Candidat de Association
constitutionnelle conservatrice
KIEBI ÏCK, LOUIS.
ELECTION PROVINCIALE
MP
L'ASTROLOGUE
S
^GAIVe
Mercredi 19 Mai 1875.
annee.
i A'V
N°® 979.
24 MAI 1875.
45
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23
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Le Journal parait le Mercredi et le Samedi.
Les insertions content 15 centimes la ligne.Les réclames, dans le corps du journal, se paient 30 centimes la ligne.Un numéro du journal, pris au Bureau, 15 centimes.
Les numéros supplémentaires commandos pour articles, Réclames ou Annonces, content 20 fr. les 100 exemplaires.
CHKMIIS I) li FEU. - 1' Mai.
DU
LETTRE COLLECTIVE
Le Dimanche, 9 Mai, dans toutcs les égli-
ses catholiques d'Angleterre, a été Ine l'im-
portante lettre collective des évêques du
royaume, dout voici la traduction
malgré lui.
Puis suivent les deux lettres.
Quelle belle protestation venant surlout
d'un pays od, aprés Irois sièclesd'un silenco
aussi tnuel que celui de la tombe, la religion
calholique peut, par la voix réunie de ses
évêques, faire entendre des paroles énergi-
ques, qui seraient immédialement bailion-
nées dans presque toutes les contrées du
contineni si l'épiscopat voulait imiter ce no
ble exemple!
On lit dans la Gazelle des Francs-Macons
(Frcii/iuurer Zeilunt/) du 17 Avril:
Le suprème conseil de Belgique commu
nique un exrait de la séance du 3 Avril
1873: Le grand-mailre fait connaitre les mo
tifs pour lesquels, a la suite des événements
qui out au lieu a nos frontiéres, le suprème
conseil n'a pu depuis si longtemps se réunir,
et il ajoute: Aujourd'hui, cette agitation étant
passée, il nous faut redoubler d'ardeur, re
prendre nos travaux inlellectuels et renou-
veler nos relations avec les Grandes Loges
extérieures; car leur appui moral est néces
saire, et nous sommes assurés de leurs sym
pathies.
Ces Grandes Loges savent très-bien a
quel point est difficile noire situation au mi
lieu d'un pays calholique excité et domine
par Ie fanatisme ultramontain d'un clergé
passionné qui exerce un pouvoir presque
illimité sur des masses ignorantes, pnncipa-
lement sur les femmes et les enfanls. Nos
Fréres allemands ont vu comment leur patrie
sorlit victorieuse d'une lutte aigrie conlre
un clergé ambilieux: ils ne savent pas que
chez nous I'influence de ce rriêrae parti, en-
netni de tout duveloppemenl de la liberté de
penser et de l'indépendanee des consciences.
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Poperinghe- Ypres, 5-13,7-00,9-30,10-88,2-18',8-05,9-20. Ypres-Poperinghe, 6-40,9-07,12-08,3-87,6- 80,8-48,9-30Po-
perrnghe-Hazebrouck, 7 03, 12-28, 4-17, 7 13. HazebrouckPoperinghe-Ypres, 8-35, 9 50, 4-10, 8-28.
ypres-Houlers, 7-50, 12-25, 0-45. ltoulers- Ypres, 9-25, 1-50, 7-50.
Kouters-Zrnzijes.S,44,8-48,u-34^ -13)4. 39,7-36, (9-85. Lichterv.)Lichterv.- Thouroul,&-%8 rri.versOstcnde. Thouronl-Ltc/ifer-
velae 12-02venant d'Ostende.Bruges-/lotó/ör«, 725,8-2512-50,8-00,6-42,8 45.LiditeiT,.rC0wrJréMl5-25in.9 ült ,30/5,377/21
pres-Courlrai8-3i9-49,11-15,2-35,5-25,715(mixte 1*et 2ecl.)Oourtrai-Fpm,7,00(mixtel4ei2*cl.)8-08,11-02,2-50,5-40,8-49.
ipres-Ihourout, 7-18, 12 00, 6 20, (Je Samedi a 5-bü du matin jusqu'a Langheroarck). Thouitmi- Ypres, 8-40, 1-10, 7-00,
(Ie Samedi a 0-20 du matin de Langhemarek a Ypres).
Comines-Warnêlon Le Touquet-IIouplines-Amewtières, 6 00, 10,15,12-00, 0-25,Annentières-llouplines Le Touquet-War-
neton-Comines 7-23, 10,50, 4-10, 8-40. Comines- Warnèlon 8-45, m 9-30 s. Wa rnéMn-Comines 5-80, 9-80,
Courtrai■Bruges, 8-05, 11-00, 12-35,4-05, 6-55. 9-00 s. (Lichterv.)— Bruges-Courlrai, 8-25, 12-50, 5-00, 6-42.
Bruges, Biankenberglie, IJeyst, (Station) 7-25,11 04,2-50,7-35. (bassin) 7-31,11-10,2-56,7-41 lleyst, Blankenberglie, Binges,
5-45,8,25 11-25,5-30.
IngelmunsterDey nze-Gand, 5-00, 9-41, 2-15. Ingélmunster-i%n2e, 6 05 2' cl., 7-15. Gand-Deynie-Ingelmunsler, 6-58,
11-20, 4-41. Deynze Ingelmunster, 1-00. 2* cl. 8 20.
j n ge I m u n s t e r-A nseghem, 6-05, 12-85, 6-13. Amenhem-Ingelmunster7-42, 2-20, 7-45.
Licntervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerke, 6-30, 9-08, 1-35, 8-00. Z)it?t/i«r/f«-Funies-Dixmude et Lichlervelde6-35, 11-10,
3-40, 5-00.
Dixmude-JWeMpopf-,9-50,2-20,8-45.— Nieup-Df(z;m,(bains)7-20,11-50,4-10. (ville)
1 nourout-Ostende, 4-50, 9-15, 1-50, 8-05. Ostende-Tlwuroul, 7-58, 10-10, 12
öelzaete-Aec/oo, 9-05, 1-25, 8-25. Eecloo-ibeèraele, 5-35, 10-15,4-22.
30,12 00,4-20.
i, 6-15,
(ïand-7'erneuzen, (station) 8-17, 12-15, 7,25. (porie d'Anvers) 8-30, 12-40. 7-43. Terneuzon-Gand, 6-00, 10-30, 4-40.
Selzaeta-Lokeren, 9-04, 1-30, 8 30. (le Merer. 5-10 m.) Lokeren-Selzaete, 6 00,10-25, 4 45. (le Mardi, 9,30.)
C O R II K H 1* O
D Aarcus
COURTRAI, BRUXELLES.
BltUXr.l.l.BS, COURTRAI.
Courtrai dep.
Bruxelles arr.
6,37 10,53
9,20 1,35
12,33 3,47 6,35.
2,25 6,14 8,84.
Bruxelles dép.
Courtrai arr.
5,22
8,02
8,28
10,46
12,21
2,44
5,38
7,56
6,47.
8,44.
COURTRAI, TOURNA!, LII.I.B.
Courtrai dép. 6,37 10,86 2,84 8,34 8,47.
Tourna! arr. 7,28 11,47 3,48 6,39 9,41.
Lille 7,38 12,08 4,00 6,35 10,00.
COURTRAI, GAND.
Courtrai dép.
Gand arr.
6,42
8,01
12,31
1,31
3,44
8,04
6,40.
7,36.
RILLE, TOURNA!COURTRAI.
Lille dép. 3,15 8,22 11,03 2,22 3,20
Tournai 5.42 8,56 11,29 2,40 8,39
Courtrai arr. 6,34 9.47 12,26 3,38 6,33
GANI), COURTRAI.
5,15 9,38 1,28 4,24 7,21.
6,34 10,51 2,49 5,31 8,42.
Gand dép.
Gourtrai arr.
BRUGES, GAND, BRUXELLES.
Bruges d. 6,49exp. 12,34, 2,52, 3 43,ex. 6,43.
Giilid a. 7,34, 1,49 4-07, 4,28, 7,88.
Bruxelles 8,50, 4 00, 6,02, 9-31.
Bruxelles dép.
Gaiul arr. 6,00
Bruges 7,15
8,14
9,41
10,34
BRUXELLES, GAND, BRUGES.
11,53 3,12 exp. 4,89 exp. 5,53
1,13 3,23 4,26 6 37 7
2,38 4,37 5,11 7,22
7,23.
8,38.
".■■JU
DES ÉVÈQUES D'aNGLETERRE SlIR LA PERSECUTION
QUI SÉV1T EN ALLEMAGNE ET EN SUISSE.
u Nous, cardinal-archevêque et évêques de Ia
province de Westminster, a nos bien-aimés frères
du clergé séculier et régulier et aux fidèles sous
notre ju rid ictluh
Salut et benediction duns le Seigneur.
Révérends et citers frères et etters fits en Jésus-
Cbrist.
Nous ne pouvons dottier que vous ne soyez tous
en union de prières avee el pour nos frères catho
liques qui endurent, en Aliemagne comme en
Suisse, la perséctitiou pour la cause de la conscien
ce. Bon nombre d'entre vous out suivi pas a t>as les
lois d'oppression qui ont été votées contre les liber-
tésdc l'Eglise dans ces pays et les acles de violence
que les fidèles ont supportés avcc une constance
héroïque.
Deux archevèques el cinq évêques ont déja été
condamnés a I amende et emprisonnés. Environ 600
pieties ont été de la menie manière arrachés a leurs
troupeaux et privés de la liberieCes actes d'op
pression se préseritent cltaque semaine et cltaque
Suite. Voir notre N» précédent.
Eh bit-u! Baudouin lui dit Boland. t'es tu
occupé de muil t re's or l'eslu mis sur les traces
des voleurs
J'ai fait mienx, lui répondit Baudouin
d'une votx grave.
J ai dkja decouvert. el nons sommes loin des
40 jours conventis j'ai découvert et vos bijoux et
vos voleurs.
llomme énorme je t'atlaclie a ma personne.
Merci, merci.... parions d'aulre chose
J'ai done réussi au tlelii de mes promesses et de
vos espérances; settlement, il ne m'est pas possi
ble de vous rendre vos tresors et en mêtne temps
de vous faire connaitre les cotipables. Encore bien
que ma science s'étende jusque-la, je ne puis faire
l'un et I autre. Les asires vous accordent une
settle chose, a voire choix ou les voleurs vous
seronl livrés, ou voire trésor vous sera rendu.
Je veux les voleurs je lea ferai manger par
mes ehiens ou bien je les tuerai moi uiême...
Avoir osé me volermoi!...
Ici un vieux brigand, confident du chef, prit la
parole; ce fut pour trahit' son avidité
0 grand homme! graud deviu! nécroman-
jour. lis sont appliqués pour des actes purement
spirituels dans Ie soin des antes. Ces cltoses sont
maintenant enfin, généralement connues en Angle-
terre, et Eopinion puhlique qui, en verlu de son
respect instinctif pour la loi, se prononqait tout d'a-
bord conlre ceux qui semblaient se révolter, a
protesté chaleureusement contro ces violations de la
liberté en matière de foi et de conscience dés que la
vériiédes fails et ('injustice des accusations lui ont
été connues.
Vous avez eu pleitte et entière connaissance de
ccs fails, mais il en est d'autres que vous n'avez
peut ètrc pas contpris d'urte manière aussi claire
et aussi nette.
La lutte en Aliemagne, qui a commencé par de»
attaques, malicieuses et sarts fondement, de déloyau-
té contre les catholiques de l'empiré, vient mainte
nant d'etre transportée sur un autre terrain. On di-
sail, au commencement du conflit, que le dogme de
l'infaillihililé du l'onlife romain et les décrels du
conciledu Vatican n'tvaient aucune part darts les
motifs ou dans la legislation du gouvernement prus-
'sien. Cette position a été a la fin abandonnée. On
nous dit aujourd'hui que les puissances civiles du
monde ne peuyent avoir aucune relation avec un
Pape qui est infailliblc. On ne lient cepcndant au-
cun comple du fait que les puissances civiles ont élé
jusqu'ici d'accord el amies pendant un miItier d'an
nées avec une Egltse infaillible. On nous dit aussi,
cien admirable, dit-il it Baudouin (piel que soit
notre désir de ptinir les auteurs du crime, il me
semble preferable de recouvrer les riehesses, et je
pense que notre auguste seigneur se rangera de
men avisen y rélléchissant.
II v ent un vif colloque entre Boland et son
confident mais l'égoïsme de celui-ci finil par
l'einporter sur la cruauté de celiii-lii
Va pour la trésor dit Boland.
Soit, lit Baudouin mais alors vous accor-
derez un entier pardon aux cotipables, telles sonl
les lois du Ciel. J'ai mission de vous dire que si,
ayant donrté voire parole, vous veniez a y nt n
quer, vous atlireriez sur votrelêtc les plus grandes
calamilés.
O savant hommedit Roland avec serni' iil,
je leur pardonne bien volonliers et jure de ne leur
lien faire, puisqiie je ne puis agir aiilremenl.
Que Voire Grandeur daignc me suivre, dit
Baudouin.
Roland et les officiers du chateau accompagne
ren! le savetier aux ruines de la Vieille tour.
Le brigand masqué, qui était a I'. ndroit oil était
cache le trésor, prit une pioche sur l'ordre de
Baudouin la lui donna, et parlit aussi vivement
que nous vous Ie laissons ii penser.
Quant a Baudouin, pour ne pas compromettre
sa dignité d'aslrologtie tl passa la pioche h l'un
des officiers de Roland et lui dit d'un ton superbe
Fooillez la.
Un instant après, le savetier se baissa el délerra
par la publication d'une note circulaire adre^sée
aux gouvernement» de i'Europe, qu'en verlu des
déciets du Vatican, le Pape est le seul évcque du
monde, le seul Ordinaire de chaque diocèse; que
t'cpiscopai est maintenant réduil a urie dépendance
servile a sa volonté personnelle; el qu'avec un tel
episcopal, évêques seulentenl de nom, nul
gouvernement ne peut trailer.
Par Ces faux rapports, que vous n'avez pas besoin
de nous entendre i él uierIe chancelier imperial a
essayé d'exeiler les alarmes et les soupcons, et de
dinger l'animosilé des gouveinemcnls conlre la
iiheité du pi'ochain conclave, qu'tl plaise a Dieu
d'ajourner a longieinps.
Nous n'entrons point dans la refutation de ces
interpretations allérées a dessein de la religion ca-
thoiique: non seulement, paree que vous n'avez
besom d'aueune refutation, mais encore paree que
les évêques d'Allemagne, assembles a Fulda au mois
de Janvier de celle annee, les ont si complétement
exposées et rêl'utées, qu'il n'est pas besoin d'y ajou-
ter un seul mot de notre part.
La réponse collective adressée par eux au chance
lier imperial est si concluante et si irrefutable que
Sx Saintetó Pie IX a dnigné adicsser it l'archevêque
de Cologne et aux évêques d'Allemagne, une lettre
dans laquclle leur enseignement lumineux et leur
nohle piotcstation sont commentés el confirmés par
son autorité suprème. La valour el l'importance de
ces deux documents sonl en conséquence si grandes
que les évêques des aulres pays s'unissent tous en
ce moment pour déclarer ieuradhésionaux doctripes
qu'ils renferment. Nous ne ponvons atlendle plus
longtemps pour agir do ntónie, en ordonnarit la lec
ture de ccs deux lettres aux fidèles de nos diucèses.
Cette tentative récente de transporter les persecu
tions du sol de l'Allemagne a celui du domaine de
la l'oi et d'attaquer la lilterló de l'Eglise duns son
chef el dans son centre, alteint au inême degié
tous les évêques catholiques du monde atnsi que
leur lioupeuu. Mats, dans ceriums pays, les évêques
sonl moins libres que nous d'élevor la votx. Nous
croyons done que e'eel noire devoir de pallet' en
leur nom el au noire. La liberie du chef de l'Eglise
est iu liberie de l'Eglise e I Ie memo. La libeité de
i'éleclion de son eliel est vitale pour sa liberie en
BBBBBHJLLUJBtfr"-"!1iLi_L_JÜ
tine bolle de fee dans laquclle étaient renfermés les
bij ou,J.
Toils les assistants s'inclincrent profondément
Roland lui-niême salua l'astrologue.
Depuis lor», Baudouin fut regu un chateau avec
lei marques du plus profond respect. II deviril
l'un des fuvoris de Roland et son astrologue.
Deux jours après, le brigand lui ordonna de
quitter la ciladelle et de venir hahiter le chateau.
Mais lorsqii'ii arriva it sa inaison pour chercber
Sillara il ne la trouva pas.
Roland se passa la fanlaisie de faire pendre toils
sus anciens astrologues pour n'avoir pas deviné oil
était sou trésor cela le consola un peti de n'avoir
pu chatier les voleurs.
IV.
LE COMTE L)E PONTHIEU.
La vcille, un agent secret du comtede Ponthieu,
le legitime propriélaire de Doullens et de son ter-
ri loi re, était ventt trouver Sittaraqui lui avail
clé designee comme une fentme ambilieuse et
intelligente.
Vous nurez de grandes riehesseslui dit- il,
si vous consenlez a servir mon maitre. Pour cela,
il faudrail l'instruire des forces réelles dont peut
disposer ce brigand de Roland et nous procurer
les clefs de la citadelle et cel le du chèleau.
Sittara avail piomis. Elle avail devancé Bau-
tout lieu cl pour touies les functions de son auto
rité spirituelie. Conlre cette tentative de violer la
liberie du Saint-Siége et de réduire en servitude
l'Eglise de Dieu, tout calholique dans le monde
est lenu en conscience de protester devant le juge-
ment éclaité du peujtle chiétien tout entier.
C'est noire devoir de prendre notie part de la ta-
clte en dénoHCant cette attaque injuste el ridicule
contre notre foi; et en adhéranl par cette declaration
puhlique a la noble resistance des évêques d'Alle
magne, de montrer que lorsqu'un membre est en
élat de soutfiance, tous les aulres membres sout
hern avec lui. Nous avons la conöauce que dans
tous les pay s oü la liberté de conscience et de parole
est encore laissée aux hommes, on republiera promp-
tement et avec autorité les sage» et courageuses
paroles des évêques d'Allemagne, afin que par la
ils soient bien persuadés que dans ce conflit on ils
ont l'honnour d'êlre a l'avant garde, ils ont derrière
eux pour les appuyer tout l'épiscopat, le eleigé et
les populations catholiques.
Nous avons done, pour ces raisons, donné ordre,
Révérends el citers Frères, que des copies de la
lettre des évêques allemands au chancelier imperial
el de la lettre de Sa Suinteté I'ie IX fussenl placées
entre vos mains, et qu'après avoir In aux fidèles
celle adresse émananl de nous, vous pouviez les
lire également a votre congregation afin qu'elle
puisse avoir une connaissance plcine et entière de
leur conlenu.
I'nisse Celui par qui les rois règnent et les prin
ces orilonnent ce qui est juste tourner les
coeurs de tous ceux qui ont le fardeau de l'aulorilé
en faveur de la protection de la foi et de la cons
cience, et puisse la paix de Dieu être avec vous.
Donné a Westminster la seconde semaine après
Paques 1873, et ordonné d'etre lu avec les deux
lettres suivantes dans loutc.s leséglises el chapelles
de nos diocèscs, le premier Dimanche après sa re
ception par le clergé.
Henry Edward,arcltevéque dc Westminster.
Thomas Joseph, O. S. B. évèque de New
port et Menevia.
■f William Bernard, O. S. B, évêque de Ber
mingha m.
-[■ James, évèque de Shrewsbury.
-J- William, évèque de Plymouth.
-j- William, évêque de Clilton.
douiii au chateauet ctait occupée k s'installcr,
lorsque son épottx péuétra duos I'apparlemeul qui
leur avail été indiqtié.
Le lendeinaiu, le eomtc de Ponthieu avail les
clefs du chateau, ainsi que celles de la citadelle, et
tous les rensfiguemeuls tju il avait pu désirer.
Trois autres jours après, par une ituit sombre,
ses soldats investirenl la place; les brigands fu-
rent pris ou lues; Roland, qui se défendit avec
fiireur fut massacré.
Sittara ne jooil pas du fruit de ses peineselle
fut luée par mégarde dans la bagarre.
Quant a Baudouin, il fut, dés que l'ordre fut
rétabli el ('autorité legitime restaurée, conduit
devant le comle de Ponthieu qui lui dit
Mon brave homme. je eonnais votre probilé,
vos malheurs, el la suite profession que vous avez
eu la failtlesse d'emhrasser. Je crois que vous ne
serez point faché de reprendre votre ancien me
tier, qui était plus honorable, cl -n'offensait pas le
Ciel. Comme chiétien, comme calholique, nous ne
pourrions d'ailleurs sottffrir ce charlatanisme
itnpie. Reprenez done vos occupations régnlicres,
ct soyez assuréde notre bienveillance.
Baudonin retourna habiter la citadelle de Doul
lens et fut nominé ebausselier du comle de Pon
thieu. Sauf qu'il regretlait Sittara, malgré ses
délauts, il fut plus heureuxdans sa modeste
profession, qu'il ne l'avait élé lorsqu'il se faisait
passer pour astrologue.
Eu lerminant, disons que Ie mot astrologie
f Francis, évèquo de Northampton.
-(■ Robert, évèque do Beverley.
-J- James, évêque de Hexham ct Newcastle.
J- James, évêque de Southwark.
-|- Herbert, évèque de Salford.
J- Bernard, évêque de Liverpool.
•J-Edward, évêque de Nottingham.
ou astromancie fut d'abord synonyme d'astro-
nomie; plus lard ce mot exprima l'art piétendu
de prédire les événements qui dependent dc la
volonté, du fibre arbilrc de I'ltommc coinme
si les astres pouvaii nt exercer sur lui quelque em
pire. C'est tine science vaine, tine science absurde,
el par-dessus tout une science impie, comme nou»
l'avon» dit dans notre Encyclopedie universelle.
Ellenaquiten Chaldée, d'oü elle passa en Egypte
puis en Grèce el en Italic. Le Bas-Empire la cotn-
muniqua aux Arabes, qui la porlèrenl en Espagne,
do it elle se répandit dans tout I'Occidentelle
n'y fut délruite qu'ati xvu" siècle. Cette pré-
tendne science fut éludiée par des hommes Irès-
distinguésqui fuiirent par l'abandonner et la
décrier eux-mêmes comme elle mé'ritait de letre
a taut de litres.
La doctrine de l'astrelogie fut toujours repous-
sée par les Prophètes et par les I'èreset l'Eglise,
qui veille incessamment sur ses enfants, leur a
défendit l'astrologie judiciaire, et après les lois
ecclésiastiqnesle Code civil vient condamner le»
DEVI NS NÉCROMANCIENS ASTROLOGUES, et 3U-
tres sorles d'imposteurs. Les rois très-chrétiens
de France se sontde tout temps opposes i ces
superstitions; qttelques princes pourtant, eurent
des faiblesses ponr eette prétendue science
Charles-Quint, Mathias Corvin, Sforce, Louis XI;
Catherine de Médecis ete.
FIN.