EXTHAIT. KOORNWINÜMOLEN, igue sainte, organisée sur des bases divine- nient solides, vieille de dix-liuil siëeles el donl Ie fondateur a dil la parole encore Ion- jours relenlissanle el toujours féconde: Allez €4 insiruisez loos les peuples, et enseignez- leur a observer loul ee ipie je vous ai pres ent. Toule lignc formée en dehors de cello ligue-la, restera fnialemeni frappée de sléri- lité el d'impuissancc. "Eu vain, quand el Ie Ie pourrail, ramassernil elle des paillettes d'or dans ioos les ruisseaux. i.j.ui Tor et l'argent du monde enlier ne pcuwni rien, par eux- mémes, pour former ei élevér des ames, el c'est de celles-lii qu'il fanl s'emparer, si l'on vent faire et assurer quelque chose. il est de mode aujourd'htii, nous le snvons, dans certain monde, de parler enseignement et de se donner des airs d'éducateur du peuple. Phrases creuses, servant presque toujours do masque a des projels coupables. Ir org ie de la mi-carem®,.a Br lixettes, a don- mé ie mot de l'énigme. Tout-e eet te .passion affeetóe pour la propagande seoia-ire n'est, en réalité, que du proselitisme ajiti chré- lien; et si geus la veulen! des écoles, ce n'est que pour en faire le vestibule de leur secte et pour galer toules les ames qu'ils pourront prendre a leurs piéges. Voiia ce que celte farce scélérate renfer- me d'enseignements. C'est le seul cölé par leque! elle aura fait quelque bien pour Tin- si ruction du peuple el pour tous eeux qui s'intéressent a cetle noble cause. LE DIEU-ETAT. Un arrêté royal du 12 Mars aulorise le mi nistro de l'inlérienr a accepter au nom de TEtat un legs de 5,000 francs fait a TAcadé- inie royale de Belgiquc.par feu M. Tèirlinck, a Elseghem, pour la creation d'un prix fla- mand'feenen vlaamschen pnjg's). iL'académie royale de Belgiqtie, dit I'arrè té royal, forme en établissement^,public donl la personnifieation se conf'ond avec cel Ie de TEtat. C'est ce qui■explique pourquoi TEtat met la haute main sur les legs failsa l'Acadé- inie. Mais ne serait-i! pas infiniment plus uti le et plus agréable a TAcadémie de n'être pas en puissance d'un mari aussi maitre de la jeter sur la paille, lejour oü elle auraïl cessé de plaire a son seigneur el maitre? Ce con- trat .de communaulé obligatoire ne serail-il pas irès-avanlageiisement remplacé par la personnifieation civile aecordée a TAcadémie même? L'absorplion officielle a toujours été fatale aux sciences, aux arts, aux lettres. Si TEtat voulait reelcment leur rendre service, il cesserait de les bureaucratiser; il leur ren- drait cette indépendance individuelte, ces droits, cetle vie naturelle, cette autonomie, ces condées,franches quo la plus imbécile des revolutions n .remplaoés depuis un siècle par ia plus stupide des,centralisations. II rendrait aux sociélés de savants, de litterateurs, d'ar- tistes, ólublies en verin du droit dissocia tion sous la forme d'academies, d'écolcs ou d'universités, le inoyen physique et legal d'atieindre leur but, e'est a dire la person nifieation civile qui leur a éló arbilrairemenl enlevée avec la vie paries «hommes éclairés» de 1793 et leurs conlinuateurs. Avant la revolution francaise nos gildos de peintres, nos chambres de rliélorique, notre université, nos colléges avnient une vie indépendanle el des rcvemis qui les dis pensaionl de recourir a la bourse de TEtat, Le libéralisme, celle barbane moderne, est venu; Barbaras has scgèlesII a lout détruil el tout remplacé par TEtat lout TElat Université, TElai Ecole militaire. l'E'at- Athenée, TEtat-Académie. II ne münque que l'Etat-Séniinaire TEial -Eglise. Joseph II, Cu ilia unie Pr Tont tonic, notre libéralisme es- jière bien y arriver un de ces jours. II leur faul encore, il est vrai, l'Etat-école primaire. AI ais, patience; voi.ci M. Leliévre, bourgmestre el dépulé de Namur, membre de la droite parlementaire, s'il vous plait, qui, avec I applaudissomont des grosses mains libérales, se charge du réaliser ee der- nier progrès de TElat el cette deritière dé- chéance de la liberie.1 f)ans la derniére séance du conseil com munal de Namur, M. Leliévre a, en effet, deposé un projet de rêforme de ('instruction primaire sur les bases que voici: Les professenrs de l'enseignement pri maire seront nommés par le gouvernement sur line listc triple de candidaIs présenlés per le conseil communal. L"s tranements acluels recevront une augmentation notable. EL tat vu supportera les deux tiers elle commune le tiers restant. It en est de même des aulres frais de l'instruction primaire. II a proposé au conseil d'auloriser le col lége échevinal a s'adresser en son nom au gouvernement el aux Chambres législatives pour demander Tadoption des dispositions qui précédent. Comme Ton pensebien, les libéraux vole- ront avec enthousiasme les naïves proposi tions de M. Leliévre, doctrinaire césarien sans le savoir. L'Etat... c'est euxl... et le jouroü TEtat laï'queet obligatoire deviendra maitre d'école, celle-ci, par le fait même, de viendra laïque et obligatoire. Le libéralisme tueur d inlelligences, corrupteur de cceurs, assassin des ames, ennemi né de ia science iydépendante de lui, de la vérilé vraie qui donne smile la liberie vraie, pourra alors immoler ses viclimes.... Après M. Leliévre, il pourra venir un au tre brave el digne homme qui proposera de créer TEtat-nourrice. Exemple: Les nourrices, dans le royaumc de Bel - gique, seront nominees par le gouvernement e_ jouironl d'un traitemenl donl TEtat sup portera les deux tiers. Lbs enfanls beiges ne pourront étre con- fiés qn'aux nourrices officielies, etc. II est créé une Académie do nourrices donl la personnifieation civile se confondra avec,celle de TEtat, etc., etc.. L'Etat sail tout, TEtat enseigno tout, TEtat impose tout, TEtat pa ie tout, i'Etal prend tout, TEtat mange tout, TEtat crée tout, TElat fait et-détail tout, pourquoi TElat ne nourrirait-il pas tout {Courrier de Bruxelles). L'UNION FAIT LA FORCE. La Belgique.... écrile est un pays de mo narchie constitutionnelle, jaloux de son in- dépendannce et de ses franchises, cnlourant de garanties positives le ciille, l'enseigne ment, la liberie de Tindividu et celle de Tassocialion, proclamant Tégalilé el s'en au- lorisant pour affirmer sa belle devise: Bu nion fail la force. Eb bien, dans ce pays, vous trouverez une faction, jadis dominante el toujours auda- cieuse, qui se fait des modëles a Tétranger, admiraut lour a tour le cynisme du persécu- leur au petit pied ct le cruel despotisme du colosse, la soldalesque des pronunciamentos et le bequillard de la revolution, la républi- que, la ro-yaulé ét I'empire, tout, pourvu •que la religion soit baïe et méprisée; vous y verrez la presse du blasphéme et du scanda- le, Témeute applaudie, le mensonge en hon- neur, Torgie carnavalesqne bafouant impti- nément, en pleine place publique, les per- sonnes el les croyances; ■vous regarderez avec stupeur Tinertie, les complaisances mé- me de cerlaines autorités en presence de ces honleuses saturnales, el vous vous deman- derez naturellement: Esl-ce done la celte Belgique lieu reuse, amie de I'ord re -et forte de son union? Non, mille fois non, ce n'est point la la Belgique! Nous serious a plaindie, en vérilé, si nous devious ét re jugés sur les ex «is de ce parti que la nation a répudie précisément paree qu'ii la coruluisait aux abimes. La negation liberale c'est la decadence rapide, inevitable, la marche vers la decomposition du bas em pire. Mais a cause de cela même elle ne sauiail fonder son funeste règne au milieu d'un peuple loyal, oii les masses out conser ve (idèlemenl le seiilimenl religieux, gage lies sanies et furies mceurs, el qui est cloué de trop de bon sens fiour se laisser surpren- dre longlemps. Les proicslations indignées qui out accueilli les turpitudes de ces der- uiers jours nous paraissonl ètru, sous ce rapport, un syiiqnóuie rassurant et conso- lani tout a la fois. Nous avous reproduit, il y a quelques jours, un remarquable article de la Civiltd catlulku bardunent intitule: Les persecutions présenles et les futurs triomphes de l'Eglise, Nos lecleurs sa vent que le hut de la C/uil- ld, en publiant ces pages, était de prómurfir les calholiques coutre les lentaiions du do- couragement, en réveillant dans les cceuis fidéles la foi aux promesses faites par N. S. Jésus-Christ a son Eglise. Le litre de Tarticle révéiail du resle a lui scul une pensée de confiance. VEtoilc beige n'en conclul pas moins du travail de la Civdta cattolica que les jésui- tes ne paraissent plus avoir une foi entière dans la realisation procbaine de leur cal- cul et elle se demande si ce ne sont pas les événements politiques d'Espagne et de France qui leur ouvrent les yeux. Nous croyons que YEtotle est de bonne foi en donnanl ainsi a Tarticle de la Civiltd une interpretation diamétralement opposée a la pensée de l'auleur. Ce journal est si complétement étranger aux choses de la religion que les considerations théologiques conleruies dans Tarticle de la Civiltu onl dü complétement le dérouler. Lorsqu'on place la baleine de Jonas dans TApocalypse, lors- que Ton ose imprimer, a quelques Iieues de Hal, que le cuke de la Sle-Vierge a été inventé par les Jósuites au XVfi siècle, il n'est pas étonnant que Ton se méprenne sur la signification d'un article de la Civiltd, un peu transeendant peul.-êlre pour des philosoplies de taverne et pour les politiques de la marmote. Ca et la YEto'du aura saisi un mot, elle aura cousu tant bien que mal ces fragments épars el elle en a fait un article decouragé, au lieu d'etre encourugeant, plems de deceptions, au lieu d'etre rayon- nant d'espérance.... Essayons de donner a VEtoilc une idéé plus juste de la llièse qu'eile a si mal com prise et, puisque les raisonnemenls un peu élevés de la Cioi/ta n'onl gnére de prise sur elle, recourons a Tapoiogue. Voici une anec dote récemménl racontée a Londres par le B. I'. Burke, doinimcain, dans une confe rence sur la pcrpétuité de TEglise. Elle e.\prime sous une forme simple et originale absolument la menie pensée que Tarticle de la Civiltd cattolica. Peul-étre VEtoile beige parviendru-l-elle a comprendre Pie VII venail d'etre fai caplif; le grand Napoléon poursuivaii, a travers la Russie, sa marche triompliante sur Moscou. En ce temps, il y avail, en irlande, un pauvre jar- dinier au service d'un gentleman protestant. Un jour, son maitre vient le trouver au jardin et lui dit: Eb bien! Pal, il faudra done enfin renoncer a votre Pape! Le voila parti, et il ne retournera plus jamais a Rome. Vous le diles! répliqua Pat. Oh! c'est nu fail! Vous ne reverrez plus jamais de Pape a Rome! C'est ce que je ne puis pascroire, dit Ie pauvre homme. Voyons! poursuivil le gentleman, je veux bien parier qu'il en sera ainsi! Je n'ai pas d'argenl, moi! répondit Pat; inaisj'ai un petit coclion, et si, de vo're cólé, vous voulez engager un billet de cinq Iivros sterling, je pane quë le Pape sera revenu a Rome avant que inon coclion soit assez gros et assez gras pour étre toé. Napoléon loinba comme le temple de Da gon, quand Samson renversa les colonnes qui |e soutenaienl, et Pie VII revint-a Rome. Notre brave homme s'en aila chez son maitre toucher ses cinq 11vres, puis les revint por tera sa femme; muis celle-ci lui dit: Oh! tu ne devrais par garder l'argent de eet homme. Le pari n'étail pas beau: tu savais d'avance quelle en serail Tissue! Le mari, frappé de la reflexion, reioiirna cliez sou maitre et dn en lui rendant les cinq li- vres: «Ce n'etait pas ua beau pari. J'élais sur de pouvoir garder niun coclion! Nous dédions Tliistoire de Pat, de sa fem me et de son cochuu a VEtoile beige..,, et uu l' rog /és. ii ro bi a aa e 2 c. L'EMPRUNT PROVINCIAL DE 2,500,OUD FRANCS ET LE l'liOGRÈS. Le Erogrès a la science infuse: Ses rédacteurs out lous de vastes, d'urii- verselles connaissaiices, des renseignements toujours sfirs: fis out le verbe haul et irun- cbaïit, la parole sentencieuse, frappée cn aphurismes: fis parient avcc aplomb de ouini re scibili el (jdibusdam uliisl... Seuleirient, ils onl le malheur dese Irom'pér Ie plus souvent comme de simples éiournaux. In'for- tune nolable pour des gens graves!... II nous charme d-e les prendre une fois de plus flagrante delicto. Le Moniteur nous apporlait, le mois der nier, le lexle de 1'arrêlé royal, approuvanl la resolution prise par la Deputation perma nente, relalivemenl au mode d'émission el d'amorlissemenl de Temprunt provincial, vote en 1873. Pature a critique pour le Progrès inévila- blement. Comment une emanation quelcon- que de ces affreux el ineptes cléricaux de la Deputation aurait-elle l'heur de salisfaire les Zoïles, qui gémissent au Progrès? lis coiislalent, d'une langue épaisse el d'un esprit Irop prompt, que la Province devra rembourser trois millions, pour deux millions el demi qu'eile toucher a, el qu 'ainsi elle a conlracté d des conditions beaucoup plus onéreuses que les villes de Gand, An- vers el, le croirail-onque les villages de Schaerbeeck el aulres de moindre impor tance! Voila Tassertion, voici le résultat d'un examen consciencieux de comparaison entre ces divers empronls, examen auquel nous avons eu la curiosité el la patience de nous livrer. Le public jugera. II est évident, disons le cn passant, que les tableaux d'amorlissemenl el letanx d'é mission dnnneront au Progrès tous les élé- mcnls d'appréciatron desirables pour conlró- ler nos chiffros. Pour eu arriver it une comparaison sérieu- se ct vraie des différents emprunls, il faul rechercber quelle somme-coüte, intéréts et amortissomenIs compris; cent francs percus pffi'clivement. Voila Ie probléme: c'est une operation élémentaire, ma is Ie Progrès lera sagemcut d'en demander la solution a un professcur d'ai ithmélique. La tolalité des intéréts payés et des som mes cónsacrées a Tamortissement complet: voila le coin réel de Temprunt. Négligeons pour plus de clarté, les frais d'émission, decommission aux banquierset aulres. Pour faire" une suppulalion rigou- reusement exacte ces frais devraient étre dé- falqués du capital emprunlé: nous préférons n'en pas tenir compte et simplifier les caI- culs. Uu exemple pour faire saisir clniromeh'l 1'opératiou a hnjuelle nous convions le Pro grès a se livrer: L'emprunl du crédit communal de 18G8, au capital nominal de quiuze millions de francs, divisé en 150,000 litres de cent francs, a élé émis a 92 francs. (Remarquons pour ces emprunls en general que le prix d emission inchqué est celui du banquicr vis a-vis du public sousciipieur, et non celui de la Commune ou de la Province vis-a-vis du banquier.) L'emprunl communal 18G8, émis a 92 fr. a done prod uil, frais a part toujours, 13,800,000 francs nel. Le remboursement s'opérc par lirages au sort en soixanls-six ans. II coüiera: Pour intéréts 20,043,501 Pour amortissement 19.556.499 Total 39 600,000 L'annnilé moyenne est done de 600,000 francs. En résumé 13.800.000 francs percus coü- leronl 39,600 000 IV. soit 28,622 fois le capital regu. Ce qui porie Ie cqüt de cent francs net emprunlé, a fr. 286 95. Appliquant la mème operation, nous avons Irouvé que cent francs net empruntés coüte- ronl, aprés intéréts et amortissement, dans les emprunls d'Anvèrs 1859 fr. 297 d'Anvers 1867 302-16 d'Anvèrs 1874 284-15 de Bruxelles 1874. 260-52 Remarquons, en passant, que ces deux derniers emprunls offrent les chances de six lirages annuals et des primes s'élevant jusqu'a cent mille francs. II s'agil jusqu'ici de gros emprunls: ce sunt les seuls qui présenten! des garanties de réussite sous la forme d'amprun'/s d primes. I,'experience a démonlré a suffisance dans ces derniers temps, que cello forme, appli- quée aux opéra.lions de médiocre, importan ce, n'offre aucune chance de succes. Tournai a emprunté, en '1874, 2,400,000 francs, capital nominal, divisé en 48,000 obligations de 50 francs. Emis a 45 francs, cel emprunt a dü rapporier net, sauf les les Irai», 2.208,000 Irancs. Rumbotirsable en 66 ans par annuités moyennes de francs: 93,076 39, il aura eoiité: 6,143 042 fr. 100 francs nel empruntés coüieront, sauf erreur: fr. 278 81 Le village du Schaerbeeck a fait une opé- raiioti qui présente cerlaines parliculurités bonnes a noter. Un arrêté royal du 5 No- vembre 1873 Ta auloÉt'sé a-émetlre un em prunt effect if du 2,500,000 francs, rembour- sable au moyen de 66 annuités de 125,000 francs. Le capital de chaque obligation est do 50 francs et le prix d'émission de 45 fr. A ce laux les 62,500 litres émis ont produit 2,812,500 fr. Celte somme est de 312,000 fr. supérieure au capital, que la commune a été autorisée a èmeltre: celte difference s'ex- plique-t-elle par le chiffre éventuel des frais? Nous l'ignorons; du reste peu importe pour la question que nous trailons. Le rembourse ment intégral de Temprunt de Schaerbeeck exigera 8,250,000 francs; ce qui met le coüt de 400 francs net empruntés a fr. 293-33. Nous voici done en possession de points de comparaison bien élablis: abordons mainte- nanl Temprunt provincial: II est dc 2,500,000 francs a 4 divisé en obligations de 500 francs, romboursables par 600 francs, soit une prime fixe de 20 Le service des intéréts et de Tamortisse ment exige 49 annuités moyennes de francs 124,710,soit une somme totale de 6,110,790 francs. Le prix de revienl de cent francs est par conséquent de fr. 244-43. Résumons el groupons ces données diver- scs-en un petit tableau, qui permellra do sairir aisément et de comparer le prix dc revient dc cent francs nel, dans chacun des emprunls dont nous avons fail mention, ct dans notre emprunt. provincial: Crédit comm.1868,100 fr.net coutenI 286 95 An vers 1859, 297-00 Anvers 1867, 302 19 An vers 1874, 284-15 Bruxelles 1874, 260-52 Tournai 1873, 278-21 Schaerbeeck 1874, 293-33 Emprunt provincial de la Flandre occ. 244 43 Eh bien, Progrèsemprunlons-nous a des condilionsjö/«s onéreuses que la ville d'An vèrs, que les villages de Schaerbeeck et au lres de moindre importance, et avouerez- vous que trap purler null?Progrès,n'oubliez pas vos proverlies, on il vous en cw'ra par Ie fait des éleeteurs lassés de vos clucubra- hons rnulsaines: Ceei est un emprunt a voire littérature. La Commission du Cercle calholique offri. ra en son local, a ses membres et a leur fa milie, iViardi 23 Mars, a 8 beures du soir, une conference. Elle sera donnée par M. Besse de Lnrzes.Nous nedoulons point que le nom de M. Besse, si avantageusemenl connn en Belgique et en France, attire autour de I'élé- gant ct savant poéle improvisateur tin nom- breux auditoire. Nous y couvions tous nos amis. Par arrêté royal du 17 Mars, est nommé échevin a Furnes, le sieur 11. Deprey, en remplacement, du sieur D. De Keuwer, dé- cédé. Par arrêté royal de la même date, le sieur D. Dehaene, docleur en droit, ;ivoué prés Ie tribunal de première instance séanl a Furnes, est nommé juge suppléanl a la justice de paix de ce canton, en remplacement.du sieur De Keuwer, décédé. Portrait «le inets'e Saiiil-S'ère Ie l®a,pe I*Ie IX. On peut se procurer au bureau du Jour nal d: Ypres le beau portrait du Saint-Pére Pie IX point a l'huile par un procédé mócan- nique el que vient d'édiler la Socie/a Oleo- grafica in Bologna. Ce portrait, on peut le dire, est un chef- d'oeuvre accompli. Le visage du Saint-Pére y est retrace au vil' avec un art vraimenl ad mirable. On y admire celle douce majesté, cetle amabilité toule propre a Pie IX, qui rernue lam les cceurs et emporle l'affection de quiconque a le bouheur de le voir en per- soime. Ses yeux regardenl fraternellement, et sa main droite se léve pour bénir. Ce por trait sur (oile, point mécaniquement a l'hui le, coüie 22 francs. Par Jugement en date du 15 Mars 487o, Ie Tribunal de 1° instance d'Y- pres, siégeant consuiairement; a de clare en état de faiilite le sieur FliE- DE lil C DOCH Y DUT HO Yïabricant d iiuiie a Gits, lixant l'ouverture pro visoire au 8 Mars 4 875. Le même Jugement nommc M' Mes- siaen, Juge Commissaire et M° Gkavet, Avocat a YpresGurateur a cette laillite, ottlonne aux eréanciers du fai 11 i de faire au Grel'fe dudit Tribunal la declaration de leurs ci'éances avant le trois Avril prochain, désigne le virigt-deux Avril suivant, a neiif heit res du matin, pour procéder au Palais de Justice, a la cloture du procès- s ei bal de verification des créauces; fixe le sept Mai prochain, a neuf li eu ros du matin, a l'audience, pour les débats sur les contestations. Pour extrail conforme Le Curateuu 'ienél (SIIAIMaT, Avocat. OPENBARE VERKOOPING te ll'at«»iii van eenen met WOONHUIS, Schuur, Stallingen, Rosmolen, en ver- Cliaoun sail ca.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2