BOOMEN.
populieren en iepen
Rapjirochpz de ce fail quatre évêqups en
prison, plus de quinze cents prètres conthm-
nés on sur le point de l'êlre; quatre 01 dies
religieux e.\(inlsés, el tons les autres frappés
dans on grand nombre de leurs membres;
les écoles enlevées success!vement aux com-
munautés <le soenrs; les processions inlerdi-
tes, les séminaires fern>és; les simples prèires
ne poiivani plus célébrer publiquement le
saint sacrifice de la messeel voj'ez ou nous
en sommes.
Et cepcndani on ne parte que de nonvelles
luis en preparation sur les ordres religieux;
sur les associations pieuses, par Pexpulsion
des évèques, etc.
En baut lieu on nvait ecpéré plus facile-
merit avoir raison des évèques et du clergé
calholique. Ce fut loujnurs Terreur des per-
sécuteiirs de mal calculer la force de resis
tance qui est dans TEglise, et M. de Bismark
ne Ta pas mieux coinpris que ses prédéces-
seurs.
En commencanl cetle guerre, il a pu dire:
«Je sais qu'elle sera plus difficile quenelle
que nous avons faite a la France; Tem-
pereura pu dire aussi: «Je sais queje puis
v perdre ma couronne. Mais le chancelier
s'esi fié dans son énergie a laqnellerien n'a
résisté encore, et tons deux dans Téloile de
l,i Prusse.
Ce qui ne les empèche pas, assure-t on, de
chercher one conciliation, et, en effet, elle
serail nécessaire le jour on la Prusse aurait
a soutemr une guerre a Tintérieur. Le gou
vernement prtissien ne pourrait pas alors,
sans nu vrai d inger, passer en avant dans la
voie de la persecution.
On ajoiitc (jue cost dans cette prevision
que Tarchcvèque de Cologne a été mis en
liberie. Cimiine il est le chef reconnu de
Tépiscopat dans le royaume de Prusse, il
faul, dans Thvpothèsc d'une conciliation,
rpi'on puissé lui dcmanderde la proposer a
S's collégues. II est Itien remarqnable que ce
digne' prélat ait été mis en liberié pendant
qu'on resserrait les liens de ses collégues.
Evidemment cette bonne volonlé d'un cölé
et cette sévérité de I'autre ciichent un plan
préoóncu qui peul-étre très-bien un projet de
coiicili.ition dans Thypolhèse d'une guerre.
L'archevèque de Cologne, a peine sorti de
prison, oii il a stibi la déteniion a laquelle il
avait été condamné, vient d'etre sommé
d'avoir a pourvoir aux vacances de 590
snccursales, sous peine d'amendes accumu-
lées qui pourraient s'élever a la somme totale
de 30 mille thaIers. La réponse du prélat,
qui est en ce moment en tournée dans son
diocese, n'est pas connue, mais il est facile
de la deviner.
MONSEIGNEUR MERMILLOD ET PIE IX.
[I y a qnelques jours, Sa Sainleté, en fai-
sanl Ie tour ds la salie du Consistoire, s'ar-
rèta devanl une dame beige qui lui donna
des nouvelles de Tillustre exile de Geneve,
Mgr Mermillod, et Ini demanda pour Sa
Grandeur la bénédictiou apostolique. Le
Saint-Pére répnndil aussilöt avec beaucoup
d'émolion: Oh! je la lui donne de grand
coeur. Et je vous en pne. ma fille, quand
vous verrez Sa Grandeur, diles-lui que le
Saint-Pére ne I'oublie pas, qu'il prie tons
I s jours pour lui, comme il prie aussi pour
tous ceux qui soufiYent violence el persecu
tion pour ia justice el la vérilé. Dites-lui
encore que tous les soirs, aprés avoir fait
mes priores, je prendsson portrait et je le
bénis. La picuse dame, en entendant ces
paroles, n'a pu que balbutier quelques re-
rnerciments, car i'éinolion et les larmes lui
avaient óló la voix.
LA GRACE DE FONTAINAS.
Pius de doute, Fontainas est sorti de
prison: il a été entièrement gracié.
L' Indépendance annonce sa délivrance
dans les lermes suivants:
M. Charles Fontainas a obtenu sa grace
a 1'occasion de la fèie patronale du Roi.ll
subissaii sa peine a Termonde. II est sorti
de prison Dimanche matin.
Que vont penscr de eet acte d'extrême
mansuctude tant de pauvres diables qui
som restés sous les verroux pour des fails
beaucoup moins graves que celui qui a mo
tive la condamnation du meurtrier de Fir-
min Lehembre?
ilsont au moins pour eux Texcuse d'une
mauvaise éducation, tandis que l'ex-écbevin
des travaux publics de Bruuelles, n'avait en
sa faveur aucune circonstance alténuante.
Chargé de surveiller l'ócole Gatli, il a
odieusement abuse dc ses fonctions pour
séduire une jeune insAitutrice de eet établis
sement.
II a fui lachement avec cette première vic-
time abandonnant son épouse et ses enfants.
Puis revenant a Bruxelles, il a tué dans tin
duel Ie frére de la femme qu'il a déshonorée.
Condamné de ce chef a deux ans de prison,
a peine est-il reslé quelques semaines, a la
pistole, dans une cellule de choix.
Si un calholique avait eu a subir les ri-
gueurs de la justice dans des circonstances
moins graves sous un ministère liberal, pen-
se-t-on qu'il aurait été gracié?
Que Ton se rappelle les emportemcnts dc
nos adversaires et la durctéde M. Rara, en-
vers les condamnés de Saint Genois,» les
oruautés avec lesquelles ont été traités, quoi-
qu'innocents, les frères Delplanque, et les
ci'is de colère qui ont accueilli Tarrèlé par
Icquel il a été fait grace de quelques mois de
prison au malheureux Depoorler, condamné
sur un témoignage douteux.
La grace accordée a Fontainas, ne procu-
rera pas au gouvernement les sympathies
de ses adversaires politiques et rien n'est
plus propre a déconsidérer la justice aux
yeux des masses, qui ne manqueronl pas de
songer au vers de La Fontaine:
(Beige.)
■Les comités de la Federation des Cercles
catholiques beiges el de la Federation des
Associations conservatrices se sont rénnis
Lundi a Bruxelles.il a été constaté par des
fails que nos ainis des provinces et de la
capitale continuent a organiser aussi efficace-
ment que possible leurs moyens d'action.
La Federation compte aujourd'bui quaranie-
sepl Cercles comprenanl plus de vingl-deux
mille membres. Plusieurs associations el
cercles sont en voiedeformation. Les comités
veilleront a ce que les localités encore dé-
pourvues d'un centre d'action, comblent au
plus tót cette lacune.
L'assemblée s'est séparée emportant la
conviction que Ton ne dorl pas dans le camp
calholique. Les diseordes libérales y sont
appréciées a leur juste valeur el nos coreli-
gionnaires n'oublient pas qu'a un moment
donné, vieux et jeunes libéraux, doctrinaires
repus ou radicaux faméliques, marcheront
la main dans la main, contre «jl'ennemi
commun. Or, les catholiques veulent étre
prèts pour subir victorieusement le cboc de
leurs adversaires. Vainqueurs aujourd'bui,
ils veulent l'êlre demain encore et c'est pour-
quoi ils travaillent sans relache. C'est ia
meilleure réponse qu'ils peuvent donner a
ceux qui voudraient douler encore de la vi-
laüté de Topinion catholique en Belgique et
de son avenir.
Répondant a line demande présenlée par
Thonorable M. Carron, dépoté d'llle-el-Vilai-
ne. Pie IX a accordé a tous les dépnlés avant
fait pai lie de la commission legislative qui a
élaboré la loi de l'aumönerie militaire, pour
I armee francaise, sa bénédictiou aposlolupie
et Tindulgence pléniére in arliculo mortis
avec conditions ordinniros. Le. Saint-Pore a
óoalemen.t accordé a tous les prêlres qui
feiont fonciions d'aumónier militaires le
pouvoir d'nppliquer Tindulgence pléniére a
tons le- soldats blesses qui seront in articulo
mortis, soil sur les champs de balaille, soit
dans Ie- höpitaiix. el. on outre, le pouvoir a
ces meines prélres de donner la bénédiction
apostolique el Tindulgence pléniére, en cas
de moris, aux so'dats francais au moment oü
ils marcheront an combat, quand les chefs
de corps drnianrteront pour ses soldats celte
bénédiction el cetle indulgence.
L'EXCO.MMUNICATION DOCTRINAIRE.
L'excommunication des progressistes gan-
lois est un fait accompli* ils ont eu contre
eux 543 voix et seulement 54 en leur faveur.
Mais le compte-rendu de la séance de Lundi
nous a appris qu'il y avait dans la salie une
foule de personnes étrangères a TAssociation
libérale, et celles-la ont a peu prés toutes
voté. En outre, il résullc des declarations
du vice-president du Cercle progressiste que
150 membrer dc TAssociation n'ontpasélé
convoqués; ajoulons que beaucóup de radi
caux ont refuse de voter, obéissant ainsi
au /nol d'ordre donné a la suite du refus de
mettre la question préalable aux voix. Enfin
resle a sa voir qui, pendant vingt-quatre
heures, a gardé l'urne; assurément, ce ne
sont pas les progressistes, el un fait récent
arrivé a Anvers nous a appris que le doetri-
narisme gueux a le pouvoir de faire des
miracles.
Quoi qu'il en soit, VEloile demande si
le parti libéral gantoisépuré sera plus fort
dans les futures éleclions qu'il ne Ta été au
mois de Juin dernier uni dans toutes ses
nuances; et nous, nous répondons que
le parti libéral gantois ne pourra plus mème
prendre un billet d'aller et retour, qu'a la
première lutle il sera écrasé et enterré au
geuzenhof.
NECROLOGIE.
Le 17 de ce mois est mort en son chateau
du Speelhof lez Sl Trond, aprés une courte
maladie, et adininistré des secours de notre
Mere la sainte Eglise, M. le baron de Pitteurs,
représentant au Sénat l'arrondissemenl de
Hasselt. Le parti catholique dans eet arron
dissement perd en lui un de ses plus ferrnes
el plus puissants soutiens, et sa grande in
fluence n'a pas peu contribué aux vicloires
succpssives que depuis 1830 nos amis n'ont
cessé de remporter dans. la province du
Limbourg. Cetle influence était due moins
a sa grande fortune qu'aux innombrables.
services que pendant la cour de sa longue
carrière politique il a rendusa ses conci-
toyens.
M. de Pitleurs était agé de 79 ans.
DE PLUS FORT EN PLUS FORT.
De plus fort en plus fort.
Hier, I'Etoile beige annoncait que le culle
de la Sainte Vierge avait été inventé par les
Jésuiles au XVe siècle.
Aujourd'bui le Journal de Liége, organe
de M. Frére-Orban, publie les lignes suivan-
tes:
Le correspondant romain du Journal de
Francfortqui est bien renseigné sur tout ce
qui se prépare au Vatican, se croit autorisé
a affirmerque les Jésuiles nesont pas encore
satisfaits du dogme de l'lmmaculée Concep
tion, vu qu'ils ont concu le projet de faire
entrer la Mère de Dieu dans le dogme de la
Tnnité!
A qui faut-il décerner Ia palme de l'igno-
rance et de la bêlise?
Et ces gens-la appellent les cléricaux des
crétins!
Le premier rural venti leur ferait la lecon.
L'impiété ne rend pas seulement le libé
ralisme canaille, elle l'abètit.
UN NOUVEAU COLLÉGE CATHOLIQUE.
Sous le litre: Le Collége Sl- Vincent u Soi-
gviesnous lisons Tarlicle suivant dans le
■Journal d'Anvers:
Ce n'esi pas seulement dans nos provin-
ces flamandes que la vitalitéet {'esprit calbo
lique s'aflirme par des oeuvres, telles que la
creation du Cercle calholique anversois et de
notre école de St-Norbert. Voici que le Hai
nan l reléve aussi la téle. Deux ceuvres sco-
laires de premier ordre y sortent pour ainsi
dire de terre simullanémenl: c'est d'abord le
collége de Charleroi, planlé au beau milieu
d'une population induslrielle de deux cent
mille ames; c'est ensuite l'aricien collége ec-
clésiastique de Soignies, qui renaildeses
cendres, aprés avoir été abattu deux fois: a
la grande revolution francaise, par la pioche
révolntionnaire; a Tavénemenl du libéralis
me, par la pioche maconnique. Nous saluons
avec joie cette resurrection, et pour l'édifica-
tion de nos catholiques d'Anvers nous leur
demaudons la permission de leur raconter de
quelle manière elle s'est elfectuée. Peut-èlre
y aura-l-il Ia une lecon et un encourage
ment.
L'ancien collége de Soignies, fondé par
les Oratoriens, a fait pendant deux siècles
Téducation d'une grande partie de la jeunes-
se calholique dans le Hainaut. Emporté par
la lourmente révolutionnaire de la fin du
dernier siècle, il fut rachelé et rélabli par un
ancien Oratorien, le F. Demeuldre, qui le
conlia a la bonne foi de sa vil le natale.
II était loin de soupconner que, trente
ans plus lard, ['administration de cetle mème
ville dót imiter les procédés des jacobins el
expnlser de nouveau le clergé de eet établis
sement, deux fois fondé par lui. Toujours
est-il que, durant les mauvais jours du gou
vernement bollandais, le collége de Soignies
resta debout presque seul el rendit a TEglise
des services signaiés.
Aujourd'hui, aprés une suppression qui
date de vingl-trois ans, le clergé du diocese
de Tournai compte encore parmi ses mem
bres deux cents élèves du collége de Soi
gnies. C'est le tiers du clergé diocésain. Un
assez grand nombre de prèires de la partie
wallonne de l'archidiocèse de Malines sont
également sortis de celte école. Quant a la
viIle de Soignies elle-mème, elle compte en
core aujourd hui quaranle prélres parmi ses
enfants.
Or, ce sont ceiix-ci qui ont pris Tinilia-
tive de la restauralion du collége ecclésiasti.-
que de leur ville natale. Peinés de voir la
jeunesse échappera toute action de l'Eglise,
allligés surtoul de la diminution des voca
tions sacerdolales, daps une province livrée
presque e.xclusivement a Tindustrie, iIs se
sont réunis au grand séminaire de Touniai,
et avec une bénédiction de leur Evcque, ils
ont résolu de metre en commun leurs efforts,
et de ne s'arrèter qu'aprèS avoir menè a
bonne fin celte oeuvre de reparation.
II y a trois mois a peine que celte impor
tante enlreprise a été résolue, el déja elle est
en bonne voie d'exécution.
Une sixiéme lat ine a été établie au mois
d'Octobre, dans un local provisoire, qui n'est
autre que la maison de M. I'abbé Anlhoine,
que ce prètre généreux a abandoimée toute
meublée a Tinstallalion momentanéedu nou-
vel établissement. Un terrain magnifique a
été donné par une généreuse familie de Soi
gnies, et il faul dire que les catholiques de
cetle petite ville, qui out fait les premiers
fonds, se sont montrés d'unégénérosité qui
mérite d'etre encouragée. Nous pourrions ci
ter des trails admirables de largesse el de dé-
vouemenl de la part mème de personnes peu
favorisées de la fortune.
Peut-èlre ceile forme dissociation sa-
cerdolale sera-t-elle imitée aiIleurs, soit pour
travailler a des oeuvres semblables, soit pour
reconstiluir peu a peu, dans certaines villes
le patrimo.ned. Teuseigncment catholique.»
C'li r<»si i ne locale*
UN BON EXEMPLE.
On écril de Bois-le Doe, 13 Novembrc:
L'opéreite la Vte jiaristenne était an-
noncée au theatre de notre ville.
Tous les preparaiifs étaient déja fails
quand, apprenani que cetle piéce eiait im
morele, M. le bourginestre, chargé de Tm-
térim, crut devoir en defend re ia represen
tation.
Nos felicitations au collége échevinal de
Bois-le-Duc, qui, par sa conduite digne et
ferme a su se mettre au-dessus de toutes les
criailleries et a Ie courage de defendre la
representation de cetle obscèuiié.
Ge n'est pas chez nous qu'on en ferait au-
tanl. Toujours de franches polissonneries
figurent sur Taflichcdo noire theatre.
Chez nous au lieu de réprimer Timmora-
hté, on la subsidie.
Lundi Tfi courant, vers 4 1/1 heureS du
soir, nu incendie s'esl liéclaré dans la com
mune de Boesinghö. Une maison en briques
et couverle en chaume, appurtenant a M.
Henri Elleboul, bourginestre de Langemark,
et habilée par M. Louis De Grisen, a été dé-
truite par les Hammes. Ce sont. présume-t-
on, les enfants du locataire, agés de 4 et 5
ans, qui out mis le feu au bailment.
Les perles sont évaluées a la somme de 300
francs. Rien n''était assuré.
Ces jours derniers un commencement
d'iucendie a éclalédans la brasserie deM.
Meynne, a Nieuport. Grace aux prompts se
cours, le feu a pu étre bienlót éleinl; le dé-
gat s'élève a 3,000 fr.
L'Association des anciens étudiants de TU-
niversité catholique de Louvain prend tous
les jours du développement. Le nombre de
ses membres s'élève a peu prés a 1200. Si
le nombre des membres s'est accru, les
ressources de TAssociation ont suivi le mème
progression. Deux nouvelles bourses de 250
fr. ont éiéajoutées aux dix buit qui ont éle
conférées Tannée derniére. Grace aux encou
ragements de TAssociation, vingt jeunes gens
au moins pourront recevoir les bienfailsde
Tenseignemenl de la science unie a la religion.
Paris possède dans ses murs de nombreux
Flamands ou Hollandais. Avanl la guerre, on
en complait soixante mille environ. Aujour
d'bui, bien que dirninuée. la colome peul
s'évaluer a cinquante mille ames.
Ce sont presque tous des ouvriers cordon-
niers," des mennisiers, des charpentiers.
Quand ils débarqtient a Paris ils sont
généralement el souvent sans aiicnne res
source. Ils repartenl de mèine el rarement
amassent un petit pécule.
Ils ont adoplé le quartier du 11" arrondis
sement, que plus de vingl mille d'enlre eux
habiienl. ils appellent ce coin de la capitale:
leur Petite Flandre.
Un digne ecclésiastique. M. I'abbé Beyaert,
céiébre les offices et prèche en flamand dans
une petite chapelle, bien pauvre, située rue
des Boulels, 102. Ce venerable prètre est un
vrai pére pour ses compatriotes. Cetle année
il a célébré 054 mariages parmi la popula
tion flamande.
Dans quelques jours, au lieu de dire les
offices dans la pauvre petite chapelle, dont
nous parions plus haul, le saint ecclésiastique
officera dans la belle église aujourd'hui en
construction.
FAITS DIVERS.
BURGERSTAND VAN YPEREN,
Openbare verkoopincj
Op WOENSDAG 9 DECEMBER 4874,
om 12 uren 's middags le beginnen
zal den Notaris VAN ELCKE, 1c Yperen,
ten verzoeke der Ikeren leden van de
Bestendige Deputatie van Westvlaen-
deren onder de voorwaarden alsdan
te melden, openbaerlyk verkoopen:
1° 49 POPULIEREN BOOMEN, slaen-
de langs den steenweg van
Yperen op Dixmude tusschen
dc statie en de plaets van
Boesinghe.
2123 POPULIEREN BOOMEN, langs
den Ypervaert by de Brug
genaemd de Westbuis.
3° 220 IEPEN en PUPULIEREN, sfaen-
de langs genaemden steenweg
en de landen der Hofstede l>et
Brety»"«Hg'iwaw» wwwwwiA<WMU>iwiiiiJHu>a—■PKWfgMgwgro
Selon que vousserez puissant ou miserable...
de ta garde civique de 1873, du I" au 31 Décembre
1874-, dans le beu de leur residence réelle.
Ou est occupé en ce moment au travail des
expropriations de terrains a faire pour Télablisse-
menl du cliemin de fei de Liclitervelde a Tliielt,
par Ardoye et PiUliem.
Nous lisons dans le Journal d'Anvers:
Nous apprenons que Mgr Descliamps, arclievè-
que de Malines et primal de Belgique, se dispose a
parlir de celte semaine poui Home. L absence de
i'éminent prélat sera d'environ deux mois.
Nous apprenuns qu'une reunion maconnique a
eu lieu a Anvers. Il s'agit, para it il, de recrépir
l'liomogénéiié doclrino gueuse fort délabrée en ce
moment Les mains de la coterie voudraient éviier
un éclat el tuer dans son germe une scission analo
gue a cel le qui divise si agreablement les libéraux
a Gand, a Bruxelles, a Liége et a Verviers.
On demande des juges. La nouvelle
organisation judieiaire projetée en Egypte, couiprend
la creation de iribunaux de première instance au
Ca ire, a Alexandre; et ;i Zagazig.
Le gouvernement beige a été invité par Ie
gouvernement du kliédive a proposer une lisle de
candidals pour les trois places de joges qui dans
ces Iribunaux, seront réseivées a des magistrats
beiges
La nomination se fera aux conditions suivantes:
Engagement pour ciittj ans; Emolument, 30,1)00
ft', par an. En cas de décès pendant Tengagement ou
de maladie entrainant incapacité de service, une
année dc trailemeet allouée a la veuve et aux
enfants. A Texpiralion des cinq années, si Tengage
ment n'est pas renouvelé, une année de traiiement
sera alloué au magistral qusdésirë se relirer.
Les personnes qui se proposeraient de solticiter
Tune de ces places sont irivitées a adresser leur
demande avanl le 23 Nuvevibreau ministro de la
justice. (Moniteur.)
Une femme engageant un combat singulier
avec un loup, lullant corps a corps avec le terrible
animal, puis le terrassant, voila, a notre avis, uil
fait ayant toutes les allures de ces lijstoires légen-
daires, que Thiver, au coin du feu, les bonnes
grand'mères raoontenl a leurs pelits enfants. Et
pom tant la chose vient d'arriver a Villars en Azois,
dans le département de TAube.
La semaine dernière, ifeux villagenises étaient en
train d'arraclier des puriiines de terre dans un
cliamp, quand on grugnemenl se fit entendre a
qtie ques pas d'elles. En levanl la lète, el les
apercurenl on énorme loup, qui venait de soitir de
la fiirêl de Clairvnux, sur la lisière de laquelle
travaillaienl nos deux femmes
La dame Guinei. sans s'inqtiiéler outre mesure
de la présenee du dangereux visiteur, se contenta
de lui jeier quelques pienes puur lui faire prendre
le large el reprit iraiiquilieinenl son travail.
La joni née se passa ainsi, sans qu'il ne lilt plus
question du loup; mais Ie soir de nouveaux
grognements se firenl entendre. Dame Gumot,
insoucianle du danger, pril sa pioclie et s'avanca
vers le laillis J'oü sorlaienl les rugissemenls de
'animal.
Pendant ce teriqis, sa compagne prenait la fuile.
Bienlót elle aperc 11 le loup a quelques cen'imètres
d'elle, les yeux en feu, la giieole bénnte. Sans
hésiler, elle courut sus, et de deux vigoureux coups
de pioche, assénés sur la téle, Ie lerrassa: un
troisième cuup lui enfonca lesdenls du crochet dans
la gueule.
L'héroïquo bonne femme, voyanl son loup sans
vie, cbargea son cadavre sur ses.épaules el revint
tranquilleihent ebez elle.
Les Beiges et les étrangers admis a établir
leur domicile en Belgique, nés en 1833, et qui
auront ainsi accompli leur 21c année au 1" Janvier
t procbain, auront u se faire inscrire pout le service
van den 13 tot den 20 November 1874.
GEBOOKTEN.
Mannelyk geslacht 2. Vtouwelyk geslacht 3.
HUWELYKEN
Josephus de Busschei, werkman en Amelia
YV aeikens, kanteuwerkster.
STEHFGEVAELEN
Joanna Boet, 78, kanlenweikster, ongehuwd,
Bysselsirael. Marcus Minnekeer, 79 jaren zonder
beroep, ongehuwd, Hondstr. Barbara Durebrcu,
UI jaren, zonder beroep, echtgenoote vau Joannes
Degrave, Kysselstraet. Franciscus Simoen, 64
jaren, zonder beroep, weduwenaer van Eophemia
IJael. Dixmudesttael. Rosalia Couleny, 71 jaren,
zonder beroep, echtgenoote van Benricus Gullinckx,
Meenenslr. Vnginia Viaene, 49 jaren, winkelier-
sier, echtgenoote van Petrus Provo, Boterstraet. 1
Francisca Slragier. 73 jaren, zonder beroep,
weduwe van Uichardus Van Egroo. S' Nicolaus-
strael. Petrus Assez, 79 jaren, zonder beroep
ongeliuwd, Ryssélsir. llurtaniia Vanoverschelde,
49 jaren, zonder beroep,ongehuwd, Kysselstrael.
Kinderen lieneden de 7 jaren
Mannelyk geslacht 1 Vrouwelyk geslacht. 2.
VJfn