ADJUDICATION AVIS. ADJUDICATION 26,525 fr. II oombat point par point Vexposé des 1 motifs en démonlre av-ec une mordante et vive animation l'inanité, l inexnctitude et Tcxagération, met en bimière la choquante ingratitude dont on va payer les innombra- bles services des congregations vonées a la mort, et lermine un brillanl résumé de ces services, dans la dernière guerre, par un admirable mouvement d'éloquence. «En retour de lanl de bienfa its el de sacrifices, s'écrio-lil, qifa fait l'Etat pour les ordres religienx II leur a donné des médailles. De nos jours, on a la passion des «monuments; or, la lot acluelle'esianssi, a sa maniére, un monument (festina perpétuerla reconnaissence de l'Etat envers les congregations rdigictvses pour tout Ie bien que leur cbarité et l!eur dèvouemcnt ont fait a la patrre. 'Oui, on paie cetto dettesacrée en les stxs'peciant, en lesoutra- gean-l, en les ibssolvanl, en les chassanl. C'est ainsi que la Prusse recompense les b sacrifices -dtes plus nobles el des meilleurs de ses 'enfants, et c'esl ce que je tiens a consfeter ici. Mais l'espace nous manque pour achover Panalyse de ce discours nourri de fails el de logique, serré comme une trame parfaite, émaiilé d'observations incisivcs, de mots ironiqtiement aniérs, de feu et d'cloquence. Nous passons done a regret sur virigt passa ges dignes d'etre reproduits el médilés pour arrivcr a la péroraison, qui est un chef- d'muvre. b Je me résumé, pour terminer. Je dis b que, si vous volez Ie projet de loi, vous détruisez les associations les plus bienfaisan- b tes el les plus utiles qui a ion t jamais germé sur Ie sol social je dis que, si vous volez b ce projet de loi, vous dispersez au loin b les plus nobles et les rmulleurs de la nation b et les expulsez violnnment des milieux b d'activilé dans lesquds iIs ont rendu de si b précieux services. Vous allez erilever au b peuple ceux qui lui ont eonsacré leur labeur, leur santé et leur vie les servi- teurs des classes les plus pauvres. Voter ce b projet de loi, c'esl confisquer Ie bien des pauvres el des malndes car, messieurs, b la fortune des congregations religieuscs b est celle des pauvres et des malades. b Enfin, voter ce projet de loi c'est ploeger b Ie glaive de la douleur dans Ie cceur des b pères et des mères, des frères et des soenrs b qui ont quelques-uns des leurs dans les ■b congrégations religieuses, qui aiment et b vénérebt ces membres de leur familie cl voient en eux fes sources des plus précicu- ses bénédictions. iic locale. NOTRE DROIT A LA LIBEKTÉ DES PROCESSIONS. DES l'ÈLERINAGES ET DE LA PRIÉRE PUBLIQUE. Nous ne savons ce qui doit Ie plus étonner ou la stupidilé libérale ou la haine libérale. Quoi qu'il en soit, ['experience quotidienne démonlre que Ie libéralisme doil être un bien funeste principe, puisque, cbez ses ad herents, il fausse aussi complélement l'esprit el pervertit aussi complélement Ie cceur! Mais pour celui qui y réfléehit et qui obser ve, quoi de surpreuant dans ce double phé- nomène? Qu'est-ce, au fond el en effet, que Ie libé ralisme, si ce n'est i'éliminalion de Dieu de l'ordre social; la négalion des droits de Dieu sur les sociétés humaines; la pretention vis-a-vis de Dieu a I'indépendance absolue des nations et des peuples. Principe es- sentiellement faux, régime essentiellement funeste, qui ne peut eu trainer pour l'liuina- nité que fes plus désastreuses conséquences. La sociélé est composée d'hommes,depen dants de Dieu par leur origine, par leur fin et par leur existence lout entière; comment une société composée d'bommes essentielle ment dependants de Dieu, peut-elle raison- nablement et légitimément se conslituer dans une indépendance absolue vis-a-vis de Dieu? C'est monstrueux et c'est absurde. Les sociétés humaines, comme les indivi- dus, doiv.ent foi el hommage a Dieu, c'est Dieu qui les fait vivre, c'est Dieu qui fes fait mourir; qu'elles Ie veuillenl ou neleveuil- lent pas, Dieu disposed'elles en Souverain Arbitre., lieu reuses fes nations qui l'adorenl et Ie serveht; malheureux les peuples qui Ie hlasphèment, Ie rnéconnaisscnt el s'insurgent contre sa Sou.verainelé De la le besoin ct la nécessilè de l'hom- mage social, du .culte public, de la prière publique, de ['expiation puhlique; de la nos processions solennelles, .eeuvres d'adoration et de louange, de la nos .grands pèlerinages .de supplication et de penitence. Dans noire pays, sous notre.régime con- slitutionnei, oü tons pouvoirs.publfes éma- nenl de la nation, la collectivilé des citoyens qui constitu-e ('autorite sociale, a (les obli gations religieuses encore, plus évidentes, plus strides, plus i-ndceliriables que partoul- a illeurs. De paria Loi les corps const Itués ne sont pas aslreints aux actesofeligaloires du culte dó a Dieu; no«s n'avons pas 4e.reli gion d'Etat, de'culte offj.eiel, Et ceperulant Ie Dieu des nations n'en a pas moins nn dro l absolu aux hommages et a l'adoraiion de cette part de riiumanilé et de son heritage, qui se nomme Ie Peuple Beige. Ce que la |oi civile ne eommande pas en Retgique, te druilt saturel et la conscience chrélienne l'imposent,comme une obligation dc premier ordre. La Belgique relève de Dieu au mè- me litre que lonles les aulres nations. Et sans prevarication, sans rnériler d'cncourir fes chatiments de la Justice divine, la Belgi que ne sanrait se soustraire a ses devoirs sociaux vrs-a-vis de Dieu, dont fes droits et le régne s'élendent sur la terre entière com me au el. -€fesl ainsi que calholiques nous com- pmions et devons comprendre le devoir envers Dieu. El de droit constitution nel com me de droit divin, nous devons èlrc 1 ibres de i'accomplir. Nous avons droit au res pect de tons dans 1'accomplissemenl de ce grand devoir, qui ne unit a personne, mais doit porter bonheur au peuple tout en tier. Et nous sommes bien résölns de no pas laisser pré va loir l'absurdilé et la haine libérales contre la raison, la foi et l'amour catholiques. LA FÖREUR LIBÉRALE. Depuis 1830 jamais la déraison et l'ani- mosité libérales ne sont montéesau paroxys- tne ou nous les trouvonsa cette heurc. Des voyous et des sacripanls de la pire espèce, des guenx nriiversilaires et aulres, outragenl de la maniére la plus scandalouse et la plus violente Dieu et son culte,dans les rues de la capilale. Des catholiques, a l'occa- sion de la Procession annuelle de la Fèle- Dicu, se donnent le mot pour accompagncr en nornbre avcc des cierges le Très-Saint Sacrement; ils convienrient entre eux, pour mieux marquer leur respect pour le Trés Saint Sacrement, de se mellre, com me naguére celn se pratiquail universelle men ten habit noir et en cravate blan che. C'est la tenue généralemcnl dc mise pour toutes les grandes cérémonies civiles, religieuses el même domesliqnes. Aussi lót Y'Eioiie Belyenol.ez bien YE- loite Beige, prétendtiinent le plus modéré et en réalité le plus perfide des journaux libe ra iixYEloile Beige jette feu el (lamme, ene a la provocation, signale l'outrecuidan- ce caiholique a l'émcute ou a la meute libé rale, et declare d'avance les catholiques res ponsobles de tons les désordres que leurs sêditteuscs cravales ne peuvenl manqiier de susciter. Hommes de bon sens et de raison, a quel- que parti que vous apparlcniez, ne croyez- vous pas rêver; ne croyez-vous pas a une triste el mauvaise plaisantèrié?Point du lout. Vous ne connaissiez pas encore l'es prit el les sentiments libéraux. Eli bien. par prudence on n'a pas mis dc cravales Mancheson s'en est abslenu, de peur que le Saint Sacrement ne lui de nou veau exposé aux plus infantes outrages. Et loute la presse libérale atleslé atijourd'hui que, sans eet excès de prudence des calholi,- ques, les libéraux fusscnl tombés sur la pro cession de la Fète-Dieu.... Voicice qu'écrit a ce sujet l'infect Progrès, Foffieieux do THölel de ViIle, le palron.de nos éeoles communales, Forgane des libé raux modérés et honnèles de l'arrondisse- ment d'Ypres: Nous pensions qu'on ferait Irève de ma- b nifestalions émotionnaires, mais il n'en est rien. La jeunesse dorée do la capitate b avail done organisé pour la procession de Dimanclte, une nouvelle manifestation dite des cravales blanches, ainsi nominee par- b cc que tons les manifestants devaienl èlre b en costume noir el cravate blanche. IJeu- reuseme.nl,t grace a de battles influences, veelte manifestation a etc contre andée v ET BIEN EN A PRIS A NOS CONGRÉGANIS TES car, nous apprenons de bonne source que leur presence al!ait soulever de vines v protestationsqui se seraienl probable- ment Iruduites en regret tables désordres. v Enfin, grace a I'abstention de nos congré- v gunislesja procession a pu faire son lour suns encombremais au milieu d'une b affluence considerable de monde, qui pa- raissait émolionné el inqniet. Toule cette v foulc ètait évidemment hostile d'une hosti IiIé dirigêe cotdre Ids nouvelles pro- v vocations auxquelles on suiicndait Les cravales blanches ont fail preuve d'u- ne sagacitéqui lait honneur a leur flair en renoncaut a leur manifestation, Suit la dénoncialion de deux juges coiipa- bles d'avoir signé la circulaire qui convo- qitail. et la circulaire qui conlremandail ces abominables cravales blanches. Ecoulez: Oscandale! o horreur! Voila done dettx magistrals chargés a juger (sic) les émeu- tiers et qui organisfvt cux-mèmes les ma- nif'Stations QUE I/ON CONSIDÉRECOMME DES PROVOCATIONS AU DÉSOR DRE! Quel- le lecon! profitera-t-elle?nous en doulorts.» Voila l'esprit et la haine libérales dans lout leur jour. Ou allons-nous A la guerre civile, rcpèlo, résolument le Progrès «Les derniers événements, dit il. nous ont surabondamment prottvé que Ic cléri- cal isme est l'agenl le plus act if de l'esprit de discorde el de désordre; mais aujour- d'hui il pousse ouvertement a la guerre b civile. C'est on sang qu'il leur faut! Et rhonnèle, Ie véridique Progrès en sert deux preuves: jk On arme des rnraux de batons, dit-if, v, pour se flier, .au jour donné, sur les eila- dins; on organise inpelio la guerre civile b et dèja, comme aux jours barbares du v moyen-age, le sang beige a coulé dans les rues de Gandi'antique métropole de Flandre. Vous Ic voyez, lecteurs, a en croire le Progrès, ce sont les paisibles pèlerins, les prètrcs, les vieillards assommés, ces vicli- mes sans armes ct sans defense, c'esl le mal heureux Schoepe, tué sur place par un coup desoleil, qui ont versé le sang.... Oui, les vielimes ont versé du sang, mais ce sartg c'était Ie leur!.... Nous défions le Progrès d'oser dire en tonics lettres que le sang qui a été versé n'a pas été versé par les settles mains libérales. Cello première infamie ne suffisail pas a l'organe de nos libéraux honnêtes et modé rés. Voici sa séconde calomnie; Het Land van Waas, journal de Sl- Nieolas, dans un article, trop possitniste peut être, exprime Fopinion que la corrup tion publique en est arrivée en Belgique au point que, suivanl la loi de la Providence el de l'Hisioire cette corruption el sa pour- riturc devronl -être la.vées dans Ie sang: La guerre, la famine et la [teste sont en el'l'et les fléaini dont Dieu se sert, a son hetire, pour chaticr les nations coupables, et lo bras de Dieu n'est pas raccourci! Eli bien, que fait le Progrès, isolant dc son contexle une phrase dont lecom- rnentaire évident est celui que nous venons de donnet'le Progrès s'écrie que nous prêchons Ia guerre civile: La guerre civile, le meurtre, l'assassinat, voi/tt oü tendenl v les efforts des ctêricaux. II fuut verser le v song da tous ceux qui. ne veulenl pas cuitrber la tète decant noire clerqé politi- que et qui protesteni contre les manifcsla- Dons, qui, sous lo oom de pèlerinages, v oulragent des nations antics. Et il ajoitle que c'est Pot'-ganc du Minis tro Malou qui parle ainsi. Enfin cel infect calomniateur, aprés avoir adjuré, 'avcc des lafmes dans la voix, tous les vrais palrioles de s'unir afin de délour- rter de la Belgique LES MALHEURS DONT LE CLERGÈ et ses' instruments LA MENA- CENT,finit par cette hypocrite allega tion: Le libéralisme a occupé le pouvoir pen- danl Ireize arts,et jamais l'ordre public n'a été mis en question; les Beiges ont vécu sans inquiétude et le commerce et l'indus- trie se développaient. Eli bien, Progrèssi l'ordre n'a pas été trouble pendant ces Ireize arts, a qui le mé rite, sirion a nous, qui avons patiemment enduré votre domination pleiné d'injustice cependanl et d'exlravagances; et si l'ordre est Iroublé, a l'beure-présente, a qui la fau- te. sinon a vos amis seuls qui ne Irouvenl, a noire honneur et par notre générosilé d'autre prétexle, que des prières inolTen- sives, biertfaisanies, nécessaires! Et dire que cel infame article du Progrès s'intitnle en grands caraclèrés: IL FAUT DU SANGÜ! Est ce assez odieux? PUIS 1872, GAGNÉ CINQÜANTE-TROIS VOIX! Progrès, oie du Capitole, veillez done et ne dormez plus. Car encore une «défatle,» encore une déconvenuecorn me celle dont vous nous dites alteints une dé convenue v qui nous fassë gagher 53 voix, en ville, sur 940 inscrits, soit net, en cas de In lie, après defalcation des 10 °/o irrêmê- diablement absents) sur 802 volants,et vousètes enfoneés a l'Hótel-de-Ville! La majorité absolue de 802 est bien 427, n'esl-ce pas? Or, 384 plus 53 nous donnent 437 voix, c'est-a-dire dix voix deplus qua la majorité nécessaire,.... et le fiot catbolique ba la ie ce qui iloit èlre balayél... Encore itrte fois, Progrès, nn pen moins d'inconséquence et un peu moins de bêtise. A quanil la reproduction de la Circu laire Beke-Cartun? A PARTIR DU 10 JUIN 1875, les bureaux de la Banque Nationale a A pres scront trausierés de la rue d'Elverdinghe 14 a la Rue Sl Jac ques 1 Warnëton, le 5 Juin. Monsieur le Directeur, Le huitième centcnaire de S. Jean sera cé- lébré a Warnèlori avec le plus grand éclat, leDimnnche 27 Juin 1875. Sa Grandeur, Mgr l'évèque de Bruges présidera la proces sion Jubiiaire dont la sortie aura lieu a 3 lieu- res dc relevée. Des grottpes aussi riches que nombreux ont promis leur génércux concours. Les pa- roisses francaises de Frelingltien, Verlm- gltem, Nieppe, La Cha pel le, Houplines et Armentières pour Ie d.écanat d'Armentiéres; celles de Dfiilemont, Ste-Marguerite, Wer- vicq et Contines y seront brillamrnent repré- sentées. La partie francaise de la procession sera suivie de la musique deComines.il suflit de nommer celle société pour clre assuré que les amateurs serortI satisfaits, car tout le monde connail la reputation dont cc corps jouit et a bon droit. Les paroisses beiges qui ont promis leur concours, sont du doyenné do Men inZand voorde, Honlbem, ten Briclen, Comines, Reckem, Mouseron, Lttingne, Herseaux et Dollignies; du doyenné d'Ypres: Neuve- Eglise, Dr?anoutre, Wulverghem, Messines, Bas-Warneton, Ploegsteerl, Ztllebeke, Holle- beke et Ypres. Quelques paroisses n'ont pas encore pu rèp'ondre. Tout le monde sail, par exempie, j que Ie groupe fourni par la ville de Wervicq ne le cédera en rien aux plus belles députa- tions. La parlie beige sera suivie par la société Fhilharmonique de Wervicq. La belle tenue et le brillant jeu de cette société rt'onl pas be soin d'etre signalée LES DEFAITES DU PBOGRES. Silence d'or du Progrès, abstention d'af- gent des vieux. lmpuissance d'expliquer, impuissance d'a- gir. Aplatissement liberal, lelie est la si!ua»ion pour fes canions d'Ypres, telle est la situation pour l'arrondissement d'Ypres. De la circulaire Beke Carton plus un trai- tre mot: il n'est plus même question au Progrès de cette «simple petite circulaire!» de ce simple avis! qui malgré ses iitjonc tions de pression suivies d'elTet, a abouli pour le parti liberal a une déconvenue de trots cents voix.» comme si l'a trés simple- me.nl et irés-innocernmenl avoué le Progrès. Son dernier refuge sur le terrain commu nal est rouvé égajement intenable: l.es sou- tenements a outrance du Progrès de 1872, écrasent, au liett de soulenir, les pretentions du Progrès de 1875. Coinme quelques alterations de lexte pour- raient avoir rendu incompréliensiltles, pour des gens de la force des aigles progressisies, un passage de not ré dernier article, nous le répélons ici avec rectifications: Le Progrès se console de toutes les facons el de toutes fnanièrès: II nous rabattra done lant soit pen Ie caquel au mois d'Octobre, b sur le terrain communal. Soil. Mais voici ce qui le démonlre aux yeux du Progrès: En 1872, lp Progrèsnolez bien le Progrès jurait ses grands dieux el lews evaluations ce.rtainés que nos candidals a l'éleclion pri-tvimóale, n'avaiehl oblemt en ville que DEUX CENT QIJATRU VINGT ONZE sull'rages sur 831 inscrits. En 1875, M. Riebuyek a rétini, au- theu.tiiiHuiiie.nl cette fois, TROIS CENT QUATRE VINGT QUATRE suffrages sur 946 inscrits. Or, 831 est a 291 comme 946 esl a 331. Doric pour rosier, en ville, au niveau pro portioneel de 1872, nous n'aurions dü, en 1875, oblenir que 381 suffrages; Nous en avons obtenu 384. Done, prèciscmenl suivanl les donnèes du Frogrès, NOL'S AY'ONS, EN VILLE DE Dans la nuitde Mercredi, vers 11 beures, le feu a éclalé dans la boulangeric de Paul Sanson, rue Wenlnck. La ffantme, nottrrie par le bois destiné au four, fut immédiale- ment si intense que la femme et nn enfant endormis faillirenl en deyertir la proie. La ntaison contigue de l'esl a été légèrement at- teinte. Grace aux prompts et vaillants secours apportés par nos braves pompiers, grace aussi an concours des troupes el a l'ein- pressement dévoué du public, Ie feu a pu être concentré et une part ie même de l'habi- lation a.élé sauvée. La maison était assurée. Une grande ferme sur le terrïtoire de Co- mines a élé réduile en eendres, Mercredi également, malgré ledévouement intelligent des corps de Pompiers de Comines et de Wervicq. Le même jour, a 2 heitres de relevée, la ferme Cttvelie, située prés de la place de Deulemont, a été consnmée par les Ham mes, hormis Ie corps de logis et Ie bétail. Au grand concours de composition musi- cale otivert par la ville de Nancy, M. Adolphe Vander Biest, l'hnbile directeur de la musi- que eommunale de Wervicq el de la Société royale pltilbarmonique de Menin, vient de remporler un brillanl succes. Le jury présidé par M. Ch. Gounod, lui a décenté Ie2mc prix dans la seclion de musi- que d'harmonie. SOCIÉTÉ DE LA CONCORDE. Programme des morceaux d'ltarmonie qui seront exe cutes Ie Dimanclte 6 Juin, a 6 1/2 heitres du soir, pat' la Musique du corps des Sapeurs-Pompiers, sous la direction de M, Cl). Ou o. Polka, (L. Ba ratio, arr. Clt. Otlo). Ou verture, la Bohémienne, (Poife. arr. Van Herzele. Potpourri sur Guillaurne Teil, (Rossini). Le concert dans le fetiillage 131 nette, (L. Gobbaerts, arr. Clt. Otlo. Val se, les Sirènes, (Boscovitz). Première parlie Mélodie sur Zampa (Iléroid). Ouvcf- rufe des Noces de FigarOj (Mozart). La Colombe, schottisch, (Plateel). La Fill-e du ègimetil, (DoniÉëtli). Dcaxièrnc parlie. Chcéur du 21' acté dn TanrthauSer, (Wa gner).Voll humor, polka, (C. Faust). Fahtaisie sur la Traviata, (Verdi). lm Dammerlicht, valse, (C. Faust). BURGERSTAND VAN YpEREN, FLANDRE OCCIDENTALE: Commune «le H1S l\«l TltK. BATIMENÏ D'ÉCOLE avec Habitation pour Finstituteur ct de 1'Ameublement de l'école, salie communale et secretariat. Le collége des Bourgmestre ct Échevins de la commune de DRA- N OUTIIE, don ne avis, que leliUWIJÏ »i J ll\ a dix lieures du matin, il sera procédé a la Maison communale de Dranoutre, a l'Adjudi- cation publique, ct au t aba is pour la Construction d'uu Batiment d'école avec Habitation pour l'institutcur etc. Ces Tra van x, comprenant le Mo- bilicrclassiqne décritau devjsestima- tif, sont évalués a la som me totale dc et seront adjugés en un scul lot. Le cahier des charges, devis esti- matif et plans sont, déposés a rinspec- tion du public, au Secrétariat de la commune. Dranoutrele 3 Juin 1875. Les Boubg-m-estre et Échevins, L. DEBERT. Par ordonnance TRI OEN. VILLE DE WERVICQ. féte communale. Programme du grand Concert qui sera donné par les Fanfares du Cercle musical de Courlrai, sous la direction de M. Ferd. Van Eeckhout, le Dimanche 13 Juin 1875, a 4 heures et demie de relevce, sur la place dile Steenac/ccr. FLANDRE OCCIDENTALE. ARRONDISSEMENT IJ YPRES. COMMUNE DE WATOU. TRAVATX de Terrassement et de Ravage d'une route allant de Watou vers Winne- zeele (France). Le collége des Bourgmestre et Échevins de la commune de Watou fait, savoir que le LUNDI 28 JUIN 1875, a onze lieures du matin, 11 sera procédé, en la MAISON COMMUNALE DE WATOU, sous réserve d'approha- tion ultérieure, a l'Adjudication pu hlique des travau x de construction d'une route vicinale reliant Watou au territoire de la commune de Win- nezcele (France). Cette route a une longueur de 786 m. 50, et le devis des travaux s'élève a Franes. L'Adjudication aura lieu par sou mission et aux cnchères. Les soumissions redigéessur papier timbre, conformément au modèle annexé au devis et cahier des charges, signées par deux cautions solvahlcs ct solidaires, seront remises sous enve loppe caclietée et porteront pour suscription: soumission pour 1'entre- prise des travaux de construction de la route communale, allant de Watou vers Winnezeele. Chaquc Soumission devra être ae- i f '.tin i MAI!\ l)i: II II Nous ne eonnaissons auenn prodtiil qili ait, ponr dissiper les maiix de-téle, une puissance anssi absolue que l'Lau d'Anvers. KI Ie esl reeom- mandée par toule la faeullé de tnédecine de Bel gique. Cel aleoolal le plus rafraiéhi sant des par fums. a la propriété de dissondre les niaitx de lèle les plus inlenscs el de soulager Irs migraines les plus violenlrs. et ce, par de forles aspiralions et quelques frictions ou compresses étendues d'eau sur le front. F.lle est forti inent recooimnndée, aussi. pour rafrairhir les appartements en élé Annales de médeeiue de France). mm van den 28 Mei lot den 4 .luny 1S71> GEUOpflTEN. Mannelyk geslacht 0. Vrottwelyk geslacht 4. RCWELYKKN Luylen, Petrus, hrouwcrsknecht, en Capelier, Pltilomena, kanten werkster. STERFGEVAI.LEN Macplterson, Joseplnts, 92 jaren, zonder beroep, wedu wenaer van Isabella Possenier, Heero Janslraet Vandevaide, Virginia,. 89 jaren, kantenwerksler, ongehuwd Goddelieveslraet. Vandewynckel, Florentia, 34 jaren, zonder beroep, eelitgenooto van Florimondus Domond, Dixmudestraet. Parmen- lier, Tlteresia, 09 jaren, herbergierster, echtgenoote van Carolus Dedeeker, Vleeschhouwersl'raet. Gruwier, Carolus, ïi2 jaren, werkman, ongehuwd, Meehenstrnet. Barbier, Emelia, 67 jaren, koop vrouw, weduwe van Hanricus Vandezande, ltyssel- strael. Kinderen tieneden de 7 jaren. Mannelyk geslacht 2. Vrouwelyk geslacht I. D'UN le Secrétaire,

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2