'intorvenir M. Der- vea-ux a élé conduit au violon Une brave fille On lil dans le fait suivanu dans le Glob^ Dimanche matin une lulle désespé- rée a eu licu enire un voleur ei une Ie ngé<- de i-t ans, a Hurst John Wallwork el sn familie élaient allés a l'église dans la malinée, laissanl a in maison celte fille avec un pelit enfant. Cello ci aliail dans ia cour ponr chercher un lapis. Tout a coup un liomine qui se tonait coiicbé sous la fenêlre se précipile sur elle, la prend a la gorgea el jure qu'il va la luer si elle ne lui iüdique pas l'endroit oü esl l'argenl. Elle refuse, il la précipile dans l'escalier de la cave et jette une chaise apcès elle. Elle remonie el le voit montanl l'étage. Elle pousse des cris, se met a sa poursuile el le tire-en arrière par sa veste, i! se relourne, l'abat d'un coup de poing, et la traine par les cbeveux sur Ie carreau de la cuisine. II saisit ensuite une canne dans le corridor, lui porte deux coups sur la têle et plusieurs sur le dos Enfin, il la cloue conlre le nrur du corridor et la crible de coups de pied. Le vailianle fille pousse des cris el lultc avec une énergie inébranlable. Enfin, le scélérat la jette dans le salon, ferme ia porie et s'éloigne sans avoir pu rien obtenir. GEBOORTEN. Mannelyk geslacht 2. Vrouwelyk geslaclii 3. IIUWELYKEN Julius Demev, conimissionnaris en Virginia Baratlo, kantwerkster.Tlieophilus Carlier, steen houwer cn Maria Vandamme, dagloonster. STERFGEVALLEN. Tavernier, Pliarailda. 47 jaren, kantenxverkster, weduwe van Livinus Carpentier, Meenenstrael. Marent, Carolns, 39 jaren, landbouwer, ongehuwd, Lange Thouroulstraet. Noé, Alhinus, 21 jaren, soldaet hy het lc linie regiment, Vleeschhouwer- straet. Kinderen beneden de 7 jaren. Mannelyk geslacht 1 Vrouwelyk geslacht. 0.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2