BOOMEN. populieren en iepen Rapjirochpz de ce fail quatre évêqups en prison, plus de quinze cents prètres conthm- nés on sur le point de l'êlre; quatre 01 dies religieux e.\(inlsés, el tons les autres frappés dans on grand nombre de leurs membres; les écoles enlevées success!vement aux com- munautés <le soenrs; les processions inlerdi- tes, les séminaires fern>és; les simples prèires ne poiivani plus célébrer publiquement le saint sacrifice de la messeel voj'ez ou nous en sommes. Et cepcndani on ne parte que de nonvelles luis en preparation sur les ordres religieux; sur les associations pieuses, par Pexpulsion des évèques, etc. En baut lieu on nvait ecpéré plus facile- merit avoir raison des évèques et du clergé calholique. Ce fut loujnurs Terreur des per- sécuteiirs de mal calculer la force de resis tance qui est dans TEglise, et M. de Bismark ne Ta pas mieux coinpris que ses prédéces- seurs. En commencanl cetle guerre, il a pu dire: «Je sais qu'elle sera plus difficile quenelle que nous avons faite a la France; Tem- pereura pu dire aussi: «Je sais queje puis v perdre ma couronne. Mais le chancelier s'esi fié dans son énergie a laqnellerien n'a résisté encore, et tons deux dans Téloile de l,i Prusse. Ce qui ne les empèche pas, assure-t on, de chercher one conciliation, et, en effet, elle serail nécessaire le jour on la Prusse aurait a soutemr une guerre a Tintérieur. Le gou vernement prtissien ne pourrait pas alors, sans nu vrai d inger, passer en avant dans la voie de la persecution. On ajoiitc (jue cost dans cette prevision que Tarchcvèque de Cologne a été mis en liberie. Cimiine il est le chef reconnu de Tépiscopat dans le royaume de Prusse, il faul, dans Thvpothèsc d'une conciliation, rpi'on puissé lui dcmanderde la proposer a S's collégues. II est Itien remarqnable que ce digne' prélat ait été mis en liberié pendant qu'on resserrait les liens de ses collégues. Evidemment cette bonne volonlé d'un cölé et cette sévérité de I'autre ciichent un plan préoóncu qui peul-étre très-bien un projet de coiicili.ition dans Thypolhèse d'une guerre. L'archevèque de Cologne, a peine sorti de prison, oii il a stibi la déteniion a laquelle il avait été condamné, vient d'etre sommé d'avoir a pourvoir aux vacances de 590 snccursales, sous peine d'amendes accumu- lées qui pourraient s'élever a la somme totale de 30 mille thaIers. La réponse du prélat, qui est en ce moment en tournée dans son diocese, n'est pas connue, mais il est facile de la deviner. MONSEIGNEUR MERMILLOD ET PIE IX. [I y a qnelques jours, Sa Sainleté, en fai- sanl Ie tour ds la salie du Consistoire, s'ar- rèta devanl une dame beige qui lui donna des nouvelles de Tillustre exile de Geneve, Mgr Mermillod, et Ini demanda pour Sa Grandeur la bénédictiou apostolique. Le Saint-Pére répnndil aussilöt avec beaucoup d'émolion: Oh! je la lui donne de grand coeur. Et je vous en pne. ma fille, quand vous verrez Sa Grandeur, diles-lui que le Saint-Pére ne I'oublie pas, qu'il prie tons I s jours pour lui, comme il prie aussi pour tous ceux qui soufiYent violence el persecu tion pour ia justice el la vérilé. Dites-lui encore que tous les soirs, aprés avoir fait mes priores, je prendsson portrait et je le bénis. La picuse dame, en entendant ces paroles, n'a pu que balbutier quelques re- rnerciments, car i'éinolion et les larmes lui avaient óló la voix. LA GRACE DE FONTAINAS. Pius de doute, Fontainas est sorti de prison: il a été entièrement gracié. L' Indépendance annonce sa délivrance dans les lermes suivants: M. Charles Fontainas a obtenu sa grace a 1'occasion de la fèie patronale du Roi.ll subissaii sa peine a Termonde. II est sorti de prison Dimanche matin. Que vont penscr de eet acte d'extrême mansuctude tant de pauvres diables qui som restés sous les verroux pour des fails beaucoup moins graves que celui qui a mo tive la condamnation du meurtrier de Fir- min Lehembre? ilsont au moins pour eux Texcuse d'une mauvaise éducation, tandis que l'ex-écbevin des travaux publics de Bruuelles, n'avait en sa faveur aucune circonstance alténuante. Chargé de surveiller l'ócole Gatli, il a odieusement abuse dc ses fonctions pour séduire une jeune insAitutrice de eet établis sement. II a fui lachement avec cette première vic- time abandonnant son épouse et ses enfants. Puis revenant a Bruxelles, il a tué dans tin duel Ie frére de la femme qu'il a déshonorée. Condamné de ce chef a deux ans de prison, a peine est-il reslé quelques semaines, a la pistole, dans une cellule de choix. Si un calholique avait eu a subir les ri- gueurs de la justice dans des circonstances moins graves sous un ministère liberal, pen- se-t-on qu'il aurait été gracié? Que Ton se rappelle les emportemcnts dc nos adversaires et la durctéde M. Rara, en- vers les condamnés de Saint Genois,» les oruautés avec lesquelles ont été traités, quoi- qu'innocents, les frères Delplanque, et les ci'is de colère qui ont accueilli Tarrèlé par Icquel il a été fait grace de quelques mois de prison au malheureux Depoorler, condamné sur un témoignage douteux. La grace accordée a Fontainas, ne procu- rera pas au gouvernement les sympathies de ses adversaires politiques et rien n'est plus propre a déconsidérer la justice aux yeux des masses, qui ne manqueronl pas de songer au vers de La Fontaine: (Beige.) ■Les comités de la Federation des Cercles catholiques beiges el de la Federation des Associations conservatrices se sont rénnis Lundi a Bruxelles.il a été constaté par des fails que nos ainis des provinces et de la capitale continuent a organiser aussi efficace- ment que possible leurs moyens d'action. La Federation compte aujourd'bui quaranie- sepl Cercles comprenanl plus de vingl-deux mille membres. Plusieurs associations el cercles sont en voiedeformation. Les comités veilleront a ce que les localités encore dé- pourvues d'un centre d'action, comblent au plus tót cette lacune. L'assemblée s'est séparée emportant la conviction que Ton ne dorl pas dans le camp calholique. Les diseordes libérales y sont appréciées a leur juste valeur el nos coreli- gionnaires n'oublient pas qu'a un moment donné, vieux et jeunes libéraux, doctrinaires repus ou radicaux faméliques, marcheront la main dans la main, contre «jl'ennemi commun. Or, les catholiques veulent étre prèts pour subir victorieusement le cboc de leurs adversaires. Vainqueurs aujourd'bui, ils veulent l'êlre demain encore et c'est pour- quoi ils travaillent sans relache. C'est ia meilleure réponse qu'ils peuvent donner a ceux qui voudraient douler encore de la vi- laüté de Topinion catholique en Belgique et de son avenir. Répondant a line demande présenlée par Thonorable M. Carron, dépoté d'llle-el-Vilai- ne. Pie IX a accordé a tous les dépnlés avant fait pai lie de la commission legislative qui a élaboré la loi de l'aumönerie militaire, pour I armee francaise, sa bénédictiou aposlolupie et Tindulgence pléniére in arliculo mortis avec conditions ordinniros. Le. Saint-Pore a óoalemen.t accordé a tous les prêlres qui feiont fonciions d'aumónier militaires le pouvoir d'nppliquer Tindulgence pléniére a tons le- soldats blesses qui seront in articulo mortis, soil sur les champs de balaille, soit dans Ie- höpitaiix. el. on outre, le pouvoir a ces meines prélres de donner la bénédiction apostolique el Tindulgence pléniére, en cas de moris, aux so'dats francais au moment oü ils marcheront an combat, quand les chefs de corps drnianrteront pour ses soldats celte bénédiction el cetle indulgence. L'EXCO.MMUNICATION DOCTRINAIRE. L'excommunication des progressistes gan- lois est un fait accompli* ils ont eu contre eux 543 voix et seulement 54 en leur faveur. Mais le compte-rendu de la séance de Lundi nous a appris qu'il y avait dans la salie une foule de personnes étrangères a TAssociation libérale, et celles-la ont a peu prés toutes voté. En outre, il résullc des declarations du vice-president du Cercle progressiste que 150 membrer dc TAssociation n'ontpasélé convoqués; ajoulons que beaucóup de radi caux ont refuse de voter, obéissant ainsi au /nol d'ordre donné a la suite du refus de mettre la question préalable aux voix. Enfin resle a sa voir qui, pendant vingt-quatre heures, a gardé l'urne; assurément, ce ne sont pas les progressistes, el un fait récent arrivé a Anvers nous a appris que le doetri- narisme gueux a le pouvoir de faire des miracles. Quoi qu'il en soit, VEloile demande si le parti libéral gantoisépuré sera plus fort dans les futures éleclions qu'il ne Ta été au mois de Juin dernier uni dans toutes ses nuances; et nous, nous répondons que le parti libéral gantois ne pourra plus mème prendre un billet d'aller et retour, qu'a la première lutle il sera écrasé et enterré au geuzenhof. NECROLOGIE. Le 17 de ce mois est mort en son chateau du Speelhof lez Sl Trond, aprés une courte maladie, et adininistré des secours de notre Mere la sainte Eglise, M. le baron de Pitteurs, représentant au Sénat l'arrondissemenl de Hasselt. Le parti catholique dans eet arron dissement perd en lui un de ses plus ferrnes el plus puissants soutiens, et sa grande in fluence n'a pas peu contribué aux vicloires succpssives que depuis 1830 nos amis n'ont cessé de remporter dans. la province du Limbourg. Cetle influence était due moins a sa grande fortune qu'aux innombrables. services que pendant la cour de sa longue carrière politique il a rendusa ses conci- toyens. M. de Pitleurs était agé de 79 ans. DE PLUS FORT EN PLUS FORT. De plus fort en plus fort. Hier, I'Etoile beige annoncait que le culle de la Sainte Vierge avait été inventé par les Jésuiles au XVe siècle. Aujourd'bui le Journal de Liége, organe de M. Frére-Orban, publie les lignes suivan- tes: Le correspondant romain du Journal de Francfortqui est bien renseigné sur tout ce qui se prépare au Vatican, se croit autorisé a affirmerque les Jésuiles nesont pas encore satisfaits du dogme de l'lmmaculée Concep tion, vu qu'ils ont concu le projet de faire entrer la Mère de Dieu dans le dogme de la Tnnité! A qui faut-il décerner Ia palme de l'igno- rance et de la bêlise? Et ces gens-la appellent les cléricaux des crétins! Le premier rural venti leur ferait la lecon. L'impiété ne rend pas seulement le libé ralisme canaille, elle l'abètit. UN NOUVEAU COLLÉGE CATHOLIQUE. Sous le litre: Le Collége Sl- Vincent u Soi- gviesnous lisons Tarlicle suivant dans le ■Journal d'Anvers: Ce n'esi pas seulement dans nos provin- ces flamandes que la vitalitéet {'esprit calbo lique s'aflirme par des oeuvres, telles que la creation du Cercle calholique anversois et de notre école de St-Norbert. Voici que le Hai nan l reléve aussi la téle. Deux ceuvres sco- laires de premier ordre y sortent pour ainsi dire de terre simullanémenl: c'est d'abord le collége de Charleroi, planlé au beau milieu d'une population induslrielle de deux cent mille ames; c'est ensuite l'aricien collége ec- clésiastique de Soignies, qui renaildeses cendres, aprés avoir été abattu deux fois: a la grande revolution francaise, par la pioche révolntionnaire; a Tavénemenl du libéralis me, par la pioche maconnique. Nous saluons avec joie cette resurrection, et pour l'édifica- tion de nos catholiques d'Anvers nous leur demaudons la permission de leur raconter de quelle manière elle s'est elfectuée. Peut-èlre y aura-l-il Ia une lecon et un encourage ment. L'ancien collége de Soignies, fondé par les Oratoriens, a fait pendant deux siècles Téducation d'une grande partie de la jeunes- se calholique dans le Hainaut. Emporté par la lourmente révolutionnaire de la fin du dernier siècle, il fut rachelé et rélabli par un ancien Oratorien, le F. Demeuldre, qui le conlia a la bonne foi de sa vil le natale. II était loin de soupconner que, trente ans plus lard, ['administration de cetle mème ville dót imiter les procédés des jacobins el expnlser de nouveau le clergé de eet établis sement, deux fois fondé par lui. Toujours est-il que, durant les mauvais jours du gou vernement bollandais, le collége de Soignies resta debout presque seul el rendit a TEglise des services signaiés. Aujourd'hui, aprés une suppression qui date de vingl-trois ans, le clergé du diocese de Tournai compte encore parmi ses mem bres deux cents élèves du collége de Soi gnies. C'est le tiers du clergé diocésain. Un assez grand nombre de prèires de la partie wallonne de l'archidiocèse de Malines sont également sortis de celte école. Quant a la viIle de Soignies elle-mème, elle compte en core aujourd hui quaranle prélres parmi ses enfants. Or, ce sont ceiix-ci qui ont pris Tinilia- tive de la restauralion du collége ecclésiasti.- que de leur ville natale. Peinés de voir la jeunesse échappera toute action de l'Eglise, allligés surtoul de la diminution des voca tions sacerdolales, daps une province livrée presque e.xclusivement a Tindustrie, iIs se sont réunis au grand séminaire de Touniai, et avec une bénédiction de leur Evcque, ils ont résolu de metre en commun leurs efforts, et de ne s'arrèter qu'aprèS avoir menè a bonne fin celte oeuvre de reparation. II y a trois mois a peine que celte impor tante enlreprise a été résolue, el déja elle est en bonne voie d'exécution. Une sixiéme lat ine a été établie au mois d'Octobre, dans un local provisoire, qui n'est autre que la maison de M. I'abbé Anlhoine, que ce prètre généreux a abandoimée toute meublée a Tinstallalion momentanéedu nou- vel établissement. Un terrain magnifique a été donné par une généreuse familie de Soi gnies, et il faul dire que les catholiques de cetle petite ville, qui out fait les premiers fonds, se sont montrés d'unégénérosité qui mérite d'etre encouragée. Nous pourrions ci ter des trails admirables de largesse el de dé- vouemenl de la part mème de personnes peu favorisées de la fortune. Peut-èlre ceile forme dissociation sa- cerdolale sera-t-elle imitée aiIleurs, soit pour travailler a des oeuvres semblables, soit pour reconstiluir peu a peu, dans certaines villes le patrimo.ned. Teuseigncment catholique.» C'li r<»si i ne locale* UN BON EXEMPLE. On écril de Bois-le Doe, 13 Novembrc: L'opéreite la Vte jiaristenne était an- noncée au theatre de notre ville. Tous les preparaiifs étaient déja fails quand, apprenani que cetle piéce eiait im morele, M. le bourginestre, chargé de Tm- térim, crut devoir en defend re ia represen tation. Nos felicitations au collége échevinal de Bois-le-Duc, qui, par sa conduite digne et ferme a su se mettre au-dessus de toutes les criailleries et a Ie courage de defendre la representation de cetle obscèuiié. Ge n'est pas chez nous qu'on en ferait au- tanl. Toujours de franches polissonneries figurent sur Taflichcdo noire theatre. Chez nous au lieu de réprimer Timmora- hté, on la subsidie. Lundi Tfi courant, vers 4 1/1 heureS du soir, nu incendie s'esl liéclaré dans la com mune de Boesinghö. Une maison en briques et couverle en chaume, appurtenant a M. Henri Elleboul, bourginestre de Langemark, et habilée par M. Louis De Grisen, a été dé- truite par les Hammes. Ce sont. présume-t- on, les enfants du locataire, agés de 4 et 5 ans, qui out mis le feu au bailment. Les perles sont évaluées a la somme de 300 francs. Rien n''était assuré. Ces jours derniers un commencement d'iucendie a éclalédans la brasserie deM. Meynne, a Nieuport. Grace aux prompts se cours, le feu a pu étre bienlót éleinl; le dé- gat s'élève a 3,000 fr. L'Association des anciens étudiants de TU- niversité catholique de Louvain prend tous les jours du développement. Le nombre de ses membres s'élève a peu prés a 1200. Si le nombre des membres s'est accru, les ressources de TAssociation ont suivi le mème progression. Deux nouvelles bourses de 250 fr. ont éiéajoutées aux dix buit qui ont éle conférées Tannée derniére. Grace aux encou ragements de TAssociation, vingt jeunes gens au moins pourront recevoir les bienfailsde Tenseignemenl de la science unie a la religion. Paris possède dans ses murs de nombreux Flamands ou Hollandais. Avanl la guerre, on en complait soixante mille environ. Aujour d'bui, bien que dirninuée. la colome peul s'évaluer a cinquante mille ames. Ce sont presque tous des ouvriers cordon- niers," des mennisiers, des charpentiers. Quand ils débarqtient a Paris ils sont généralement el souvent sans aiicnne res source. Ils repartenl de mèine el rarement amassent un petit pécule. Ils ont adoplé le quartier du 11" arrondis sement, que plus de vingl mille d'enlre eux habiienl. ils appellent ce coin de la capitale: leur Petite Flandre. Un digne ecclésiastique. M. I'abbé Beyaert, céiébre les offices et prèche en flamand dans une petite chapelle, bien pauvre, située rue des Boulels, 102. Ce venerable prètre est un vrai pére pour ses compatriotes. Cetle année il a célébré 054 mariages parmi la popula tion flamande. Dans quelques jours, au lieu de dire les offices dans la pauvre petite chapelle, dont nous parions plus haul, le saint ecclésiastique officera dans la belle église aujourd'hui en construction. FAITS DIVERS. BURGERSTAND VAN YPEREN, Openbare verkoopincj Op WOENSDAG 9 DECEMBER 4874, om 12 uren 's middags le beginnen zal den Notaris VAN ELCKE, 1c Yperen, ten verzoeke der Ikeren leden van de Bestendige Deputatie van Westvlaen- deren onder de voorwaarden alsdan te melden, openbaerlyk verkoopen: 1° 49 POPULIEREN BOOMEN, slaen- de langs den steenweg van Yperen op Dixmude tusschen dc statie en de plaets van Boesinghe. 2123 POPULIEREN BOOMEN, langs den Ypervaert by de Brug genaemd de Westbuis. 3° 220 IEPEN en PUPULIEREN, sfaen- de langs genaemden steenweg en de landen der Hofstede l>et Brety»"«Hg'iwaw» wwwwwiA<WMU>iwiiiiJHu>a—■PKWfgMgwgro Selon que vousserez puissant ou miserable... de ta garde civique de 1873, du I" au 31 Décembre 1874-, dans le beu de leur residence réelle. Ou est occupé en ce moment au travail des expropriations de terrains a faire pour Télablisse- menl du cliemin de fei de Liclitervelde a Tliielt, par Ardoye et PiUliem. Nous lisons dans le Journal d'Anvers: Nous apprenons que Mgr Descliamps, arclievè- que de Malines et primal de Belgique, se dispose a parlir de celte semaine poui Home. L absence de i'éminent prélat sera d'environ deux mois. Nous apprenuns qu'une reunion maconnique a eu lieu a Anvers. Il s'agit, para it il, de recrépir l'liomogénéiié doclrino gueuse fort délabrée en ce moment Les mains de la coterie voudraient éviier un éclat el tuer dans son germe une scission analo gue a cel le qui divise si agreablement les libéraux a Gand, a Bruxelles, a Liége et a Verviers. On demande des juges. La nouvelle organisation judieiaire projetée en Egypte, couiprend la creation de iribunaux de première instance au Ca ire, a Alexandre; et ;i Zagazig. Le gouvernement beige a été invité par Ie gouvernement du kliédive a proposer une lisle de candidals pour les trois places de joges qui dans ces Iribunaux, seront réseivées a des magistrats beiges La nomination se fera aux conditions suivantes: Engagement pour ciittj ans; Emolument, 30,1)00 ft', par an. En cas de décès pendant Tengagement ou de maladie entrainant incapacité de service, une année dc trailemeet allouée a la veuve et aux enfants. A Texpiralion des cinq années, si Tengage ment n'est pas renouvelé, une année de traiiement sera alloué au magistral qusdésirë se relirer. Les personnes qui se proposeraient de solticiter Tune de ces places sont irivitées a adresser leur demande avanl le 23 Nuvevibreau ministro de la justice. (Moniteur.) Une femme engageant un combat singulier avec un loup, lullant corps a corps avec le terrible animal, puis le terrassant, voila, a notre avis, uil fait ayant toutes les allures de ces lijstoires légen- daires, que Thiver, au coin du feu, les bonnes grand'mères raoontenl a leurs pelits enfants. Et pom tant la chose vient d'arriver a Villars en Azois, dans le département de TAube. La semaine dernière, ifeux villagenises étaient en train d'arraclier des puriiines de terre dans un cliamp, quand on grugnemenl se fit entendre a qtie ques pas d'elles. En levanl la lète, el les apercurenl on énorme loup, qui venait de soitir de la fiirêl de Clairvnux, sur la lisière de laquelle travaillaienl nos deux femmes La dame Guinei. sans s'inqtiiéler outre mesure de la présenee du dangereux visiteur, se contenta de lui jeier quelques pienes puur lui faire prendre le large el reprit iraiiquilieinenl son travail. La joni née se passa ainsi, sans qu'il ne lilt plus question du loup; mais Ie soir de nouveaux grognements se firenl entendre. Dame Gumot, insoucianle du danger, pril sa pioclie et s'avanca vers le laillis J'oü sorlaienl les rugissemenls de 'animal. Pendant ce teriqis, sa compagne prenait la fuile. Bienlót elle aperc 11 le loup a quelques cen'imètres d'elle, les yeux en feu, la giieole bénnte. Sans hésiler, elle courut sus, et de deux vigoureux coups de pioche, assénés sur la téle, Ie lerrassa: un troisième cuup lui enfonca lesdenls du crochet dans la gueule. L'héroïquo bonne femme, voyanl son loup sans vie, cbargea son cadavre sur ses.épaules el revint tranquilleihent ebez elle. Les Beiges et les étrangers admis a établir leur domicile en Belgique, nés en 1833, et qui auront ainsi accompli leur 21c année au 1" Janvier t procbain, auront u se faire inscrire pout le service van den 13 tot den 20 November 1874. GEBOOKTEN. Mannelyk geslacht 2. Vtouwelyk geslacht 3. HUWELYKEN Josephus de Busschei, werkman en Amelia YV aeikens, kanteuwerkster. STEHFGEVAELEN Joanna Boet, 78, kanlenweikster, ongehuwd, Bysselsirael. Marcus Minnekeer, 79 jaren zonder beroep, ongehuwd, Hondstr. Barbara Durebrcu, UI jaren, zonder beroep, echtgenoote vau Joannes Degrave, Kysselstraet. Franciscus Simoen, 64 jaren, zonder beroep, weduwenaer van Eophemia IJael. Dixmudesttael. Rosalia Couleny, 71 jaren, zonder beroep, echtgenoote van Benricus Gullinckx, Meenenslr. Vnginia Viaene, 49 jaren, winkelier- sier, echtgenoote van Petrus Provo, Boterstraet. 1 Francisca Slragier. 73 jaren, zonder beroep, weduwe van Uichardus Van Egroo. S' Nicolaus- strael. Petrus Assez, 79 jaren, zonder beroep ongeliuwd, Ryssélsir. llurtaniia Vanoverschelde, 49 jaren, zonder beroep,ongehuwd, Kysselstrael. Kinderen lieneden de 7 jaren Mannelyk geslacht 1 Vrouwelyk geslacht. 2. VJfn

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2