Don Carlos, d'Espagne, n'a pas a redoulei
ce vil deslin. II s'annonce autrcment. II com
mence aujourd'hui commc un homme qu
veut mériter plus de gloire pour avoir plus
de durée, II nc veul pas flatter la revolution,
ni la tromper, ni composer avec clle: il veul
la tuer et il Ie lui dit.
Ello lui a offert de s'accomoder, il refuse.
11 veut bien ètre sa victime, Dieu en décidera
mais il ne veul pasclre son roi, parce qu'elle
est J'impiété. Son ame clirctienne Ea juré.
De tels serments sont déja unc oeuvre de roi.
Quoi qu'il en arrive, ils rcndent a la cons
cience publiqne le service donl el 1c a besoin.
II dil a I'Espagne: Je ne consentirai pas a
mentir; je ne sais si la justice Iriomphera,
commeje I'espère, maisje sais que je veux
mourir pour elle. Cette déclaration sera plus
éloquente et plus durable que la voix viclo-
rieuse de ses canons. L'humanité vil de ces
paroles augustes ct rien ne s'éléve dans le
monde au-dessus de l'bomme de bien qui dit:
je le crois!
Par cette parole, don Carlos a constituó
son Espagne, et c'est elle qui est i'Espagne
avec honneur.
L'aulre Espagne ne pourra faire qu'elle ne
resleI'Espagne de M. Serrano.
PROTESTATION
Nous recevons communication d'unc éner-
gique protestation envoyée par les catholi-
ques anglais au Conscil d'Etat de Geneve,
contre la spoliation cvenluelle de I'eglise
Notre-Dame a Gcnève. Voici le texle de ce
document
A Messieurs les Président el membres
du Conscil d'Etat d Gcnève.
Messieurs
Nous avous Thonneur de venir vous en-
trelenir au sujet d'une affaire qui nous inté
resse au plus haul point en notre qualité de
catholiques, el qui louche de pies a voire
honneur comme membres du Conscil d'Etat.
En 1873, les catholiques de Gcnéve se sont
vu cnléver par votre gouvernement I'eglise
de Si-Germain, qui a été livrée ensuile a des
hommes qui s'étaient séparés de la foi catho-
lique.
be bruit s'est répandu que la cathédrale
de Notre-Dame doilsubir le mème sort.
Unïsde croyancc cl d'inlérèt avec les ca
tholiques de Gcnève, nous venons protester
iiauiemeni coin re ce projet pour le cas oü il
vicndrait a se réalisor.
En 1850. i'Etat a cede volontairemerit ct
a perpéiuiié a ses concitoyens catholiques de
Genéve le terrain sur lëquel a été élevee ia
cathédrale.j
Ce n'esl pas seulemenl avec les offrandes
des citoyens genevöis que eet te église a été
balie, ma is s'appuyanl sur la bonne foi du
gouvernement, les catholiques d'Anglelerre
comme ceux d'autres pays y out largement
contribué.
Nous hésitons done a croire que votre
Gouvernement s'apprète a répudier ses
propres acie.s. Nous vous déclarons que la
spoliation de lu catbédrale de Notre-Dame,
él le fait de la soustraire au culte catbolique,
seraient envisages par lout homme d'hon-
neur de notre nation, comme la violation
des principes de justice, d'équiléet de liber
ie anxqueis votre république s'énorgueillis-
sait jusqu'ici d'avoir été fidéle.
Nous sommes, Messieurs, etc., etc.
Au uom dc ceux de nos compa-
triotes qui out contribué par
leni's offrandes a la construction
de Notre Dame de Genéve.
Lord DE.NRicn, pair d'Anglelerre.
Lo.i'd gainsborougii, id.
ALLEMAGNE.
La santé de Mgr Ledochowski est excel
lente malgré sa longue detention. II a éprou-
vé une grande consolation en lisant les nom-
breures lettres et adresses de felicitations qui
lui sont venues de lous les points de son dio
cese. Le cbiffres'en est élevé a 850 et elles
portaient ensemble plus de 10,000 signa
tures. Le directeur de la prison d'Ostrowo a
fidèlement remis toules ces lettres au véné-
rable prélat.
Dans plosieurs parties de Ia prineipanlé
de Hohenzollcrn, on colportait derniérement
une brochure contre la cour de Rome el l'in-
faillibiiité, it laquelleon avait donnó perfide-
ment le titredcDiscoursprononcéauconcile
du Vatican par l'évéque Strossmeijer contre
t'infailitbdilé. Cette odicuse manoeuvre, qui
est, dit-on, le fait de quelques néo-protes-
tanls. a été déjouée d'abord par Mgr Hefelé,
qui s'est empressé de désavouer cettc bro
chure au nom de son collégue. Mgr Stros-
smeyer, informé du fait, a envoyé ün
démenti non moins énergique aux propa-
galeurs de cette publication.
UN NOUVEAU MARTYR DE LA FOI
CHRÉTIENNE.
La persecution contre les chréticns conti
nue a sévir en Chine, du moins dans cerlai-
nes provinces de cel immense empire. Un
missionnairc francais, l'abbé Baplifonda
été dans ccs derniers temps, mis a mort en
haino de la foi, dans la province de Yun
nan. Le nouveau martyr était prétre de la
Congregation des Missions étrangéres de Pa
ris et originaire du diocese de Clermont. II
était parti en 1872 pour la mission de Yun
nan.
La Voce delta Verini, de Rome, qui nous
annonce cette nouvelle, n'a pas recu d'autres
détails que ceux que nous venons dc donner.
DE NUL CRÉDIT.
La Belgique militaire nous regale d'un
fruit nouveau que Ie Journul de Bruges, a
son tour, s'cmprcsse de servir a ses lecleurs:
elle croit pouvoir aflirmer que le clergé
n'esl pas opposé en principe au service
obligatoire, mais qu'il ne nous accorde-
rait son concours que moyennant certaines
garanties dc l'orme.
Nous n'entcndons pas discutcr ccltc bil-
levesée. Nous voulons seulemenl faire con-
naitre a nos leclcurs ce que c'est que cette
feuilie ia Belgique militaire. M. le minis
tro de la guerre se chargera de cesoin.
Voici comment l'honorable général Thie-
bauld s'exprimait a la Chambre, dans la
séance du 19 Décembre dernier
Qu'est-ce que la Belgique militaire C'esl
un pamphlet hebdomadaire qui s'intilule or-
gane de l'armée. Or, cel organe de l'armée
qui, prétend-on, a un comité de redaction
que personne ne connait, est dirigé par un
capitaine pensionné, excellent, brave et di-
gne pére de familie.
Cette publication nuit essentiellement a
l'armée. Elle attaque avec violence les hom
mes les plus distingués du pays, des hom
mes qui out rendu de grands services a I'E
tat ct a l'armée. Elle attaque la legislature,
le gouvernement et la nation. Eile représente
l'armée comme composée de soldats appur
tenant a la lie de la population, les officiers
comme déeouragés, mourant de faim, végé-
tant, trainanl péhiblemenl leur existence el
nc restant dans l'armée que parce qu'ils sont
trop agés pour changer de carrière.
Elle donne un triste spectacle a l'étranger
en lui exposant une situation complèteinent
inexacte el absurde.
Après ce portrait pen flat leurnous
croyons ne pas devoir insisler davantage
sur le pen de crédit donl la Belgique mili
taire jouit.
COUP RETOURNÉ.
Les feuilles libérales, le Journal dc
Bruges a leur suite soul remplies de do-
léances au sujet de l'immoralilé qui régne
dans la Flandre oriëntale, immoralilé qu'a
démontrée prélendent-ils le récent
procès-Sloffyn, de Liedekerke, que la cour
d'assises de Gand a eu a juger, il y a quel
ques jours.
Nous aussi, nous sommes d'avis que l'état
moral de cette commune laisse beaucoup a
désirer ct que les fails révélés par le procés
en question ne tendent pas a son honneur;
mais nous demandons en quoi la Flandre
oriëntale peut ètre rendue responsable de
cette situation? La commune de Liedekerke,
ou demeurent les individus que la cour d'as
sises de Gand a eu a juger, cette commune
est situéedans la province de Brabant et fait
panic de l'arrondissement administralif Je
Rruxelles, qui élit treize représentanlset cinq
sénateurs libéraux.
Done, toutes les doléances au sujet de
la Flandre oriëntale qui ne compte plus un
seul représentant liberal, tombent a faux
et vont frapper en plein le libéralisme bru-
xellois.
STATISTIQUE DU GEUZENHOF GANTOIS.
Pendant Ie dernier trimestre 1874, il ya
eu 218 décés d'adulles dans les paroisses de
Gand qui ont vu supprimer leur cimeliére
confessionnel, il y a deux ans. Sur cenom-
bre, deux cent cinq ont été inhumés, par les
soins du Comité pour la defense de la sepul
ture religieuse, dans le cimeliére bénit de
Mariakerke-lez Gand, et treize ont été con
duits au Geuzen/tof. Pour ce qui concerue
les enfants et les mort-nés, 116 reposenta
Mariakerke, et 51 au charnier communal.
Si l'on fait lerelevédes inhumations d'A-
dultes, pour l'année 1874, tout entière, on
irouve que 808 inhumations ont été faites
au cimeliére de Mariakerke, et 53 seulemenl
au Geuz.nhof. Enfants: 532 a Mariakerke,
163 au Geuzen/wf.
MUNIFICENCE ROYALE.
Le Roi et la Reine ont daigné de nouveau
seconder Oeuvre charitable en faveur de
laquelle la Section musicale du Garde c't-
thohque de Gand organise chaqoe année un
grand concert: a cel effet LL. MM. ont daigné
metlre une somine de 250 fr. a la disposi
tion de la Sociélé; celle-ci, voulant lémoi-
gner au Roi et a la familie royale sa profon-
de gratitude, a décidéqu'urie dós pauvres
orplielines qu'elloadoptera pour leur faire
donner une instruction primaire et profes-
sionnelle, serail placée dans un établisse
ment charitable au nom de S. M. la Reine.
Quelbonheur pour la malheureuse enfant
de trouver sur le tröue unc mére en rem
placement de eclle que la mort lui a ra vie!
CHAMBRE DESREPRÉSENTANTS.
La Chambre des représentants a repris
Mardi ses Iravaux.
A Couverture de la séance, M. Malou, mi
nis! re des finances,ta déposé un projet de
loi, allouant un crédit de fr. 2,500.000 pour
l'augmentalion des petils Iraitcments dans
i les diverses administrations de l'Eiat. L'aug
mentalion proposée est de 5 p. c. sur les
tra itemenis de deux a trois mille francs el de
10 p. c. sur les traileirients inférieurs a ce
cbifl're.
Le gouvernement execute ainsi une mesu
re, reconnue nécessaire depuis longtemps,
souvent annoncce par les ministères libéraux,
mais toujoufs rejetéeaux oubliettes.
II va sans dire que la presse libérale n'en
attaque pas moins le projet de loi.
Elle trouve le projet de loi, tardif et in-
snflisant, nous ferons ces deux remarques:
1° Le ministère libéral a été au pouvoir de
puis 1857 jusqu'en 1870 et il n'a rien
fait.
2° Vous n'ètes pas admis a trouver insuffi-
sante l'augmenlation des traitemenls
proposée par M. Malou, car si, commc
vous le soulenez, la situation financiére
est désaslreuse., si nous sommes a la
veille d'une banqueroute, Je surcroit de
dépenses qui résulterail de l'adoption
du projet de loi, aggraverait encore la
délresse du trésor public. Loin d'accor-
der trop pen, M. Malou, d'aprés vous-
mèmes, accordcrait trop!
II y a d'ailleurs d'autres nécessilés aux-
queljes il faul faire face.
M. Malou a également déposé, pendant la
séance d'hier, une demande de crédit de 3
millions pour l'amélioration du casernement
et cel Ie d'un crédit de fr. 2,500,000 pour
le Palais du justice de Bruxelles.
La première dépense est amplement justi-
fiée; quant a la seconde, elle est la conse
quence, malheureuse mais inévitnble, des
gaspillages commis sous i'admiiiistralion-
Bara.
ACTES OFFICIELS.
Per arrélé royal du 18 Janvier, M. L. De
Haerne, commissaire de 1'arrondissemenl de
Turnhout, est nommé commissaire de l'ar
rondissement de Gand, cn remplacement de
M. E. Dommer.
M. De Haerne, commissaire d'arrondis-
sement a Turnhout, viént d'etre nommé
en la mème qualité a Gand: c'est la repara
tion tardive d'une grande injustice commise
a l'égard de eet bonnorable fonctionnaire:
en Avril 1849 il devint la vicliine des ven
geances poliliques qu'exercait M. Rogier au
nom du parti liberal, el fut envoyé d'Eecloo
a Turnhout, oü il ne tarda pas a se concilier
les sympathies de tous.
Dés que la retraite de M. Dommer fut con-
nue, lopinion pubüquedésignaM. De Haerne
comme devant lui succéder, et Ie ministère
en le nommant a Gand, n'a fait qu'obéir a ce
sentiment de justice, qu'cn Belgique le parti
libéral n'a jamais su étouiïer. Patrie
C itron iqiie locale,
ENCORE L'INFECT PROGRÈS.
C'est connu. Le Progrèsresle«venimineux
et infect el continue a jeler une baveimpu-
re sur la Religion el ses ministres. Aussi
le Profièts s'en glorifie: «Le Journal d'Y-
pres, dit-il, ne saurait mieux faire notre
éloge qu'en nous reprochant d'être resté cc
que nous avons toujours été. H ajoute,
il est vrai, nous défions nos adversaires de
prouver que nous atlaquons habijuelie-
ment la religion.
Et qu'est done le Progrès si ce n'cst 'a sen-
tine oü se recueillcnt les plus dégoütantes
immondices de la Gazette, de la Ckronique,
de VAvenir des Eiandres et tutti quunli?
Tont ne lui sort -i 1 pas d'occasion ou de pré-
texle pour viliponder la Religion el ses mi
nistres?Des anecdotes seandaleuscs qui ne
portent ni lieu ni date, pour que personne
ne les sachc conlróler; des conjectures ou-
trageantes sans fondement aucim; des. alle
gations calomnieuses cent fois réfulécs; des
fables inventées par l'esprit dc haine et de
dériigrement; des fails avérés mais sans nul
rapport avec les conclusions mechanics qu'i|
on tire, tout sert au Progrès a noircir 1'Egli-
se, Ie C'ergé et les catholiques.
C'clait hier, un miserable scxagénairc,
pensionnaire dans un hospice a Renaix, con-
damné par contumace pour immoralités
commises et dans lesquelles, a aucun litre,
les religicux ne sauraienl avoir une part de
responsabilitc. Qu'en fail Ie ProgrèsCiiro-
NIQUE RELIGIEUSE, CCI'il-il, Eli CO I C Uil!
c'est la double suscription de son article et
il conclut ainsi: L'mculpé était en fuile,
on comprcnd ce que cette fugue signifie.
Le pieux homme n'aura d'autre embarras
que de chcrcher un nouveau convent ct
de changer de riom. It deviendra subile-
ment aussi saint, aussi immaculé qu'au-
paravanl, Le Progrès sur cela laissc
passer huil jours, ct ne trouvant pas de nou
veau scandale a mettre a la charge d'un cou-
vent, il réédite, mot pour mot, Ie mème
article, loujours sous la rubrique Ciironique
religieuse. Encore un!
Aujourd'hui, il a trouvé autre chose. A
Fumes, un miserable ouvrier de fabrique est
condamné pour attentat aux mceurs. II avait
été zouave pontifical et s'élait ainsi fait tenir
pour bon cathohque, le miserable a iri-
dignemenl trompé ses coreligionnaires. Que
fait encore Ie Progrès? II transforme l'ou-
vrier de fabrique en principal agent élec-
loral du parti clerical. Et il ajoute: Le
saint homme a pris la poudre d'escampet-
le. Pent aire qu aujourd'hui déja ildon-
ne I'instruction dans un établissement
d'enseignement du clergé.
Que c'esl vrai que i'impiélé est canaille!
Foi dc Progrès, les cures et les vicaircs
préchent jonrnellemenl que Pie IX pourrit
sur la paille humid e des car. hots. La
Patrie cependanl poursuil Ie Progrès, dit
que les Etrennes servent an Pape pour secou-
rir les Evèques a qui Ton a tout enlevé
(telles sont en effet les spoliations de Ia libé
rale Italië); cast d dire que cat argent sert
a enlretenir une bande de fainéants
Qui done est dans le vrai, de la Patrie
ou du Clergé des campagnes?.... Nous
sommes convaincus que les rédacteurs de
la Patrie pourraient nommer plus d'un
cditeur qui palpe les deniers, filoulés si
adroitement aux crétins qui se laissent pren-
dre auxblagues des gazettes épiscopa-
les. Dans le Limbourg on vend au
profit de l'oeuvre des E'rennes du Pape,
au prix minimum decent sous, unc em-
preinle en plomb des chaines donl est
chargé le Saint Pèreü! A peine le
Denier de St-Pierre est il empoché, qu'on
recueille les Etrennes du Pape; puis vieii-
nenl le Denier dc St-Vincent de Paul
FQEuvre des Pctits Chinois, l'obole pour la
Ronne Mort POEuvre des Vieux Papiers,
les ÖEufs de Paques, toules carotlos ti-
rées plus ou moins adroitement a nos trop
crédules contribuables (Z) sous prétexte de
can!;.. Un gros prélèvemenl s'effelue el
est consaeré par le Droit canon. Le Droit
canon coopóre trés complaisamment a
remplir Pescareeije. Ment-on plus ef-
frontèment
Toujours foi dc Progrès, Le tableau
suivant s'adaplea merveille a notre arron-
dissement:
II faudrail lout citer, maïs il faul se bomer:
La gent lonsuree.... les prètres se font les
courtiers de ces honnètes marchands qui,
après avoir falsifié leurs marchandises,
viennent se Rapper la poilrine et faire des
grands signes dc croix dans leurs égli-
ses I... La prelraille fait mème une guerre
achamée a nos amis qui exercent les pro-
fessions libérales... Dans un village du
Limbourg, (dans lequel?) un mèdecin Irès-
dialingué donl les capucilés èluient recon-
nues dans toute la province, naturelle-
ment ne se souciait guère de l infaillibidté
DU PAPE ET d'autres BOURDES DE CE GENRE;
cl) bien, a cause dc cela... M. le euré dé-
fendilaux maladesde mander ledocleur,
sous peine de les laisser mounr sans les
secuurs de Eglise. Ah! si ce disciple
d'Esculape avail voulu se pamer d'aise de-
vanl lu comédw de Louise Lnteau; s'il
avait reconnu d IV. IE de Monluigu le
pouvoir de rendre la me aux aveugles,
la vo/x aux sourds etc.... Oh! alors on lui
eüt ameiié de parioul Ie? esprits forts de
la sacristie! Enfin de quelqoe cöté qu'on
se lourne, parioul l'on constate Pintoléran-
ce du clergé.
Nous le demandons encore une fois I'im
piélé et le Progrès ne sonl-ils pas canailles?
El Ie Progrès de se glorifier que c'est la
sa seulc raison d'etre; et le Progrès de
proclamer que ses collaborateurs mérilent
mille fois plus de consideration et d'esti-
me que les scribes du moniteur clerical,
fussérit iIs affublés de la soutane; et le
Progrès dc nous défier de prouver qu'il
«attaque habituellcment la Religion!
En ses qualre derniers numéros, il n'y a
que blasphemes, negation de dogmes, ca-
lomnies el outrages contre les institutions
cbrétiennes, contre Ie Pape, contre les Evè
ques, contre les Prètres!!
Jusques a quand y aura-t-il encore un
honnête homme qui soulïrira cettc infection
dans sa maison?
GRAND CONCERT DU CERCLE MUSICAL.
S'il est vrai que plus un Concert est beau
plus Ie compte-rcndu en est facile, jamais
tache moins ardue ne nous a été iroposée.
Le succes de l'Orcliestre a dépassé loule
attente. Des progrès sérieux et marquants
ont été constatés par tous les connaissenrs.
La Circassiennc, Poéte et Pnysan, Ernani, la
Reiue dc Chypre: Auber, Verdi, Suppé, lla-
lévy ont tour li tour fait apprécier les bolle-
qualités des Symphonistes et |es mérites de
leur Directeur.
Empressons-nous de féliciter aussi la Sec
tion chorale, née seulemenl d'hier el empor-
tant déja lous les suffrages. M. Gustave
Wenes, préposé a la direction de cette nou
velle phalange musicale, Ta inenéc avec une
rondeur, une precision el une bravoure sur-
prenantes. En moins de six scmaines dian
ier le Départ des Compagnons, de Laurent
dc Rille, comme nous Tavons entendu chan
ter, c'est merveille. Honneur a tous les exé-
culants et a leur chef dévoué! Amateurs et
mailres en l'art de chanter s'accordenl a
applaudir.
Un des excellents musiciens de TOrches-
tre, M. Dirryx, a joué avec uric délicatesse
et un goüt parfaits, une fantaisie dos plus
jolies, pour Clarinelte. Limpidité de sous,
souplesse et aisance dans mille caprices
élégants ont valu a I'artiste les applaudisse-
ments les plus chaleureux et les plus sym-
patbïques.
Uu Duo joyeux, surlout trés joyeusemèn t
exécuté par MM. J. Antony el D. Leboucq, a
amuse Tauditoire de la meilleure facon. Sans
tambour ni trompette a de l'age, mais ne
vieillit pas traité avec la verve et Ie sans
gêne que nos deux chanteurs y ont apportés,
ce Duo plait et charme. II ne doil rien céder
a'des compositions plus vanlées mais hélas
généraleinent moins comprises. Dans lout
Concert la note joyeuse est nécessaire; elle
fut iei trés-heureusement donnée par ces
messieurs.
M. Gustave Wenes a chanlé en maitre une
Romance pleine de poésie, de charme el de
fraicbeur, intilulée Mon bonheurle voi/a.
C'est une nouveauté du meilleur Ion el qui
a été parfaiteinent présentée par ce maitre-
chanleur,
Nous avons bate de saluer M"« Cuignet,
qui veul bien cbaque année élaler devant le
Cercle musical quelques-uns des plus ravis
sants joyaux do son riche écrin. Nous n'a-
vons plus a apprécier l'adinirable précision
de son jeu, les fines délicalesses de sim
trait, la pureté toute classique de son style.
Rcmémorons avec déliccs lc Nocturne en
tni-bémol, de Chopin, oü Ie rèvc est si inli-
mc et si leudre, la mélodie si celeste, l'exal-
talion si pleine de poési|! Nous suivons
encore, entrainé par le charme, Ie ruisseau
cristallin qui court rapide, brillant et sonore;
il gazouille la chanson des prés et des bois;
a "n c'est de se perdre trop lót!
Cest comme naïve vie d'enl'anl! Silberba-
chlein est de Splinder. Ce Splinder est un
mailre homme, artiste el poéte, pour faire si
n echo aux voix de In nature, aux mélo-
dies du Créatcurl! Voici Ar mon ia! Ie prm-
CONTRE LA SPOLIATION DE L'ÉGLISE NOTRE DAME
A GENEVE.
THOMAS BLIIXDELL .DE INGE BLIJNDELL.
CHARLES DE BODENHAM DE ROTIIERWAS.
EDWARD WELD DE LL'LLWORTII CASTLE.
m
SOULAGER ET DE DÉLIVI1ER LE GAPTIE DU VATI-