mei tent a neuf une vieille calomnied'après
laquelle noire Sainl-Pére le Pape aurait jndis
été franc-macnn aftilié a la loge do Philadel-
phie. Pès l'année 1868, John Thomson,
grand-mniiiv des francs-macnns de Philadel-
phie, donnait a cot I e. inventioh le pins sec
démenti. Mais, après un temps de mutisme,
la calomnie reprcnd cours. Pile a reparu
dans ces derniers jours, el I'orgnne parisien
de la secte, le Monde m conniquea cru
qu'il devait lui-mème en fore justice. Dans
son numéro du 12 Novemhre, il établit que
c'esl la une imposture. II accuse en memo
temps les francs macons de Palermo d'avo r
inventéet colporlé cetie bourde, qu'il decla
re avoir honle de voir prendre au sérieux.
II faut espérer que les fcuilles liberates qui
reproduisent périodiquement celte fable, se
le tiendront pour dit.
UN HEUREUX PAYS.
Nous avons dit que Ie gouvernement do
Victor-Emmanuel vient do présenter une loi
sur la sdreté publique. Le rapport qui pre
cede ce projel do loi, donne la moyenne des
crimes et délils qui se commcllenl en Italic;
voici ce tableau; e'est effrayant a lire:
soperflus. II a laissé faire el il garde une
attitude passive el expeclante, bien justifiée
d'ailleurs par tontes les transformations
politiques par lesquelles il a passé depuis
quelques annees. On deviendrait sceptique a
moins. En réaIité le coup d'Elal a été fail par
quelques généraux. Les chefs dc corps out
suivi, surtout a l'armée du Nord. G'est un
pronunciamienlo d'ofiieiers. Les troupes
i'onl accepté cotnme le public.
1° Homicides
2° Blessureset violences suiviesde
mort
3° Agressions ou vols a main armée
4° Vols ordinaires
Repris de justice
Condamnés a la surveillance
3,000
30 000
4,000
30 000
133.000
22,000
Ces chi(Ti cs nffreusemeiil éloquents édifie-
ront pcul-èire Ie gent libérale sur lesmovens
moraux qui ont arraché au Pap'e les Etals
pontificanx, au roi de Naples les Deux Sici-
les, a I'Autriche la Lomhardo-Vénétie, et
aux dues de Toscane, de Plaisanee, etc., les
petits états oü ils faisaient régner la paix et
la prospérité.
L'ESPAGNE CATHOLIQUE.
La Semaine liturgir/ue de Poitiers, rap-
portant la mort dans l'armée Carlisle, d'un
jeune clerc lonsuré de ce diocese, fiIs d'un
ancien officier espagnol, donne les lettres
qu'il écrivil du camp Carlisle a ses anciens
supérieurs. Nous y remarquons les passages
suivamts:
Dans la province do Navarre, il y a
deux cents villages; il parait, d'aprcs les
témoignages des cures, qu'il n'y a pas deux
hommes qui ne fassent pas leurs Paques.
Les labourenrs vont Ions les matins a la
messe avant d'aller Iravailler et lesoir,qtiand
ils reviennent du travail, au lieu d'aller sou
per de suite, ils se renden I a l'église reciter
le Bosaire el chanter Ic Salve Regina en
espagnol.
Les carlistes font de mème Ions les jours
et ne laissenl jamais l'église vide. C'esl quel-
que chose de beau ct de louchanl quede
voir les églises dc cetle province; il y a une
richesse extraordinaire, et, de plus, les ha
bitants donnenl beaucoup pour la propretó
ell'entrelien de leurs églises; ainsi, toute la
jotirnée, I'autelou repose Ie Très-Saint Sa-
cremeul est garni de eierges allumés, ct
beaucoup dc personnes viennent adorer
Notre Seigneur.
Laissez-moi, cber Reverend Tére supé
rieur, v.o-us dire deux pieuses eoulumes qui
existent dams les deux cents villages dc la
Navarre. Tons les matins, a cinq heures,
avant la première messe, il y a procession,
dans tons les villages. Dans cetle process-ion,
a laquelle assiste toute la population, on
cliante les psaumesde la Penitence pour les
tt'iies du purgatoirc.
La seconde coulume est que I'on fail Ions
les jours ie Chemin de la Croix. Pendant ce
saint excrcice, tout Ie monde ticnt les bras
en croix, et de plus, après cbaque station,
on baiso la lorre. Pardonnez moi si je vous
donne ces petits détails, c'esl que je pense
qu'ils vous inléresscront, ainsi que messieurs
mes professeurs dont la tnémoire benie
restera toujours gravée dans mon cceur.
Dans une autre lettre, il dit encore:
Tons les carlistes assistent a la Messe dc
l'aumónier tons les jours, et de plus, dans
la plaiue, après l'e.xorcice militaire, nous
rccitons le chapelct a genoux. Chaqucba-
taillon a deux aumoniers au moins; le mien
en a trois, Je crois quo nous alIons atlaquer
l'ennemi tin cóté de Alio, Que Dieu nous
soit en a de, la vjctoire est a nous.
LA PERSECUTION EN AMERIQUE.
La persecution religieuse continue de sé-
vir en Ainérique. De Pernambuco Pon an
nonce (pie les jésuiles ont été violÊmmenl
e.xpulsés.
Au Chili, on bitï'e de ia Constitution le der
nier souvenir de l'unité religieuste de ce pays
catholique, ct cetle sacrilege operation est
['occasion de troubles parlemcntaires sem -
blables a ceuxque laspontanéité foudroyanle
a plus d'une fois provoqués a la Chambre
etdans les rues de Bruxelles.
Au Mexique, enfin, on disculeau Congres
un projel de loi ordonnant l'expulsion des
Soeurs de charilè.
A Paris, les communards eux-mèmes
avaient reculé devant eet excés, et dans les
derniers jours on les avail vus supplier les
Soeurs de reprendre le service des ambulan
ces, d'ou ils les avaient chasséestould'abord.
Mais au Brésil comme au Mexique, comme
partoul, les francs-macons sont les mêmes,
et leur rage, si el le pouvait s'assouvir, irait
jusqu'a doétruire Ie monde, paree que Ie mon
de est I'ocuvre de Dieu!
Nous enregistrons avec satisfaction
les
dans
lignes suivantes que nous trouvons
VUnion de Paris:
M. de Bismark a travaillé dans ces der
niers temps pour obtenir Ie rappel des minis-
Ires accrédilés auprès du Pape; son dessein
était de faire le vide autour du Chef de l'Egli-
se. II se flattnil d'avoir réussi auprès de la
Baviére et aussi de la Belgique; c'était une
illusion. Nous savons avec certitude que les
gouvernements de Bruxelles et Munich en-
lendent conserver leurs représenlanls au
Vatican.
Tons les catholiques beiges félicilent le
ministère d'un acte d'indépendance, si con
forme d'ailleurs au sentiment de la majorité
de Ia nation.
l'i nspection deplus, et 125 écoles entière-
ment libres de moins qu'en 1809.
En 1872 on complail: 1° 1,977 écoles
deslinées cxcltisivemenl aux filles, soit 123
de plus qu'en 1869; 1,284 de ces écoles
élaient sournises a 1'inspection; 2° 1,620
écoles de garcons, soit 98 de plus qu'en
1869; 1,333 de ces écoles élaient sournises a
1'inspection; 3° 2,081 écoles mixtes (desli
nées aux deux sexes), soil 184 de moins
qu'en 1809. Parmi ces derniéres, 1,821
élaient sournises a ('inspection.
Les écoles communales élaient, a la mème
date du 31 Décembre 1872, au nombre (Ie
3,949, dotit 1,326 pour les garcons 909
pour les lilies, et 1,714 pour les deux sexes.
Au 31 Décembre 1869, le nombre des écoles
communales n'étail que de 3.730. II y a
done une augmentation de 219 établisse
ment communaux. Le nombre des écoles
destinées exclusivement aux garcons s'est
accru de 137, et celui des écoles spéeiales
de Illles de 144. Par contre, on constate une
diminution de 82écoles mixtes, ou destinées
aux deux sexes.
Nous ne savons si ('augmentation des éco
les communales constilue toujours un pro-
grés. Nous avons peur, quant a nous, de
voir s'établir en fait lo monopole officiel, et
pour cela, tout en appelant de tons nos
vceux la diffusion de l'enseignement, nous
avonons que nos préférences sont pour la
pleine et. entiére expansion de la liberté.
Mais passons.
Pour les écoles communales, l'augmenla-
tion est de 382 agents. On constate diminu
tion: de 102 membres pour les écoles adop
tees; de 1 pour los écoles privées (art. 2 de
la loi), de 203 pour les écoles privées enliè-
rement libres, de 33 pour les pensionnat
soumis a 1'inspection, et de 187 pour les
pensionnat enliéremenl libres.
Des 10,629 inslitutenrs el institutricos en
fonctions au 31 Décembre 1872, 4,641
élaient porteurs dn diplome légal, el de'ce
dernier nombre, 4,353 élaient attachés aux
écoles communales.
En 1869, le nombre des diplomos était de
3,680, dont 3,593 élaient attachés aux éco
les communales.
Tont cela est curieux a apprendre. Mais
nous persislons a faire des réserves, sur les
quelles nous aurons l'occasron de nous ex-
pliquer quand le moment sera venu.
Un arrèt récemmenl prononcé par la Cour
de cassation de Belgique décide que I'lnvoca-
tion de la Divfnité comme garantie de la sin-
cérilé du témoignage, constilue l'essence du
serment; muis que ^invocation des saints
réen est qu'un accessoire dont C omission
tiaüère pus le serment dans sa substance.
Le serment sera done vale bic ct. la procédure
réguliére, quoique les saints n'aienl pas été
invoqués.
CONFESSION D'UN LIBERAL.
Nos adversaires, qui posent volonliers au
j parti le plus sage et le plus éclairè, entourent
1 cependanl les détails de leurs officines ina-
conniques du secret le plus rigoureux. Cela
1 n'empêche pas que, de temps a autre, des
voix sincéres viennent jet er un jour impor
ten sur les fails ct gestes de cede ténébreuse
association.
En voici un nouve! exemple. M. Hans, le
défunl procureur du Roi a Gand, a, par tes
tament, chargé sa familie de publier, sous
peine d'exhérédation, un travail contre les
loges maconniques et le Libéralisme.
Nous attendons cetle publication avec im
patience. M. Hans était un liberal modern,
sincere, mais il n'étail pas des ncVres. Son
ecrit n'en sera que plus intéressant pour
nous. Nous y verrons la confession d'uu
esprit éclairó, ccrivant en dehors et an-des-
sus des passions de coteries, dans Ie soul
bul de prévcnir do dangereuses illusions.
Comme bien l'on pense, celte nouvello a
été accueillie dans la presse doctrinaire avec
un visible déplaisir. Déja de forts éreinte-
ments ont paru. II y a quelques jours enco
re, le Journal de Gand consacrail prés d'une
colonne a rapetisser Ie mérite et le caraelère
du magistral qui a laissé a Gand de si hono-
rablos souvenirs.
S'il y a déja tant de bruit avant mème que
le livro de M. Hans soit entre les mains de
son éditeur, que sera-co done quand il aura
parut
Journal de Bruxelles.)
Le Roi Alphonse d'Espagne a adressé au
président (l-i conseil de régence un télégram-
ine par Injuel il exprime au people cl a l'ar-
urée cspagnolc sa reconnaissance et leur
transmet IVspoir que de sou avénement
datera Eéred un nieiltenr avenir.
Les roinerciiaeiils au peuplosonlau moins
RENSEIGNEMENTS SCOLAIRES.
On vient dedislribucr le dixtéme rapport
triennal sur la siitration de 1'enseigncment
primaire en Belgique. G'est un volume gros
de papier cl de chilïros. Nous n'av.ons pas Ie
temps de disculer aujourd'hui les données
qui s'y rencoutrent, mais sur lesquelles nous
aurons a revenir, quand nous serous débar-
rassés des solennelles tracasseries du nouvnl-
an. En attendant, nous découpons dans cc
rapport quelques détails stalisliques qui
peuvenl avoir leur intérét pour nos lectcurs:
Le nombre des élablissements d'instruc-
lion primaire do toutes categories a aug-
menté de 37 pendant kt période triënnale.
1 y avail en 1872, 162 écoles sournises a
Le nombre des écoles adoptées s'élevait a
508 au 31 Décembre 1869. En 1872 il n'y
en a plus que 469, soit 39 de moins. Le
chiffre de 469 écoles adoptées se décompo-
sent comme suit: 20 pour les garcons, 343
pour les filles, el 106 pour les deux sexes.
Cinq adoptions ont été retirees par arrèté
royal et 46 sont dovenues sans objetpar
suite du décés des inslitutenrs ou pour un
autre motif. Dotize adoptions nouvelles ont
été autorisées.
1! y a 18 écoles privées (art. 2 de la loi)
dont une pour les garcons, 16 pour les (1 lies,
et une pour les deux sexes; c'esl 4 de moins
qu'en 1869.
Ces 18 écoles se rópartïssenl comme suit:
Une dans la province d'Anvers, dix dans
le Brabant, trois dans Ia Flandre oriëntale et
qualre dans Ie Hainaut.
On compte 990 écoles privées cnlièrement
libres, parmi lesquelles 219 pour garcons,
311 pour fiIles, et 260 pour les deux sexes.
En 1869, Ie nombre de ces écoles s'élevait
a 1,114; soit une diminution dc 124 ponr la
10u période triënnale.
Les pensionnats sont au nombre de 252,
dont 22 soumis a 1'inspection el 230 enlié
remenl libres. De ces 252 pensionnats, 54
soul deslinés aux garcons cl 198 aux fil les.
En 1869, il y avail 267 pensionnats; soit
15 de plus qu'en 1872. A cctte derniére épo
que, on compte un pensionnat fibre et 14
pensionnats soumis a 1'inspection de moins
qu'a la fin de la période triënnale précédente.
De 1870 a 1872, on a conslruit (achevé)
ou acquis, appropfjé cl a fleet a leur desti
nation 177 locaux d'école dont 155 avec ha
bitation d'inslituleur; on a, de plus, con
slruit Ireize habitations séparées.
II y avail a la fin de la période triënnale,
4,701 locaux d'école, dont 2,962 pouvaient
él re répulés convënables. lis comprenaient
6,168 classes, pouvanl recevoir ensemble
447,459 élèves. On complail 3.224 logc-
ments d'instituleurs, dont 2,676 réunissaient
ógalement les conditions von lues'. Compares
a ceux de 1869, ces cbilïres prèsentent une
augmentation de 288 locaux et de 210 loge-
ments pour la période triënnale de 1870-
1872. Des locaux tombanl en ruine ont dü
être reconstniilsjd'autres ont été abandonnés
comme ue convenant plus a leur destination.
Au 31 Décembre 1872, le mol)iIier classi-
que, a part les collections des poids el des
mesures, n'étail suffisant et en bon état que
dans 2,548 écoles. Partout ailieurs, il devait
ètre reslauré, complété ou enliéremenl re-
nouvelé. Les écoles possédant une collection
de poids et de mesures compléte élaient au
nombre dc 2,777.
Le nombre des- bailments d'école qui
n'appartiennenl pas aux communes s'élève
a 211 dont 176 sont loués et 35 occupcs gra-
I tuitcrnent.
Le personnel enseignanl des écoles pri-
ii)aires de toutes categories en fonctions au
31 Décembre 1869, se composait de 10.576
membres.
Au 31 Décembre 1872, lemêine person
nel comprend 16.629 membres; il s'est done
accru dc 53 membres.
A Bruxelles la morale indépendante conti
nue a se déclarer indépendante de tont frein;
pendant le mois de Décembre dernier, el le a
amené six divorces, ce qui porie le nombre
de ces scandales pendant 1874 a vingt sept.
1» rosi 3 (i ue loca 1c,
PARENTS ÉDIFIEZ VOUS.
Voici un triple parallèle fait d'après le
résultat général des concours qui ont eu
lieu celte année entre les élablissements
moyens du pays. La supériorité de l'ensei
gnement religieux sur l'enseignement officiel
donné aux frais des contribuables en lésulte
a toute evidence.
1° O ant au nombre des prixdes acces-
sits et des mentions honorables
Les 12 élablissements du clergésur 629
distinctions possibles, en out oblerni 65, soit
pour eend.
Les 10 atbénées, sur 1.361 distinctions
possibles, en ont obtenu 112, soit 8,® pour
cent.
Les 17 colléges communaux, sur 678
distinctions possibles, en ont obtenu 53, soit
pour cent.
2° Quant au nombre de nominations d'au
moins 60 points:
Les 12 élablissements du clergé en ont
obtenu 97 sur 629 nominations possibles,
soit 15,4 pour cent.
Les 10 atbénées en ont obtenu 161 sur
1,361soit 1 f pour cent.
Lus 17 colléges communaux en ont obtenu
69 sur 678, soit 10,1 pour cent.
3° Quant au nombre des nominations d'au
moins 50 points:
Les 12 établissemenls du clergé en'ont
obtenu 187, soit®»,®' ponr cent.
Les 17 colléges communaux, 173, soit
®3»,ö pour cent.
Les 10 athónees, 340, soil ®4,» pour
cent.
A quelque point de vue qu'on se place,
les établissemenls religieux, considérés dans
leur ensemble, liennenl la corde, et distan
ce!) L do loin leurs rivaux.
fondées sur des fails postérieurs a son expi
ration.
Les observations qui précédent s'adressent
non-seulemenl aux inscrits de l'année cou
rante, ntais aussi aux miliciens ajournés ou
dispenses des années aniérieures qui sont
encore dans Ie cas d etre appelés devant le
Gonscil dc miliee.
REMPLACEMENT.
On rappellcaiix parents ou tuteurs des
jonnes geus inscrits pour la levéc dc milice
de 1875 que, pour avoir le droit de meltre
un remplncunt, iIs doivent faire parvenir
leur demaiide au depariement de la guerre,
avaut le U Fevrier proebain, en y joignant
une quittance de versement de la somme de
200 francs dans la caissse du receveur de
I'enregistrcmenl.
Ce versement doit ètre opéré avant le 22
Janvier.
Lc tirage au sort pour la |evée de la milice
de 1875 aura lieu dans les diflerentes loca-
ülés el au jours indiqués ci-dessous:
Arrondissement d'Ypres. Ypres 29
Janvier 1875, Popermghe, 25 id., Proven
11 Février, Elverdingbe 27 Janvier, Langbe-
niarck lci Février, Gbelnvolt 5 id., Neuve-
Eglise 4 id., Warneton 8 id., Wervicq 2 id.
Le Conseil supérieur de la Sociélé de Saint-
Vincent de Paul de Fi ance a public nngnére
son rapport pour l'année 1873. On ne peut
s'empêcber d'admirer Ie zéle et la cbaritc de
ses membres, lorsque nous dirons qu'elle a
recueitli, en une settle année, la somme de
5,587,754 Ir. Nousvoudrions liicn savoir
quelle oeuvre libérule a jamais prodtiit en
France des résultat» aussi splendides el aussi
consolanls. Et pourlant, la aussi, on souscrit
pour les étrennes a Pie IX.
La Belgique n'csl pas restée en arrière
darts celte noble et pacifique campagne: pen
dant le mème laps de temps, les Conferences
de Saint-Vincent de Paul out distribué a nos
fréres nécessileux la somme de fr. 056.671.
Et les libéraux qui couvrent d'or ct de
diamants des danseuses et des chanteuses
d'upéra osent accuser les calboliques de
laisser mourir les pauvres de faim!
Quelle est done .['institution, libérale qui
produirait dc semblables résultals?
Leopold 11 aura 40 ans le 9 Avril; la Rei
ne 39 ans lo 23 Aoül; la fille ainée de LI,.
MM., la princesse Louise-Marie-Amélie, 17
ans le 18 Février; la princesse Sléphanie, 11
ans le 21 Mai, et la princesse Clémentine, 3
ans le 30 Ju il letLe comte de Flandre, 38
ans le 24 Mars; la comlesse de Flandre, 30
ans le 17 Novembre; le fils ainé de LL. AA.
RB., Ie prince Baudouin, 6 arts le 3 Juin; la
princesse Heoriette, 5 ans le 30 Novembre;
la princesse Joséphine-Carola, 3 ans le 15
Oclobre.
L'impératrice Charlotte aura 35 ans le 7
Juin.
Le prince Philippe de Saxe, fiancé de la
princesse Louise-Marie, aura 31 ans le 28
Mars.
MILICE.
Lors dn tirage au sort,.les miliciens indi-
qtieronl tons les motifs d'exemption oude
dispense qu'ils se proposent de faire valoir
devant Ie Conseil de milice.
Ceux qui croie.nl avoir droit a l'exemplion
pour des motifs antres que maladies, infirmi-
tês ou défaut de taille, de mème que ceux
qui croient avoir droit a une dispense de
service, dovront réclamer au Collége des
Bourgmeslre et Ecbevins les cerlificats exi-
gés par la loi.
En ce qui con corn e les dema rides do cer
lificats, molivées sur l'état de fortune de la
familie, el les doivent ctre adossc.es, ver ba le-
menl on par écrit, soit au Commissaire d'ar
rondissement le jourdu tirage au sort, im-
médiatement aprés celte operation, soit a
l'Aministration communale dans les dix
jours. II est donné acte de leurs déclarations
aux intéressés.
Passé ce délai, les dernandes ne pourront
plus être admises, a moins qu'elles ne soie.nl
Par arrèté royal du 30 Décembre, MM. A.
Woels, dooteur en médecine a Dixmude, et
A. Devaux, idem a Bruges, sont nommés
président et secrétaire de la commission mé-
dicalede la Flandre occidentale, pour 1875.
FAITS DIVERS.
r s éf:
örJOËöw-
a rccu les de miers
M. Ie ckaiiuiiie Lecoeq
sacremeuts de l'Eglise.
Les ctieniiiis de ter de l'Ëtat ont rapporlé
durant le mois de Seplemlire la somme de fr.
7,01)0,714 83 e., soil IV. 170,008 07 c. de plus que"
pendant Ie memo mois de 1873.
Les posies ont produit fr. 087,247-30 c. soit
10,233-02 e. de plus.
Les léléyicipl.es: IV. 190,296 98 e., soit l'r.
11 ,"290 11c. dc pi its
La marine: IV. 288,081 73 c soit 24,190 fr. 53
c. de moins.
Nous lisons dans la corrcopondance hruxeiloisa
do la Gazelle de Liege que AJIe miuisire des
travaux publics méditu i'umélioiaiiuu suivtme dans
la regime posiui:
JusquRci. Ia circulation sur lus voies feirées est
inlei elite a toutes au tres personnes que les facteur s
de la puste, les gardes-ctiampenes et, ce qui va de
sut, les agents de la police administrative el jmii -
ciaire. Or u arrive journellemeiil que des médiens
et des pretres appelés la nuil a de grandes distances,
par des malados en danger, sont écarté» ou cl.assés
du chenun de fer, en sorte qu'ils se voieni obiiȎs
de parcourir des routes boueuses et faire des
détours désogréables au détriment de leur santé
et de celte du public. Naguère encore 011 a signalé
des cas de ce genre oü des prêlres el des inédecins
ont été empéeliés par une consigne malcnleiidue e.
remphr leur mission, non nu,iIIS
excessive de