II y a comme deux Espagnes en ce mo ment. L'une est la proie des conspirateurs el le jouel de la force; elle change de mailres sans changer de deslinées; elle subit tout ce que lui envoient les prótorions, accepte et laisse faire comme on laisse jouer des comé- dies, ne s'indigne de rien el s'amuse de tout, s'en rapporto aux corps de garde pour son avenir, ol, profondóment corrompue, ne soulTre pas de sa decadence. L'nntre E-pagne est dobont a cóté du vrai roi. Elle est repré- s'êntée par cent mille volontaires,étrangers a tonics les turpitudes de la Pénlnsulc, mal- lieureux des abaissernents de leur pntrie, impatienls de la rélèver devant le monde, fidèles a Dieu et aux sa in I es traditions, vail- lants comme au temps de Pélage et du Cid, prntiquanl le (lévouémènt jïisqu'a l'héroïsme. Col te Espagne-la, royahsle et catholique, debout sous les arnies avec tin chef digne d'elle, a donné le plus beau spectacle de ce siècle; elle a fait rap» rail re resplendissant de vie ce que Ton eroyail mort; elle a aecuinulé dans un court espace de teinps tout co que l'ou admire dans les plus gloricuses épopées; elle a fait tine ceuvrie qui ne sera pas oublióe et qui ne peut pas périr. L'alphonsisme appartient a Tune de ces deux Espagnes, a l'Espagne de la corruption, de la sedition, de la decadence; il n'est qu'une face iiouvdTIe d'une rnéme situation produite par qunrtinte ans cTintrigues, d'a- ventures et de méfaits. L'alphonsisme est encore la Revolution et ne sera jamais que la Revolution; voila Jjioorquoi il obllent d'cm- blée les. sourïrës et. les adhesions deslibé- raux, et voila pourquoi la Prusse le proté gé. II a certainenücnt l'ihtention de repré- sonler la moderation, et, comme il ne manque pas de savoir-faire, il lient a se mit- nir de la benediction <ju Pape; mais il no sera pas le niaitr'è tie ses propresvoies.il ira plus loin qu'il ne voudra.et s'il ne vent pas aller do l'avant, il sera balayé par les Pavia de l'année prochaine. De plus, il ren- ferme dans les elements de gouvernement qui le constituent tons les gerines possibles de division: ce n'est pas ainsi que Ton do- minera logonffre de l'anarchie espagnole. L'isiibellisme n'a pas rétlssi; les hommes hahil.es ne lui ont pas inanqué; if n'a réussi qua creuser en Espagne un abime de cor ruption. L'alphonsisme, de nièine origine et de même base, n'Attra pas de plus grands hommes d'Etal; il aura de plus en face le progrés du radicalisme espagnol, el, quclque empressemenl que puisse mettre l'Europea reconnaitre Alphonse XII, comme elle a reconnu Serrano, elle 11e parviendra pas a faire du fils d'lsabelle le sauveur de la mal- heureuse Espagne; cctte gloire est réservée au vrai Roi qu'aucune épreuve n'arrêlera et dont la niissiou doil s'accomplir. (eau hypocrite d'une piélé feinle. Espagnols, par notre Dieu! par noire Espagne! je vous jure que, fidéle a ma mission saihte, je lien- drai saus lache notre glorienx dra peau; il symbolise les principes sanvenrs qui sont aujourd'hui notre espoir et qui seront demain notre salut. De mon quarlier royal de Dova, Ie G Janvier 1875. CARLOS. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQIJ ES Mgr l'Evèque de Bruges a fait les nomina tions suivantcs: Vicairede Si-Videsle, a Menin, M. Doom, vicaire de Sle-Croix; Vicaire de Ste Croix, M. Cuvelier, chape-* lain de la calhédrale, a Bruges; Vicaire a Ten-Brielen, M. Jacquemart, prêtre au Séminaire; Chapelain de la calhédrale a Bruges, M. L'-febvre, prctre au Séminaire; M. Auguste Désiere, prètrc au Séminaire, est nommé professenr au collége de Thielt. NECROLOGIE. M. Ghesquicre, cure doyen a Thourout, est décédé le 13 Janvier, a 1'age de 70 ans et 9 mois. fit ron i ne locale, LA C HA RITÉ LIBRE La Société de Saint Vincent de Paul a distrihué aux pauvres, durant l'annóe 1873; 5.487,738 francs. D ins ee chilïre, la Belgi- que a donnée 666.671 francs; la France, 2.233,994francs; Plrlande, 363.912 francs; les Pays Bas, 509,644 francs; l'Amérique; 496,280 francs; l'ltalic, 291.212 francs l'Allémagne et PAutriche, 559.665 francs, etc., etc. Nous ne disons rion dos seeours de dharité morale prodigués par les membres de Con férences. Ces seeours ne pcuvent s'évalucr en argent. Et il y a cent ceuvres catholiques de misé- ricorde qui marchont sur los traces de la Soeiété de Saint-Vincent do Paul. Elles ne rocoivont pas de subsides officiels et ne se maintiennerit que par Pan mono privée. Es I - i I besoin de citer les ceuvres relig'ienses dos Pot it es Seen rs des pauvres, des Fréres de la miséricorde, des Seeurs hospitalières, des Soeurs de chariló, etc.. ole. En presence de ce mngnifiqiie et perma nent épanonissomont do la chnritéchrctienne, que les frelons dn libéralisme, que les Isca- riotes de la prosse libérale monlrent un pen le rviieI qu'ils font ol les institutions qu'ils crécnt poursecourir les pauvres! Le Rcvérend Père Iweins des Fréres Prè- clieurs prèchera, Mardi 19 Janvier, a 5 heu- res, en Péglise de Si-Martin, un Sermon de Charité pour la Socicté de St-Vincent de Paul. grande école de discipline: or, quoi de plus propre a discipliner les ames que les faire plier sous ia régie suprème dont dérivenl toules les autre. L'armée est une grande école de sacrifice: et qu'est-ce que la religion sinon la doctrine mème du sacrifice, appuyee sur l'exemple de l'Homme Dieu mouranl sur la croix pour Ie salut de ses fréres"? Do, quclque cóté que vous envisagiez vos devoirs, la religion se présente a vous comme un auxiliaire indispensable dans l'édncation militaire d'un peuple II n'y a pas do vraic soumission aux ordres qui parient do riiomme, la ou les commandemcnts de Dieu sont ïnéconnus; et celui-la seul obéil saus murmiire aux pouvoirs de la lerrc, qui sail rendre au Roi du ciel l'hommage de sa foi et de son cube. De la vient, messieurs, qu'd s'est toujours attaché a l'idée demilice je ne sais quoi de religieux el de sacré. Ce n'est pas un vain mot que le nom de Dieu des armées si souvent répété dans rios saintes Lettres pour montrer que la plus forte des institutions humaines porte a son sonimol la souvoraine- lé divine. Tons les peoples vraiment dignes de ce nom ont vu dans la religion utie farce supérieure qui vient s'ajouter a cello des armes pour la eonsaerer et la liémr. Un autel defend mieux qu'un rempart disail la Gréce antique paria Louche du plus sublime de ses poétes. (2) Ah! si ces grandes vérilés étaient compri ses et pratiquécs dans noire pays! Si aux dooleurs que cause la conscription nous pouvions opposer les consolations cl les es. pérances de la Foi, rendues possibles par Ie service de l'aumónerie solidemenl instituée! Mais nous sommes toujours reduils a faire cc vceu, dont raccomplissement peul se trouver si loin encore. On lit dans une correspondance adressée de Bruxelles au Journal do Liégc et repro duce par 1' Indépendance: II se confirme que Mgr Dechamps, ar- chevéque de Malines, doit ctre pronvu a la dignité de cardinal; le gouvernement en a mème reen l'avis ofiicieux. Voici pourquoi. La réceplion du chapeau cnlraine des dépen- ses considerables, cinqnant'e ou soixante mille francs; on a demnndé au gouverne ment s'il demanderail un crédit aux Cham- liros pour couvrir celte dépense. Le gouver nement aurait manifesté finlcnlion de s'ab- stenir pour Ie moment, d'abord a cause de l'état des finances, ensuite paree qu'il crainl de soulever des débats irritants. Cela étant, on prélend que Mgr Dechamps, d'accord avec la curie romaine, garderait sa nomina tion de cardinal en poche jusqu'au moment oti la munificence du gouvernement et de la legislature lui allouerait les fonds nécessai res pour prendre possession de son chapeau rouge.» Tont cela est de pure invention. Aucune communication qnelconque n'a élé faile a ce sujet au gouvernement beige ou par le gou vernement beige. S'il en était question un jour, le cabinet bien certaincment. n'invoquerail pas les mo tifs ridicules qu'on lui préle. Journal de Bruxelles.) COMMENT L' 1 NDPEND AiVCE EST BEIGE. Le Mondeur du 9 Dcccmbrc dernier nons npporlait un supplément qui nous donnait a eet égard les renseigncments les plus édi- fiants: il nous apprenail que ce journal qui se dit beige est po ir 730 par s sur 800 entre les mains (félrangers. D'après la fcuille officielle, le capital integral do Vin dépendan ce est de 800 actions, divisées comme suil; 1. Léon Rerardi, directeur, élranger 483 actions. 2. Justin Philips-Orban de Liége, 50 3. Alph. Willemaers, avocat a Bruxelles 20 4. Lewis-Edward Engel- bacli, a Londres148 5. Simon Opponheim, ban- quier a Cologne42 C. Gustavo Mevissen, con- selier intime du Roi de Prusse, a Cologne, 33 7. Michel Dumont, libraire a Cologne, 25 Total 800 actions. D'ou il résullo que Vindépendance est tout, excopté beigeelle se trouve presqu'en- tiérement eutre les mains de la juiverie et de la fraiio-maconncrie étrangéres. L'OPÉRA JUGÉ EN PROVINCE. Nous lisons dans Ie Poitou, journal de Niort. Travaille, pay sa n; bourgeois de nos villes et de nos campagnes, paye l'impót! Economise, peuple francais, afin de pouvoir payer la rancon au Prussien. C'est Mardi 5 Janvier que l'on a inauguré pompeusement IC nouvel Opéra de Paris qui a coüté soixante-dix millions a la France; soixante-dix millions! tu te récries? le cbiiïre est exact: cel te orgie d'argent coinmencée par l'Empire au lieu d'etre réduite par la Bépublique a éléaugmentée encore! comme si la France avail toujours asscz d'argent pour payer les plaisirs de la capitale! Dans cbaque budget, depuis bien desan- nécs de nouveaux credits étaient demaridés pour eet edifice, sorte de temple élevé a la Véuus impudique; cbaque.année un pait nombre de deputes, sages et économes des deniers publics, votaienl contre l'cxagéra- lion de la dépense; la dépense s'élait faile malgré cela; et nous, habitants de la provin ce, ruraux, comme nous appellent ces fiers démocrates de la capitale, qui avons cté obbgés d'urracher Paris aux Parisiens qui le brulaient, nous devons encore lui payer ses plaisirs! Qu'on ne vienne pas nous laxer d'cxagé- ration, nous ne récriminons pas; nous con- stalons; qu'on ne vienne pas non plus nous objeeter qu'il fallail un theatre hors ligne a eclte ville surebargée d'une dette de deux milliards. D'un autre cóté, au point de vue de Part architectural, le résuitat serait plus salisfaisanl si on n'avait pas accumulé sur ce monument a l'intérieur et a l'extérieur les peintures, les dorures, les marbres, des bronzes et ces monslrueuses indécences qui font de ce monument un temple dc la débau- che. Tout Ie monde est d'accord sur un point: cetle profusion dc toules choses n'est nï du style, ni du goiit, pas mème du luxe! c'est une sorte de compilation qui rappelle Ie Bas Empire et les époques dc décadcnce. L'Empire romain, a la veille dc devenir la proie des Barbares, construisait, lui aussi, des monuments de ce genre; le Barbare venant, d les démolissait pour eonstruire des remparls; les remparts élevés, les bras n'é- taient plus assez robustes pour les defend re; les édifices de corruption avaient encore pu dc leurs débris servir a batir des murnilles, mais temples de la corruption, ils avaient détruit les caractères, amolli les courages. Le flol barbare passait cmporlant tout; ct les ruines d'aujourd'hui nous apprennent les dé- faillances d'aulrefois, sans nous ïnstruirc cependant, puisqne nous faisons comme les Romainset que le Barbare est aux pos ies! AMÉN1TÉ. Voici une phrase extraite d'un article que Vindépendance adresse a son confrère libéral ral, le Journal de Gand: A tout ce bavardage, plus vide encore que son aphaisie, nous préférons la concision éloquente du phoque de la foire. II dit papa, muman. Cela n'a pas grande portee, mais cela se comprend tout de suite; el puis c'est court. Comme ces gaillards-Ia se connaisscnt! Au mois d'Oclobre dernier 26 él eves de Louvain ont passé leur examen de sortie et ont obtenu le diplome d'ingénieur. A l'beure acluelle, tous sont ou seront dans quelques jours fixés sur leur avenir, et ont acqnis une position honorable soit dans 1'industrie soit dans lescbemins de fer des Compagnies. LES ÉVÈNEMENTS EN ESPAGNE. Appreciation de ?T:.mo\ de paris. Les troupes qui, de l'autre cóté dés Pyré- nées, font et défonl les gouvernements, s'ap. pellcnt les troupes libérales. les géné- ranx qui les soulèvcnt sont du parti libé ral. Le jennc Alphonse, qui accepte la couronne des mains dc quelques caporaux, nous a appris qu'il avait été élevé dans les idees constitutionnelles et libérales, el les journaux de Paris, qui cachent mal leur joie au bruit dc ee gouvernement nouveau sorlant d'une caserne, sont les organos les plus accrédilés du libéralisme francais. Ainsi se trouvent ramnssés dans Ie mème événement los mensonges de la libcrlé révo- lulionnaire, les hontes des empires qui lom- bent, l'ignominie des caractères et les bas- sessesdes peoples. La revolution garde le privilége de nous donner de leis spectacles, et les libéraux se jettent a plat ventre devant ces sorles de succes. Les Scythes adoraient le fer; le culte du sabre est en train dc devenir Ic dernier mot du progrés social. Mais au moins, que le parti libéral se résigne a reconnaitre que pas une brutalité, pas une bonte n'a manqsé a son bistoire. PROCLAMATION DE DON CARLOS. Voici le texte de la proclamation que Dou Carlos vient d'adresser a l'Espagne: Espagnols! La Revolution, qui vit de mensonges, chercbe en proclamanl Roi d'Espagne, tin membre de ma familie, a se réconcilier avec la monarchie el la légilimité. Je suis la légi- limité, ja suis Ie représentant dc la monar chie en Espagne, et paree que je le suis, j'ai repoussé avec un souverain mépris les pro positions que les révolulionnaires de Soptem- bre osaient m'adresser avant de consomincr leur oeuvre de nefaste déloyauté. Depuis lors, lii Revolution sail que je ne puis pas ètreson roi. Chef de l'augusle fa milie des Bourbons'en Espagne, je contem ple avec une profènde don leur l'attitudc de mon cousin Alphonse. qui, avec l'inoxpérien- ce de son age, consent a êtrc rïnslrunicnl de ceux mèines qui font expulsé de sa patrie avec sa rrière, eiiTabreuvant de sarcasmes et d'outrages. Cependant je ne proteste pas, ma dignité et la dignité de mon armée ne permettent d'autre protestation que celle qui sera lancée avèc une irresistible éloquen- ce par la bouclie de nos canons. La procla mation du prince Alphonse, bien loin de me fermer les portes de Madrid, m'ouvre au contraire le chemin de la regénéralion de notre patrie bien-aimée. Ce n'est pas en vain qu'un nouvel acte de prétorianisme blesse Torgueil du peuple espagnol. Ce n'est pas cn vain que mes in- vincibles volontaires sont armós; eux, qui ont su vaincre a Eraul, a Alpiens, a Monte- gurras, a Castellolit, a Somorrostro, a Abar- zuza, a Cartillon, a Cordova et a Urnieta, sauront empècher une nouvelle insulle a no ire magnanime Espagne, un autre scandale a l'Europe civilisée. Appelé a payer la Revolution dans notre pays, je la luerai, soit qu'elle fasse preuve de la férocité sauvage d'une impiété éhonlée, soit qu'elle s'abrite cl se cache sous le man- Nous lisons celle petite dólcrie dans les journaux libéraux: La Gazelle nous raporte un bien jolt fait. Dans le Limbourg., on vend, au profil de l'QEuvre des ét ren nes du Pape, au prix minimum de cent sous, tine empreinle en plomh des chaines dont est chargé le Saitil- Père. On a soin de raconler cela comme sc passant dans le Limbourg. A beau mentir, etc. Mais si le fait est vrai, ce ne peul ètre que quclque commis-voyageur dc libre pen see montanl unc petite industrie deslinée a exploiter les ames Irop crédules. Rien n'est impossible au libéralisme. La Gazette ferail bien de précier; mais vous verrcz qu'elle ne Ic fera pas, la justice pouvatii meiire ordrea celle bonne farce d'un frèie et ami. Si le fait n'est pas vrai cl la Gazette n'est pas préciséinenl digne de foi sous ce rapport, nous plaignons les abounés et les lecteurs des journaux libéraux. II n'est pas de bètise qu'en ne leur serve. Les différenles sessions des Conseils de miliee poer la levéc de 1875, s'ouvriront el seront closes aux époques fixéesci-dessous: Ypres le sess. Ouvert. 1 Mars clót. 16 Mars. 2e 22 24 3e 30 31 II y aura cctte année, au mois d'Octobre, des élections dans toules les villes et commu nes de la Belgique pour le remplacement dc la moitié des membres des Conseils comniu- naux dont le mandat, résultanl du tirage au sort qui a eu lieu, expire le 31 Décembredc la mème année. Les listes éiectorales, qui seront ulilisées pour ces opéralions, sont celles qui ont élé révisées au mois d'Aoüt dernier et qui, sui- vant les prescriptions du Code electoral, ne seront valables qu'a partir du 1'' Mai pro- chain ct pour le lerme d'une année. Par arrété royal du 6 Janvier sont oom- més: Rcceveurs des contributions dircctes ct des accises: A llooghlede, M. F. Trigallcz, acluelle- menl receveur des mêmes impöts ii Leest (Anvers); A Watou, M. A. Duquesne, actuollemont receveur des contributions directcs, douanes ct acciscs a Leyscle. Receveur des douanes et des acciscs dc 7» classe: A L'Abecle station, M. A. Noirsain, acttiel- lement receveur des contributions dircctes, douanes et accises a lloucke. Un arrété royal du 10 Janvier accepfe la démission, olferle par le sieur Dommer, de ses fonctions de commissaire de l'arrondis- sement de Gand. Par arrété royal du 11 Janvier, M. J. Damps, jugeau tribunal de première instan ce séaril a Hasselt, est nominé procureur du Roi prés le mème tribunal, en remplacement de M. Crahay, appelé a d'autres fonctions. GRAND CONCERT. CEBCLE MUSICAL. Programme du 24c grand Concert vocal et instrumental, don" ne par le Cercle musicaL, sous la direction de M. Ch. Heylbroeck, avec Ie bienveillant concours de plusieurs artistes el amateurs, le Dimanche, 17 Janvier 1875, a 6 1/2 beures du soir, au local de la Société. La Circassienne, ouverture a grand or-> chestre, (Auber). Mon bonheur, le voila romance, chanlóe par M. G. Wenes, Direc teur de la section chorale. Fantaisiepour clarinetle, cxéculéc parM. Dirryx. Suil' onda, Venise dort, (Titlo Mattei), ehanlé par Mllc E. van der Sticbele de Mailbus. a Nocturne en mi bémol, (Chopin), b Saber- bac/dem, (F. Spinder),tooiceuu.r de concert, exéculés par M,lc Cuignet. Fantaisie sur Emani, a grand orcbeslre, (Verdi). Ouverture du Poèle el Paysan, a grand orchestre, (Suppe). Sans lainbotts ni trompettesduo cliantó par MM. J. Antony et D. Leboncq. Le bal de la St Jean, valse (Wekerlin), cbantée par Mllc E. van der Sti cbele de Maubus. Le depart des compa gnons, ebeeur, chanté par les membres de la section chorale, (Laurent de Rille). Ar- monia, (cbantée a la cbapelle pontificale a Rome), (Kelterer), Mélodie pour piano, exécutée par M»° Cuignet.— Air de la reine de Chypre, avec accompagnement de grand orchestre, (Ilalevy), chanté par M»° vau der Stichele de Maubus. Le piano sera tenu par M"° Cuignet, MM. Ch. Breyne et J. Maurau. SOciÉTE DE LA CONCORDE. Programme des morceaux qui seront exéculés,de Jeudi 21 Janvier 1875, a 7 1/2 heures, par la Musique des Sapeurs-Pompiers, sous la direction de M. Ch. Olto. Ouverture Girollé-Girofla, (Ch. Lecocq), arr. Ch. Olio.—Pot-pourri sur les Hugue nots, (Meyerbeer), arr. Ch. Otto. Papa- gena, polka sur un molif de Don Juan, (Mo zart), arr. Ch. Olto. Philémon et Baucis, (Gounod), arr. Ch. Otto. Pazza d'Amorc, valse, (Klein).— Polka des Ours, (Godfroid). F A ITS DIVERS. POUJOULAT. (1) M. de Montnlembort, Discours au Corps legislalif, 22 Mars (2) Eschyle, les Supplianles L'hirer en Ecosse. Les correspondances d'An- glelerrc donnent des détails sur les nombreux accidents causes par les nciges cn Ecosse. Plus de douze trains ont élé arrêlés par la neige dans la nuit do Vendredi dernier. Les souffrancos des voyageurs surtout sur la ligne de Great North of Scotland, ont été grandes. i'iès de Gadmis, affamós dans la nuit ct loin de touie habitation, ils se sont emparés d'un pore, I'onl roti et mange sans pain ni aucune espèce de condiment. Au dela d'Aberdeen, les communi cations avec le Nord ne seront pas rouverles avant Mercredi. Elgin et d'autres villes importantes n'ont plus de communications avec le inonde civilise que par Ie télégraphc. La hauteur moyenne de la neige est de vingt pieds. Deux hommes ont élé trouvés morts sous la neige, dans la Fifershirc, et tin berger a péri dans le Forfarshire; a Kiwcoss, a Kirkaldy est dans six autrcs endroits, la neige a cnscveli plusieurs victi- mes. On compte aussi quelques morts a la suite du froid, qui est extreme dans certaines porties do I'Ecosse. Dos centaines d'ouvriers déhlaient los ligncs dc chemins de for; quelquefois on emploio le chasse-neige. En attendant dc pouvoir contineer leur route, les voyageurs sont logés dans les sulles d'atlcnte dos gares. Le baromèlre au village. Au village tout est baromèlre. Parmi les oiseaux de la basse-cour, les pigeons sont a peu prés les mei Hours indicaleurs du lomps. Quand ils se posent sur la couverture d'une range, il pleuvra le lendemain, s il ne pleut pas déja pendant la nuil.S i Is renlrenl tard au colombiei^s'ils vont bu li -

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2